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histoire - Page 22

  • Quelques mots sur l’Empire français et la colonisation

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    "La première forme de la colonisation, c’est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante".

    (Jules Ferry, devant les députés, le 28 juillet 1885)

    Chaque fois que j’écris un article sur la repentance honteuse d’Emmanuel Macron, qui fustige la colonisation et insulte le passé conquérant de notre pays, je me fais agonir par quelques ignares ou imbéciles qui estiment que la colonisation est "un non-respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes".

    C’est presque une Lapalissade mais c’est aussi d’une bêtise à pleurer; ça démontre le formatage et la déstructuration mentale de beaucoup de nos concitoyens.  

    Dans notre pays, tout au long de d’année, les "décoloniaux", "racialistes", "indigénistes" etc. bref, les associations antiracistes et/ou de défense des minorités, manifestent contre le pays qui les accueille, les abreuve de subventions diverses; pays dont ils sont devenus citoyens grâce au "Jus sol " – le droit du sol – cette ineptie qui consiste à nous faire croire qu’une vache née dans une écurie serait un cheval.

    Avec la complicité de l’extrême-gauche, ces gens-là nous insultent, nous traitent de racistes, et déboulonnent ou saccagent les statues de nos grands hommes. Et le Franchouillard bât sa coulpe, honteux d’être le descendant de colonialistes – pire, d’esclavagistes – coupables, nous dit-on, d’avoir pillé l’Afrique et d’avoir retardé son épanouissement culturel, sa marche vers le progrès.

    Nous subissons cette accusation inepte depuis, en gros, le "regroupement familial" voulu par le tandem Giscard-Chirac, mais avec Macron, qui a qualifié le colonialisme de "crime contre l’humanité", les choses s’accélèrent, ce qui oblige régulièrement ce champion du "et en même temps" à un grand-écart idéologique, en faisant semblant de dénoncer le "séparatisme". Emmanuel Macron, je ne cesse de l’écrire au risque de radoter, est un pompier-pyromane; il aime jouer avec le feu et souffler sur les braises, mais je doute fort qu’il soit capable de maîtriser l’incendie qu’il aura lui-même allumé, car ce jour fatidique viendra plus vite qu’on ne le croit, j’en suis intimement persuadé!

    Amateur de voyages, j’ai passé ma vie (1) à chercher les traces de l’œuvre française dans le monde. Aujourd’hui, j’ai envie de vous reparler de notre Empire colonial, et d’une histoire dont nous n’avons pas à rougir, bien au contraire (2): nous devrions en être fiers !

    Commençons par notre premier Empire colonial: le temps des conquêtes monarchiques.

    Il est né de la rivalité avec l’Empire austro-espagnol de Charles Quint. François 1er contestait le monopole de l’Amérique aux Espagnols et aux Portugais accordé par le Traité de Tordesillas. La justification de cette colonisation était la propagation de la foi chrétienne (rôle des missions). L’autre raison, la vraie, est plus… mercantile: on voulait que les colonies fournissent les cultures exotiques que la métropole n’assurait pas (sucre, café, indigo, etc.). Ça n’a rien de critiquable!

    Les Français s’implantent en Inde entre 1719 et 1763, grâce à Joseph François Dupleix.

    En Amérique, la " Nouvelle-France " comprend presque la moitié de l’Amérique du Nord. Elle forme quatre colonies dont l’Acadie, le Canada, Terre-Neuve, et la Louisiane.

    Après le Traité d’Utrecht, en 1713, elle perd l’Acadie (partie sud), la Baie d’Hudson, et Terre-Neuve (Plaisance). Mais elle forme deux nouvelles colonies: l’île Royale et l’île Saint-Jean.

    Tout s’écroule au Traité de Paris en 1763, après la Guerre de Sept Ans: nous perdons le Canada, l’Acadie, l’île Royale, l’île Saint-Jean, et la partie Est du Mississippi (qui faisait partie de la Louisiane). Nous reprîmes la Louisiane occidentale avec pour seule condition de ne la vendre ni à l’Angleterre, ni aux Américains. C’est pourtant ce que fera  Napoléon trois ans plus tard, en 1803.

    En 1804, les Français perdaient le dernier fleuron de leur premier Empire colonial: la colonie de Saint-Domingue proclame son indépendance et deviendra la République d’Haïti. Je vous laisse méditer sur l’état actuel d’Haïti, plus de deux siècles après son accession à l’indépendance. Du temps du colonialisme, elle était surnommée " la perle des Antilles". Fermons la parenthèse !

    Une autre remarque me vient à l’esprit: à la Révolution, les libres-penseurs et autres apôtres des Lumières seront presque tous partisans du "réalisme économique" qui prône qu’"il ne peut y avoir de colonies sans esclaves" (3). Pourquoi n’en parle-t-on jamais?

    Après la chute du Premier Empire, la France ne conserve que quelques possessions: les cinq comptoirs de l’Inde, La Réunion, l’île de Gorée au Sénégal, quelques îles des Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin…), ainsi que la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon.

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  • Zones à Faibles Émissions: une arnaque écologiste

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    … au service du mondialisme

    LES ZFE, Zones à Faibles Émissions, visent à restreindre progressivement la circulation des véhicules les plus polluants selon leur vignette Crit’Air, à diminuer les émissions de polluants atmosphériques liées au trafic routier: oxydes d’azote, particules fines, CO2, à inciter à l’usage des mobilités douces.

    Les véhicules sont classés selon six catégories, en fonction du type d’énergie utilisée (électrique, hybride, essence, diesel, GPL…) et de la date de mise en circulation:

    Vignette Crit’Air Zéro ou E: tous les véhicules électriques et hydrogène.

    627 614 véhicules au 1er Janvier 2024

    Vignette Crit’Air 1: voitures essence à partir du 1er Janvier 2011; véhicules gaz et hybrides.

    11 298 487 véhicules

    Vignette Crit’Air 2: voitures essence entre le 1er Janvier 2006 et le 31 Décembre 2010

    voitures diesel à partir du 1er Janvier 2011.

    12 831 394 véhicules

    Vignette Crit’Air 3: voitures essence entre le 1er Janvier 1997 et le 31 Décembre 2005

    voitures diesel entre le 1er Janvier 2006 et le 31 Décembre 2010.

    7 470 541 véhicules

    Vignette Crit’Air 4: voitures diesel entre le 1er Janvier 2001 et le 31 Décembre 2005.

    2 254 004 véhicules

    Vignette Crit’Air 5: voitures diesel du 1er Octobre 1997 jusqu’au 31 Décembre 2000.

    479 757 véhicules

    Non classés: véhicules antérieurs au 31 Décembre 1996.

    972 796 véhicules

    Les mesures relatives aux ZFE, Zones à Faibles Émissions, imposent des critères stricts sur les véhicules autorisés à circuler dans certaines zones urbaines, qui vont s’étendre au fil du temps.

    Quiconque dont la voiture ne respecte pas ces critères se retrouve hors-la-loi dans de nombreuses situations: ainsi les vignettes Crit’Air 3, 4 et 5, et les non classés. Cette inégalité sociale, exacerbée par des amendes coûteuses, soulève des questions sur la justice et l’équité des mesures environnementales actuelles.

    Amende de 68 euros pour le conducteur d’une voiture inadaptée, majorée à 180 euros en cas de non-paiement dans les 45 jours suivants.

    Amende de 135 euros pour les poids lourds, majorable à 375 euros.

    Une jeune mère de famille compare cet état des choses à un nouveau confinement, où les pauvres sont confinés dans leurs villages, tandis que les riches restent libres de circuler.

    Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier interdisent les véhicules Crit’Air 3 et plus depuis le 1er Janvier 2025.

    Reims, Strasbourg, Rouen, Toulouse, Marseille poursuivent leur politique d’exclusion des véhicules Crit’Air 4 et plus.

    Résultat. Plus d’un Français sur quatre n’a plus le droit de circuler dans quatre grandes agglomérations: Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier.

    10 millions d’automobilistes, sur 36 millions de conducteurs de véhicules particuliers, n’ont plus le droit de circuler dans les zones Crit’Air 3 et plus.

    Les départements les plus pauvres et les moins peuplés comptent le plus de véhicules prohibés, inaccessibles aux ZFE, par exemple l’Indre, la Creuse et l’Ariège.

    Les départements les plus riches comptent le plus de véhicules modernes, accessibles aux ZFE, par exemple, Paris, les Hauts-de-Seine, les Yvelines, la Haute-Savoie.

    Dans les départements pauvres, mais densément peuplés, les habitants peuvent se passer de voiture grâce aux transports en commun, par exemple les résidents de la Seine-Saint-Denis et du Pas-de-Calais, ne figurent pas parmi les exclus de l’automobile.

    À compter de 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants ont l’obligation d’instaurer une zone à faibles émissions mobilité. Mais les réglementations en vigueur ne sont pas les mêmes partout et varient en fonction de plusieurs critères temporels et géographiques. Et on peut supposer qu’il faudra changer les Crit’Air tous les ans. Un vrai canevas inextricable, un dédale embrouillé et touffu.

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  • L’avortement, arme de l’effondrement de notre civilisation

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    Selon les sources INSEE, de Janvier à Novembre 2024, le nombre de naissances a diminué de 2,8% par rapport à la même période 2023. Ce repli s’inscrit dans une tendance à long terme. Depuis 2011, le nombre de naissances recule chaque année en France, à l’exception de 2021, qui a connu un léger rebond après les confinements liés au Covid. Et le nombre d’avortements augmente parallèlement. En 2001: 202 180 avortements. En 2021: 223 300 avortements. En 2022: 234 300 avortements. En 2023: 243 623 avortements.

    L’avortement fait un million de petites victimes tous les quatre ans. En vingt ans, cela fait cinq millions de morts.

    Dans l’univers futuriste d’Aldous Huxley, les individus sont créés par ectogénèse, en dehors des voies naturelles de la reproduction. Ces hommes artificiels sont entièrement conditionnés. La notion de famille, avec un père et une mère disparaît. Dans cette société, le mot même de famille est considéré comme une obscénité. Personne ne doit parler de famille, mot abject et honteux. L’individu est tellement conditionné que sa liberté est réduite, mais il n’en a pas conscience car il absorbe en permanence une drogue euphorisante, le soma. Dans ce système, les relations sexuelles sont totalement libérées, encouragées dans le cadre de refouloirs collectifs appelés aphroditeum.

    Tel est le moralement correct. Tel est meilleur des mondes vers lequel nous nous dirigeons. C’est l’homme qui veut se faire l’égal de Dieu dans la création. L’antique tentation du Serpent face à Adam et Ève est d’actualité: " Vous ne mourrez point ; car Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal", dit le Serpent à la femme. Le moralement correct consiste à s’en prendre à l’Arbre de vie auquel Dieu demanda à ses créatures de ne pas toucher. Que l’on soit croyant ou non, cet Arbre de vie peut paraître intouchable.

    Le moralement correct, c’est la mise en œuvre du mythe de l’homme-machine, simple organisation matérielle sans âme ni destinée, sinon que d’assouvir ses plaisirs les plus élémentaires, notamment dans le domaine d’une sexualité sans limites.

    De nombreux philosophes ont prôné ce moralement correct depuis le siècle des Lumières. Lénine s’y est rallié dans Litteratura giaezattura: "L’humanité s’habituera à considérer le monde comme une argile pour y sculpter les formes les plus parfaites de la vie. L’homme deviendra infiniment plus fort, plus sage, plus subtil".

    Dieu donne la vie en soufflant dans l’argile. Désormais, pour Lénine, c’est nous qui allons faire cela. Telle est la substitution. Telle est la perspective de l’homme générique de Marx. Telle est la perspective de l’homme nouveau du transhumanisme.

    Le docteur Pierre Simon, Grand Maître de la Grande Loge de France, inspirateur des lois sur la contraception et l’avortement, (1925-2008), a la même perspective. Dans un livre publié en 1976, il raconte comment il a manipulé les députés pour leur faire adopter la loi Veil: " Depuis 40 ans, le combat que nous menons a été le même: contraception, libéralisation des comportements sexuels, avortement, homosexualité et euthanasie. Pour cela, nous avons pu nous inspirer des méthodes américaines et la presse féminine était à nos côtés… Nous avons aussi besoin d’une grande fraternelle parlementaire souhaitant arracher l’homme à l’obscurantisme multiséculaire et le faire descendre du ciel à la terre".

    Dans ce livre, il annonçait le principe autour duquel s’ordonnerait cette entreprise subversive: " La vie sera un matériau qui se gère " … " La vie comme matériau, tel est le principe de la lutte. La révision du concept de vie par la contraception transformera la société dans son intégralité… Ce n’est pas la mère seule, c’est la société tout entière qui porte l’enfant dans son sein. C’est elle qui décide s’il doit être engendré, s’il doit vivre ou mourir".

    La même vision se retrouve sous la plume de Jacques Attali, conseiller de François Mitterrand et des présidents suivants. En 1981, il écrit dans L’Avenir de la vie: " Je crois que l’important dans la vie ne sera plus de travailler, mais d’être en situation de consommer".

    Nous sommes devenus de simples consommateurs parmi d’autres machines de consommation, des espèces de robots consommateurs.

    Une publication de la Grande Loge de France, Le Journal n° 51, d’avril 2004, donne la clé de cela. Deux personnes écrivent le texte, Pierre Simon et René Frydman, père d’Amandine, le premier bébé fabriqué in vitro. Une phrase ressort du texte: " La franc-maçonnerie apprend à descendre le ciel sur la terre". Elle rejoint la citation de Lénine: " Cette vie qui nous vint si longtemps d’un souffle de Dieu posé sur l’argile, c’est comme un matériau qu’il faut la considérer désormais".

    Et après cela, on nous raconte que la franc-maçonnerie ne tient aucun rôle dans les affaires.

    La métaphysique n’existe plus. Tout se réduit à la matière. Il appartient désormais à l’homme de créer la vie.

    Pour mettre en oeuvre ces théories, il faut la transgression, transgression des lois de Dieu et de l’Eglise, négation des lois de la nature, négation de la Surnature, et donc promotion du Naturalisme, croyance que la Nature est le seul principe. S’il n’existe que des matériaux, l’homme tel que nous le connaissons: "L’homme est l’union d’une âme et d’un corps" n’existe pas.

    Par l’avortement, l’enfant in utero, dans l’utérus, est considéré comme simple matériel. La revendication féministe est la suivante: "Un enfant quand je veux", c’est la contraception ; " Un enfant si je veux", c’est l’avortement ; "Un enfant comme je veux", c’est l’eugénisme.

    240 000 avortements sont officiellement pratiqués annuellement en France, à tous les stades de la grossesse. Ceux qui s’y opposent sont considérés comme rétrogrades ou hors-la-loi.

    En 2005, une épreuve du baccalauréat aborda le sujet de l’avortement: " Quels arguments peut-on donner en faveur de l’avortement? " Pas même de discussion sous la forme dialectique traditionnelle, thèse, antithèse, synthèse. Non, seulement une thèse. L’acte de mort fait partie des choses normales. La liberté d’opinion des candidats n’est pas prise en compte. L’avortement est considéré comme un simple acte technique.

    Une pétition circule en guise de protestation. Gilles de Robien, ministre de l’Education nationale, écarte la pétition: "Je ne suis pas d’accord, l’avortement est un fait scientifique". Aucune réaction disant qu’il y a peut-être quelque chose, un brin de chair, un brin d’esprit, un corps souffrant. Il n’y a plus rien. Le fœtus est réduit à rien. L’enfant est réduit à rien. L’homme est réduit à rien. Un vulgaire matériau.

     

    Le même silence prime sur les risques et les conséquences de l’avortement, connus depuis très longtemps. Après un avortement, le risque d’accouchement prématuré est multiplié par deux. Les femmes qui ont subi un avortement et mettent au monde un autre enfant ont un risque supplémentaire de 40% de donner naissance à un enfant de 34 semaines, soit sept mois et demi de grossesse. Elles ont 70% de risque supplémentaire d’avoir de grands prématurés nés à moins de 28 semaines, c’est-à-dire d’un poids de 700 grammes.

    Le syndrome post-avortement mène fréquemment au suicide. Statistiquement, les risques de suicide chez ces personnes sont multipliés par cinq. Mêmes proportions en ce qui concerne les cancers du sein. Ceci a été établi par comparaison entre l’Ulster, province d’Irlande du Nord et le reste de l’Angleterre. En Ulster, en 2009, l’avortement n’est pas autorisé, le taux de cancer du sein est cinq fois moins important que dans le reste de la Grande Bretagne.

    Une personne qui veut avorter devrait être informée des conséquences possibles de son acte, pour elle-même, physiquement et psychologiquement, et pour une grossesse ultérieure.

    Cela n’est jamais fait. Une circulaire signée par la patiente dégage complètement la responsabilité du médecin effectuant l’acte.

    Mais en France, le 30 Novembre 2021, les députés ont adopté la proposition de loi Gaillot "visant à renforcer le droit à l’avortement". Elle prévoit notamment:

    l’allongement à 14 semaines de grossesse de l’IVG, au lieu de 12,

    l’autorisation pour les sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales, et non plus seulement médicamenteuses,

    la suppression du délai de 24 heures avant une IVG,

    la mise en place d’un répertoire recensant les professionnels de santé et établissements pratiquant l’IVG,

    le renforcement de la lutte contre la discrimination à la " contraception d’urgence " et au " délit d’entrave à l’IVG".

    La loi constitutionnelle du 8 Mars 2024 inscrit dans la Constitution de 1958 la liberté garantie des femmes de recourir à l’Intervention Volontaire de Grossesse IVG.

    En Mars 2022, l’OMC appelle à la suppression totale du délai légal pour les avortements car cette restriction temporelle constituerait une violation du droit des femmes. L’OMS exige la fin de toutes les limites de temps sur les avortements. Les lois qui empêchent l’avortement à tout moment de la grossesse violent les droits des " femmes, des filles et autres personnes enceintes".

    A trois semaines de grossesse, le cœur du bébé bat déjà. Le bébé est un disque embryonnaire constitué de trois couches de cellules. La couche interne, l’endoderme, servira à créer les organes de son appareil digestif, son foie, son pancréas et les organes de son appareil respiratoire. La couche externe, l’ectoderme, formera son système nerveux et ses différents organes, ainsi que sa peau, ses ongles et ses cheveux. De la troisième couche, le mésoderme, dériveront son squelette, son cœur, son système urinaire et ses organes sexuels. Au milieu du mésoderme, se trouve la notochorde, une colonne vertébrale temporaire, à partir de laquelle se formeront son système nerveux central, son futur cerveau et sa tête. On parle d’embryon à partir de trois semaines et de fœtus à partir de huit semaines. L’embryon et le fœtus sont des personnes humaines. Ils veulent détruire toute valeur humaine.

    A 5 semaines d’aménorrhée (absence de règles), l’embryon dans l’utérus continue de se développer, et à vitesse grand V. A ce stade, l’embryon mesure environ 2 mm et prend une forme plus reconnaissable. On peut distinguer une petite tête en développement, avec des bourgeons qui deviendront les bras et les jambes du bébé. Les organes internes de base commencent également à se former, cœur, reins, poumons, système digestif. Son petit cœur bat et bat vite. Pas moins de 110 à 120 battements par minute. Le système nerveux central commence aussi à se former, avec les premières indications de la colonne vertébrale et du cerveau en développement. Le début de la formation du système nerveux complexe régira le fonctionnement du corps du bébé.

    L’avortement est légal France jusqu’à 14 semaines de grossesse (16 semaines d’aménorrhée). C’est l’IVG, Interruption Volontaire de Grossesse. Mais l’IMG, Interruption Médicale de Grossesse peut être pratiquée jusqu’au terme. On prétend que le fœtus n’est qu’un simple amas de cellules, ou un matériau. Le fœtus est un non-être, une non-personne. Le fœtus n’est pas une personne, donc on peut en disposer comme on veut. On peut le tuer. Et puis, dans la pensée mondialiste, la notion philosophique et morale de personne s’est complètement évanouie.

    Les scientifiques confirment que les enfants à naître ressentent une douleur atroce lors des avortements. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment se déroule un infanticide prénatal. Un bébé se débat pour éviter les pinces de l’avortement.

    A 14 semaines, le bébé a déjà pris du poids, sa capacité auditive et ses connexions neurologiques se développent et son sexe peut être déterminé avec certitude.

    L’avortement à la 14e semaine est " une opération sous anesthésie générale qui consiste à broyer les organes du fœtus", a averti le docteur Rochambeau, président du syndicat des gynécologues obstétriciens.

    " Pour faire sortir la tête ossifiée du bébé de l’utérus, il faut l’écraser avec une pince spéciale", a rappelé le Collège national des gynécologues-obstétriciens français.

    Mais l’allongement du délai légal de l’avortement n’est qu’une étape. Déjà, le Planning familial exige, dans un premier temps, l’avortement à la demande jusqu’à la 22e semaine après la procréation. Cette fuite en avant est sans fin.

    Au XXe Siècle, l’avortement volontaire était interdit dans le monde entier. Les communistes furent les premiers à légaliser les assassinats de bébés à naître, les infanticides prénataux. Les nationaux-socialistes allemands, leurs frères ennemis, apprirent d’eux: ils légalisèrent et promurent l’avortement pour les non-aryens. Communisme et national-socialisme: deux virus idéologiques mortifères, deux variants du socialisme, fondamentalement antichrétiens. Deux virus dont s’inspire le mondialisme.

    Les statistiques démontrent le déterminisme social de l’avortement: l’avortement, dogme idéologique, touche principalement les femmes les plus pauvres, isolées, et les blesse profondément. La réalité sociale montre que l’avortement n’est pas une liberté, il est subi, et non choisi. Les femmes qui recourent à l’avortement sont poussées par des contraintes sociales ou économiques. L’avortement relève d’un double crime: crime moral par la suppression d’un être en devenir, crime politique par l’application d’un véritable génocide ethnique.

    Pour créer l’effondrement d’une civilisation, d’une société, du bien commun, il est impératif de dissoudre la famille et de s’attaquer à ses fondements:

    dissoudre le mariage et l’engagement mutuel des époux,

    limiter le nombre des naissances,

    favoriser artificiellement l’immigration pour casser l’identité nationale et la référence à une histoire commune,

    encourager et financer l’avortement quel que soit le motif et jusqu’au délai le plus tardif,

    développer l’idéologie du genre pour briser l’identité sexuelle des individus, facteur déterminant de la stabilité psychologique des personnes (il n’y a jamais eu autant de transgenres chez les jeunes générations et à un âge aussi précoce que depuis l’introduction de l’idéologie du genre dans les écoles). C’est exactement ce qui est en train de ses passer.

    L’avortement est bien une arme de l’effondrement de notre civilisation, une arme en faveur de la dépopulation mondiale. L’Etat profond dispose d’autres armes pour comprimer la population: armes biologiques, armes chimiques, euthanasie, guerres…

     

    Jean Saunier

    B. Dans certains cas précis, l’avortement peut s’avérer nécessaire. La critique présente porte sur l’avortement qui prend une tournure idéologique, normative, et quasi industrielle.

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR).

    Personnellement, je ne suis pas contre l'avortement (dépend des cas) mais j'étais contre l'inscription dans la constitution: changer la constitution pour y inscrire la loi du sang à la place de la loi du sol me semblait bien plus importante!