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histoire - Page 17

  • Quand la réalité niée conduit au cauchemar

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    Le titre de cette tribune reprend dans son esprit celui de l’étude publiée le 20 juillet 2022 , étude complétée par le point établi un an après le déclenchement de l’opération militaire russe (cf. Ukraine-Russie, un an de conflit ). Il confirme les propos prédictifs formulés alors à partir d’une grille d’analyse reposant sur un simple bon sens qui a beaucoup manqué à la très grande majorité des dirigeants européens qui n’ont pas su éviter le piège d’une guerre par procuration entre deux grandes puissances nucléaires, les États-Unis et la Russie, et qui ont négligé totalement les intérêts de l’Europe et des peuples européens. Dans cet aveuglement généralisé, la France a, pour sa part, alors qu’elle présidait l’Union européenne (UE) au cours du premier semestre 2022, manqué un rendez-vous historique. La réalité reprend soudainement ses droits dans une période d’accélération de l’Histoire et le constat est aujourd’hui, après trois ans de guerre, brutal pour certains et le réveil sera douloureux pour beaucoup.

    En effet, une certitude s’impose cruellement après trois ans d’une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu: la stratégie d’isolement du président russe méticuleusement orchestrée par les États-Unis, version Clinton/Obama/Biden, et accompagnée servilement par l’UE, a volé en éclat après l’entretien téléphonique du 12 février dernier entre Donald Trump, ayant pris ses fonctions le 20 janvier, et Vladimir Poutine.

    Ce changement radical de la situation peut être perçu comme prometteur pour envisager, enfin, un retour de la diplomatie scandaleusement écartée avant même le 24 février 2022. Mais ce changement est avant tout un véritable séisme pour l’UE et l’OTAN et constitue même pour de nombreux de ses dirigeants une première humiliation dans la mesure où leurs "certitudes" viennent de se fracasser sur le mur de la réalité qu’ils ne pouvaient pas anticiper puisqu’ils la niaient.

    L’élection de Donald Trump, indéniablement à l’origine de ce bouleversement, n’avait pas été imaginée car ils étaient certains, autre "certitude", de la victoire de Kamala Harris qu’ils soutenaient sans retenue contre Donald Trump accusant, par ailleurs, la Russie d’ingérence dans les élections en Géorgie et en Roumanie.

    Au-delà d’une frustration compréhensible, ce bouleversement a provoqué une véritable panique entraînant des déclarations contradictoires et révélé des désaccords de fond lors du conseil de sécurité de Munich ou du sommet d’urgence sur l’Ukraine de Paris qui n’ont abouti, en fait, qu’à mettre en lumière la division des dirigeants européens sans vision stratégique commune. S’agissant du sommet de Paris, aucune décision formelle n’a été prise et des désaccords ont été évoqués notamment sur le déploiement de troupes en Ukraine.

    L’arrivée à ce sommet de Giorgia Meloni avec un retard de près d’une heure pourrait d’ailleurs être considéré comme une manifestation de désaccord de sa part sur l’opportunité ou, du moins, sur les modalités d’organisation de ce sommet.

    Pourquoi, en effet, le président français n’a-t-il pas plutôt opté pour la convocation d’un conseil européen extraordinaire?

    Poser la question c’est probablement y répondre car certains représentants d’États de l’UE absents à ce sommet n’ont pas hésité à qualifier ses participants (7 pays sur 27 + 2 dirigeants de l’UE) de partisans de la guerre n’ayant cessé depuis le début de jeter de l’huile sur le feu.

    On le constate, la frustration et l’affolement qu’elle provoque conduisent ces dirigeants à multiplier, à présent, tous types d’initiatives – même les plus absurdes – dans le but d’occuper l’espace médiatique en brandissant la peur et les fantasmes (comme cela a déjà été fait afin de soumettre les citoyens lors de la crise du Covid) pour nuire au dialogue qui s’établit entre les présidents américain et russe.

    L’établissement de ce dialogue vient contrarier sérieusement les partisans de la poursuite de la guerre, peu soucieux des intérêts de leurs peuples, et aboutit fatalement à une autre humiliation puisqu’à peine un mois après l’investiture du président américain, une première rencontre au niveau des chefs de la diplomatie s’est tenue entre Américains et Russes à Riyad, en Arabie saoudite.

    Cela démontre au passage que si les relations internationales ont toujours été régies par le rapport de forces, il est fortement conseillé de laisser la diplomatie – non pas celle à ciel ouvert, par nature contre-productive, pratiquée scandaleusement en début d’année 2022, mais celle de l’ombre et de la discrétion – jouer pleinement son rôle.

    La rapidité de la tenue d’une telle réunion à un tel niveau a manifestement provoqué l’affolement de l’UE et de ses membres les plus engagés contre la Russie pris de court et craignant d’être ignorés et écartés des futures négociations. Il faut cependant rester prudent et lucide car ce premier pas, engagé par Donald Trump, avait pour but d’essayer, après trois ans de dialogue rompu, de s’assurer, après leur entretien téléphonique, de la sincérité de Vladimir Poutine sur la recherche de solutions pour la paix et d’établir une véritable normalisation des relations entre les États-Unis et la Russie.

    On peut d’ores et déjà affirmer sans se tromper que cette normalisation se fera au détriment des Européens. C’est d’ailleurs la raison de l’affolement de ces derniers, en particulier des partisans de la poursuite de la guerre qui réalisent, un peu tard, qu’avoir entretenu, sous la houlette de l’administration américaine précédente, un conflit qui n’aurait pas dû avoir lieu aura des conséquences dramatiques pour l’Ukraine, ce qui était prévisible depuis le début.

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  • Ces résolutions de l’ONU qui sonnent les Européens

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    A l’ONU, Trump remet les pendules à l’heure

    Inutile de tourner autour du pot et de chercher un quelconque bénéfice dans la rencontre de Macron avec Donald Trump. TOUT N’ETAIT QUE PIPEAU ET MASCARADE DANS LE BUREAU OVALE.

    On se demande d’ailleurs pourquoi Trump fait semblant de s’intéresser aux arguments de l’Europe, alors que sa décision de lâcher l’Ukraine est prise depuis longtemps. Il n’y a que les Européens, Macron en tête, pour croire encore qu’ils peuvent peser dans le débat.

    La vraie politique s’est jouée le même jour dans le dos de Macron et des Européens, à l’ONU. On n’est plus dans le discours mensonger distillé depuis trois ans dans le camp occidental. On est dans le concret. Par trois fois, Moscou et Washington ont manifesté leur même vision de la situation, consacrant le lâchage de Kiev par Washington.

     

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2143067/onu-vote-resolutions-guerre-integrite-ukraine

     

    1  Première résolution présentée par Kiev et les Européens

    Celle-ci réclamait l’arrêt des hostilités menées par la Russie et le retrait des troupes russes du territoire ukrainien. Ce torchon antirusse a été adopté par 93 voix pour, 18 contre et 65 abstentions, sur 193 États membres.

    Mais Russes et Américains ont voté contre, tout comme la Corée du Nord, la Biélorussie, le Nicaragua, la Hongrie et le Mali.

    2  Deuxième résolution concurrente surprise, à l’initiative des États-Unis

    Celle-ci réclamait également la fin rapide du conflit, mais sans qualifier la Russie d’agresseur ni faire référence à l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

    Largement modifiée par les Européens, réclamant l’intégrité territoriale de l’Ukraine et soulignant la responsabilité de Moscou dans le conflit, la résolution a été adopté par 93 voix pour, 8 contre et 73 abstentions.

    Mais face à ce texte modifié les États-Unis se sont abstenus, tandis que la Russie, qui adhérait à la version initiale, a finalement voté contre la version modifiée par les amendements européens.

    3  Mais c’est au Conseil de sécurité que les États-Unis ont enfoncé le clou et représenté leur texte initial, donc expurgé des amendements européens. Une victoire totale.

    Après le rejet de tous les amendements proposés par les quatre membres de l’UE (France, Slovénie, Grèce, Danemark) et le Royaume-Uni, la résolution a été adoptée par 10 voix pour et aucune contre.

    Les cinq mêmes pays européens se sont abstenus, y compris la France et le Royaume-Uni, qui auraient pu choisir de bloquer l’adoption en utilisant leur veto pour la première fois depuis 1989.

    Comme quoi les Européens aboient beaucoup, mais ni la France ni la Grande-Bretagne n’ont osé opposer leur véto à cette résolution d’initiative américaine qui ne leur convient pas.

    Les accolades dans le Bureau ovale n’étaient que de la poudre aux yeux. En suivant aveuglément Biden sans jamais écouter la parole d’un sage comme Viktor Orban, ou d’autres défenseurs de la paix prenant en compte la position légitime de Poutine, l’EUROPE A TOUT PERDU.

    Côté occidental, tout dans ce conflit, absolument tout, a été construit sur le mensonge quotidien, diabolisant Poutine et encensant Zelensky, sans jamais reconnaitre les lourdes responsabilités des Occidentaux qui n’ont jamais accepté le retour de la Russie sur la scène internationale, après l’effondrement de l’URSS.

    Restituer le Donbass et la Crimée pour que Kiev reprenne ses persécutions contre les populations russes, comme ce fut le cas durant huit ans? Du rêve. Jamais Poutine n’acceptera de sacrifier ces martyrs du régime kiévien.

     

    Si les Ukrainiens avaient respecté les accords de Minsk au lieu de les enterrer, jamais Poutine n’aurait eu besoin de voler au secours des populations russes appelant à l’aide. Les dirigeants ukrainiens issus du coup d’État perpétré par la CIA en 2014, sont responsables à 100% des malheurs de leur peuple.

    Depuis 1990, l’Occident a menti aux Russes, en trahissant les promesses faites à Gorbatchev qui rêvait de paix et de rapprochement avec l’Europe.

    Et il faut que ce soit Trump, diabolisé de façon outrancière par les Européens depuis 2016, qui écoute enfin la parole de Poutine. A part Viktor Orbán, diabolisé lui aussi par Bruxelles, pas un seul leader européen n’a l’étoffe d’un vrai chef d’État. Les magouilles électorales écartent toujours les meilleurs. Ce fut d’ailleurs le cas avec l’avènement de Biden, qui a mené l’Europe là où elle se trouve, isolée, sans ressources naturelles, sans armée, envahie par l’Afrique et dernière roue de la charrue sur l’échiquier international.

    Le pire, est que tout cela était écrit d’avance. Car nul ne peut vaincre la Russie. La France sort encore plus ruinée de l’aventure, elle qui croyait achever l’économie russe en trois mois. Visiblement, personne n’a pensé que la Russie est assise sur un pactole géologique qui pèse 20 fois la dette de 3400 milliards de la France. De quoi voir venir…

    Jacques Guillemain

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Nos "alliés" américains

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    "Les Américains sont enfantins et ils se prennent très au sérieu " - (Robert Altman).

    Le 21 février, j’ai commis un article sur nos "alliés" américains dans lequel je contestais les vrais raisons du "Plan Marshall", ce qui m’a valu quelques remarques acerbes émanant de gens qui, connaissant mal l’histoire, comblent leurs lacunes par des lieux communs, des idées prémâchées ou des envolées sentimentales qui n’apportent rien au débat. On m’a rappelé que des milliers de soldats américains se sont fait tuer pour notre liberté. Ai-je jamais dit le contraire?

    Non, j’ai un profond respect pour leur sacrifice.  Comme beaucoup de jeunes de mon temps, j’ai fredonné "les Ricains" de Michel Sardou et j’ai eu une pensée émue pour le "petit gars de Géorgie… venu mourir en Normandie". Mourir à vingt ans, loin de chez soi, est un drame et une injustice. Les 90 Divisions anglo-américaines qui nous ont libérés de l’occupation allemande méritent un respect total.

    Mais je voudrais aujourd’hui revenir sur ce "Plan Marshall"  qui aura permis à une Europe exsangue et ruinée de se relever.  C’est un sujet relativement difficile à traiter en quelques lignes. 

    Pour mémoire, le "Plan Marshall" déversa 16 milliards de dollars (190 milliards de 2025) sur 15 pays non communistes, entre 1948 et 1952: une aide "désintéressée" offerte par la puissante Amérique pour reconstruire l’Europe à l’abri de la tentation stalinienne. Cette aide comportait trois conditions préalables, dont deux spécialement réservées à la France, réputée sensible aux sirènes de Moscou:

    l’ouverture de nos marchés coloniaux aux produits américains;

    le renvoi des ministres communistes du gouvernement Ramadier (ce sera fait le 5 mai 1947);

    et l’acceptation d’un volet "culturel": les accords Blum-Byrnes de mai 1946, qui imposaient à nos cinémas de projeter une majorité de films américains (neuf productions américaines importées, sans droits de douane, pour quatre françaises).

    L’objectif des Américains était de nous imprégner de leur sous-culture, de leurs mœurs d’enfants trop gâtés, et pour ce faire, de nous faire adopter leurs coutumes vestimentaires et gastronomiques. C’était déjà les prémices de l’abêtissement des masses et de la malbouffe – "Mac Do et Coca-Cola" – qui allait nous fabriquer un monde de larves obèses.

    Meurtriers pour notre industrie du septième art, ces quotas cinématographiques jetteront dans les bras du Parti Communiste, que ces accords étaient censés combattre, beaucoup d’acteurs de cinéma. Les plus connus étant Yves Montand, Simone Signoret et Gérard Philipe… mais aussi le metteur en scène, pourtant très à droite, Claude Autant-Lara qui, furieux contre cette invasion de navets américains, prit sa carte à la CGT.

    Il fallait boire, manger, fumer, s’habiller, se distraire comme l’Américain moyen et l’arrivée de la télévision dans les foyers français contribuait à ce matraquage.

    Mais rien de tout cela n’aurait été possible sans le recyclage par le libérateur américain des principales figures de la collaboration économique avec les Allemands. Citons par exemple Jacques Lemaigre-Dubreuil, qui passera du statut de promoteur des intérêts allemands en France à celui de facilitateur de l’entrée de la finance américaine dans le capitalisme français. Président des "Huiles Lesieur", administrateur de la "Banque Worms" et de la "Royal Dutch, membre du Comité des forges, ce grand bourgeois a joué un rôle important après la défaite en servant d’intermédiaire aux Allemands pour leurs achats en Afrique du Nord et de l’Ouest.

    Après Stalingrad (février 1943), il doute de la victoire allemande et, tout en continuant à vendre son huile à la Wehrmacht, il se propose d’aider les Américains à trouver l’homme providentiel pour faire en sorte que la libération de la France ne coïncide pas avec une révolution communiste.

    Erreur de casting: cet homme sera le général Giraud mais Giraud est tout sauf un politique, c’est un guerrier; il sera supplanté par De Gaulle qui, lui, est tout sauf un guerrier. Puis Jacques Lemaigre-Dubreuil fera son possible pour permettre aux USA de prendre pied dans les entreprises françaises (en s’inspirant des modèles juridiques utilisés par les Allemands, en 1940, pour coloniser notre économie). Pour que les bénéficiaires de l’opération n’apparaissent pas, Lemaigre-Dubreuil propose de passer par des banques… espagnoles, ce qui fera aussi les affaires du général Franco.

    De plus, l’objectif originel du "Plan Marshall" était moins d’aider l’Europe que de sauver l’Amérique de la récession.

    Il existe un document du 21 février 1946, définissant "la politique des prêts à l’étranger des États-Unis" dans lequel on peut lire:

    "Le programme de prêt subordonné à la surproduction américaine, bénéficiera à notre économie intérieure. Dans la transition de la guerre à la paix, le développement du commerce extérieur devra résoudre le problème de la reconversion d’un grand nombre des industries intérieures. Pendant la guerre, beaucoup de nos industries… ont atteint des capacités de production très excédentaires par rapport à la demande intérieure prévisible du temps de paix.

    Avec l’élimination de la demande liée à la guerre, une grande partie des capacités de production américaines risque d’être inutilisée, par exemple dans l’équipement ferroviaire, les machines-outils, la production et le transport d’énergie et certains matériaux industriels, certains métaux, la chimie lourde, le caoutchouc et d’autres matériaux industriels. De même, une grande partie du coton, du tabac et d’autres produits agricoles…dépasse les besoins intérieurs. Il est heureux que cette capacité productive excédentaire corresponde aux produits dont les pays dévastés par la guerre ont le plus urgent besoin".

    On pourrait penser que, dans cette affaire, tout le monde est gagnant. Hélas non, car le même document interdit aux États bénéficiant de l’aide américaine d’utiliser leur flotte marchande pour transporter le moindre produit américain! Ce sera un coup mortel porté aux nations maritimes dont les États-Unis avaient décidé d’écarter la concurrence.

    Le "Plan Marshall", une fois en place, organisera un système de flicage sans précédent des économies, et en particulier de NOTRE économie, via "l’European Cooperation Administration", dont la présidence échoit à Paul Hoffmann, administrateur de la toute-puissante Fondation Ford.

    Un carcan auquel rien ne doit échapper mais qui ne choque personne car le grand public en ignore l’existence. Pourtant, son antenne parisienne est hébergée au château de la Muette, siège de l’OCDE.

    Rien n’échappe au contrôle de l’ECA. Et l’ECA veille à ce que la France importe sans droits de douane des contingents fixes de produits américains, ne les réexporte pas, et se fournisse dans des pays recommandés par les USA. Lesquels pays n’en continuent pas moins à taxer les produits français quand ils concurrencent la production américaine. L’ECA organise aussi des stages aux États-Unis pour convertir le patronat aux méthodes américaines de production et de management. L’accueil d’experts américains dans nos entreprises est fortement recommandé.

    Ce contrôle américain prenait un tour tellement agressif qu’en novembre 1948, le directeur des carburants, Pierre Guillaumat, envoyait une note secrète au président du Conseil pour s’alarmer "des  dangers incontestables que pourrait présenter pour notre économie une connaissance trop parfaite par les industriels américains de nos procédés, de nos programmes et de nos débouchés commerciaux".

    Certes, le "Plan Marshall" et son bras séculier, l’ECA, n’existent plus depuis 70 ans. Mais les États-Unis continuent à tirer les ficelles de la marionnette "Europe". Depuis la guerre, ils veulent nous impliquer dans toutes leurs guerres, conflits qu’ils perdent toujours malgré leur impressionnant arsenal militaire.

    Au fil des ans, ils nous ont imposés leur mœurs décadentes, leur wokisme, leurs problèmes raciaux, leur malbouffe, leur vulgarité vestimentaire, etc. Ils ont remplacé notre fête de la nativité par le "Père Noël", ce gros bonhomme rougeaud aux couleurs de la "Coca-Cola Cie".  Ils ont enterré notre fête des Saints puis des morts avec "Halloween".

    J’allais dire qu’ils ont tué notre culture, mais il est vrai que pour Macron "il n’y a pas de culture française mais des cultures…".

    J’ajoute qu’ils nous ont chassés de notre Empire colonial, brouillés avec le monde arabe et qu’ils étaient prêts à nous faire entrer dans la troisième guerre mondiale.

    J’espère que Donald Trump pourra arrêter la guerre en Ukraine; j’applaudis au discours du vice-président JD Vance à Munich, mais je ne suis pas naïf: les Américains ne pensent qu’à eux et soyez assurés qu’ils resteront nos meilleurs ennemis, car pour eux l’Europe et la France ne sont jamais que des marchés.

    Éric de Verdelhan

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)