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Opinions - Page 32

  • Des Cathares au communisme et au socialisme

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    comment le passé éclaire le présent

    Au XIIIe Siècle, temps de l’apogée occidental, la monarchie lutte contre l’Orient hétérodoxe sous toutes ses formes, c’est à dire à la fois contre l’Angleterre, le catharisme et l’Islam. La Kabbale instrumente l’Islam et les Cathares, donc la Croisade intérieure contre les Albigeois et la Croisade extérieure contre l’Islam sont liées.

    Depuis la fin du XIIe Siècle, plusieurs mouvements sont désignés sous le nom de Cathares, selon les régions, Vaudois dans les Alpes, Albigeois dans le Midi, Bulgares ou Bougres dans le Nord. Tous les Cathares descendent des Bogomiles, des hérétiques originaires de Bulgarie, pays dans lequel étaient établis les Manichéens.

    Le catharisme reprend des Manichéens un dualisme du Bien et du Mal et une conception pessimiste de la vie, presque une haine de la vie. Le monde est mauvais parce qu’il est l’oeuvre de Satan. Satan a créé le monde afin d’emprisonner l’esprit dans la matière. La matière est impure, tout ce qui est chair est le mal. Conséquence. Les Cathares prônent l’abstinence et condamnent jusqu’au mariage. L’orientalisme cathare est une fuite devant le réel, un rejet de la vie.

    L’initiation cathare est orientale et hétérodoxe. Le refus du corps implique un refus de l’Incarnation divine. Pour les Cathares, le Christ est un pur esprit dont le corps est une illusion.

    Le Créateur est responsable du Mal. S’il n’y a pas de chute, le Mal est en Dieu et on peut identifier Satan à Jéhovah. La vieille dialectique simpliste des Manichéens resurgit en Occident avec l’hérésie cathare. Elle atteindra les francs-maçons. Le catharisme transmet la gnose manichéenne aux francs-maçons, et aussi le signe de reconnaissance des Manichéens. Un baiser de paix est échangé entre les "parfaits" Cathares, ce signe passera aux francs-maçons.

    Par les hérétiques Bogomiles, les Cathares font le lien entre l’Orient hétérodoxe et les mouvements politico-religieux postérieurs qui viseront à détruire notre Civilisation.

    Le catharisme importe en Occident la gnose qui avait abouti à l’Islam en Orient. Cette gnose va enfanter la Renaissance et la Réforme, c’est à dire les Temps modernes. L’aboutissement consiste en une Révolution capital-socialiste dont nous subissons les derniers assauts avec le mondialisme.

    Le protestantisme hérite des Bogomiles par l’intermédiaire des Albigeois, ce qui rend possible la Révolution maçonnique, un renversement du christianisme traditionnel.

    Jacques Bainville, historien français (1879-1936), écrit: "Qu’était l’hérésie albigeoise? Un mouvement politique. On y reconnaît ce qui apparaîtra dans le protestantisme: une manifestation de l’esprit révolutionnaire".

    Il suffit de suivre la route bogomile, cathare et protestante pour remonter aux origines de la compromission du capital avec la Révolution… sous toutes ses formes. Les Bogomiles étaient déjà des communistes. Les Cathares étaient déjà des révolutionnaires au service de l’Argent, particulièrement les Albigeois et les Vaudois.

    Les communistes revendiquent officiellement leur filiation avec les Bogomiles. Les Cathares, héritiers des Bogomiles, condamnent la propriété privée. Avec le catharisme albigeois, la révolution socialiste est en gestation.

    Les Cathares vaudois sont les ancêtres officiels du protestantisme calviniste, une religion à la fois capitaliste et pré-révolutionnaire. En pays vaudois, Genève sera un des centres de la subversion pré-révolutionnaire. En effet, la Révolution est préparée dans des contrées riches, Genève, le Rhin, les Pays-Bas, l’Angleterre, selon la géographie des hérésies, c’est-à-dire selon la géographie de la Kabbale, qui sera aussi la géographie de la Réforme. Hasard?

    L’un des principaux centres de l’Illuminisme en France sera Lyon, la ville où vécut le marchand Valdo. Hasard? Les Vaudois obtiendront un statut religieux par la Révolution et par Napoléon, le franc-maçon qui institutionnalise le capitalisme révolutionnaire dans toute l’Europe. Hasard? La Finance, juive et protestante, bénéficie du modernisme et du mondialisme. Hasard? Lyon, avec Grégory Doucet, et Grenoble, avec Eric Piolle, sont administrées aujourd’hui par des fanatiques du progressisme. Hasard?

    Genève deviendra un des sièges des organisations mondialistes. Dans ces organisations du cercle extérieur, les francs-maçons capitalistes collaborent avec les francs-maçons communistes, désormais déguisés en peau de lapin depuis la tromperie de la prétendue chute du communisme.

    Au XXe Siècle, la collaboration des loges avec le communisme a été constante: la révolution bolchevique, Yalta, Nuremberg, le cercle extérieur, l’imposture de la chute du communisme, l’imposture antiraciste…

    Les communistes, mondialistes comme les capitalistes, sont acceptés dans les loges. Les francs-maçons, capitalistes et socialistes, sont les nouveaux sorciers au service de l’Orient, du Grand Orient même. On peut donc mettre en évidence les rapports étroits entre l’Argent et le communisme, entre les loges et l’initiation cathare, voire la sorcellerie.

    Derrière le combat politique, se cache une guerre de religion, hier avec le catharisme, avec le protestantisme, avec le rosicrucisme, aujourd’hui avec le mondialisme capital-socialiste.

    L’alliance de l’Argent et du communisme relève d’une logique "religieuse", l’éradication de la tradition chrétienne par les initiés. Elle date du catharisme et triomphe aujourd’hui. Tous les Cathares sont unis contre la tradition chrétienne. Leurs héritiers, les révolutionnaires capitalistes et socialistes, réunis dans les loges, sont unis contre la tradition chrétienne.

    La mythification de la Révolution s’accompagne d’une mythification des Cathares, particulièrement des Albigeois, les pires d’entre eux.

    Les historiens protestants, relayés par Voltaire et les francs-maçons romantiques, créent de toutes pièces un mythe cathare. Ils font de ces hérétiques des victimes de l’intolérance de l’Eglise et du roi de France. Les maisons d’édition maçonniques imposent une sympathie à l’égard des Cathares. On oppose la pureté et l’innocence des Cathares à l’avidité et à la violence du camp catholique.

    Ces lieux communs sont passés dans les livres scolaires. Ils reposent sur une suite d’inexactitudes, sur des faux historiques avérés. Des historiens ont apporté des rectifications, ont démontré l’inanité des affirmations officielles, Régine Pernoud, Jacques Heers, Jacques Bainville, Pierre Belperron. Rien n’y fait. On plaint les Cathares et on accable les catholiques.

    L’un des mensonges culturels fait croire que le catharisme albigeois est un mouvement de libération des serfs. Les Cathares albigeois contestent le droit de propriété et le servage, c’est pourquoi les marxistes les considèrent comme de lointains ancêtres. Mais ce faisant, ils n’aident pas les serfs, lesquels n’ont pas à se libérer car le servage n’est pas un esclavage.

    Faire du serf un esclave est un non-sens. Régine Pernoud le démontre: "Il n’y a pas de commune mesure entre le servis antique, l’esclave, et le servis médiéval, le serf. Parce que l’un est une chose et l’autre un homme".

    Un serf n’est pas vendu et a un statut social respectable dans le système féodal. Le serf n’hérite pas de la terre qu’il travaille, ses conditions de vie sont très difficiles, mais il travaille, est logé, nourri, a son pécule, peut facilement changer de condition. Le statut des serfs évolue considérablement sous l’influence du christianisme.

    Confondre l’esclavage et le servage est une erreur. L’Occident chrétien a mis fin à un esclavage qui était la coutume de toute l’Antiquité. Le statut germain et chrétien de serf est donc un progrès.

    Depuis Saint Paul, l’Eglise tente d’appliquer le principe selon lequel il n’y a plus "ni maître ni esclave". Aux Temps féodaux, le commerce d’esclaves est interdit par l’Eglise. Mais des ports contreviennent à l’interdit. Marseille commerce avec les pays barbaresques en plein XIIIe Siècle. Des armateurs peu scrupuleux continuent le trafic d’esclaves jusqu’à la fin du XIXe Siècle, sans être sanctionnés par les républicains. Hasard? Aujourd’hui, Marseille est une porte de l’immigration de nouveaux esclaves du mondialisme.

    Saint Paul rompait clairement avec le paganisme, et avec le judaïsme. Car si un chrétien ne doit pas exploiter son prochain, quel qu’il soit, il est permis à un Juif de soumettre les non-Juifs. Dans le Lévitique, on peut lire: "Ton esclave et ta servante que tu auras, ils te viendront des nations qui t’entourent"; "c’est d’elles que vous achèterez esclaves et servantes"; "vous pourrez aussi en acheter d’entre les enfants des étrangers qui séjournent chez vous".

    Après les grandes découvertes, les armateurs juifs seront les principaux responsables du trafic d’esclaves vers l’Amérique. En Aquitaine et aux Pays-Bas, les trafiquants d’esclaves utiliseront les bateaux des armateurs juifs ou marranes chassés d’Espagne par les rois catholiques. La coutume ancienne de l’esclavage reprend avec la Renaissance, c’est-à-dire avec le retour du droit romain païen, et aussi avec la victoire de la Kabbale sur la tradition chrétienne. De nos jours, les B’naï B’rith commanditent le lobby immigrationniste.

    La Renaissance crée de nouveaux esclaves, ce que voulaient les Cathares. Plus tard, la Révolution enfante les prolétaires pour faire fructifier la comédie de la lutte des classes. Aujourd’hui, l’alliance capital-socialiste fait des immigrés de nouveaux esclaves, et humilie l’autochtone, le chômeur assisté. L’un et l’autre sont exploités par les mondialistes.

    Plus le catholicisme traditionnel recule, plus les humbles sont réduits en esclavage. C’est une constatation, une observation que chacun peut faire, qu’il soit croyant ou non.

    En réalité, les Cathares albigeois tentent de soulever les serfs, prônent une révolution, mais ce n’est pas dans l’intérêt des travailleurs. Le "socialisme" cathare n’est pas sans arrière-pensées financières. Les Cathares fomentent des révoltes pour le plus grand bénéfice de la finance apatride.

    Socialisme et catharisme, deux mouvements d’origine orientale, prétendument libérateurs, sont au service de l’Argent. Socialisme et catharisme héritent du "mysticisme" kabbalistique et naissent sur les lieux d’implantation des sociétés secrètes kabbalistiques.

    Deux constats le prouvent.

    Premier constat religieux. Le catharisme est une religiosité orientale instrumentée par les kabbalistes contre l’Occident chrétien.

    Deuxième constat géographique.

    La géographie cathare se superpose à la géographie des communautés juives qui commercent avec l’Orient: les Alpes et la région lyonnaise, le Piémont, la Sicile, la Provence, l’Italie, le Rhin, le Languedoc.

    Les chefs cathares sont avant tout des commerçants, des marchands, des tisserands. Les Parfaits cathares méprisent en principe l’argent, mais certains amassent des fortunes en gardant pour eux les dons qu’ils reçoivent. Ils pratiquent l’usure et sont liés à la finance apatride. Les apparentes austérités de leur vie ne sont que de l’hypocrisie, et cachent la profonde dépravation de leurs mœurs.

    Leur piété n’est que dissimulation. Ils vivent dans la continence. Ils brisent et brûlent les croix, les images, les reliques. Ils pillent et dévastent les églises, les monastères. Ils n’épargnent ni âge, ni sexe. Ils portent partout la dévastation, l’incendie et la mort. Ce qui n’est pas sans rappeler la situation actuelle.

    Le commerce explique l’existence d’un complot contre la France, complot toujours d’actualité. Les banquiers milliardaires œuvrent de concert pour installer le mondialisme.

    Les Cathares veulent déjà briser la société chrétienne parce que la morale chrétienne gêne le commerce. Ils sont au service du commerce avec l’Orient. Ils servent de main d’œuvre aux initiés orientaux.

    Les hérésies cathares, orientales et au service du commerce avec l’Orient, sont antifrançaises. Avec des Cathares sur le Rhin, en pays vaudois et en Languedoc, la France est cernée, comme prise dans un étau. Le catharisme est anti catholique.

    La société peut céder au "tout commerce", y compris le commerce d’esclaves, des marchands pré-capitalistes et de leurs complices socialistes… déjà. Dans ces conditions, la France, fille aînée de l’église, défend l’Occident chrétien et toute l’humanité.

    Telle est la logique et l’actualité des hérésies cathares. Telles sont les vraies raisons de la croisade des rois de France contre les Albigeois, de la lutte de l’Inquisition contre le catharisme.

    Socialisme et communisme montraient déjà leur vrai visage.

    Jean Saunier

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • L’esprit humain peut-il vraiment être scindé en deux par une opération chirurgicale?

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    Fait étonnant, des patients au "cerveau scindé" existent depuis les années 1940. Pour contrôler les symptômes de l’épilepsie, ces patients ont subi une intervention chirurgicale visant à séparer les hémisphères gauche et droit. Des opérations similaires sont encore pratiquées aujourd’hui.

    Des recherches ultérieures sur ce type de chirurgie ont montré que les hémisphères séparés des patients au cerveau divisé pouvaient traiter l’information de manière indépendante. Cela soulève l’inconfortable possibilité que la procédure puisse créer deux consciences distinctes cohabitant dans le même cerveau.

    Dans la première saison de Severance, le personnage de Helly R (incarnée par Britt Lower) connaît un conflit entre son "innie" (le côté de son esprit qui se souvient de sa vie professionnelle) et son "outie" (le côté en dehors du travail). De la même manière, il existe des preuves d’un conflit entre les deux hémisphères des vrais patients au cerveau divisé.

    Lorsque l’on parle avec des patients au cerveau scindé, on communique généralement avec l’hémisphère gauche du cerveau, qui contrôle la parole. Cependant, certains patients peuvent communiquer avec leur hémisphère droit en écrivant, par exemple, ou en arrangeant des lettres de Scrabble.

    On a demandé à un jeune patient quel métier il aimerait exercer plus tard. Son hémisphère gauche a choisi un emploi de bureau consistant à faire des dessins techniques. Son hémisphère droit, en revanche, a arrangé les lettres pour épeler "coureur automobile".

    Des patients au cerveau scindé ont également rapporté "syndrome de la main étrangère", où l’on a l’impression que l’une de leurs mains bouge de son propre chef. Ces observations suggèrent que deux "personnes" conscientes distinctes peuvent coexister dans un même cerveau et avoir des objectifs contradictoires.

    Dans la série Severance, cependant, l’innie et l’outie ont tous deux accès à la parole. C’est un indicateur que cette "procédure de dissociation" fictive implique une séparation plus complexe des réseaux cérébraux.

    Un exemple de séparation complexe des fonctions a été décrit dans l’étude du cas clinique de Neil, en 1994. Neil était un adolescent avec un certain nombre de problèmes à la suite d’une tumeur de la glande pinéale. L’une de ces difficultés était une forme rare d’amnésie: Neil ne pouvait pas se souvenir de ce qu’il avait fait de sa journée ou rapporter ce qu’il avait appris à l’école. Il était également devenu incapable de lire, bien qu’il puisse écrire, et de nommer des objets, bien qu’il puisse les dessiner.

     

    Étonnamment, Neil est parvenu à poursuivre ses études. Les chercheurs se sont intéressés à la manière dont il arrivait à faire ses devoirs alors qu’il ne se souvenait pas de ce qu’il apprenait.

    Ils l’ont interrogé sur un roman qu’il étudiait à l’école, Rosie ou le goût du cidre de Laurie Lee. Lors d’une conversation à l’oral, Neil ne se souvenait de rien concernant le livre, pas même du titre. Mais lorsqu’un des chercheurs lui a demandé d’écrire tout ce dont il se souvenait à propos du livre, il a écrit "Rouge Geranium fenêtres cidre avec Rosie Dranium odeur de poivre humide [sic] et champignons" – des mots tous liés au roman. Neil ne sachant pas lire, il a dû demander au chercheur: "Qu’est-ce que j’ai écrit?".

    Neil a également été capable écrire d’autres souvenirs qui semblaient perdus, notamment sa rencontre avec un homme atteint de gangrène à l’hôpital. Pour chaque cas, il était inconscient de son propre souvenir jusqu’à ce qu’il l’écrive et qu’on le lui relise. Le cas de Neil est un exemple stupéfiant. Il laisse penser qu’avoir des souvenirs inaccessibles à notre propre conscience est possible.

    Dans Severance, Irving peut se souvenir de détails concernant son " innie " en peignant. Dans Severance, l’outie d’Irving (John Turturro) peut accéder aux souvenirs de l’environnement de travail de son innie par le biais de la peinture. Il peint les longs couloirs de l’étage où travaille son innie, bien qu’il n’en ait aucun souvenir conscient. Dans la série, la procédure de dissociation consiste peut-être à bloquer l’accès conscient à la mémoire de la même manière que cet accès a été bloqué chez Neil.

    Le rôle de l’hippocampe

    Quelles régions du cerveau pourraient être au cœur de la procédure de dissociation de la série télévisée? La région la plus associée au souvenir des événements de la journée de travail est l’hippocampe. Fait intéressant, cette même région cérébrale prend également en charge la représentation de l’espace.

    Le fait que la même structure neuronale permette à la fois de se souvenir qu’un nouveau collègue a rejoint votre équipe aujourd’hui et de représenter la disposition du bureau suggère que l’hippocampe pourrait être une bonne cible pour cette procédure fictive.

    Dans Severance, le passage de l’état de innie à celui de outie se fait à la limite du bureau, c’est-à-dire aux portes de l’ascenseur. Cela rappelle "l’effet de la porte", le phénomène par lequel le passage d’une porte vous fait oublier quelque chose.

    L’hippocampe segmente notre expérience en épisodes pour un rappel ultérieur. Le fait d’entrer dans un nouvel espace indique qu’un nouvel épisode a commencé, ce qui entraîne une augmentation de l’oubli des informations qui s’étendent sur ces épisodes. L’effet est toutefois subtil. Bien que vous puissiez parfois entrer dans la cuisine et oublier pourquoi vous y êtes entré, vous n’oubliez pas que vous avez des enfants, contrairement à l’effet dramatique provoqué par la procédure de séparation de la série.

    Peut-être que, dans la série, l’intérêt de l’hippocampe pour les limites spatiales déclenche le passage entre innie et outie.

    Malheureusement, l’idée que la procédure de dissociation de la série puisse impliquer une simple incision de l’hippocampe présente deux failles cruciales.

    Premièrement, ce n’est pas seulement la mémoire épisodique et spatiale qui est dissociée dans Severance. Les travailleurs disposent d’un grand nombre de connaissances sémantiques (par exemple, des faits concernant Lumon, l’entreprise pour laquelle ils travaillent, et son fondateur) qui sont inaccessibles à leurs outies. Ils forment également des mémoires émotionnelles liées aux récompenses qu’ils reçoivent pour leur travail et aux punitions qu’ils reçoivent dans la salle de pause.

    Ces formes de mémoire reposent sur bien plus que l’hippocampe, et l’hippocampe lui-même fait partie d’un réseau de mémoire épisodique à l’échelle du cerveau qui est activé lors de la récupération de la mémoire épisodique.

    Le deuxième défaut est que la mémoire elle-même n’est pas un processus isolé. Elle est étroitement liée à la perception, à l’attention, au langage et à de nombreux autres processus. Le système de mémoire humaine est bien trop complexe pour être entièrement divisé en deux, mais comme le montre Severance, il est fascinant d’imaginer cette possibilité.

    Auteurs: Rachael Elward - Senior Lecturer, Neuroscience and Neuropsychology, London South Bank University

    Lauren Ford - PhD candidate in cognitive neuroscience, London South Bank University

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Comme lui, moi aussi je pense que…

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    Depuis mon enfance, le monde a terriblement changé. Dans certains cas, il a fait d’énormes progrès; des innovations qui ont bien amélioré la vie des gens. Contrairement aux tristounets écolos, j’apprécie d’avoir une automobile, gage de liberté; un réfrigérateur pour boire frais; un chauffage central pour éviter de me geler les parties les plus intimes durant les frimas de l’hiver…

    Ma génération, c’est celle des soixante-huitards. Je ne parlerai pas, ici, de l’héritage de mai 68, tant il est calamiteux! J’avais 18 ans en mai 68 et j’étais déjà opposé à ses révolutionnaires d’opérette. Mai 1968, c’est une colère d’enfants gâtés, de gosses de bourgeois, à une époque où 20% des jeunes accédaient aux études supérieures. Cette chienlit, comme disait De Gaulle, n’a concerné qu’une infime partie de la population, mais ses conséquences ont été désastreuses pour tout le pays.

    Beaucoup d’anciens soixante-huitards sont devenus les bobos de la " gauche-caviar "; ceux-là sont sans doute (financièrement entre autres) des privilégiés; mais pas les autres, tant s’en faut!

    Le chômage a explosé, en France, à partir du milieu des années 1970, lors du premier choc pétrolier qui a bouleversé notre économie. De Gaulle a bradé, au début des années 60, tout notre Empire colonial. Nous avons abandonné notre autosuffisance énergétique en perdant les gisements – de gaz et de pétrole – sahariens. Cela s’est traduit par un ralentissement conjoint de la productivité ET de la croissance.

    Nous étions à la fin des "trente glorieuses", nous entrions dans les "quarante piteuses" (lesquelles sont devenues calamiteuses, et ce n’est pas fini, hélas!). C’est à partir de cette époque que le chômage "structurel" s’est installé durablement chez nous. Georges Pompidou, qui avait la sagesse des terriens, craignait un soulèvement populaire si le chômage venait à dépasser les 300 000 personnes. Nous le vîmes monter à 2, 3, puis 4 millions. On ne saurait le dire avec précision tant les chiffres du chômage, tels les dés de tripot, sont pipés (3)! On nous raconte ce qu’on veut.

    Le socialisme larvé de Giscard, le socialisme assumé de Mitterrand, et la course effrénée à toujours plus d’Europe de tous nos dirigeants ont eu raison de notre industrie et, par là même, de notre économie. Depuis Giscard, le daim auvergnat, la France n’a plus connu un budget en équilibre. Notre pays ne produit quasiment plus rien, en dehors du luxe, de l’aéronautique et de l’armement lourd. Nos mines ont fermé une à une, les hauts fourneaux de nos aciéries aussi.

    Depuis les années 80, notre industrie a détruit des millions d’emplois.

    En dehors de l’artisanat, la classe ouvrière n’existe quasiment plus. Pour éviter des charges ou des impôts trop élevés, ou des normes drastiques – techniques ou environnementales – imposées par Bruxelles, nos industriels ont préféré délocaliser leur production ou mettre la clé sous la porte. Nous sommes passés d’un pays de producteurs à un peuple de consommateurs.

    Et, tandis que la classe ouvrière allait pointer à l’ANPE (4), la France, avec le "regroupement familial", laissait rentrer massivement sur son sol une immigration attirée par nos aides sociales aussi généreuses que variées, sans parler de l’immigration clandestine.

    Le "mâle blanc" était, petit à petit, chassé de chez lui…

    Qu’il est facile à quelques jeunes cons, dont l’ambition se limite souvent aux loisirs ou à faire du cocooning chez papa-maman – la génération de la semaine de 35 heures, du Smartphone et des réseaux sociaux – de nous traiter de privilégiés et de pollueurs de la planète. Non, tout n’a pas été facile, tout n’a pas été rose, pour nous, même si, je le répète, nous étions plus libres, certes mais plus libres de prendre des risques sans trop de contraintes sécuritaires (souvent imposées par Bruxelles).

    Jean-Marc Boivin, alpiniste, parachutiste et parapentiste (5) disait: "La vie n’a de sens que dans l’extrême, mais l’extrême comporte quelques risques". Il est mort de sa passion: le risque.

    Je n’ai pas l’habitude de me plaindre, et encore moins de me faire plaindre, mais, depuis ma prime jeunesse, j’ai "mal à la France". Mais on m’a appris à serrer les dents, à souffrir en silence, comme si mon mal-être était une maladie vénérienne, une maladie honteuse.

    J’ai vite compris qu’être amoureux de ses racines était plutôt mal vu à l’époque de la France multiraciale, de l’Europe "à 27" et de la mondialisation de l’économie. Je souffre aussi de voir mon pays devenir une colonie de peuplement de ses anciens colonisés qui, bien souvent, nous détestent.

    Notre "douce France, terre des arts, des armes et des lois" chère à du Bellay, est devenue une réserve indienne: chaque année, 80 millions de touristes viennent visiter – admiratifs ou effarés – notre beau pays peuplé de 68 millions d’habitants dont 5 millions de fonctionnaires, 7 millions de pauvres, des millions de chômeurs, et des milliers d’hectares de friches industrielles, témoins d’un temps où tout ce que nous consommions n’arrivait pas de Chine, d’Inde, du Vietnam, du Bangladesh, de Roumanie ou d’autres pays plus ou moins lointains (et plus ou moins développés).

    Durant toute ma vie, j’ai vu mon pays se déliter, perdre ses emplois, ses repères, ses valeurs. Certains quartiers sont devenus des ghettos aux mains de dealers allogènes, et les "Français de souche" en ont été chassés.

    Nous avons (re)découvert l’"ensauvagement" et la barbarie. Jadis, nos aïeux se battaient pour un idéal: leur fief, leur Dieu, leur Roi, leur patrie, leurs frontières. Notre pays a été sacrifié, immolé, sur l’autel des banquiers apatrides, des européistes forcenés et de l’économie mondialisée. Une reddition sans combattre, un lâche abandon, une capitulation honteuse!

    Nous avons connu, pour beaucoup, des années de pensionnat (j’étais "enfant de troupe" à 11 ans), suivies d’un service militaire plus ou moins "viril"; parfois des journées de travail de 10 ou 12 heures, des semaines de 60 heures (avant que la France socialiste ne devienne une feignasse qui ne veut plus travailler), avec, dans le secteur privé, la menace quasi permanente du chômage.

    On nous dit aussi que notre génération n’a pas connu la guerre, c’est un fait (6). Nous serions, parait-il, des privilégiés, des chanceux, des veinards et… des égoïstes. Quelques imbéciles (comme la dame Aurore Bergé osent même affirmer que nous serions trop riches, et que nous devrions faire un "effort intergénérationnel" (quel charabia!) envers les jeunes. Il paraît qu’on ne pense pas assez à la jeunesse. Quelle foutaise, quelle ineptie, quelle débilité mentale!

    On y pense souvent et… on la plaint, pas pour le temps présent mais pour l’avenir qu’elle se prépare en cédant à la facilité, aux loisirs, au fric, aux plaisirs, plutôt que de défendre SA liberté.

    Ma génération, dans sa jeunesse, aura eu plus de liberté que la suivante, c’est indéniable. Nous ne subissons le diktat des minorités (féministe, racialiste, écologiste, LGBT+, etc.) que depuis les années 80 (7). Mais, si j’en crois les instituts de sondage, une forte majorité de jeunes se satisfait pleinement d’une France multiculturelle, bigarrée, écolo, invertie et islamisée. L’Education nationale s’est chargée de lui inculquer que le métissage – racial ou sexuel – c’est l’avenir et que les seuls dangers qui attentent aux "valeurs ripoux- blicaines" sont le populisme et le nationalisme.

    L’ennemi, en fait, c’est le "mâle blanc". Aussi, je plains, sincèrement, de tout mon cœur, la jeunesse qui partage encore mes valeurs car elle n’a pas fini de souffrir! Je veux bien qu’on me parle de "génération sacrifiée" à condition d’identifier la bonne.

    Sachant qu’une génération, c’est 25 ans, avec la Loi Veil de 1975 légalisant l’IVG c’est deux générations qui ont été réellement sacrifiées: à raison de 220 à 230 000 IVG par an, on aura  tué légalement 10 millions de petits Français.

    Il rentre environ 400 000 immigrés – toutes causes confondues – en France chaque année, et, au sein de la "diversité" on n’avorte pas, on se reproduit comme des lapins. Alors dormez en paix, braves gens, le "remplacement de population ", voulu par les mondialistes, est en train de se réaliser! Au train où vont les choses, dans quelques années on ne parlera plus des " territoires perdus de la République" puisque c’est tout l’hexagone qui sera perdu, mais pas pour tout le monde.

    La jeunesse actuelle condamne ma génération, celle des soixante-huitards, et l’accuse d’avoir détruit la planète.

    Moi aussi je condamne "ma" génération. Elle me fait honte, mais ce que je lui reproche n’a rien à voir avec l’écologie, le réchauffement climatique et la survie de la terre. Je fustige sa médiocrité, sa tartuferie, son hédonisme narcissique, son égocentrisme, sa veulerie, sa servilité moutonnière, ses mauvais choix politiques, et j’en oublie. Et, j’en profite pour saluer tous ceux qui ont tenté de lutter contre la désagrégation, la dégénérescence, le déclin programmé de notre pays, Jean-Marie Le Pen en tête car cet homme avait tout compris avant tout le monde. Et on l’a diabolisé!

    Eric de Verdelhan

     

    1)- Nouvelle religion dont les gourous voudraient nous priver des plaisirs de la vie. Les membres de cette secte, nourris à l’eau, au boulgour et au quinoa, sont tristes à mourir, et il y a de quoi!

    2)- Benjamin McLane Spock, pédiatre américain qui publia en 1946 le livre "The Common Sense Book of Baby and Child Care " (traduit en 1952 sous le titre "Comment soigner et éduquer son enfant"), qui prône une éducation permissive; c’était le début de l’enfant-roi.

    3)- Le "traitement social du chômage" permet de minorer les chiffres et de leur faire dire ce qu’on veut. Mais la France compte actuellement plus de 7 millions d’allocataires des minimas sociaux.

    4)- Agence Nationale Pour l’Emploi: l’ancêtre de " Pôle Emploi"

    5)- Jean-Marc Boivin, né le 6 avril 1951, est mort le 17 février 1990, au Venezuela près du Salto Angel, en faisant du base-jump. Il était alpiniste, parapentiste et base-jumper.

    6)- À part pour ceux qui sont allés la faire dans quelque ancienne colonie.

    7)- Encore que la Loi Pleven date de 1972. Elle annonçait toute une série d’autres lois liberticides.