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Société

  • Le journal Le Monde justifie la rééducation des masses contre le populisme

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    Ce 5 janvier, Philippe Bernard, éditorialiste au Monde affirme tranquillement que le populisme est une sous-culture de personnes sans éducation. Aveuglement, racisme de classe, arrogance intellectuelle, mépris, intolérance mais plus grave encore, soutien à une rééducation politique des masses interdisant la liberté de soutenir des idéaux populistes dans un article intitulé:

    "Le populisme est aussi une crise de l’éducation".

    ("Le populisme est aussi une crise de l’éducation")

    Et le sous-titre est sans ambiguïté: "Alors que la scolarisation n’a jamais été si massive, les démagogues, de Trump à Le Pen, ont le vent en poupe". Ces personnalités ne sont pas légitimes, leurs choix politiques ne sont pas respectables et leur démagogie triomphe dans un monde où l’éducation ne fait plus son travail. Quelques précisions s’imposent, car, Philippe Bernard semble être victime de ses choix idéologiques, mais lui aussi marqué par une inculture étonnante, où alors serait-il l’adepte de la fake news et de la manipulation des masses? Clarifions.

    Le populisme est une théorie politique démocratique contre l’excès de pouvoir des élites

    Au cas où Philippe Bernard ne le saurait pas, lui, l’éditorialiste dans notre plus grand journal sans beaucoup de lecteurs, mais plein de subventions publiques, le populisme est une théorie politique née aux Etats-Unis à la fin du 19e siècle:

    "Le terme "populiste" aux États-Unis fait directement référence au mouvement fermier et anti-monopole des années 1890, formé dans un contexte de chute des prix agricoles. D’abord implantés dans les États ruraux du Sud et de l’Ouest américain, les populistes rassemblaient fermiers, artisans et ouvriers autour d’un programme pour les droits des travailleurs. À cette époque, l’industrie américaine était organisée en monopoles détenus par de grands capitaines d’industrie, tels que John Rockefeller (pétrole), Cornelius Vanderbilt (chemins de fer) ou Andrew Carnegie (acier)".

     (Le populisme aux États-Unis du XIXe siècle à Donald Trump | vie-publique.fr)

    Quelques articles de politistes, historiens et sociologues confirment bien que le populisme made in USA est une révolte démocratique des populations luttant contre la concentration du pouvoir économique dans des oligarchies du début du 20e siècle, jugées menaçantes contre les institutions, du fait de leur puissance d’influence: "La particularité étatsunienne réside aussi dans le fait que le populisme y est historiquement associé à des mouvements progressistes, à l’inverse des démocraties européennes où la très grande majorité des populismes sont de droite".

    in Populismes dans les Amériques, Luc Capdevila, François Vergniolle de Chantal, Jean-Christian Vinel

    (Populismes dans les Amériques)

    Le populisme Américain est bien démocratique au plus haut point, défendant l’indépendance et l’autonomie des populations et des Etats, contre toute extension excessive des pouvoirs fédéraux:

    "Aux États-Unis, le populisme a de profondes racines qui remontent à la fondation du pays. D’un point de vue théorique, les affinités entre le premier pays dont la constitution de 1787 stipule " We The People…Do " et le populisme, qui revendique les principes de base de la démocratie (règle majoritaire et souveraineté populaire), confirment à quel point le populisme suit en effet la démocratie comme son ombre (Arditti, 2004)".

    in Populismes dans les Amériques, Luc Capdevila, François Vergniolle de Chantal, Jean-Christian Vinel

     (Populismes dans les Amériques)

    Je peux multiplier les références en grand nombre, mais il y a accord sur l’identité du populisme américain, très loin de la démagogie et de la médiocrité intellectuelle projetée par notre brillant éditorialiste, un tantinet inculte au passage, ou de mauvaise foi:

    "Nous avions l’intuition qu’il était associé abusivement à l’extrême droite, alors que l’expérience concrète lui permet de se greffer sur toutes les idéologies. Et nous pensions que les Etats-Unis étaient un terrain idéal pour le démontrer. Si des figures variées et originales de la vie politique américaine confirment l’intérêt d’une telle approche, il serait réducteur de ne pas se demander si la structure même du pouvoir aux Etats-Unis implique une vie politique inévitablement populiste, notamment en raison de la relation entre l’Etat fédéral et les Etats fédérés, dès les origines".

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  • Incendie de Notre-Dame de Paris: derrière les mensonges, le miracle!

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    "Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église… Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles…"                  

    (Victor Hugo, "Notre-Dame de Paris", 1831)

    En vieillissant, ce sont souvent des souvenirs anciens, voire des souvenirs d’enfance, qui nous reviennent en mémoire. Lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, je me suis remémoré un souvenir vieux de presque un demi-siècle.

    C’était en 1975. J’avais troqué mon béret rouge pour le costard-cravate des cadrillons du tertiaire. Jeune marié, j’étais élève-inspecteur "Incendie-Accidents et Risques Divers " (IARD) dans une compagnie d’assurance. À cette époque, le marketing n’avait pas supplanté les techniciens et les professionnels compétents. Un bon inspecteur IARD connaissait par cœur la Loi du 13 juillet 1930 – qui sera remplacée, le 16 juillet 1976, par le Code des Assurances (1) – et il devait maîtriser le "tarif blanc" pour l’assurance des "risques simples" et le "tarif rouge" pour celle des  risques industriels".

    Notre formation, sérieuse, durait une année complète et d’une promo de douze, comme les apôtres, nous terminâmes à quatre, comme les mousquetaires. Ladite formation m’a amené à étudier les moyens de protection des risques, en incendie, vol, etc. ;

    à visiter des installations sous "IFEA"

    (2 ; à assister à des cours chez les sapeurs-pompiers de Paris et au CNPP

    (3) ; et à accompagner nos experts sur de gros incendies. Ensuite, durant ma carrière, je ne saurais dire combien j’ai connu de sinistres importants; quelques dizaines, quelques centaines?

    Si je vous parle de ça aujourd’hui, c’est pour vous dire que, sans être complotiste, je ne crois absolument pas à la thèse de l’incendie accidentel de Notre-Dame de Paris. Ma longue carrière dans l’assurance ne fait pas de moi un expert irréfutable, mais j’ai des connaissances, une expérience, un vécu, qui m’autorisent à émettre un avis sur le sujet. Juste après l’incendie de Notre-Dame, en 2019, j’ai contesté, dans un article, la version officielle de l’explosion de l’usine AZF de Toulouse survenue le 21 septembre 2001, quelques jours après l’attentat du "World Trade Center".

    Dans mon article, j’écrivais ceci: "L’incendie de Notre-Dame a créé un traumatisme dans l’opinion … Dès l’annonce de ce drame, j’ai pensé à un attentat. Ma carrière d’inspecteur d’assurance m’a donné l’occasion de voir de près un certain nombre d’incendies, parfois des incendies criminels. Sans voir le mal partout, je me demande toujours "à qui profite le crime?" et je suis étonné, surpris et choqué qu’en démocratie, ceux qui osent évoquer un possible attentat soient traités de "complotistes", alors qu’en France, chaque semaine, une église est vandalisée…".

    Et je dois dire que, depuis lors, les explications plus ou moins fumeuses sur le caractère accidentel de l’incendie me laissent perplexes. J’ai lu, par exemple, que "dès février 2015, un rapport relevait la présence de mégots au sol dans la charpente "".

    Le Monde -qui est au pouvoir ce qu’était "la Pravda" dans l’ex-URSS (ou ce qu’est "Ej Moudjahid" dans la dictature algérienne- s’est livré à une enquête qui nous apprend que "à partir de 2014, il n’y avait qu’un seul agent au PC sécurité de Notre-Dame, chargé à la fois de l’écran de surveillance et de la ronde sur le terrain, contre deux précédemment… Personne n’allait vérifier le chantier après le départ des ouvriers, alors qu’il s’agit d’un impératif sur ce type de travaux en l’absence de caméras thermiques…".

    C’est sans doute vrai, mais ceci n’explique en rien les raisons du départ de l’incendie, sauf à admettre que n’importe qui pouvait venir se promener dans les combles de la cathédrale avec des intentions malignes et y préparer un attentat. Ça, je veux bien l’entendre.

    L’incendie se déclare le 15 avril 2019 (au début de la Semaine sainte), vers 18 heures. Il démarre dans la charpente, à la base de la flèche, œuvre de Viollet-le-Duc. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris est alertée à 18 h 50. Presque une heure plus tard. Pourquoi?

    Des renforts sont demandés par les pompiers, notamment deux bras élévateurs articulés (BEA) de 46 mètres de haut, venant du département des Yvelines. Le premier BEA arrivera sur les lieux à 19 h 30 et sera positionné rue du Cloître-Notre-Dame, l’autre arrivera à 20 h et sera positionné devant la façade.

    À 19 h 50, la flèche de Notre-Dame s’effondre. L’incendie aura mobilisé plus de six cents pompiers, appuyés par dix-huit lances et plusieurs camions à grande échelle. Les sapeurs-pompiers ont fait un travail remarquable et qui mérite d’être salué. Mais, intéressons-nous de la suite de l’incendie:

    Dès le 16 avril, Benjamin Mouton, ancien architecte des monuments historiques, en charge de la cathédrale de 2000 à 2013, déclarait que la protection incendie avait été portée "à son plus haut niveau".

    Un expert avançait  que "l’incendie n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant", ce que confirmaient tous les artisans connaissant bien la cathédrale, selon eux: "Le bois des charpentes était dur comme de la pierre, vieux de plusieurs siècles".

    Le 23 avril 2019, "Le Figaro" cite un article du "Canard enchaîné", qui énumère plusieurs manquements aux normes de sécurité, indiquant que "des fils électriques se trouvaient sous les combles et que sept mégots de cigarettes avaient été retrouvés sur l’échafaudage extérieur".

    À qui va-t-on faire croire qu’un mégot peut mettre le feu à du bois de chêne vieux de plusieurs siècles?

    Le 6 décembre 2024, veille de la réouverture de Notre-Dame, "Mediapart" reprend à son compte une thèse développée par plusieurs journaux fin 2019: l’incendie aurait été déclenché par l’électrification des cloches placées sous la flèche. Le quotidien parle d’omerta voulue et affirme:

    "Une telle cause… parce qu’elle "mouille" le clergé, explique le pas de deux entre le président de la République et l’archevêque de Paris ; le premier tenant ainsi le second par la barbichette… ".

    D’après Maryvonne de Saint-Pulgent, haut fonctionnaire au ministère de la Culture, "Personne n’a intérêt à obtenir, ni même à chercher, de réponse. Ne serait-ce que pour des raisons économiques colossales, puisque les assurances ne resteraient pas inactives, au vu de l’importance du sinistre, si une responsabilité se voyait désignée. Toutes les conditions sont donc réunies pour qu’on réfléchisse indéfiniment à ce mystère… ". PERSONNE N’A INTERET, NON PLUS, A EVOQUER UN INCENDIE CRIMINEL.

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "destruction involontaire par incendie".

    Celle-ci a été confiée à la Police Judiciaire de Paris. Les spécialistes du laboratoire central de la Préfecture de Police guident les techniciens de l’Identité Judiciaire pour les débuts de l’enquête. Les ouvriers du chantier sont entendus, dès la nuit du 15 avril, par les enquêteurs, et le lendemain, alors qu’on ne sait encore RIEN, le procureur de la République de Paris déclare que "rien ne va dans le sens d’un acte volontaire".

    Six jours après l’incendie, "les enquêteurs restent prudents sur les circonstances du départ de feu… L’hypothèse d’un acte volontaire, est écartée". Ben voyons!

    Le 25 avril, les techniciens de l’Identité Judiciaire, les enquêteurs de la Brigade Criminelle et les experts du laboratoire central de la Préfecture de Police de Paris sont autorisés à commencer leurs prélèvements et constatations in situ. Dix jours après le sinistre: bizarre, bizarre, non?

    À la fin juin, les enquêteurs indiquent ne pas avoir déterminé les causes de l’incendie, "tout en écartant, en l’état la piste criminelle… ". Dans un communiqué du 26 juin, le procureur Rémy Heitz dit avoir "clôturé l’enquête préliminaire" et figurez-vous que dans cette enquête de 1 125 page", aucun élément ne permet d’accréditer l’hypothèse d’une origine criminelle".

    Mais les enquêteurs ont établi, "sans déterminer les causes de l’incendie… la piste d’un dysfonctionnement du système électrique ou celle d’un départ de feu occasionné par une cigarette mal éteinte". Ces hypothèses nécessitent selon eux "des investigations plus approfondies ". En 2024, l’enquête est toujours en cours. Les quinze ouvriers travaillant à la restauration de la flèche et suspectés d’avoir fumé et mal éteint leurs mégots ont tous été mis hors de cause. Cette affaire est claire comme… du jus de boudin.

    Comme pour AZF à Toulouse, je suppose qu’on ne connaîtra  jamais la vérité?

    Mais commençons, pour rester factuel, à essayer de comprendre à qui profite le crime?

    J’ai pensé, en premier lieu, à un acte de terrorisme islamique.

    Ceux à qui j’en ai fait part ont poussé des cris d’orfraie. Ils m’ont dit que c’était peu probable, donc peu crédible, car l’attentat n’a pas été revendiqué. Je fais simplement remarquer que – primo – nous n’en savons strictement rien ; le gouvernement peut avoir imposé l’omerta par peur de la sidération que ceci aurait provoqué dans l’opinion, et –secundo– aucun des incendies d’églises n’a été revendiqué, pas plus d’ailleurs que l’explosion d’AZF. Mais rien, en effet, ne permet d’affirmer qu’il s’agit d’un attentat islamiste.

    Aussi j’émets une autre hypothèse, une autre possibilité qui, bien sûr, n’engage que moi.

    Notre-Dame de Paris tombait en ruine. Plusieurs mois avant l’incendie – dans le contexte d’un vaste projet pour restaurer l’île de la Cité – une partie de la cathédrale était en travaux, notamment pour nettoyer la flèche, noircie par la pollution, et un ensemble de sculptures métalliques, oxydées.                                                                                                                                               

    Le chantier de la flèche devait durer quatre ans et, par la suite, le chœur devait être restauré sur dix ans. L’État, qui n’a plus un sou, a financé à hauteur de 2,5 millions d’euros la restauration de la flèche. Mais cette somme était très insuffisante pour couvrir l’ensemble des travaux de rénovation de la cathédrale. On avait bien tâté quelques mécènes internationaux mais ceux-ci se faisaient tirer l’oreille pour ouvrir leur bourse. La générosité espérée n’était pas au rendez-vous. Bref, le ministère de la Culture n’avait pas les moyens de mener à bien ce chantier titanesque au coût exorbitant.

    Et puis, voilà qu’un miracle survient le 15 avril 2019: pour une cause inconnue, "inexpliquée mais accidentelle", la charpente en chêne pluriséculaire de Notre-Dame prend feu. Et durant les quatorze heures que durera l’incendie, on craindra que tout l’édifice s’effondre. Je subodore, mais ce n’est qu’une hypothèse, que quelques barbouzes auraient pu être chargées de cette basse besogne.

    Cette catastrophe créera un émoi énorme, une sidération, bien au-delà de nos frontières. Le coût de la reconstruction sera estimé à 700 millions d’euros (4). Et – ô miracle! – les dons afflueront du monde entier. Au total, 846 millions d’euros ont été récoltés après de 340.000 donateurs de 150 pays. Il reste encore environ 150 millions qui seront utilisés à des travaux sur la façade.

    On ne peut que féliciter nos artisans, menuisiers, verriers, ferronniers d’art, compagnons du devoir, etc. qui ont fait un travail remarquable en un temps record. Malgré la destruction voulue des filières manuelles dans notre pays, il existe encore des métiers d’art et un savoir-faire français, on ne peut que s’en réjouir. En revanche, j’aimerais savoir combien ont coûté les sept cents vêtements sacerdotaux – chasubles, aubes, etc. – conçus par Jean-Charles de Castelbajac. Le couturier a voulu donner dans les tendances actuelles. Le choix de couleurs criardes fait penser à la pub d’une grande enseigne, ou aux déguisements d’un carnaval (ou d’une " gay-pride ") mais, à mon humble avis, ces couleurs agressives n’avaient pas leur place dans une église". Boulevard Voltaire "s’est interrogé sur le coût de ces habits sacerdotaux: "… Imaginez que le clergé revête quelque chasuble tirée du trésor de Notre-Dame…

    Hélas, les pièces anciennes sont muséifiées et inutilisées, malgré leur caractère vénérable et l’économie qu’elles pourraient générer au bénéfice d’une Église qui court après le denier du culte. Questionné sur le coût de la réalisation de la paramentique castelbajacienne, le diocèse ne nous a pas répondu et l’équipe de M. de Castelbajac nous a fait savoir que le couturier n’était pas en mesure de répondre "en raison de son emploi du temps très chargé"…

    ". Castelbajac a dit vouloir des ornements "qui parlent aux enfants, aux croyants comme aux athées ". En fait, il les a faits compatibles avec le mobilier. Citons encore "Boulevard Voltaire":

    "Les chaises Ikea, le baptistère aux allures de coquetier, l’autel en pain de savon, la chaise cathédrale en forme de cercueil, le reliquaire de la Sainte-Croix façon cible à fléchettes. Enthousiaste, l’architecte de Notre-Dame a bien résumé l’apport de l’ensemble: "Comme le monolithe du film 2001, l’Odyssée de l’espace, l’autel peut tout aussi bien représenter Dieu, l’esprit ou l’intelligence. … Adopter l’art contemporain n’aboutit qu’à une esthétique vide, dénuée de toute identité, où les chasubles de Castelbajac n’ont pas plus de transcendance que des panneaux routiers… ". C’est aussi mon point de vue!

    Lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, Macron a fait un beau discours avec moult références à l’histoire de la cathédrale et à la monarchie. En bon comédien, il a su y mettre le ton ; le public était conquis. Puis nous apprenions que ce texte avait été écrit par Baptiste Rossi, un normalien, "plume" du président, ayant pour mission de contrebalancer  le discours progressiste de l’inauguration des JO.

    Une nouvelle illustration du "et en même temps" macronien. Décidément, tout n’est que comédie chez l’avorton présidentiel! Mais peut-être suis-je injuste? Après tout, n’a-t-il pas le mérite d’avoir su trouver les fonds pour restaurer Notre-Dame de Paris?

    Comme quoi, chers lecteurs, il faut croire aux miracles. Surtout au moment de Noël!

    Eric de Verdelhan

     

    1)- Comme la "rafle du Vel d’Hiv", ce code, qui allait devenir une usine à gaz, nous est arrivé un 16 juillet, le jour de mon anniversaire.

    2)-  IFEA ou IEA, dénommée aussi "sprinkler": Installation Fixe d’Extinction Automatique à Eau.

    3)- CNPP: le Centre National de Prévention et de Protection est une association dont la majorité des membres sont des entreprises adhérentes de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA) et du Groupement des Entreprises Mutuelles d’Assurance (GEMA).

    4)- On est loin des 2,5 millions d’euros donnés par l’État avant l’incendie.

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • L’affaire Charlie nous renseigne sur l’état mental de la France et des Français

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    Pour accentuer et accélérer la fracture culturelle entre les Musulmans et la culture commune de la France, les terroristes s’appuient sur la décomposition de notre propre culture. Leur stratégie consiste à semer le chaos, à créer un état de choc global de notre société, à créer une fracture irrémédiable entre les Musulmans et le reste de la communauté nationale. Ils font grimper la psychose, monter la peur et la terreur. Une guerre est en cours: un processus de séparation de la communauté musulmane de l’ensemble de la communauté nationale. Et les dirigeants français, qu’ils soient politiques, intellectuels, médiatiques, jouent sur les deux tableaux de l’Islam et de la culture pour créer le chaos, chaos qui conduira au gouvernement mondial.

    Plus notre société est athée, libertaire, permissive, consumériste, vide de sens, en faillite de l’instruction, plus la fracture culturelle grandit. Et nous sommes dans un choc des incultures.

    Avec Charlie Hebdo, les terroristes musulmans mènent une guerre psychologique. Les moyens employés pour toucher consistent à créer un état de choc en utilisant des armes de guerre, à effrayer au maximum, à se présenter comme des barbares.

    La cible Charlie Hebdo est un choix parfaitement pensé. Charlie Hebdo honni par la population musulmane. Ainsi, on cherche à désensibiliser la communauté musulmane de la compassion pour les victimes, particulièrement la jeunesse musulmane déjà en grande partie désensibilisée par la violence, par les jeux vidéo, par les films.

    Charlie Hebdo devient le symbole de la France. La France, c’est Charlie Hebdo. Charlie Hebdo, c’est la France. La France de Clovis, de Saint-Louis, de Napoléon, de De Gaulle, est devenue la France de Charlie, la France de Hollande.

    Le jeune Musulman regarde la France et lui fait une quenelle, c’est-à-dire un geste de mépris et de défi.

    Avec l’affaire Charlie, nous avons affirmé l’inverse de ce que nous sommes. Selon l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme, " La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi".

    Avec "Je suis Charlie", la liberté d’expression devient absolue, sans limites… pour ceux qui pensent bien. Les caricatures insultantes, blessantes, symbolisent la liberté d’expression, la valeur suprême de la liberté d’expression.

    Mais il n’y a pas de liberté absolue, d’où un renversement. L’insulte est une violence. Et cette violence nuit à autrui. Les marcheurs de Charlie piétinent les principes que nous affirmons. Refusons cette décomposition culturelle, cette régression culturelle.

    Charlie porte le poids symbolique de notre unité, de notre identité, de nos valeurs, mais ce poids n’a pas de sens, est absurde. Car notre unité n’est qu’une façade trompeuse, notre identité est interdite, nos valeurs sont bafouées, inversées. Les marcheurs ont fait ce qu’attendaient les terroristes musulmans.

    Dire la compassion pour les victimes d’assassins horribles et implacables, refuser une telle violence, est une excellente intention.  La marche est un bel élan populaire de gens qui veulent se retrouver ensemble pour dire non au terrorisme et leur compassion envers les victimes d’horreurs absolues.

    Mais le slogan "Je suis Charlie" donne à cette indignation un contenu hystérique à contre-emploi. La caste politico-médiatique a récupéré cet élan spontané et lui a donné ce contenu délirant par une propagande effrénée. On retrouvera cet élan et ce délire collectif avec le Covid.

    Cette caste politico-médiatique décrédibilisée a voulu se refaire, se rebooster, se relancer sur l’affaire Charlie Hebdo.

    Et en état de choc, on fait n’importe quoi, on est manipulable, accessible à la psychologie des foules, des masses. On l’a vu avec le Covid.

     

    La classe politico-médiatique gauchiste a agrégé la France à elle-même, à son propre modèle, à ses propres "valeurs", alors qu’elle était beaucoup remise en cause.

    Tous ces gens défilent pour un modèle et des valeurs vides de sens. C’est une manipulation des masses, après une propagande télévisuelle effrayante, relayée dans les réseaux sociaux avec un effet démultiplicateur, dans une forme de réflexe pavlovien.

    Cette manipulation a saisi une grande partie de la France et des Français, comme une occupation des cerveaux. De même, en 2020, 21 et 22, les cerveaux seront lavés par la propagande Covid.

    Le terme de marche républicaine est inapproprié car ce n’est pas la forme de gouvernement qui est en cause, mais la France. C’est un pays qui est attaqué, la France. Et peut-être nos dirigeants anti France sont-ils partie prenante dans cette attaque qui revêt de multiples aspects?

    Il aurait fallu une marche différente, une marche blanche, sans slogan, sans pancarte, sans parti politique, sans tout ce cirque. Une marche digne qui dise la compassion pour les victimes, toutes les victimes. Une marche ferme qui dise le refus du terrorisme.

    Nous aurions gagné une bataille psychologique. Nous avons vécu une défaite psychologique, une défaite culturelle. Nous nous sommes livrés pieds et poings liés au piège tendu. Nous sommes gouvernés par des irresponsables, des aveugles qui guident des aveugles.

    Ce qui fait immanquablement penser à la Parabole des aveugles réalisée en 1568 par Bruegel, peintre flamand, un an avant sa mort. Des aveugles marchent en file indienne, en se guidant mutuellement avec la main ou à l’aide de leurs bâtons, et avancent inexorablement vers la culbute dans un ruisseau. Illustration de la parole du Christ: "Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse".

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