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Société - Page 4

  • Pourquoi seuls les lieux de culte chrétiens brûlent-ils en France?

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    Photo: basilique St Sernin, de nuit, Toulouse

    Je me pose la question.

    Depuis 15 ou 20 ans, un nombre d’environ 50 églises et cathédrales ont été la proie des flammes d’incendies plus ou moins graves. Le pire incendie fut celui de Notre-Dame de Paris. 10 minutes après le départ du feu, alors que personne n’avait pu procéder à une analyse quelconque, l’Élysée a fait savoir et donné hystériquement l’ordre aux médias d’affirmer sans le moindre doute qu’il s’agissait d’un incendie accidentel, sinon des têtes de présidents de chaînes de radio et de télévision et des patrons de journaux allaient tomber…

    Ce fut un abus et un mensonge d’État destiné à endormir le public français et à le détourner de ceux qui commettent tous les crimes, viols, attaques au couteau, égorgements, décapitations et actes de terrorisme dans tout le pays afin de le soumettre, de le piller et d’en prendre la tête. Macron est leur ami.

    Sur cette photo (J’accuse!) Macron et Édouard Philippe semblent rigoler et bien s’amuser devant l’incendie de Notre-Dame de Paris.

    Les autres, autour d’eux, sont sérieux, soucieux et semblent très choqués…

    Cette attitude est indigne d’hommes d’État responsables et fait d’eux des voyous.

    Et les voyous, on sait de quoi ils sont capables, surtout avec les pouvoirs mirobolants d’un chef d’État…

    Des hommes d’État doivent avoir de la dignité (surtout face à un événement dramatique d’importance planétaire qui a ému toute la France, des millions d’étrangers et l’ensemble du monde judéo-chrétien), de la réserve, une attitude sérieuse et responsable et ne doivent pas glousser ni se gausser dans ce genre de situation.

    Mais ce genre d’attitude de la part d’hommes dont on sait qu’ils sont des menteurs, des corrompus et des habitués de la manipulation des masses peut inciter à penser qu’ils ne sont pas étrangers à la plupart des drames qui se produisent sous leur gouvernance.

    Je n’hésiterai donc pas à franchir le pas et à affirmer que depuis que Macron est au pouvoir, de nombreux événements tragiques se sont produits sur tout notre territoire et au minimum se sont amplifiés et multipliés.

    N’oublions pas qu’en 2016, il lui avait échappé cette déclaration selon laquelle il avait été missionné pour détruire la France…

    Et certains prétendent même que Macron avait donné l’ordre aux bandits de l’ombre qui sont à son service de mettre le feu à Notre-Dame…

    Si c’était vrai, à coup sûr de nombreux gauchistes notamment, parmi lesquels les habituels Black Blocs casseurs et destructeurs profitant de tout événement de rue pour semer la violence et le chaos auraient  sans nul doute participé au déclenchement de cet incendie.

    Les incendies de bâtiments publics d’État sont assez rares.

    Prenons les bâtiments publics accueillant des institutions publiques ou politiques, comme l’Élysée, le Palais Bourbon (Assemblée nationale), le Sénat, Matignon, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, l’ensemble des ministères et des sièges d’organisations politiques sous tutelle de l’État, et puis la Banque de France, la Bibliothèque nationale, les grands musées de Paris et l’ensemble des musées de France, les bâtiments abritant des organisations comme la Sécurité sociale, les hôpitaux, les agences de santé publique, nationaux, régionaux ou départementaux, les préfectures,  les écoles, les universités, etc. La liste est longue.

    Combien d’incendies de tous ces bâtiments depuis 20 ans?

    Pratiquement aucun ou très peu.

    C’est assez étrange car, dans le même temps, des lieux de culte chrétiens et parfois juifs ont été victimes de nombreux événements, agressions, vols, actes antichrétiens, assassinats (le Père Jacques Hamel, à Rouen), crimes et incendies divers au point où on les compte par centaines.

    Pour ne prendre que les églises et cathédrales, si je me réfère à quelques sites internet récapitulant ces événements, des listes et des cartes ont été publiés depuis 2015, mais la plupart ont été censurées et supprimées du web par l’État pour protéger les ennemis du christianisme (la gauche et ses complices d’une autre religion). Et avec encore plus d’intransigeance sous le règne du psychopathe de l’Élysée…

    Au 16 juillet 2024, on en est au chiffre de 857 actes antichrétiens de toutes natures, dont des dizaines d’incendies d’églises et de lieux de culte chrétiens.

    Cette page de l’AFP (au service de l’État) est bien sûr très édulcorée:

    https://factuel.afp.com/doc.afp.com.363X7PN

    Moi, les mensonges de l’État ne m’impressionnent pas…

    Cette page évoque 32 cas d’incendies de lieux de culte chrétiens uniquement en 2018. Pendant ce temps, aucun incendie de bâtiments institutionnels…

    https://www.laboratoire-lavoue.fr/wp-content/uploads/2023/11/Fiche-n%C2%B029-Les-incendies-de-lieux-de-culte-en-France.pdf

    Actes anti-chrétiens (dont incendies): ce chiffre a été stable en 2018 avec 1063 actes recensés contre 1038 en 2017.

    Depuis janvier 2018: sur 20 églises incendiées, 14 l’ont été à partir d’un geste volontaire et malveillant. Soit plus de la moitié.

    https://patrimoine.blog.lepelerin.com/2019/05/10/a-propos-des-eglises-incendiees-en-france/

    Tout est fait en France, sous la tutelle de l’État, pour minimiser la totalité des crimes et assassinats de masse qui sont commis par des groupes fanatiques, comme le camion fou de Nice, le Bataclan, etc.

    Ce sont toujours des déséquilibrés, des psychopathes ou des crimes de haine contre des religions, des ethnies, des races, etc.

    Nous le savons tous et ceux qui en doutent sont d’une grande naïveté.

    Ces dernières années, je le sais parce que j’ai suivi l’actualité et que j’ai pris des notes, des dizaines d’églises, de cathédrales et de lieux de culte chrétiens ont connu un incendie, le plus souvent partiel. Mais on n’a la plupart du temps pas réussi à identifier la cause du départ du feu. On en est généralement resté à des " suppositions… ".

    Dans l’incendie de Notre-Dame de Paris, le témoignage de nombreuses personnes anonymes a été que, d’un instant à l’autre, en quelques secondes, de la fumée est sortie par la toiture à différents endroits éloignés les uns des autres, peut-être une dizaine, sur la totalité de la superficie de la toiture. Mais il semble qu’aucun de ces témoignages n’ait été retenu.

    Ils ont été balayés, censurés et ont disparu.

    Or, un départ de feu unique (court-circuit) aurait été localisé avec précision et n’aurait pas embrasé en si peu de temps, quelques minutes, la totalité de l’immense charpente.

    Il y a là une interrogation légitime.

    Qu’est-ce qui aurait pu laisser filtrer un peu de fumée en plusieurs endroits de toute la toiture et embraser en quelques minutes la totalité de la charpente de plus d’un hectare, sinon un dispositif électrique sophistiqué de mise à feu simultanée de toute la charpente?

    L’incendie de Notre-Dame de Paris est un acte de terrorisme dû à des ennemis du christianisme et si personne ne veut le croire, tout le monde peut se poser la question.

    Les ennemis du christianisme sont nombreux, Macron, la gauche, les écolos, des religions étrangères connues pour leur soif de sang et de mort de ceux qui diffèrent d’eux, etc.

    Voilà pourquoi je soupçonne Macron d’avoir mis le feu à Notre-Dame de Paris par l’intermédiaire de ses amis précédemment cités dont il déclare régulièrement qu’il les aime et qu’il les aime plus que les Français, les juifs ou les chrétiens.

    Qui, mieux que l’incendiaire lui-même pour éloigner tous les soupçons peut se vanter, se féliciter et revendiquer tout le mérite d’avoir rénové Notre-Dame et de parader comme un paon devant de nombreux chefs d’État et des élites de toutes les religions…?

    De toute façon, qu’attendre d’un homme qui voue une haine féroce à la France et au peuple français et qui fait tout pour détruire le pays et son peuple.

    Moi, je soupçonne et les autres font ce qu’ils veulent…

    Laurent DROIT

  • Le vêtement bigarré de Mgr Ulrich,

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    symptôme de la dégradation de l’Église catholique

    Samedi 7 décembre 2024, 19 heures. Cinq ans après le tragique incendie qui a ravagé les lieux, la cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre ses portes. Les chefs d’Etat sont assis au premier rang dans la cathédrale. Mgr Ulrich, archevêque de Paris, approche du portail principal, frappe avec sa crosse, représentation de sa mission pastorale. Trois coups, symbole de la résurrection de l’édifice. Puis il pousse les portes de l’édifice, accueilli par le chant d’un psaume des chœurs de la Maîtrise Notre-Dame. Le joyau gothique se réveille. Mgr Ulrich porte une grande cape dessinée par le créateur Jean-Charles de Castelbajac. Une cape jaune, bleu, rouge, vert… mélange audacieux de couleurs.

    Des internautes réagissent: "Il ne lui manque pas grand-chose pour être un véritable arc-en-ciel". "L’évêque a l’air d’un clown de cirque". "Quid des vêtements liturgiques?". D’autres déplorent "un wokisme satanique" à travers cette "robe fashion".

    CNews rappelle que les quatre coloris ont une signification religieuse: le vert pour l’espérance, le rouge, symbole du sang du Christ et du feu de l’Esprit Saint, le bleu, référence à la Vierge Marie, le jaune, couleur festive utilisée pour Noël ou encore Pâques.

    Jean-Charles de Castelbajac explique avoir voulu rappeler "la lumière colorée des vitraux", les couleurs formant par ailleurs "un fleuve de foi et d’espérance".

    Christian Lechevalier se moque: "Afin de prévenir tout nouvel incendie, Mgr Ulrich a intégré le gyrophare des pompiers à sa crosse d’évêque".

    Certains voient un rapprochement avec les LGBT. D’autres un double soutien à l’Ukraine et à la Palestine. Au-delà de toutes ces interprétations, dont seul Mgr Ulrich possède la clé, une réalité transparaît. L’archevêque a délaissé et dédaigné les vêtements liturgiques traditionnels. Cet accoutrement marque une volonté de dépasser la Tradition pour entrer dans une ère nouvelle.

    Au cours des siècles, les gnostiques, les " ésotéristes chrétiens ", les " cabalistes chrétiens ", les théosophes, les philosophes modernes, les protestants et les francs-maçons ont trahi le Christ. Cependant la Tradition a réduit à néant leurs erreurs, leurs mensonges. La Tradition a perpétué la Raison et le Cœur.

    Il y a eu des crises et des périodes de confusion, mais la Vérité a toujours été sauvée. Sous l’Empire romain, à la Renaissance, lors de la Réforme, l’Eglise n’est pas devenue une secte judéo-païenne. Des clercs se sont égarés, ont été séduits par des hérésies. Mais l’Eglise n’a pas cédé sous les coups de boutoir du monde.

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  • Rien ne justifie l’éducation à la sexualité

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    Un État totalitaire s’insinue dans la " vie affective, relationnelle et sexuelle " de nos enfants.

    Ariane Bilheran, normalienne, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie explique:

    "Si l’enfant n’est pas la propriété des parents, il n’est surtout pas, car c’est pire, la propriété de l’État, dont il devrait subir les idéologies… L’enfant n’est la propriété de personne, en revanche il doit être mis sous protection par tous, famille comme État. La prévention des risques et la protection des mineurs n’a rien à voir avec une "éducation sexuelle" de l’enfant ou son exposition à la sexualité de l’adulte.

    Il faut faire de la prévention pour que l’enfant ait les ressources de signaler tout type de transgression sur son corps, pour que les adolescents puissent être mis en garde contre les grossesses précoces et les maladies sexuellement transmissibles. Il faut aussi rappeler que la sexualité n’est pas à banaliser, qu’elle engage l’intime de l’être, et que c’est la raison pour laquelle elle est sacrée en tant que voie de libération spirituelle…

    La première des préventions est bel et bien de ne pas avoir de sexualité avec de nombreux partenaires pour lesquels on ne ressentirait que du plaisir sexuel…

    Face à l’horizon imminent des "cours d’éducation sexuelle" obligatoires en France, il faut tout de même rappeler combien ces "droits sexuels" contredisent les "droits humains", à savoir, l’article 26.3 de la "Déclaration universelle des droits de l’Homme": "Les parents ont le droit de choisir, par priorité, le genre d’éducation à donner à leurs enfants".

    Le texte intitulé "Déclaration internationale des droits sexuels", semble idéologiquement très tourné vers les idéologies de genre (73 occurrences, et de transgenre (3 occurrences), plutôt que sur la protection des mineurs (0 occurrence) ou la lutte contre la pédophilie (0 occurrence)…

    Il n’est jamais fait mention clairement d’inceste ou de pédo-criminalité. La protection contre la pédophilie n’est jamais abordée de façon centrale… Le mot "jouir" est répété 27 fois.

    L’objet du texte est "Permettre à tous (enfants compris) de jouir de leur santé et de leurs droits sexuels".

    L’IPPF (le planning familial international) reconnaît "les droits sexuels comme une composante des droits humains"… pour une autorisation à revendiquer la jouissance pour tous.

    L’IPPF affirme que les droits sexuels sont des droits humains, selon ce raisonnement:

    Les droits de tous (adultes comme enfants) sont des droits humains. X est Y

    Les droits sexuels sont des droits humains. Z est Y

    Les droits sexuels sont les droits de tous. Donc Z est X

    Prenons le raisonnement en substituant les termes de l’équation, pour mieux voir la falsification qu’il contient:

    Une pomme est un fruit. X est Y

    Une banane est un fruit. Z est Y

    Donc une banane est une pomme. Donc Z est X

    Le maniement manipulateur du discours consiste à créer de faux syllogismes, donc des sophismes, à l’insu des auditeurs ou lecteurs.

    L’intégralité de cette "déclaration des droits sexuels" est fondée sur un sophisme, c’est-à-dire un raisonnement faux… Si c’est intentionnel, c’est inquiétant en matière de perversion, de la part de l’OMS, de l’ONU et des dirigeants français qui acceptent une politique de "prévention" fondée sur un sophisme. Lequel sophisme a pour conséquence d’entraîner un pervertissement des mœurs de la société, et d’encourager à la libre pratique des pédophiles.

    À la lecture précise de ce texte, il apparaît clairement que le trafic humain et la pédophilie… ne seront plus illégaux ou criminalisés si un enfant " consent " à s’unir à toute personne et ce, peu importent l’âge et l’orientation sexuelle (pédophile, transgenre…) de cette dernière.

    Il apparaît également que la diffusion d’information à caractère sexuel à destination des mineurs, et d’information à caractère pédopornographique ne feront plus l’objet d’aucune limitation légale ou de censure. Il apparaît clairement que les pédo-criminels ne pourront plus être inquiétés pour leur "orientation sexuelle".

    L’obstruction des parents ne pourra plus faire obstacle à cette union puisque l’enfant aura la "capacité évolutive" de prendre seul des décisions concernant sa vie, de participer aux "programmes éducatifs" en matière de "sexualité".

    Les parents ne pourront pas non plus fournir d’objection à l’avortement, à la prise de moyens contraceptifs, voire à l’opération "transgenre" de l’enfant, à son mariage ou tout autre type d’union avec quiconque (y compris inceste), au fait que l’enfant puisse avoir lui-même des enfants etc., puisque ce sera un droit sans restriction ni discrimination afin de respecter les "capacités évolutives de l’enfant" qui ne sont jamais définies.

    Les États seront eux-mêmes sommés de promouvoir ces "droits sexuels", en débloquant des budgets, en modifiant les lois, en développant tout type de supports et de formations, et de se mettre en travers des parents, des professionnels de santé, de tous les opposants à cette banalisation de la pédophilie dans toutes les structures éducatives.

    Les "éducateurs à la sexualité" pourront être le tout-venant, des "associations", des "parents référents" et toute personne intervenant dans des structures accueillant des enfants…

    Le document "Standards pour l’éducation sexuelle en Europe" donne la ligne de conduite idéologique pour la planification du "Plan Santé Sexuelle 2017-2030" de la " Stratégie nationale de santé sexuelle" du ministère de la Santé en France.

    Toute la pseudo-théorie "scientifique" de ces "standards" émane de sexologie adulte faisant des projections sur une hypothétique "sexualité infantile", et de l’idéologie pédo-criminelle de Kinsey, tant sur le plan des contenus que des références bibliographiques.

    Ils prônent la confusion entre le sexuel de l’enfant et la sexualité de l’adulte. Or, l’enfant n’est pas un être sexualisé en miniature. L’enfant est un être traversé par des pulsions, qui sont de l’ordre du sexuel infantile qui n’a rien à voir avec la sexualité de l’adulte. Il n’y a pas une espèce de continuité, échelle de degré etc, contrairement à ce que tous ces "droits sexuels" et cette "éducation sexuelle" veulent nous faire croire…

    Ces standards prônent une "éducation à la sexualité", selon ce faux postulat de l’enfant mini-adulte sexualisé, sur la base d’un déni du concept juridique de "mineur sexuel", notion d’ailleurs jamais citée par les textes internationaux, pas plus que "pédophile", "pédophilie" ou "pédocriminalité", ou "traumatisme sexuel".

    L’enfant est considéré au contraire comme "personne à part entière". Nulle part la protection particulière concernant sa vulnérabilité liée à son statut de mineur sexuel n’est mentionnée, ni le fait qu’il n’ait pas de consentement, ou encore qu’il soit très manipulable.

    Cette éducation sexuelle est "interactive", "multidisciplinaire", obligatoire, "participative", "continue, multisectorielle et contextuelle"…  et se présente comme "scientifique et objective".

    Ce document s’appuie sur SIECUS partie "Curricula et documentation pédagogique", organisme créé par l’Institut Kinsey en 1968 pour promouvoir l’idéologie de Kinsey sur la sexualité et son éducation. Des idéologues pédophiles s’implantent donc publiquement dans la psychologie de l’enfant.

    Enfin, ces standards évoquent une notion très étrange, la notion de "citoyenneté sexuelle". C’est une injonction paradoxale…

    La citoyenneté relève du champ public et politique. Elle s’acquiert quand on a la maturité à l’âge adulte, et pas quand on est enfant. L’enfant n’est pas citoyen. Et le sexuel relève de l’intime. Et c’est bien parce que l’on se construit un intime, une capacité de penser dans l’intime que l’on peut développer une conscience politique. Donc " citoyen sexuel " est une expression absurde.

    Le totalitarisme vise à empêcher que se construise un intime à la racine, c’est-à-dire une conscience politique qui puisse lui résister…

    Il n’y a pas de développement sexuel de l’enfant, car il existe une différence de nature, et non de degré entre le statut de l’enfant et le statut d’adulte. C’est bien ce qui caractérise la notion de "mineur sexuel", quelque chose qui est de l’ordre pénal. Il y a en revanche un développement biologique, affectif, cognitif, psychique etc. À l’adolescence, avec l’émergence de la puberté, les adultes doivent aider au contraire à réprimer le pulsionnel, et non l’autoriser tout azimut.

    Dans ces textes, il existe une confusion perverse entre la prévention – protection des enfants et l’exposition des enfants. Sous le faux prétexte de les protéger, on les expose et on les transgresse…

    La pédophilie a complètement été évacuée de ces textes puisqu’elle n’est jamais citée et que l’enfant est supposé " consentant ". Enfin, il peut dire si ça lui plaît, si ça ne lui plaît pas… Donc en gros, si l’enfant ne dit rien et si c’est sans violence physique apparente, il peut avoir une sexualité avec un adulte.

    Avec cette "éducation sexuelle", l’enfant acquiert des "compétences sexuelles" par différents outils imposés de propagande.

    Ces standards sont une double atteinte à l’humanité. Atteinte à l’innocence des enfants, à leur besoin d’éducation (à entendre comme apprentissage de la discipline et refoulement des pulsions), à leur développement psychique, à leurs émotions et à leur imaginaire (donc à leur sécurité intérieure).

    Atteinte à la sexualité humaine, entendue dans une conception vulgaire et marchande, réduite à un plaisir autocentré, instrumentalisant soi-même comme l’autre, sans don ni partage. Or, la sexualité humaine est bien le lieu de rencontre avec l’altérité ("secare" signifie " séparer ", et la sexualité est l’endroit où ce qui avait été séparé se rejoint, non pas dans une conception psychotique de "bouchage de trous", mais dans l’amour, provoquant l’éventuel et rare accès au sentiment du sublime…

    L’idéologie des "droits sexuels" et de "l’éducation sexuelle" est appliquée consciencieusement par les autorités françaises à l’insu des parents et des professionnels de santé de l’enfance et de l’adolescence, dans un total déni de démocratie, dans toutes les structures éducatives accueillant des enfants…

    Il s’agit d’une infiltration idéologique majeure de la pédophilie, dans les textes internationaux s’imposant aux pays, qui instrumentalise de façon perverse les droits des homosexuels, les droits des femmes et les droits à la santé, pour d’autres intentions beaucoup moins louables.

    Dans la civilisation, le plus fort a des devoirs, le plus faible des droits.

    Dans le totalitarisme (le système paranoïaque), le plus fort a des droits, le plus faible le devoir de plier sous le plus fort, sous le joug d’une loi devenue inique, injuste et sadique.

    Dans le projet totalitaire (paranoïaque: le contrôle absolu), la perversion est toujours une auxiliaire. Elle instrumentalise le projet paranoïaque pour jouir "toujours plus", et est instrumentalisée en retour par la paranoïa pour asservir davantage les masses…

    L’initiation sexuelle de l’adolescent ne nous regarde pas et doit rester de l’ordre du mystère…

    Quant aux enfants, ils doivent absolument être tenus à l’écart de la sexualité, pour préserver leur innocence, et ne pas les corrompre. Les termes sont pourtant clairs! "Détourner" les mineurs de quoi? De la sublimation des pulsions archaïques et primaires, seule garante de la civilisation.

    Par définition l’enfant n’est pas en maturité sexuelle, donc il n’y a rien à lui dire de la sexualité qui pourrait faire effraction traumatique. Avec les "droits sexuels", il ne s’agit ni de droits, ni de protection, mais de la jouissance perverse de ceux qui ont les moyens de se l’offrir sur le dos des plus vulnérables (les enfants)… " Fin de citation

    L’idéologie du genre, l’éducation à la sexualité, le transgenrisme, sont des idéologies mondialistes devenues idéologies d’État. Elles se réalisent grâce à des méthodes totalitaires. Les instigateurs, les agents, les meneurs, sont à la fois juges et parties.

    Les militants sont des intellectuels de haut niveau, du moins par la place qu’ils occupent: des universitaires, des politiques, rompus aux méthodes d’endoctrinement des foules.

    Ils formatent les étudiants, futurs journalistes et enseignants, qui, à leur tour, embrigadent et catéchisent lycéens, collégiens, élèves et adultes consommateurs de médias.

    Et si ça ne suffit pas, ils emploient la manière forte: la diabolisation, la menace, l’exclusion sociale, les accusations de complotisme.

    Des subventions très généreuses arrosent les associations et les personnages qui défendent cette idéologie dominante. L’école sert à enseigner le sexe et le genre, la perversion sexuelle dès le plus jeune âge.

    Sous couvert de liberté individuelle, d’émancipation et d’égalité, l’idéologie du genre et l’éducation à la sexualité constituent une mainmise idéologique des pouvoirs publics, un empiétement des pouvoirs publics sur l’intimité, pour rééduquer les comportements, pour faciliter et accompagner un changement de société, pour transformer la société, au service de politiques particulières.

    Et finalement, déshumaniser l’être humain, détruire l’humanité, anéantir l’ordre naturel. Selon une vision catholique, l’homme, création de Dieu, doit disparaître.

    Les Français doivent accepter un bouleversement métaphysique de l’être, un renversement des relations humaines, sexuelles, parentales, familiales, sans rien savoir en profondeur des textes en vigueur, sans rien savoir en perspective du sens de l’idéologie, sans rien savoir en intelligence des objectifs et des motivations des militants, sans rien savoir des enjeux en place. Et on fait tout pour qu’ils ne sachent et ne comprennent rien.

    Dans ses programmes, l’Éducation nationale multiplie les sujets actuels et idéologiques, relatifs au sexe, à la santé, au climat, à l’écologie, aux guerres en cours, toujours à sens unique, et dans le but évident d’endoctriner les enfants et adolescents aux différentes doctrines du mondialisme.

    Ce faisant, et dans le même esprit déconstructeur, l’Éducation nationale freine l’apprentissage de la langue française, réduit les connaissances littéraires, historiques, philosophiques, et religieuses qui permettent de comprendre le présent. Il ne faut surtout pas que les Français pénètrent à l’intérieur des faits et découvrent la réalité en profondeur.

    (écrit le 5 décembre 2024)

    Jean Saunier

     

    Le 12/12/24

     

     

    HAUTE AUTORITE DE SANTE: ACCES GRATUIT A LA TRANSITION SEXUELLE DES 16 ANS ?

    Dans un document révélé par le Figaro aujourd’hui, la Haute Autorité de santé (HAS), composée d’un panel d’experts, livre ses recommandations concernant les transitions de genre médicales. Saisie en 2021 par le ministère des Solidarités, elle a produit un premier document, en cours de relecture, qui encourage la prise en charge des personnes se déclarant transgenres.

    La HAS défend aux soignants de considérer ceux ou celles qui souhaitent effectuer une transition comme potentiellement atteints par un trouble psychiatrique. Elle leur recommande de ne s’appuyer que sur les déclarations du patient pour déterminer son genre et sa prise en charge.

    Selon l’autorité, les demandes de transition des mineurs âgés de 16 à 18 ans doivent être prises en compte au même titre que celles des adultes, y compris pour les interventions chirurgicales. Seule réserve en ce qui concerne les mineurs : les opérations génitales.

    Les parents qui s’opposeraient à la transition de leur enfant devraient, selon les préconisations de la HAS, tomber sous le coup d’une “délégation partielle d’autorité parentale”, voire d’une “déchéance de l’autorité parentale ou émancipation”.

    Toutes ces recommandations, qui semblent marquées du sceau des militants “transactivistes”, vont à rebours des mesures de prudence adoptées récemment par de nombreux pays européens face à un phénomène qui n’est pas sans conséquences.