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actualité - Page 33

  • La presse française

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    C’est fou le nombre d’abrutis – très majoritairement de gauche – qui ont enfilé des inepties, des fadaises, des lieux communs ou des contrevérités sur le rôle (ou le pouvoir?) de la presse.

    Il fut sans doute une époque où la presse était honnête et où son rôle était d’informer et non de déformer et d’intoxiquer le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur. Mais il y a bien longtemps que la presse – à quelques exceptions près – ne remplit plus son rôle et qu’elle est aussi peu honnête que celle de la Corée du Nord ou de l’ex-URSS. Croyez bien que je n’exagère pas! Au début des années 2000, Le Monde publiait un sondage qui nous apprenait que " 93 % des journalistes étaient de gauche ou avaient une sensibilité de gauche ". À ce stade, peut-on parler de pluralité d’opinions? D’honnêteté intellectuelle? D’objectivité? D’informations non " bidonnées "? Assurément non!

    Dans un de ses livres (1), Eric Brunet a raconté que, dans nos écoles de journalisme, émettre des idées de droite est le meilleur moyen d’être collé aux examens. Pour compléter mon propos, je pourrais aussi rappeler l’épisode scandaleux de la reprise du "Journal du Dimanche" par le groupe Bolloré. La nomination de Geoffroy Lejeune, journaliste talentueux venant de  Valeurs Actuelle ", au poste de rédacteur en chef a déclenché une grève de 40 jours (2). Les journalistes ne toléraient pas l’idée que leur nouveau patron ne soit pas un homme de gauche…

    Depuis plusieurs semaines, la presse, écrite ou télévisuelle, nous a abreuvé jusqu’à plus soif de deux procès de nature pourtant très différente: le procès des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national) et celui, sordide, infect, abject, du sieur Pelicot et de ses comparses que tous les médias ont baptisé " procès des viols de Mazan ". La relation de ces deux affaires est l’illustration des informations mensongères, truquées, tronquées, trafiquées que l’on doit à ces plumitifs malhonnêtes, ces journalopes "engagés" (toujours à gauche bien sûr!).

    Mediapart, Libération et d’autres torchons de gauche buvaient du petit lait en nous narrant avec force détails les déboires de l’ex-FN et de sa patronne, Marine Le Pen, poursuivis pour "soupçons de détournement de fonds publics européens". Pour cette presse, il faut impérativement convaincre le lecteur que le RN, non content d’être un parti " raciste, antisémite et xénophobe ", est aussi une association de malfaiteurs. Ces donneurs de leçons nous ont déjà fait le coup avec François Fillon. Je ne suis pas assez naïf pour croire un seul instant que Pénélope Fillon, telle l’autre Pénélope, la femme d’Ulysse, défaisait nuitamment ce qu’elle avait fait dans la journée. Elle occupait un emploi fictif, grassement payé par le contribuable, mais dans notre "Ripoux-blique" pourrie, presque tous les députés et sénateurs se livrent à ce genre de magouille. Tout le monde le sait mais ce sont les juges – rouges ou roses – et les médias qui décident qui est excusable et qui est coupable.

    On se souvient que le Modem de Français Bayrou a été poursuivi pour les mêmes raisons que le RN. Dans ce parti centriste, ce conglomérat de transsexuels politiques, tout le monde en a croqué. Le Modem a été condamné à une amende de 300 000 euros, somme ridicule au regard du montant des sommes détournées. Marielle de Sarnez est décédée avant sa condamnation, quant à François Bayrou, il a été relaxé " au bénéfice du doute ". A qui va-t-on faire croire que cette vieille bête politique n’était pas au courant des malversations de son directeur financier?

    Ce procès bidonné n’avait qu’un but: démontrer au bon peuple que tous les partis politiques sont logés à la même enseigne et que le procès intenté au RN n’est pas une chasse aux sorcières.

    Mais la presse ne visait qu’à réactualiser ce que j’ai appelé jadis "le théorème de Tapie".

    Souvenez-vous de la tirade de Nanard Tapie, ce voyou fort en gueule, qui avait déclaré "les dirigeants du Front National sont des salauds, donc ceux qui votent pour eux sont des salauds".

    Les commentaires outranciers, mensongers, et l’indignation sur-jouée des médias n’ont qu’un but: démonter au bon peuple que les gens du RN, ex-FN, sont des escrocs qui volent l’argent des Français (et des Européens) et qu’un citoyen honnête ne doit pas, ne peut pas, voter pour eux.

    Le procès des viols de Mazan répond, dans son exploitation médiatique, à la même volonté de culpabilisation du mâle blanc et du Franchouillard. Cette affaire est sordide: entre 2011 et 2020, dans une petite ville du Vaucluse, 49 hommes sont accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, droguée par son mari, Dominique Pelicot, principal accusé. La petite commune de Mazan n’est pas le seul lieu des viols, on cite aussi l’Île-de-France et l’île de Ré. Un autre homme est jugé pour avoir reproduit le même procédé sur sa propre épouse, afin de la violer en compagnie de son copain Pelicot.

    Une cinquantaine de salopards, qui communiquaient sur un site crapoteux, ont commis 92 viols (durant 10 ans) sur une femme mûre, droguée avec un puissant anxiolytique, le "Temesta". Une affaire d’une telle ampleur, aussi salace, aussi infecte, aussi barbare, donne la nausée. Les violeurs devraient payer leur crime par la castration réelle, comme au Moyen Âge (3). Dans cette affaire, la plupart des accusés s’en sortiront sans doute avec quelques années de prison et un suivi psychiatrique. S’ils se tiennent peinards, ils bénéficieront même de remises de peine.

    Mais, ce que je trouve scandaleux dans cette affaire indéfendable, c’est la présentation qui en est faite par la plupart des médias. On a parlé aussitôt de Mazan, une petite commune de 6500 habitants, un bled de la France périphérique, de La France des territoires pour parler comme les cuistres. Ceci démontre qu’il n’y a pas que dans les territoires perdus de la République qu’on viole des femmes ; dans la France profonde, il y a aussi des porcs et des vicelards.

    Les accusés nous ont été présentés comme des gens ordinaires; 37 sont de bons pères de famille; ils ont entre 26 et 73 ans. Certains sont retraités, d’autres, je cite, sont: "pompier, militaire, gardien de prison, artisan, ouvrier, conseiller municipal". Le constat est sans appel, ces mâles blancs, tous bons Français, démontrent que les crimes et délits commis dans notre pays ne sont pas tous imputables à une immigration stigmatisée en permanence par la fachosphère.

    Ce procès est, pour beaucoup de journaleux (et pour les féministes), celui de salopards, de mâles blancs hétérosexuels; de petits bourgeois et de prolos, xénophobes et racistes, qui votent RN ; le populo poujadiste de la France d’en bas, cette "France rancie" dénoncée par BHL, Laurent Mouchard (dit "Joffrin") et d’autres belles consciences de la gauche morale.

    Comme "ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces", j’ai souhaité creuser le sujet. Et j’ai appris que 13 des accusés déclaraient une consommation, voire une addiction, aux drogues (cannabis, cocaïne, etc.), d’autres étaient alcooliques. De surcroît, 23 d’entre eux ont déjà été condamnés (4). Certains ont même un casier judiciaire chargé.

    Plusieurs accusés sont mis en examen pour détentions d’images pédopornographiques. On s’éloigne, du moins pour une bonne partie d’entre eux, du profil de bon père de famille qu’on voudrait nous vendre. En grattant un peu, on s’aperçoit que le côté franchouillard est moins probant que ce qu’en dit la presse.

    J’ai noté les prénoms de quelques accusés qui ne me semblent pas vraiment d’origine vauclusienne:

    Mahdi L. 36 ans, employé d’un transporteur; Redouan El F., 55 ans, infirmier; Omar D., 36 ans, agent d’entretien; Saifeddine G., 36 ans, chauffeur routier (accusé de tentative de viol aggravé); Abdelali D., 47 ans, sous curatelle; Ahmed T., 54 ans, plombier (accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot, alors qu’elle avait les poignets et les chevilles attachés); Husamettin D., 43 ans, ouvrier, condamné deux fois pour trafic de stupéfiants; Mohamed R., 70 ans, retraité, condamné en 2017 par la Cour d’Assises de la Gironde pour avoir violé sa propre fille (qui n’avait pas 15 ans); Nizar H. 40 ans, sans emploi, condamné à huit reprises, notamment pour des violences conjugales; Redouane A. 40 ans, sans emploi, condamné à… dix-neuf reprises; Karim S., 40 ans (qui est poursuivi pour détention d’images pédopornographiques); Hassan O., 30 ans, sans emploi, condamné à treize reprises pour des affaires de vols, de trafic de stupéfiants et de violences. En fuite, il est le seul des accusés à être jugé en son absence.

    Donc, sur une cinquantaine d’accusés, douze sont issus de la "diversité".

    Je n’en tire strictement aucun jugement, aucune conclusion hâtive, c’est un simple constat!

    Nous avons suivi, contraints et forcés, le procès des assistants parlementaires du RN et celui des viols de Mazan dont la presse nous parlait tous les jours, matin, midi et soir. "Et en même temps" comme dirait le gnome narcissique qui dirige le pays, il est un autre procès, aussi dégueulasse (sinon plus) que celui des viols de Mazan dont la presse a omis de nous tenir informés: l’omerta totale!

    C’est une simple remarque de Charlotte d’Ornellas, reprise par Gilles-William Goldnadel, sur "Cnews", qui m’a mis la puce à l’oreille sur le procès de l’ex-journaliste Jean-Philippe Desbordes. Cet individu a sévi à "Radio-France", au "Canard enchaîné", à "Libé Le Magazine", à "Charlie-hebdo", sur "Arte", "France 2" et "France 3", entre autres.

    De plus, il était chargé de cours au pôle audiovisuel de l’université de Marne-la-Vallée. C’était donc un journaliste (et réalisateur) bien à gauche comme les aime le service public. Or, en 2020, il a été arrêté. Il a été jugé en novembre 2024 par la Cour d’Assises de l’Ariège, pour des faits qui se sont produits entre 2017 et 2020.

    Accusé de "violences et actes de barbarie sur certains élèves de son cours d’aïkido, violences, tortures et privation de soins sur les trois filles mineures de sa compagne (ses belles-filles), alors âgées de 9 ans, 14 ans et 16 ans, viols avec actes de barbarie sur l’une des filles de sa compagne, ainsi que sur une élève" – il aurait reconnu… 700 viols – il vient d’être condamné à vingt années de réclusion criminelle (5). Son ex-compagne, aide-soignante et mère d’une des victimes, jugée pour complicité dans ces mêmes faits, a été condamnée à cinq ans de prison. Voilà un type qui aura commis 700 viols en trois ans. Avec un tel palmarès, Il devrait figurer au "Guinness des records"!

    Pour compléter le tableau, sa mise en examen a révélé que son parcours professionnel s’était construit sur des diplômes et certifications qu’il n’a jamais obtenus. Et bizarrement, les médias n’ont rien dit de cette affaire pourtant salace, honteuse, répugnante, qui met en cause un des leurs.

    Je vous laisse imaginer ce qui se serait passé dans le Landerneau journalistique – tant dans la presse écrite que télévisuelle – si un journaliste de droite (il en reste quelques-uns!) avait commis le dixième ou même le centième de ce qu’a fait ce salopard!

    Je n’ai pas entendu non plus de propos indignés de la part des féministes, mais au sein du "peuple de gauche", l’indignation à géométrie variable n’est pas l’apanage des seuls journalistes.

    Eric de Verdelhan

     

    1)- "Dans la tête d’un réac", d’Eric Brunet ; Éditions Nil ; 2010

    2)- La deuxième plus longue de l’histoire des médias français. La première date de mai 68 et on la devait aux journalistes… de gauche.

    3)- Car nous savons que la castration chimique n’empêche pas la récidive.

    4)- Dont six l’ont été pour des faits de violences conjugales et deux pour violences sexuelles.

    5)- Il vient de faire appel du jugement.

  • La crèche, citadelle pour notre civilisation

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    Un récent guide inclusif, promu par la commissaire à l'Égalité de l'Union européenne, déconseillait de faire référence à Noël… Alors que l'âme de la civilisation occidentale se trouve menacée, il est urgent, à rebours de la haine des racines chrétiennes qui ont fait l'Europe, de redécouvrir le mystère de la nativité du Christ.

    Par Père Danziec

    Jésus, Marie, Joseph. L’image, par excellence, du foyer ardent et uni. Cette sainte famille – rejetée de tous, méprisée par la bien-pensance, pointée du doigt par les conformistes et réduite à l’isolement à l’extérieur de Bethléem – se trouve en mesure, une fois encore en ce Noël 2021, de réchauffer les cœurs abattus et de réconforter les âmes qui désespèrent. Telle a toujours été l’inattendue pédagogie de Dieu : laisser la liberté aux hommes de tomber bas, très bas même, jusqu’à ce qu’ils s’avilissent et fassent le mal, pour finalement confondre les superbes et les puissants par la médiation des petits et des sans-grades. Goliath vaincu par David. Le roi Hérode déconfit par le Divin Messie. Les hordes anglaises stoppées par une jeune fille en armure. Les lubies soixante-huitardes pleines de condescendance rattrapées par la patrouille de la réalité au point de ne plus faire florès.

    Tant qu’il y aura des personnes pour s’agenouiller dans la crèche, prier le petit Jésus et puiser dans la mangeoire des forces pour mener un combat à la fois spirituel et culturel, la chrétienté et la France n’auront pas dit leur dernier mot.

    À l’heure où notre socle civilisationnel craque de toutes parts, la célébration de la naissance du Christ fourbit des armes de lumière. La crèche représente une citadelle d’espérance pour notre civilisation en danger. En son sein réside une chaleur communicative propre à allumer les contre-feux nécessaires face à la décadence. Du coup d’État démographique aux réductions dramatiques de nos libertés, de la destruction de la famille à l’effondrement de l’école, de la remise en cause de nos traditions au “wokisme” qui cherche à revisiter nos coutumes, oui, nos permanences ont fait leur lit dans la paille de Bethléem. Revenir à la source n’est pas seulement une œuvre de piété, elle est une condition de notre continuité.

    Qui, pourtant, il y a plus de deux mille ans, aurait parié sur cette pauvre étable misérable, ouverte aux quatre vents ? Dans cette crèche, c’est la fidélité qui domine et la confiance qui maintient. La transcendance, les miracles, les vertus. L’union de tous, des CSP+ et des classes populaires, la farandole des mages et des bergers, qui savent que quelque chose de plus grand qu’eux domine leur existence : Jésus-Christ, le Sauveur tant attendu. Celui qui nous sauve de nos ennemis et nous préserve des faux frères. Celui qui nous garde des dangers ou nous donne l’énergie pour les surmonter. Celui qui a vaincu la mort et qui nous rejoint dans nos pauvretés. Jésus, celui qui n’usait pas de cette maudite langue de buis qui étouffe l’authenticité de la foi et aseptise le message de l’Évangile.

    Les progressistes de tout poil, aux périphéries du monde comme dans l’intérieur même de l’Église, voudraient nous voler notre joie. Noël ne serait pas assez inclusif. Le sapin avec ses guirlandes ? Un terrible danger pour l’avenir de la planète. Le foie gras ? Un crime contre la bienveillance animale. La crèche dans nos mairies ou nos magasins ? Une insulte à l’endroit de ceux qui ne croient pas. Les liturgies latines et grégoriennes, la messe traditionnelle de saint Pie V ? Un affreux retour en arrière. Pourtant Noël, c’est tout cela et bien plus encore. L’allégresse du 25 décembre se décline aussi dans le chant de l’ Adeste fideles ou celui des Anges dans nos campagnes . La messe de minuit à minuit pile et la procession à la crèche. Le bonheur qui contamine la nef lorsque le prêtre dépose l’Enfant Jésus dans la mangeoire. La compassion pour les jeunes enfants de chœur qui s’endorment sur leurs bancs. L’éclairage du sanctuaire à la bougie. Le chocolat chaud partagé sur le parvis. Les “Joyeux Noël !” distribués comme autant de tendresses dont tout le monde est assoiffé.

    Noël nous invite, tous et chacun, à revisiter nos racines et à chanter la gloire de ce Jésus qui a mis le feu aux poudres de notre Rédemption. L’étoile des bergers a véritablement inauguré un monde nouveau. Un écosystème qui nous rappelle qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, que la noblesse vaut mieux que la jouissance et que seul le pardon est capable de transfigurer nos désirs de vengeance. Un cadre évangélique enseignant que les choses ne valent que ce qu’elles coûtent, affirmant que si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu, et soulignant que Jésus, dès sa naissance, a mis sa peau au bout de son exemple.

    Noël, dans ses scintillements et ses recueillements, fait prendre conscience, à ceux qui savent encore s’émerveiller, que le Divin Enfant a marqué le début d’une civilisation formidable et indépassable. Faite de héros et de saints. De courage et d’abnégation. De sacrifices et de prières. Une civilisation menacée qui reste à défendre, envers et contre tout. Pour nous-mêmes et notre avenir. Et, surtout, celui de nos enfants.

    * Le père Danziec est prêtre et chroniqueur sur le Club VA.

  • PENCHONS-NOUS SUR LES DÉPENSES DE L’IMMIGRATION ET DES ÉLUS

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    Novembre 2024. En plein débat sur le budget, des voix relancent le débat autour de la suppression d’un jour férié.

    Antoine Armand, ministre de l’économie et des finances, sur LCI, juge "la proposition très intéressante à regarder de près ". Il confirme dans Les Echos: " Une piste parmi d’autres".

    Laurent Saint-Martin, ministre du budget, se montre ouvert au débat: "Je pense que tout ce qui permet à notre pays de montrer qu’on peut participer à l’effort de redressement va dans le bon sens".

    L’option est ravivée en ce 11 Novembre 2024, l’un des onze jours fériés inscrits au calendrier des Français. Certains plaident pour supprimer un second jour chômé dans l’année afin de réaliser des économies budgétaires, après l’instauration du premier jour de solidarité, le lundi de Pentecôte.

    Jean-François Copé, maire de Meaux, accueillait Michel Barnier et déclara: " Il n’y a jamais de bon jour férié à supprimer. On connaît tout ça par cœur, et pour avoir été ministre du budget, je peux témoigner, je me souviens encore du débat sur la suppression du jour de Pentecôte que nous avons courageusement fait avec Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin. La réalité, c’est qu’il n’y a jamais de bonnes économies, personne ne les supporte. Regardez le débat absurde entre nous, sur la suppression du jour de carence pour la fonction publique, alors que le privé n’en bénéficie pas. Regardez les débats sur travailler une heure de plus, sur travailler un an de plus. En réalité, on a tous nos bonnes raisons.

    Moi, le pense qu’on n’a pas besoin d’un jour férié pour commémorer. Il y a mille manières de commémorer sans pour autant ne pas travailler; ou alors ça veut dire que nous avons 65 millions de Français qui sont au pied des monuments aux morts le jour du 11 novembre, ça se saurait.

    En réalité, les commémorations, c’est une chose, le jour férié, c’en est une autre. Que nous conservions pour des raisons symboliques des jours comme le 14 Juillet, je peux l’entendre mais il me semble que le jour férié, c’est une manière de faire des économies dans un pays qui a besoin de dépenser beaucoup pour préserver notre modèle social, il faut effectivement travailler plus".

    Pendant son discours, Michel Barnier écarta cette mesure: " C’est une journée fériée à laquelle nous sommes attachés".

    En effet, tous les voyants sont au rouge. D’après la publication de l’INSEE en date du 27 Septembre 2024, la dette publique s’établit à 3 228, 4 milliards d’euros, à 103,5% du PIB.

    Le déficit public pourrait dépasser les 6% du PIB à la fin de l’année.

    La dette sociale, qui correspond à l’accumulation des déficits successifs de la Sécurité sociale, s’élève à 130 milliards d’euros, dont 16,6 milliards d’euros prévus pour 2024.

    Un rapport sénatorial publié fin Septembre estimait que la création d’une seconde journée de solidarité permettrait d’engranger" 2,4 milliards d’euros de recettes supplémentaires".

    Depuis cinquante ans, et notamment depuis l’ère Macron, les politiques, tous bords confondus, dilapident les fonds publics et engrangent une dette exorbitante. Le remboursement des intérêts dépasse le budget de l’Education nationale. Alors, ils cherchent des économies en bouts de chandelle qui ne résolvent pas le problème: suppression d’un jour férié, multiplication des taxes en tout genre, alourdissement des impôts … Des gens qui, pour la plupart, n’ont jamais travaillé, osent parler de travail et donner des leçons de travail.

    Ils visent uniquement et exclusivement le peuple, mais ne remettent jamais en question leur politique, leur gabegie, et leurs privilèges. Le peuple de la République est davantage taillable et corvéable que le peuple de l’Ancien Régime. Tout augmente: le contrôle technique des véhicules, les timbres postaux, les mutuelles de santé, les fruits et légumes, la viande, les PV de stationnement, la CSG, les carburants, les assurances, les abonnements bus, les frais bancaires, le gaz, EDF Enedis, le tabac … Mais les exemples de détournement de fonds publics, de dépenses inutiles, d’engloutissement des ressources foisonnent.

    Les associations d’aides aux clandestins tiennent un rôle dans divers domaines: en théorie l’asile, l’intégration, et l’aide humanitaire, mais en pratique, la réalité est bien différente.

    LES DIX ASSOCIATIONS D’AIDE AUX CLANDESTINS REÇOIVENT DES SUBVENTIONS DE L’ÉTAT.

    COALLIA: 148 372 477, 42 euros.

    France Terre d’Asile: 65 341 297, 24 euros.

    Croix -Rouge Française: 50 473 148,88 euros.

    Groupe SOS Solidarités: 47 338 455, 93 euros.

    France Horizon: 29 541 475, 44 euros.

    Entraide Pierre Valdo: 29 019 434, 21 euros.

    Forum Réfugiés: 29 019 434, 21 euros.

    Association Aurore: 24 469 571, 76 euros.

    Alteralia: 14 905 283, 02 euros.

    Equalis: 12 847 800, 73 euros.

    Le système COALLIA est un scandale financier, le tout avec l’argent des contribuables. Cette association, active dans l’hébergement d’urgence et les activités médico-sociales, est largement subventionnée par les pouvoirs publics. C’est aussi une maison de retraite dorée et pour certains une corne d’abondance.

    En 2019, 257 574 euros de salaire pour le directeur général, Arnaud Richard. 160 000 euros pour le directeur régional d’île de France. 130 000 euros pour son adjointe. Entre 80 000 et 100 000 euros pour un directeur d’unité territoriale.

    Une gestion opaque, une nébuleuse de hauts fonctionnaires, un pied dans la politique, l’autre dans les affaires. L’association fait penser à une entreprise privée, avec sa hiérarchie, ses passe-droits, son résultat annuel.

    Emmanuelle Cosse, ex-ministre du logement sous Hollande, est recyclée, élue présidente de COALLIA, entreprise sociale pour l’habitat en 2019.

    Combien d’associations de ce type, pilotées par des dirigeants véreux et avec l’argent public?

    Les élus, nationaux, régionaux, départementaux, européens, en surnombre, par leurs salaires, par leurs retraites, par leurs avantages en nature, par leurs privilèges de toutes sortes, plombent les finances publiques, et n’hésitent pas à augmenter régulièrement leurs rétributions.

    Au bout de cinq années de cotisation, un député touche une retraite moyenne de 1500 euros par mois. Pour 42 années de cotisation, un employé touchera 1000 euros en moyenne.

    Au bout de deux mandats de six ans chacun, un sénateur peut toucher plus de 3700 euros de retraite par mois.

    La retraite des élus n’est pas prise en compte dans l’écrêtement (8200 euros) des indemnités d’élus.

    Une cotisation retraite d’élu rapporte en moyenne 6,50 euros pour un euro cotisé pendant vingt ans. Un salarié du régime général touche entre 0,87 et 1,57 euro pour un euro cotisé pendant quarante-deux ans.

    Un élu peut cumuler différentes retraites, jusqu’à cinq retraites.

    Un élu peut travailler en touchant sa ou ses retraites sans plafond de montant. Le citoyen peut le faire, mais sans dépasser la valeur de son dernier salaire.

    Les cotisations retraites des élus peuvent être abondées par les collectivités, un parlementaire peut toucher sa retraite à taux plein avec moins d’annuités de cotisation.

    Une partie de la pension de retraite des parlementaires est insaisissable, même en cas de fraude ou d’amende.

    Un salarié lambda du régime général a droit à deux ans d’allocation chômage, un député a droit à cinq ans d’allocation chômage.

    La fraude dans la déclaration de patrimoine d’un élu vaut 30 000 euros d’amende. La fraude d’un citoyen pour faux et usage de faux d’un document délivré par l’administration est punissable de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

    Un parlementaire touche une indemnité représentative de frais de mandat, IRFM, de 5770 euros par mois pour un député et de 6200 euros par mois pour un sénateur. L’usage n’est pas contrôlable. Le député et le sénateur n’ont de compte à rendre à personne.

    Durant son mandat, un élu peut s’acheter une permanence, payer ce bien avec l’IRFM, argent public, et le garder ou le vendre pour son bénéfice personnel.

    Les restaurants trois ou cinq étoiles de l’Assemblée Nationale et du Sénat coûtent très peu cher aux élus.

    On parle de réduire le nombre de fonctionnaires, mais jamais celui des parlementaires, des conseillers régionaux, des députés européens, dont les émoluments et les privilèges coûtent une fortune.

    La pension de réversion d’un élu décédé est de 66% sans condition de ressources du survivant. La pension de réversion d’un salarié du privé est de 54% sous condition de ressources du survivant.

    L’indemnité de fonction d’un député et son IRFM ne sont pas imposables.

    Un député a droit au remboursement des frais de taxi parisiens.

    Un ancien sénateur et un ancien député ont droit à la gratuité à vie en première classe SNCF.

    Un ancien sénateur et son conjoint ont droit au remboursement de la moitié de douze vols Air France par an et à vie.

    Un sénateur peut emprunter jusqu’à 150 000 euros à un taux préférentiel.

    Les frais d’obsèques des députés, de leurs femmes et de leurs enfants sont payés par l’Etat.

    Les anciens ministres, leurs conjoints et leurs enfants ont droit à la gratuité à vie des vols Air France et à la gratuité à vie des transports sur le réseau SNCF.

    Ne pourrait-on pas diminuer drastiquement le nombre d’élus? Revoir à la baisse les appointements et supprimer les privilèges rattachés à ces fonctions? Installer un pointage à l’Assemblée nationale afin que chaque député soit payé en fonction de sa présence? Stopper le versement de retraites à l’étranger? Supprimer les retraites versées aux étrangers arrivant en France à 65 ans? Réduire le train de vie des soi-disant élites?

    L’affaire des cabinets privés est un scandale d’Etat, avec corruption généralisée. De 2018 à 2022, l’État français a dépensé 2,4 milliards d’euros en cabinets de conseil. Plus d’un milliard en 2021. L’équivalent de plusieurs CHU flambant neufs. L’équivalent de dizaines de milliers de postes d’enseignants ou de soignants. Cette énorme somme aurait servi à du conseil informatique, de l’audit, ou la rédaction de rapports. Autant de choses qui peuvent être faites au sein de l’administration publique.

    Pour la moindre question sociale ou politique, le gouvernement Macron arrose des cabinets privés, avec des sommes astronomiques. Pour préparer la réforme des retraites: 600 000 euros au cabinet Roland Berger. Réformer la Caisse nationale d’assurance vieillesse: un million d’euros au cabinet Mac Kinsey. Organiser un baromètre de l’action publique: plus de trois millions d’euros pour l’entreprise Capgemini. Une stratégie de la santé: 1,1 million d’euros pour Mac Kinsey.

    Ces cabinets rendent des rapports qui donnent des recettes ultra-libérales et destructrices. L’argent public finance des entreprises privées chargées de démolir le service public. En 2018, le gouvernement décide de retirer 5 euros d’APL aux plus précaires: il donne 4 millions d’euros d’argent public à une société privée, qui est incapable de régler les problèmes informatiques liés à cette réforme.

    En fait, Macron arrose ses copains avec les caisses de l’Etat. Par exemple, le Directeur Général de "La République en Marche", Paul Midy, a travaillé pour le cabinet de conseil Mac Kinsey de 2007 à 2014. Il y était chargé de la "conduite de la réforme de l’Etat". Justement, ce cabinet américain a ramassé des millions de commandes publiques. Le directeur associé du cabinet, Karim Tadjeddine, a siégé avec Macron à la commission Attali, pendant le quinquennat de Sarkozy.

    Au total, la France a été gouvernée par ce cabinet privé, non par des gens élus. On a payé ces gens élus pour qu’ils entérinent les décisions des cabinets privés. Pendant le Covid, Mac Kinsey a orienté les choix de la stratégie vaccinale ou du Pass Sanitaire. Victor Fabius, fils de Laurent Fabius, est responsable de Mac Kinsey en France. Le rapport préconisant le Pass Vaccinal est validé par le papa Fabius au Conseil Constitutionnel.

    Plus encore, Mac Kinsey fait de l’évasion fiscale. L’entreprise n’a pas payé d’impôts en France depuis des années. Le siège social de Mac Kinsey est basé dans l’Etat du Delaware, aux États-Unis. Un paradis fiscal. La société a placé une simple boîte aux lettres dans cet État américain, sans y exercer d’activité réelle, et se trouve ainsi dispensée d’impôt sur les bénéfices.

    Concrètement: 329 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel pour McKinsey et 0 euro d’impôts payés. L’Etat français a passé un contrat de 17 millions avec cette entreprise en ignorant son statut fiscal? Impossible.

    Macron, président de la rigueur, qui a supprimé des profs et des lits d’hôpitaux pour faire des " économies ", qui parle de " dette ", qui baisse les minimas sociaux, qui rogne les acquis sociaux, a distribué des milliards d’euros à ses copains pour faire des Power Point minables destinés à justifier sa politique néo libérale. Et cette bande de voleurs a poussé le vice jusqu’à frauder fiscalement.

    L’association Contribuables Associés, en collaboration avec le chercheur Jean-Paul Gourévitch, a publié son étude en 2022: " Le coût de l’immigration". Prestations sociales, coûts de structure, coûts régaliens (police, gendarmerie, justice), coûts sociétaux (fraudes, prostitution, transports publics, trafics, délinquance), coûts humanitaires (droit d’asile), coûts éducatifs: le total se monte à 42,930 milliards d’euros.

    Surcoûts de l’immigration irrégulière (Aide Médicale d’Etat, procédure d’étrangers malades, prise en charge des mineurs non accompagnés, procédures visant les déboutés: 3,919 milliards d’euros.

    Aide publique au développement destinée à freiner les flux migratoires: 6,2 milliards d’euros avec une rentabilité quasi nulle.

    Investissements intérieurs pour améliorer la condition des immigrés: 2,535 milliards d’euros.

    Bilan comptable négatif de l’immigration: dépenses 153,190 milliards – recettes 112,928 milliards = 40,262 milliards d’euros.

    Entre 2020 et 2048, la Programmation Pluriannuelle de l’Energie chiffre les coûts de l’éolien à 160 milliards d’euros. Ces coûts considérables de l’éolien ne se justifient pas. Ils ne sont pas tous tracés, ni même décrits, par les autorités de contrôle. Ils accompagnent le développement d’une énergie inefficace. Inefficace au regard de l’objectif officiel de réduction des émissions de CO2, puisque la France a déjà une électricité décarbonée. Inefficace au plan technique car les éoliennes intermittentes ne garantissent pas le passage des pointes de consommation critiques et ne sont pas en mesure de remplacer le nucléaire.

    Ainsi, la gabegie financière touche toutes les composantes de la vie publique française. Et la liste n’est pas exhaustive. Face à la crise budgétaire, les solutions existent, mais les politiciens eux-mêmes responsables de cette récession et de ce marasme refusent d’analyser la réalité, et s’obstinent à cibler le peuple, au moyen de taxes et d’expédients stériles, inopérants, et improductifs, qui ne résoudront jamais le problème. La question du jour férié illustre à la fois la volonté de punir le peuple, l’impuissance des autorités, et la détermination des politiciens à conserver leurs privilèges. Un statu quo dévastateur et ravageur.

    Cette déclaration montre à quel point notre pays est malade de la bureaucratie: " Il s’agit d’une taxe du CNTC, qui est un sous-comité du CMML, qui a fait cette proposition avec l’IGEDD et l’IGA, dans le cadre du CEREMA, pour le fonds Barnier prévoyant donc une taxe à la DMTO dans le PLF qui comprend le FEC, mais dans un plan du SLGITC, dans le cadre du PPAL de la loi ELAN".

    Jean Saunier