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société - Page 43

  • Macron ou le petit théâtre de la peur

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    Emmanuel Macron et le système politico-médiatique qui l’entoure ont un modus operandi bien rodé: terroriser les Français pour mieux les manipuler. Hier, c’était le Covid, avec des discours hystériques qui ont justifié des mesures liberticides absurdes. Puis est venu le réchauffement climatique, utilisé comme un prétexte pour imposer des taxes et des restrictions sans fondement. Aujourd’hui, c’est la Russie: un péril monté en épingle pour justifier l’alarmisme et la soumission.

    Mais regardons les faits: où est l’invasion russe de l’Europe qu’on nous promet? Où sont les preuves de cette guerre imminente qui justifierait que la France se précipite dans un conflit qui n’est pas le sien? Encore une fois, il ne s’agit pas d’informer, mais de conditionner, d’angoisser, de sidérer. Et ça marche! Malheureusement, cela fonctionne surtout sur les plus crédules, notamment la génération des boomers, ce bastion électoral du macronisme et du centrisme mou, toujours prête à gober la propagande servie par les éditorialistes du Système.

    Ce petit théâtre de la peur n’a qu’un but: détourner l’attention des vrais problèmes. La France s’appauvrit, s’effondre, perd sa souveraineté, est grand-remplacée, pendant que Macron amuse la galerie avec ses discours inquiétants. Il est temps de dire stop. Il est plus que temps de se débarrasser de cette clique nuisible qui ment aux Français, qui les infantilise et qui affaiblit notre pays.

    Assez de manipulations, assez de soumission! Retrouvons une France forte et libre.

    Thomas Joly

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Les astrologues du climat repoussent à l’an 2500 la fin du monde

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    *Les illustrations et cartes sont sur son blog

    Pour continuer à exercer leur influence sur les esprits simples, obtenir des postes juteux et empocher des milliards de subventions, il devenait urgent d’actualiser le calendrier des catastrophes. Le repousser de 475 ans est une bonne idée. Qui se souviendra de leurs délires d’ici là?

    La revue de vulgarisation Science et Vie est devenue le dépotoir de toutes les lubies de la doxa. Elle annonce pour 2500, à des générations de niveau scientifique zéro, l’asséchement de l’Amazonie, la tropicalisation des pôles, l’Amérique du Nord zone de savanes, la désertification de l’Asie, et la nécessité de confier la gestion des survivants à une autorité mondiale.

    DES ANNONCES FRACASSANTES DEMENTIES PAR LES FAITS

    Les pythonisses, les devins et toutes les madame Irma de fêtes foraines le savent. Pour entretenir la peur du lendemain, il faut rester vague dans les vaticinations, et surtout ne jamais donner de dates, lorsque les prédictions sont fixées sur un support écrit ou numérique. Pour avoir négligé cette prudence élémentaire des diseuses de bonne aventure, les tireuses de cartes du climat se sont piégées elles-mêmes.

    À la fin du siècle dernier, dans des émissions où personne n’était autorisé à les contredire, les fripouilles du réchauffisme annonçaient avec une componction archiépiscopale : plus de neige en France dès 2010, submersion des deltas des grands fleuves dans les 20 ans à venir, engloutissement des atolls et des côtes basses au plus tard en 2020.

    Dans le même temps, on assisterait à une fonte de la calotte arctique et du permafrost sibérien libérant des virus préhistoriques, une disparition de la plupart des grands glaciers de l’Antarctique, tandis que les " neiges éternelles " de l’Himalaya se sublimeraient avant 2025.

    Fort heureusement, rien de tout cela ne s’est produit. La neige continue à tomber l’hiver. Les deltas se sont légèrement développés grâce aux apports des alluvions et des courants marins. Les atolls sont stables ou sujets à un lent exhaussement du fait de la sédimentation des rivages et des mouvements de la lithosphère.

    Les glaciers himalayens gagnent et perdent régulièrement en épaisseur et superficie selon des mouvements cycliques documentés. Et entre deux réchauffements, la Sibérie navigue entre des phases de froid extrême et des cycles de douceur relative. Même les mammouths vagabonds le savaient.

    Et les mesures au sol comme les vues satellite s’accordent sur un refroidissement constant de l’Antarctique depuis 50 ans.

    La fin du monde n’est pas pour demain. Mais on sait depuis les philosophes grecs qu’entretenir une crainte diffuse, et se présenter comme des sauveurs, est le moyen le plus sûr d’asseoir son emprise sur les esprits simples. Religions, idéologies, ou macronneries russophobes, tout est bon pour empocher le salaire de la peur qu’on inflige aux autres.

    En plus de faits que chacun peut constater, des scientifiques de haut niveau ont démenti les réchauffards, tandis que des cours de justice condamnaient pour escroqueries les plus retors.

    Pour Richard Lindzen, professeur au MIT la plus prestigieuse école d’ingénieurs aux USA, et physicien spécialiste de l’atmosphère : "Il n’y a pas de consensus sur les tendances à long terme du climat et sur leurs causes (…) Nous ne sommes pas en position d’attribuer avec suffisamment de confiance les changements climatiques passés au dioxyde de carbone ou de prédire ce que le climat sera dans le futur".

    Conseiller scientifique de Trump lors de son premier mandat, il l’a convaincu de retirer les USA des organisations et traités réchauffistes. Mais il y a perdu son job et ses éditeurs. Aujourd’hui à 85 ans, ce retraité actif est membre du comité scientifique mondial des climato-réalistes.

     

    Pour feu Frédérick Seitz (1911-2008) physicien en structure des matériaux et rayonnements ionisants, auteur de la théorie quantique des cristaux et président de l’Académie des sciences US:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique indiquant que les émissions de CO2, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Des petites têtes qui n’ont pas le dixième de son savoir et de son intelligence, incapables de réfuter ses études sur les climats, lui ont reproché son anticommunisme virulent et d’avoir œuvré à renforcer l’arsenal atomique de son pays. On voit le niveau de leurs arguments passant vite du vert au rouge.

    Le duel Mann/Ball réglé en justice a montré jusqu’où les crapules réchauffistes pouvaient aller pour tromper le public et museler leurs contradicteurs

    Michael Evan Mann, pour convaincre de l’imminence de la catastrophe climatique, avait grossièrement falsifié des données réfutables par un étudiant de première année! Ce fut le fumeux graphique dit " en crosse de hockey " qui servit au GIEC, aux médias et à divers gouvernements pour appuyer leurs discours sur le réchauffement.

    Ce graphe* avec 900 ans de plat puis une montée en flèche sur les 80 dernières années est une énorme fraude. Une tricherie reposant sur un algorithme conçu pour produire cette forme particulière, quelles que soient les données saisies. Outre le fait qu’il a lissé complétement l’optimum médiéval qui dura près de 5 siècles comme si celui-ci n’avait jamais existé!

    Le docteur Tim Ball l’a dézingué dans son ouvrage "La corruption délibérée de la science du climat". Mann n’a pas supporté d’avoir été démasqué. Il a poursuivi son accusateur en justice pour diffamation. Et fin août 2019, la Cour suprême de Colombie-Britannique (Canada) a débouté Mann à l’issue d’une procédure qui a duré 9 ans… Reconnaissant la fraude dont la Revue du MIT disait "sa courbe* est un artéfact mathématique médiocre dont on ne peut tirer aucune conclusion".

    Les motifs de la cour sont intéressants : " Michael Mann a refusé de remettre aux experts mandatés par la justice les chiffres de l’augmentation des températures qui révèlent selon le défendeur des manipulations de données ayant conduit à la modification du graphique dit en crosse de hockey. Cette réticence à divulguer l’algorithme du graphique et les points de données révèle le manque total de transparence et d’intégrité qui entachent le travail prétendument scientifique de Mann".

    On ramasse les cadavres à la pelle sur le champ de bataille du réchauffisme qui, comme toute idéologie gauchisante, ostracise quiconque réfute leurs délires.

    Hendrik Tennekes, ingénieur aéronautique, était directeur de recherche à l’institut météorologique hollandais. Il étudiait les turbulences en altitude, contredisant les élucubrations du GIEC. Viré comme un malpropre et remplacé par une équipe d’amateurs.

    Aksel Winn-Nielsen, directeur de l’Organisation météorologique mondiale, auteur d’études qui faisaient autorité, éjecté du jour où il a osé douter des vaticinations de Greta, l’illustrissime savante.

    Peter Ridd, universitaire à la James Cook University Queensland Australie, renvoyé pour avoir attribué le dépérissement des coraux à la pollution marine liée aux rejets industriels et domestiques, et à la prolifération d’algues et d’animalcules qui colonisent le corail, au lieu de dénoncer le prétendu réchauffement anthropique.

    Au procès, les attendus de la cour furent révélateurs: "Ridd a été victime de persécutions, de brimades, et d’un harcèlement hystérique jusque dans sa vie privée, alimentés par une vindicte systémique sans autre reproche que d’avoir revendiqué sa liberté académique contre ce que professaient ses collègues".

    Quant à la France, est-il utile de rappeler le tombereau d’injures déversées par les médias aux ordres sur feu Claude Allègre, médaille d’or du CNRS et membre de l’Académie des Sciences? Avec cet argument spécieux:  "Il n’est pas climatologue!".

    Sans dire que les deux patrons du GIEC de l’époque, le Français Jouzel et l’Indien Pachauri étaient l’un physicien atomiste, et l’autre ingénieur ferroviaire.

    On est loin de l’esprit de Harvard où un prof n’impose pas sa théorie qu’on doit apprendre par cœur, sans formuler la moindre critique. Ce sont les étudiants qui analysent des données antagonistes et s’affrontent sur des concepts contradictoires. Pesant le pour et le contre pour étayer leur point de vue, et argumentant pour le défendre. Évidemment quand on arrive de France, où élucubrer à la télé bétonne votre sapience, c’est très déstabilisant… 

    Christian Navis

     

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • La vérité sur le coût pour l’agriculture française

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    Image générée par IA

    Trois ans de guerre en Ukraine: Trois ans de conflit et trois étapes:

    2022, la Commission européenne autorise les produits ukrainiens à entrer dans l’Union sans droit de douane.

    2024: elle actionne un frein d’urgence sur sept productions agricoles pour limiter les dégâts.

    2025: elle entretient le flou mais les pertes pour la France s’accumulent.

    Dans les allées du Salon de l’agriculture, l’ambiance est détendue, joyeuse même. Les éleveurs présentent leurs bêtes au grand public, certaines sont mises aux enchères à prix d’or.  Les producteurs proposent leurs spécialités régionales avec fierté et enthousiasme. Au stand de la Coopération Agricole ou à la FNSEA, même atmosphère, la bière coule à flot. Personne n’évoque les sujets qui fâchent.

    Au contraire. La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, assure que la France doit "produire plus pour manger mieux" et livre sa vision de la souveraineté alimentaire considérée comme un "réarmement", dans un monde marqué par les conflits.

    "Cette souveraineté, c’est la capacité d’un pays à nourrir sa population" nous glisse t-elle, "or, quand on regarde l’évolution de la production alimentaire dans notre pays, on s’aperçoit d’une chute dans de nombreux secteurs qui nous rend dépendants des importations".

    Les chiffres sont connus: 80% du poulet consommé hors domicile n’est pas élevé en France, 60% des fruits consommés sont importés, 40% des légumes, 50% de la viande d’agneau, 25% du bœuf… Et de pousser le constat: "on voit bien que notre autosuffisance alimentaire s’étiole dans un contexte géopolitique incertain, où, on le dans le conflit russo-ukrainien, l’alimentation peut devenir une arme".

    La guerre entre la Russie et l’Ukraine a débuté il y a tout juste trois ans.  L’occasion de faire le point sur ses conséquences sur l’agriculture française. L’Association Générale des Producteurs de Maïs tire la sonnette d’alarme; elle indique que les importations ukrainiennes de semences de maïs ont été multiplié par treize entre 2021-2022 et 2023-2024 à plus de 120 000 quintaux.

    Pour le secteur français, c’est un manque à gagner de 200 millions d’euros. "La France est le premier exportateur mondial de semences de maïs et le premier producteur de l’Union européenne; nous demandons la mise en place de mesures de sauvegarde notamment dans le cadre des négociations commerciales en cours entre l’Union européenne et l‘Ukraine pour arrêter les perturbations du marché" tempête un porte-parole de l’AGPM qui souligne, en parallèle, la diminution des surfaces de production de semences de maïs, de l’ordre de 30% l’an dernier…

    Même constat dans la filière sucre. En trois ans, les importations de betteraves en provenance d’Ukraine ont été multipliée par 25 en trois ans! "Les Ukrainiens ne s’en cachent pas: ils souhaitent continuer à nous envoyer 500 000 tonnes de sucre. Nous demandons le retour au contingent minimum d’avant-guerre (20 000 tonnes), et la Commission européenne laisse planer le doute sur sa position" estime Guillaume Gandon, vice-président de la Confédération Générale des Betteraviers

    "Nous avons déjà largement financé la guerre en Ukraine; nous avons perdu plus de 10 euros par tonne de betteraves en une campagne et de plus, cette guerre a fait exploser nos coûts de production". Il demande à la Commission européenne de sortir du flou quant à l’importance du contingent d’importations de sucre qui sera accordé en juin 2025.

    LA COMMISSION EUROPEENNE EN EAUX TROUBLES

    Dans cette guerre commerciale, la Commission européenne navigue en effet en eaux troubles. Elle a reconduit jusqu’en juin 2025 l’accord de 2022, en prévoyant un "frein d’urgence", avec la réintroduction de droits de douane sur sept produits, dont la volaille, le sucre et les œufs, si les importations dépassent les niveaux moyens de 2022 et 2023.

    Pas de quoi décourager les oligarques ukrainiens, qui investissent massivement dans le secteur de l’élevage, pour se conformer aux normes européennes. Numéro un de la production avicole ukrainienne, l’entreprise Avangard, dirigée par l’oligarque Yuriy Kosiuk, a ouvert fin 2023 des bureaux de vente en France et a investi dans de nouvelles unités d’élevage en vue d’accroître ses importations.

    "Objectivement, on n’a pas envie d’enrichir ce monsieur" avait déclaré Emmanuel Macron il y a tout juste un an. Sans effet.

    Idem dans le secteur porcin: "les élevages de porcs de l’Ouest du pays se préparent déjà aux normes européennes. Une exploitation porcine a récemment embauché un ingénieur agricole polonais pour importer et mettre en place toutes les bonnes pratiques applicables en UE" confiait Clément Coussens aux Assises de l’agriculture et de l’alimentation en novembre 2024.

    Pour l’heure, les agriculteurs pointent du doigt les normes et réglementations en vigueur en Ukraine et dénoncent une concurrence déloyale.  En juin 2025, la Commission devra décider d’une nouvelle politique commerciale envers l’Ukraine. "Je viens de voir le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen et lui ai dit combien j’étais favorable au prolongement du frein d’urgence mais lui-même semble privilégier un autre dispositif " confie la ministre, avant d’ajouter, un brin désabusée: "Mais vous savez, il n’y a pas que l’Ukraine. Il y a le bœuf de Nouvelle Zélande, l’agneau du Canada…".

    Quant à l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay…), qui prévoit d’éliminer 90% des droits de douane, et qui a été signé en catimini par la commissaire von der Yelen début décembre, nul ne sait quelles en seront les conséquences pour la France. "On continue de se battre; le combat est diplomatique pour réunir une minorité de blocage au sein de l’Union européenne pour refuser cet accord en l’état" dit la ministre.

    Seuls la Pologne, l’Autriche et l’Italie, et dans une moindre mesure la Belgique, ont manifesté leur opposition à cet accord. Il reste quelques semaines pour faire croire à tout le monde que la France a encore un peu de pouvoir…

    Marie de Greef-Madelin