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histoire - Page 20

  • Les trois causes de l’endettement Français - 2

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    J’ai abordé le mensonge de l’État sur la dette publique (Le mensonge d’État sur la dette publique – Riposte Laique) en promettant d’en expliquer aujourd’hui les trois principales causes.

    LA CROYANCE EN L’ETAT PROVIDENCE

    La première cause est une croyance tenace qui fascine les Français pour les secours de l’Etat. L’Etat est notre nouveau Dieu. Il est omniscient, protecteur, bienfaiteur. Il est indispensable en toute chose: neutre, arbitre, régulateur, pacificateur, etc. Le Français s’en remet toujours à l’Etat. Il renonce à sa liberté comme à sa responsabilité pour demander à l’Etat de faire, de régler le problème, d’investir, de lui offrir des services auxquels il aurait droit.

    De cela est née une doctrine de l’Etat fort et envahissant, d’un Etat qui décide, qui normalise, qui contrôle, qui agence, qui fait. Pour cela il lui faut toujours plus de pouvoir, de fonctionnaires, d’établissements publics, d’agences, de commissions. Il lui faut de multiples rouages administratifs: les communes, les intercommunalités, les départements, les régions, l’Etat lui-même.

    Et il lui faut toujours plus de ressources. Nous sommes drogués à la croyance que l’Etat est nécessaire dans toutes ces actions. Il a le devoir d’intervenir dans tous les domaines pour mieux faire que nous autres: l’école, l’hôpital, l’agriculture, la culture, l’innovation, etc. En ayant cette croyance chevillée au corps, nous avons construit le Léviathan qui se nourrit de cette justification permanente. L’Etat doit se substituer à la société civile, parce que ce sera mieux fait et plus juste. Et chacun profite un jour de quelques subsides.

    Rien n’a jamais prouvé que cela était mieux. Et tout indique depuis 50 ans que cette conception socialiste de l’Etat nous a ruiné.

    Elle nous coûte plus de 3.000 milliards de dette depuis 1974 dont 1.000 milliards lors de ces 7 dernières années et 1.000 autres milliards lors des onze années précédentes (2008-2019). En moins de 20 ans, alors que tous les services gérés par l’Etat sont en ruine, nous nous sommes endettés de 2.000 milliards. Et nous entendons encore hier Darmanin, garde des Sceaux, exiger plus de magistrats et d’auxiliaires de justice pour garantir une justice plus rapide et efficace. On apprend que nous fermons nos dernières usines, etc. Quand on préfère toujours suradministrer au lieu de s’attaquer aux causes profondes de la faillite de l’Etat.

    Soit les Français perpétuent cette folle croyance que l’Etat est l’acteur principal de la vie de tous les jours jusqu’à le voir sombrer en faillite ; soit ils comprennent qu’il s’agit d’un choix idéologique vicieux qui les prive de leurs libertés comme de leurs responsabilités à se prendre en charge. La nouvelle Révolution française doit cantonner l’Etat à trois fonctions régaliennes: police, armée, justice. Le reste ne lui appartient pas. Sommes-nous capables de reprendre librement en main notre destin?

    L’ESCLAVAGE DE LA SOLIDARITÉ NÉGATIVE

    Malheureusement, j’en doute beaucoup, car le piège du socialisme d’Etat fonctionne grâce à cette deuxième croyance, cause de notre dette. C’est la déresponsabilisation de chacun au profit d’une prise en charge universelle. L’Etat indemnise, l’Etat protège, l’Etat assiste, finance, accompagne. Même les chefs d’entreprise ont pris l’habitude de mendier des aides lorsqu’ils sont en difficultés, même les banquiers de 2008 sont sauvés par l’aide de l’Etat en vertu de la sentence: privatiser les gains, mutualiser les pertes.

    Les Français sont devenus en de nombreuses circonstances des passagers clandestins qui profitent des systèmes d’aide (leurs droits) sans imaginer qu’ils contractent une dette sociale qui pourrait exiger des contreparties. L’aide aux entreprises, l’aide à l’emploi, l’aide à domicile, l’aide aux personnes âgées, l’aide au migrants, l’aide à la scolarité. Ce socialisme de fait justifie la confiscation des richesses produites pour les redistribuer d’autorité selon le bon vouloir du législateur, lui-même lié à ses clientèles: immigrés, chômeurs, entreprises, selon sa circonscription. Cette dette reflète cette corruption permanente du quotidien où beaucoup d’entre nous estiment normal d’étendre à l’infini la solidarité nationale.

    Cette solidarité fut imaginée pour pallier les accidents réels de la vie: maladie, accidents graves du travail par les corporations dès le Moyen Âge. Elle profitait aux membres adhérents. Elle est devenue la folie socialiste d’une sécurité sociale bénéficiant à tous, même les non-contributeurs et d’une multiplication des aides d’Etat. Le coup de grâce idéologique a sans doute été donné par Macron durant la crise de la Covid. Enfermons tout le monde, arrêtons tous de travailler ou presque. L’Etat paiera, et comme le professa Hollande, son maître: C’est l’Etat qui paie, donc cela ne coûte rien. Tout est dit de cette doctrine socialiste qui a contaminé tous les esprits de France.

    Si chacun d’entre nous a un droit de tirage infini sur l’argent public, sans aucun engagement, la dette cumulée est bien celle que nous avons. À propos, l’autre jour, une jeune femme me racontait qu’elle était à un dîner de famille. Trois retraités, un enfant actif, trois petits-enfants à charge, mais aussi trois enfants inactifs et des conjoints inactifs aussi. Outre l’enfant actif, une pièce rapportée, un bon gars de Roumanie, salarié du bâtiment. Dans cette famille, deux actifs dont un étranger, pour neuf adultes à charge et trois enfants. Le modèle est viable, n’est-ce pas!

    Cette solidarité négative agit comme un anesthésique social. Plus personne ne se prend en charge, plus personne ne se sent responsable de son destin économique, plus personne ne comprend que le travail est nécessaire, tous adoptent la thèse de l’assistance de l’Etat. Et quelques-uns vont dans quelques trafics rémunérateurs, dont la drogue, qui vont miner la société.

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  • La culture gauchiste mondialiste…

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    … est l’antithèse de la culture au sens noble du terme

    À propos du texte relatif à Christelle Morançais, favorable aux restrictions de budget alloué à la culture, un commentateur regrette à juste titre: "Il y manque une définition de ce qu’est (encore) la culture, et une analyse de ce qui la différencie du divertissement plus ou moins branché". Voici une réponse.

    La culture recouvre tous les aspects de la vie, sans exclusive:

    la culture classique relative aux œuvres éternelles du passé comme du présent,

    la culture mode de vie, mais vue sous l’angle de la sociologie, de l’étude des faits sociaux sur la longue durée, et non la description banale de comportements,

    la culture technologique, de plus en plus prégnante dans notre société où la technique envahit le quotidien.

    D’après le vocabulaire de Lalande, le mot de culture, dans son acception française traditionnelle exprime l’idée d’un développement, d’un perfectionnement de la personne, personne qui  a enrichi en s’instruisant son goût, son sens critique et son jugement".

    La culture ainsi comprise caractérise un individu, une personne. Elle a des résonances à la fois individualistes et spirituelles. Elle signifie un développement spirituel.

    Culture vient du verbe latin colère qui recouvrait trois notions très proches par l’exigence d’un travail: la culture de la terre, la culture de l’esprit, la culture du culte religieux.

    La culture de l’esprit suppose trois principes majeurs:

    la nécessité de la mise en œuvre d’une attitude culturelle, d’un choix individuel,

    la nécessité d’un travail, d’un apprentissage, d’une activité permettant l’acquisition de connaissances, l’acceptation de l’effort,

    l’assimilation de ce savoir qui transforme l’homme par la réflexion philosophique.

    La culture est ce qui élève l’individu, ce qui développe son sens critique et son autonomie de pensée. La culture est encore ce qui crée du lien social.

    La culture est une tournure de l’esprit, une ouverture de l’esprit, une disponibilité de l’esprit.

    Edouard Herriot (1872-1957) la définissait ainsi: "La culture générale, c’est ce qui reste quand on a tout oublié". Ce qui reste, c’est une curiosité d’esprit toujours en éveil, une aptitude à ne juger qu’après réflexion. Ce qui reste, c’est savoir choisir avant de juger et juger avant d’agir.

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  • L’inversion généralisée prépare le totalitarisme des actes

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    Alors que les faits démontrent le contraire, la croyance politico-médiatique montée façon Village Potemkine (ou statistiques arrangées…) va par exemple fanatiquement pixelisée qu’un attentat fomenté contre un marché de Noël le serait par un “islamophobe” bon sang mais c’est bien sûr! ou encore que le traitement précoce conseillé par d’éminents spécialistes envers la C19 était un complot contre la santé (tandis que la vraie vague, elle, des effets indésirables approche des cotes…);

    idem pour “la” guerre en Europe qui serait uniquement l’apanage de Poutine, ou le climat dont chaque “changement” serait uniquement “d’origine humaine” (ou comment transformer l’holocène, dans lequel nous sommes, en cette fiction de “l’anthropocène” ce qui a été rejeté après dix ans d’analyse…)

    ou l’économie dont la crise, en France par exemple, serait uniquement liée au “néo-libéralisme” des “ultra-riches” car sans eux tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, ou, enfin, “le” génocide qui serait uniquement l’apanage d’Israël, gonflant le terme en tordant la notion d’intention préméditée en plan de nettoyage ethnique qui existerait depuis… 1947…

    CETTE EPIDEMIE D’INVERSION GENERALISEE N’EST PAS FORTUITE.

    Elle est le résultat multiforme d’une poussée totalitaire sans précédent provenant de perceptions tronquées des réalités indiquées ici afin de conserver négativement sa croyance et le pouvoir qu’elle procrée avec ses avantages se comptant par milliards sans parler du prestige et son lot de médailles, prix, doctorats honoris causa; le tout au service de la Secte composée de la technostructure globaliste et ses créatures photocopiées partout hantant le cœur des villes tandis que les gueux (les sans-dents sans-âme) à Crit’Air 3-4-5 sont relégués dans les nouveaux faubourgs.

    Et plus les faits émergent démentant systématiquement ces allégations Potemkine et leurs guirlandes de statistiques ad hoc, plus ceux qui les véhiculent affirment le contraire jusqu’à se cramponner hystériquement à leur surface politico-médiatique (à l’instar du nouveau 1er ministre français) maintenue à flots à fonds perdus par des mécènes ad hoc.… Et le détournement de l’argent… public…

    COMMENT FAIRE POUR S’EN DEBARRASSER?

    Cela peut demander des années, surtout judiciairement parlant, même si des rapports officiels comme celui du Congrès américain ou encore provenant de divers collectifs regroupant d’éminents scientifiques honnêtes parviennent à percer ce mur de la honte à l’instar de celui de Berlin…

    Le seul espoir consiste à calculer que, vu le degré de décomposition atteint, une accélération exponentielle de son implosion n’est pas exclue à la suite cependant d’une rupture majeure un effondrement soudain entraînant des glissements de terrain idéologiques tels qu’ils peuvent se traduire en irruptions électorales surprenantes mais que la Secte peut fort bien colmater comme en Roumanie dernièrement ou en France avec l’alliance contre-nature des deux tours de la présidentielle et des législatives (entraînant bien plus un état instable que stationnaire); à moins que le raz-de-marée soit tel qu’aucune manip ne peut l’arrêter comme ce fut le cas avec l’élection de Mileï puis celle de Trump…

    Le seul rempart pour la Secte en France sera alors comme en Roumanie ou en Israël l’action antidémocratique du Conseil constitutionnel qu’il sera cependant possible de briser avec le référendum comme ce fut le cas en 1962 lorsqu’il fut proposé l’élection du président de la République au suffrage direct alors que ce n’était pas prévu par les textes et que le Parlement y était opposé…

    La Secte le sachant, elle pense alors empêcher la possibilité même de faire appel au referendum; du moins si celui-ci pose une question extérieure à l’organisation des pouvoirs publics (conformément à l’article 11); d’où la nécessité de convoquer au préalable un referendum à portée plus générale quant à la structuration de ceux-ci, touchant par exemple à leurs divers impacts comme le prélèvement des cotisations sociales, la redistribution des allocations, l’autonomie des structures éducatives, le mille-feuille administratif, la possibilité donnée à la Cour des comptes de poursuivre en justice, la réforme du Parquet, le rôle du juge de l’application des peines, etc.

    Ce serait donc la lutte finale… entre la Secte et la “souveraineté – du peuple – qui ne peut être que nationale“…

    Une vraie offensive façon Pont d’Arcole…

    Ou mieux encore celle, décisive, d’Alexandre face aux Perses…

    Lucien Samir Oulahbib