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Société - Page 2

  • Contre les squatteurs, installez des ruches dissuasives dans votre jardin…

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    Sujet récurrent dans notre société, les squatteurs et les turpitudes qu’ils nous imposent: chaque semaine les médias nous abreuvent d’histoires de vilains propriétaires qui coupables d’avoir payé, remboursé à la sueur de leur front pendant 20 ans le crédit d’une maison, résidence secondaire ou PIRE encore d’un bien destiné à la location, subissent la présence souvent violente de gens outrageusement protégés par nos " autorités " et forces de l’ordre par la simple justification qu’eux (les squatteurs) ne possèdent rien… faute d’avoir gagné de quoi se payer un toit.

    Chaque semaine, le même constat s’impose, les parquets renvoient ces vilains propriétaires capitalistes parfois même exploiteurs car ayant eu l’outrecuidance d’avoir osé demander un loyer à leurs propres turpitudes.

    On peut à ce stade constater tout de même que les parquets font une certaine discrimination et que les squatteurs s’attaquent souvent aux plus faibles des "capitalistes".

    Allez squatter une grande villa du bord de mer ou de riches quartiers parisiens et vous verrez fissa rappliquer les pandores de la nécessité de mettre fin à ce trouble grave de l’ordre public.

    Par contre, si vous êtes vieux, malade, vivant seul, sortant de l’hôpital ou pire étant à l’hôpital et ayant un animal de compagnie seul à la maison par exemple, victime d’un problème d’alcool et ayant besoin de soins (c’est une maladie) ou encore sortant de détention ou de psychiatrie (cela peut arriver à n’importe qui pour des motifs idéologiques notamment), le parquet n’aura aucune espèce d’empathie pour vous et classera votre plainte sans suite.

    Les hôpitaux fourmillent de rats d’hôpital, lesquels s’attaquent à des personnes âgées souvent en rupture ou éloignées de leur famille.

    Les audiences du juge de la liberté et de la détention sont souvent et notamment en matière de psychiatrie l’occasion pour une personne qui n’a finalement pas grand-chose à se reprocher (en tout cas pas assez pour être poursuivie devant le tribunal correctionnel) de s’expliquer sur ses propos écrits ou oraux pour rétablir une vérité que les magistrats ne lisent que rarement: faite l’expérience de menacer quelqu’un de lui faire un procès en bonne et due forme et vous vous retrouverez souvent avec une accusation de menaces de mort sur le dos.

    (Bon! Rassurez-vous, de plus en plus on ne met plus en psychiatrie que les djihadistes et on laisse ceux qui ont vraiment besoins de soins dehors).

    Quand vous sortez d’une longue hospitalisation (pour une covid par exemple!), de détention suite à un accident de la vie (routier notamment), ou même que vous avez passé 14 jours sous médocs pour avoir dit à un fonctionnaire d’un organisme de contrôle que vous alliez faire un recours au tribunal administratif et que vous n’avez pas de famille ou de conjoint qui vous épaule (ou pire qui vous tourne le dos pour l’occasion), vous avez beau être "libre", vous êtes à terre socialement, économiquement.

    Si vous avez en plus la faute morale d’être propriétaire, des tas de gens malveillants sont à l’affût pour profiter de vous.

    Le dernier degré de la bassesse du vilain Thénardier que vous êtes serait même d’accepter que la personne soit invitée par vous-même à s’installer chez vous.

    Comment résister à la demande d’une pauvre (et jolie!) jeune femme enceinte qui s’est fait répudier par son géniteur… géniteur qui rapplique bien entendu une fois qu’elle est dans vos murs?

    Et vous voudriez vous plaindre à la "société" de votre propre laxisme?

    Aucune chance!

    Dans notre monde malhonnête, malveillant, objectivement dangereux, la faiblesse est une faute.

    Devant tant de laxisme justement, beaucoup de médias nous parlent aujourd’hui d’une solution alternative qui se développe actuellement: le recours à des gros malabars dignes du "service d’action civique".

    Or à l’image des dérives et de la fin du SAC, c’est une très, très mauvaise idée.

    Non pas que le recours à la force soit mauvaise en soit; ce n’est pas la question, mais à ne pouvoir l’exercer vous-même vous en resterez tributaire et dans tous les cas responsable si cette force n’est pas exercée par la force publique et donc légale.

    Car à l’image de ce qui se passe lors des très longues procédures d’expulsions nominatives ou une fois que vous avez viré une famille, une autre famille de "cousins" s’installe (et rebelote pour 18 mois de procédures) quel garanties avez-vous qu’une autre famille d’indésirables ne s’installe pas aussi sec?

    Et comme ces groupes de "milices privées" n’ont pour motivation que l’argent, pourquoi d’ailleurs ne les installeraient-ils pas eux-mêmes… histoire que vous repassiez à la caisse?

    On vire une famille, souvent en lui refilant un petit billet (c’est beaucoup plus consensuel que la violence) et on les installe dans un logement d’où l’on vient de virer une autre famille: vous avez compris le truc!

    Vice versa, hop! C’est sans fin… pas idiot le business non?

    Alors moi, puisque vous l’avez compris j’ai été confronté à ce type de turpitudes, j’ai trouvé LA solution ultime: les abeilles!

    L’abeille n’est pas un animal méchant bien au contraire, il a juste son petit caractère et il déteste par-dessus tout… les imbéciles.

    Chaque colonie constituée d’environ 60.000 insectes doté d’un dard venimeux, bénéficie d’une intelligence et d’une stratégie de groupe dans lequel chaque individu à sa fonction.

    Afin d’assurer la sécurité de la ruche, des gardiennes sont chargées de venir contrôler les personnes s’approchant de la ruche pour en mesurer la dangerosité (VOS PAPIERS!).

    Si vous êtes une personne peu fine ou peu informée, vous ferez bien sûr de grands gestes pour tenter de la dissuader de venir vous voir: erreur, c’est d’autant plus qu’elle vous identifiera comme un élément dangereux et vous piquera sachant, et c’est important, qu’elle y laisse son abdomen avec le dard donc qu’elle y perd la vie.

    Il lui faut donc de fortes motivations pour qu’elle accepte un tel sacrifice.

    Si par contre, vous la laissez vous approcher, vous sentir, sans bouger ou en faisant des gestes lents et calmes, elle vous identifiera comme un élément non dangereux pour sa colonie et vous laissera repartir sans vous inquiéter.

    Mes abeilles à moi viennent se poser sur le dos de ma main, juste pour me sentir et sans autre conséquence pour moi.

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  • Petit éloge du passé

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    Comme le disait Faulkner, "le passé n'est jamais mort. Il n'est même pas passé". Il est même, d'une certaine façon, notre avenir.

    Sous l’appellation de "provincialisme du temps", je vous parlais il y a quelques semaines de cette manie progressiste de regarder avec condescendance les époques qui nous ont précédés, vues comme des périodes archaïques et rétrogrades, n’ayant pas eu la chance de jouir des trésors de sagesse que la nôtre s’enorgueillit d’avoir produits, et de ses merveilleuses valeurs d’inclusion et de diversité, entre autres prodiges.

    Au rebours de cette lubie vaniteuse, le conservateur, lui, entretient avec le passé un rapport de gratitude, conscient de ce qu’il doit aux générations qui ont accumulé pour lui des trésors inestimables. " Qu’admirons-nous aujourd’hui dans le monde qui n’ait été édifié, peint, sculpté, ciselé par ceux-là mêmes dont les Modernes ont revendiqué haut et fort ne pas être les héritiers? ", s’interroge la philosophe Françoise Bonardel dans son bel essai Des héritiers sans passé (Les Éditions de la Transparence, 2010).

    UN LABEUR D’UNIFORMISATION GENERALISEE

    En réalité, notre époque est si peu sûre de pouvoir égaler sur ce plan les siècles passés que la simple mention d’un “geste architectural contemporain” suffit, comme ce fut pour la restauration de la flèche de Notre-Dame de Paris, ou plus récemment pour le projet de pavillon d’accueil de l’Assemblée nationale, à déclencher une levée de boucliers – bien souvent à juste titre.

    C’est ce que soulignait déjà Claude Lévi-Strauss dans une conférence prononcée à l’Unesco le 22 mars 1971, où il reprochait à la mondialisation, dans son labeur d’uniformisation généralisée, de détruire "ces vieux particularismes auxquels revient l’honneur d’avoir créé des valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie et que nous recueillons précieusement dans les bibliothèques et dans les musées parce que nous nous sentons de moins en moins certains d’être capables d’en produire d’aussi évidentes".

    LE PASSE EST UN ADN

    Mais l’attachement que nous devons avoir pour le passé ne saurait être que patrimonial. Le passé n’est pas pour nous un musée où nous irions trouver le souvenir de ce que nous fûmes, quelques grandes réussites artistiques révolues que nous admirerions avec nostalgie. Le passé n’est pas une nostalgie, c’est un ADN, qui aujourd’hui encore nous définit et nous guide. Ce n’est pas une chose morte, c’est la sève qui nous permet de croître, le sang qui coule dans nos veines et nous permet de perpétuer le génie de notre civilisation.

    Simone Weil a dit superbement cette nécessité de se nourrir de notre passé, si nous voulons faire de grandes choses à l’avenir.

    Ce n’est pas un cimetière d’idées révolues et de héros défunts, c’est la nourriture qui, assimilée à nos vies, nous permet de créer à notre tour des choses dignes de ceux qui nous ont précédés. Si trop souvent, nous nous en sentons incapables, si l’architecture contemporaine est souvent si laide et l’art contemporain si grotesque, c’est parce que nous nous obstinons à vouloir créer à partir de rien et que, tournant le dos au passé et à notre tradition, c’est à nous-mêmes que nous tournons le dos. Que la création contemporaine, trop souvent, ne dit rien de ce que nous sommes, parce qu’elle en est la négation.

    LE PASSE EST UN BESOIN VITAL

    Dans son maître livre l’Enracinement, Simone Weil a dit superbement cette nécessité de se nourrir de notre passé, si nous voulons faire de grandes choses à l’avenir: "Il serait vain de se détourner du passé pour ne penser qu’à l’avenir. C’est une illusion dangereuse de croire qu’il y ait même là une possibilité. L’opposition entre l’avenir et le passé est absurde. L’avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien; c’est nous qui pour le construire devons tout lui donner, lui donner notre vie elle-même. Mais pour donner, il faut posséder, et nous ne possédons d’autre vie, d’autre sève, que les trésors hérités du passé et digérés, assimilés, recréés par nous. De tous les besoins de l’âme humaine, il n’y en a pas de plus vital que le passé".

    Le drame de notre époque est qu’elle s’emploie avec acharnement soit à le détruire, soit à le muséifier – c’est-à-dire à le dévitaliser. Or, si le passé ne passe jamais de lui-même, il est en revanche facile à détruire, en tout cas dans ses signes visibles. Simone Weil, encore, nous en prévient : "Le passé détruit ne revient jamais plus. La destruction du passé est peut-être le plus grand crime. Aujourd’hui, la conservation du peu qui reste devrait devenir presque une idée fixe".

    C’est en tout cas la nôtre.

    Laurent Dandrieu

     

  • L’arnaque des “Patriotes de la Diversité”:

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    image réalisée avec une I.A. par moi-même

    quand le patriotisme devient un alibi multiculturaliste

    Ils se présentent comme des " patriotes ", revendiquant la France et la République. Mais derrière les grands mots et les drapeaux tricolores, beaucoup voient une énième manipulation idéologique, une tentative de repeindre en bleu-blanc-rouge l’ancien logiciel du multiculturalisme. Les “Patriotes de la Diversité”, mouvement lancé en juin 2025 par Henda Ayari et Ben le Patriote, se retrouvent aujourd’hui au cœur d’une polémique violente, dénoncée frontalement mais avec le sourire par Jean-Eudes Gannat comme une "arnaque SOS Racisme bis".

    UNE “DIVERSITE PATRIOTE” AU PARFUM DE RECUPERATION

    D’emblée, le projet interroge: rassembler des Français " de toutes origines ": suite à la manifestation, son organisatrice insistait sur le fait qu’il y avait des " handicapés, des trans, des homosexuels, des Noirs, des Jaunes, des Blancs, des Arabes " sans que l’on comprenne bien en quoi cette addition de minorités était extraordinaire. Rassembler autour des quasi religieuses valeurs de la République (kesako?) contre le wokisme, l’islamisme et le racisme.

    Leur slogan? Une "diversité patriote, laïque et méritocratique".

    Mais derrière ce vernis consensuel, le flou identitaire domine. Ce que ces “patriotes” défendent, c’est moins une France charnelle et historique qu’une addition de minorités censée former un tout national artificiel. Une France “black-blanc-beur” de droite, repeinte à la sauce républicaine, où le mot " diversité " sert de caution morale à ceux qui ne veulent plus parler de racines ni de civilisation.

    Jean-Eudes Gannat, invité sur Ligne Droite (Radio Courtoisie) le 16 octobre, ne s’y est pas trompé: "On nous refait le coup de SOS Racisme. Une imposture totale, financée et médiatisée pour détourner le patriotisme de son essence. Ces gens veulent remplacer le peuple historique français par un agrégat d’individus sans passé".

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