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Histoire - Page 14

  • Nos grands soldats français

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    Image générée par I.A.

    En 2005, la mort accidentelle de Zyed Benna et Bouna Traoré, deux jeunes qui fuyaient la police, nous a valu trois semaines de guérilla urbaine.

    Plus près de nous, en 2023, c’est la mort de Nahel Merzouk, un "petit ange" (3) de 17 ans abattu par un policier,  qui a provoqué des émeutes, des saccages, et un climat de guerre civile dans tout le pays, et même… en Belgique.

    Le bilan de ces journées de quasi-guerre civile a été lourd: des dégradations par centaines, des incendies de voitures et de bâtiments, publics ou privés, pour un montant estimé à 1,7 milliard d’€.

    Voilà où vont nos impôts!

    En France, depuis des années, les choses se passent toujours de la même façon: quand un jeune  issu de l’immigration – généralement "connu des services de police" – est tué, souvent victime de sa propre imprudence, les banlieues s’enflamment et des hordes barbares saccagent tout sur leur passage.

    En revanche, quand c’est un petit Blanc qui est assassiné, lardé au couteau par une racaille, un "malade mental" ou un allogène sous OQTF, pour un regard, un vélo ou un téléphone portable, on pleurniche, on organise des marches blanches, avec des ballons, des fleurs, des peluches et des post-it.

    Sur les plateaux-télé, des sociologues viennent nous dire que la délinquance n’augmente pas et qu’on ne peut pas faire de corrélation entre insécurité et immigration. Et les politiciens – mâles ou femelles – s’inquiètent surtout d’une possible récupération par "l’extrême-drroooaate".

    Depuis la fin des "30 glorieuses" c’est la gauche qui impose sa vision de la France future et, petit à petit, les masques tombent: Jean-Luc Mélenchon vient d’annoncer la couleur; il est favorable au "Grand remplacement" et il le revendique haut et fort.

    Et que fait le camp d’en face, la "droite-cachemire" et même  la droite nationale?

    Soit elle rase les murs, soit elle donne elle aussi dans la repentance honteuse, l’auto-flagellation, le mea-culpa, envers nos anciens colonisés, dans l’espoir – totalement utopique! – de se faire bien voir d’eux.

    Quant à Emmanuel Macron, il continue à caresser la "diversité" dans le sens du poil. Alors que son rôle est de faire respecter l’ordre républicain, il laisse faire les casseurs car ce rôle de pompier-pyromane – diviser pour régner – lui convient bien. Il est vrai qu’il avait annoncé le couleur (sans jeu de mots facile!) lors de la "Fête de la Musique", en 2018, en invitant des invertis allogènes à brailler leur mépris de la France au Palais de l’Elysée.

    Bien que la période des vœux soit passée, je m’autorise à en émettre un: je voudrais que la droite nationaliste, conservatrice, souverainiste, etc… bref MA droite, ait enfin le courage de rendre hommage à quelques Français qui furent de beaux soldats et de grands colonisateurs.

    Des hommes qui, par leur volonté, leur audace, leur hardiesse, leur énergie ont permis que des peuplades africaines ne crèvent plus de faim, qu’elles cessent de s’entre-tuer dans des guerres tribales, ou qu’elles ne soient plus décimées par les maladies tropicales comme la malaria.

    En fait, comme le Français est souvent ignare en histoire, je vais le faire moi-même. Puisse-t-il se dire fier de la grandeur passée de son pays, et oser sans la moindre honte en revendiquer l’héritage!

    Commençons par celui qui donna son nom à la capitale du Tchad – Fort Lamy –  avant qu’elle ne choisisse, en 1973,  de s’appeler N’Djamena pour tirer un trait sur sa période coloniale.

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  • Que nous cache la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel?

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    On peut s’étonner qu’un personnage mis en examen par le passé pour prise illégale d’intérêts, prenne la tête du Conseil constitutionnel. Cette mise en examen faisait suite à une plainte d’Anticor.

    Certes, la Cour de cassation a bien mis fin à la procédure en prescrivant les faits, mais quand un juge d’instruction vous met en examen, c’est qu’il vous soupçonne d’être l’auteur d’une infraction. Et si la prescription classe l’affaire et vous garantit la présomption d’innocence, elle ne répond aucunement à la plainte initiale ni aux soupçons du juge.

    https://www.la-croix.com/France/Affaire-Richard-Ferrand

    Mais là n’est pas l’essentiel de mon propos.

    Ce qui m’intrigue, c’est que Richard Ferrand, tout comme Emmanuel Macron, a toujours critiqué l’article 6 de la Constitution, qui limite à deux mandats consécutifs de cinq ans l’exercice du pouvoir présidentiel. Un article qui "bride la libre expression de la souveraineté populaire".

    Article 6:

    Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct.

    Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.

    Les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique.

    Par conséquent, il est permis de se demander ce que cache la nomination de Richard Ferrand, ami fidèle de Macron, à la tête du Conseil constitutionnel.

    MACRON VA-T-IL INTRIGUER POUR EFFECTUER UN TROISIÈME MANDAT?

    "Il faudrait que Richard Ferrand clarifie ses intentions", estime Manuel Bompard.

    Et le député Insoumis Aurélien Saintoul de soupçonner une "grande combine" (Le Figaro).

    Pourquoi ces soupçons aux relents de complotisme?

    Mais tout simplement parce qu’il existe un précédent à la présidence de la Polynésie française.

    Soit il tente de modifier la Constitution, ce qui parait difficile, soit Macron nous la fait à la polynésienne: démission, suivie d’un acte de candidature dans la foulée.

    En 2022, Matignon avait interrogé le Conseil d’État pour savoir comment interpréter la limitation à deux mandats consécutifs, quand un des mandats n’a pas été exécuté dans sa totalité. En effet, le président en place en Polynésie, avait achevé le mandat de son prédécesseur démissionnaire et avait ensuite effectué un deuxième mandat de cinq ans.

    En conséquence, pouvait-il se représenter pour un troisième mandat?

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  • La révolution prolétarienne suit la révolution bourgeoise

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    Les mesures anti-ouvrières prises sous l’influence des initiés ne tardent pas à porter leurs fruits.

    La loi Le Chapelier, promulguée le 14 juin 1791, supprime les corporations. Plusieurs requêtes ne peuvent décider les gouvernements de l’époque à rapporter cette loi: les vœux des conseils généraux de l’an IX (23 septembre 1800-22 septembre 1821), le ministre de l’Intérieur Montalivet en 1811, le mémoire de l’avocat Levacher-Duplessis présenté à la chambre de commerce le 16 septembre 1817.

    À Lyon, en septembre 1831, les salaires des canuts s’effondrent à 15/25 sous, alors qu’ils étaient de 4 à 6 f. sous l’Empire. Les prud’hommes et le préfet leur accordent un nouveau tarif, les 11 et 25 octobre 1831. 104 industriels sur 1400 refusent l’accord. Le ministre du Commerce annule la mesure. Le 21 novembre, 60 000 ouvriers se mettent en grève et s’emparent de la ville. Le maréchal Soult rétablit l’ordre avec 20 000 hommes. Le gouvernement de Louis-Philippe révoque le préfet, coupable d’avoir enfreint la loi Le Chapelier.

    En Angleterre, les mêmes causes produisent les mêmes effets. La classe bourgeoise anglaise se montre impitoyable. En 1834, la "Loi des pauvres" supprime les secours traditionnellement apportés par les paroisses. Désormais, les indigents doivent entrer au work-house de la région, sorte de prison où l’on travaille de force, ou bien trouver un emploi dans une usine. L’augmentation du nombre de la main-d’œuvre a pour résultat de faire baisser les salaires dont le montant est déterminé par la loi de l’offre et de la demande.

    Les initiés, responsables de cette situation, n’ont aucun mal à endoctriner le peuple. Ils lui présentent le collectivisme comme le seul remède à leur misérable condition. De nombreux maçons se font les apôtres du socialisme. On peut les découvrir en feuilletant le Dictionnaire de la franc-maçonnerie, le Ligou. Quelques exemples.

    Pierre Leroux (1797-1871): "Philosophe, journaliste et écrivain socialiste, typographe, membre de la Constituante de 1848, puis de la Législative. Membre de la Loge des Droits de l’Homme, Orient de Grasse".

    Louis-Auguste Blanqui (1805-1881), théoricien socialiste: "membre des Amis de la Vérité dans les années 1830, et du Temple des Amis de l’Honneur français en 1842".

    Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), le père du socialisme français, ami puis adversaire de Marx, " initié non sans avoir longtemps hésité, le 8 janvier 1847, à la loge bisontine Spucar… Son initiation est surtout célèbre par le fait que Proudhon, à la troisième question d’ordre (Devoirs de l’Homme envers Dieu) répondit: – La guerre … "

    Dans De la justice dans la Révolution et dans l’Église, écrit en 1858, Proudhon écrivait: " L’anti-théisme n’est pas l’athéisme: le temps viendra où la connaissance des lois de l’âme humaine, des principes de la Justice et de la Raison, justifiera cette distinction, aussi profonde qu’elle paraît puérile".

    Proudhon s’exclamait encore: " Nous atteignons la Connaissance malgré lui (Dieu), nous nous procurons le bien-être malgré lui, nous arrivons à la société malgré lui encore. Chaque pas en avant est une victoire où nous l’emportons sur le divin".

    Ceci confirme l’interprétation du mythe du Fils de la Veuve. Ce mythe, véritable parabole, transmet une tradition religieuse secrète, à laquelle était associé à l’origine un culte initiatique. Ce récit symbolique décrypté révèle une religion dualiste opposant un " dieu mauvais "trine, auteur du Déluge, à un "dieu bon", apparemment trine lui aussi, de type prométhéen.

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