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livre - Page 3

  • "Paralysées par la peur", les élites laissent la France glisser vers la guerre civile,

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    dénonce une haut fonctionnaire

    Selon Le Figaro, le haut fonctionnaire Céline Cléber publie sous pseudonyme Douce France (Toucan), un roman de politique-fiction où la France bascule "progressivement, sous les coups de boutoir d’une petite minorité d’extrémistes violents", tandis que "les autorités, paralysées par la peur, ne parviennent pas à endiguer le conflit".

    L’auteur explique vouloir "faire pénétrer le lecteur dans les arcanes de la vie politique et administrative" et alerte sur la fragilité institutionnelle face au "danger islamiste".

    Le récit débute avec l’assassinat d’un prêtre par un islamiste, précipitant des émeutes qui virent à la guerre civile; seuls un conseiller de l’Élysée, un sénateur et un préfet tentent d’enrayer la chute. Cléber présente son livre comme "le roman vrai de la guerre civile à venir", fustige la culture du "pas de vagues" dans une haute fonction publique peuplée de "bêtes à concours", et rappelle, citant Léonard de Vinci, que "ne pas prévoir, c’est déjà gémir".

    Selon elle, la violence est déjà " larvée " dans certains territoires, et l’avenir dépendra " du courage, de la vertu de ceux qui dirigeront le pays".

     

  • Les fondements philosophiques de la Démocratie expliquent son imposture

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    On nous raconte que la démocratie respecte les droits de l’homme, donc les libertés individuelles, l’égalité de tous devant la loi. C’est un régime au service de l’homme ou des hommes. Les lois sont faites pour notre bien. De plus, ceux qui sont mandatés, les élus, doivent normalement nous rendre des comptes, c’est ce qu’on appelle la transparence du pouvoir.

    Mais une telle conception idéalisée de la démocratie n’est pas souvent, sinon jamais appliquée, en particulier sous régime socialiste. L’inversion des valeurs permet de tromper le peuple.

    Les hommes acceptent de servir sans se révolter. Un seul homme ou une caste peut commander à tous. Un peuple peut être l’instrument de son propre esclavage. Tout cela sous couvert de la Démocratie. Comment est-ce possible? Trois philosophes vont nous aider à comprendre mieux la Démocratie.

    Baruch Spinoza, philosophe juif d’Amsterdam (1632-1677), appelle au laïcisme et à la Démocratie. Ces deux aspects du politique sont liés. Dans son Traité politique, présenté comme un hymne à la tolérance, écrit entre 1675 et 1677, il demande que les pouvoirs publics gouvernent indépendamment de toute confession. C’est du laïcisme avant le franc-maçon Lessing (1729-1781), théoricien du laïcisme anti chrétien. Le traité de Spinoza est donc un appel à la révolution anti chrétienne, laquelle passe par l’éradication du christianisme.

    En appelant au laïcisme, Spinoza revivifie la guerre des initiés orientaux contre la tradition chrétienne. Ses héritiers feront la Révolution anti chrétienne, jusqu’à supprimer les chrétiens par le bras communiste. Eradiquer tout ce qui est chrétien, tel est le but hypocrite du laïcisme de Spinoza. Ce but a été réalisé par les francs-maçons, au moyen d’un politique mensonger, la Démocratie.

    Spinoza appelle à la Démocratie. Il justifie la Démocratie, non pas constitutionnellement, mais par le concept de Nature naturante, ou "substance créatrice infinie". Par ce terme de Nature naturante, Spinoza entend le Dieu qui se connaît et se construit par l’homme. Il n’y a pas de Créateur transcendant, donc la Nature se crée elle-même. Ainsi, dans Spinoza, il y a le germe de l’évolutionnisme. Darwin n’est qu’un simple vulgarisateur. En quelque sorte, la Nature naturante est une Nature divinisée qui s’auto créé à mesure du progrès de la connaissance de l’Etre unique par la raison humaine.

    La philosophie de Spinoza revient à la conception magique du monde, elle ne peut donc pas être rationnelle. Le "rationalisme" de Spinoza n’est ni scientifique, ni rationnel.

    Or, le concept de Nature naturante est à la source du marxisme et des philosophies dites progressistes. Ce "rationalisme" tend nécessairement vers le Bien en permettant à l’Etre de se connaître lui-même. Il amorce "le mythe du progrès", mythe dont naîtra la Révolution moderne, qui n’a pas fini de nuire à l’humanité.

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  • Et maintenant, une taxe sur le livre d'occasion!

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    Il y a quelque chose de guignolesque dans cette obstination très française à vouloir réglementer l’invisible, taxer l’intangible, encadrer ce qui, justement, nous échappe: la vie des objets. Car oui, un livre, une fois qu’il a quitté la table des nouveautés pour s’installer sur une étagère, devient un objet. Libre. En roue libre. En service libre. Visiblement, l’État a du mal à le supporter.

    Le ministère de la Culture veut donc rémunérer les auteurs et éditeurs… sur les ventes de livres d’occasion. Il va donc falloir envoyer les fonctionnaires de Bercy farfouiller dans les rayonnages des vieux bouquinistes de Province et pourquoi pas, demain, dans les travées des brocantes de villages.

    Le raisonnement est simple et imparable, façon planification sentencieuse: puisque les plate-formes en ligne se gavent sur le dos de nos chères lettres, instaurons une sorte de "droit de suite" à la française.

    Une petite dîme culturelle, bien placée. C’est le réflexe pavlovien du contrôle étatique, cette envie permanente de réguler le moindre coin d’internet comme s’il s’agissait encore des rayons de la Fnac en 1997. Le marché de l’occasion n’est pas un ennemi de la culture. C’est sa respiration. C’est l’entrée d’un adolescent fauché dans un monde d’idées et d'imaginaires. C’est la redécouverte d’un auteur oublié, le lien silencieux entre deux lecteurs que tout oppose sauf ce même livre, passé de main en main, au nez et à la barbe du fonctionnaire Truquemuche ou du bureaucrate Tartempion.

    Faut-il vraiment y glisser une facture, une cotisation, une redevance? La culture ne se défend pas à coup de taxes rétroactives. Elle se défend en la laissant vivre. Circuler. Un livre n’est pas une rente. C’est une aventure. Alors, à ceux qui rêvent de faire des plate-formes de seconde main les boucs émissaires d’un système éditorial à bout de souffle, on répondra simplement: laissez-nous lire en paix.

    Et mêlez-vous de ce qui vous regarde.

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