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Politique - Page 26

  • Comme lui, moi aussi je pense que…

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    Depuis mon enfance, le monde a terriblement changé. Dans certains cas, il a fait d’énormes progrès; des innovations qui ont bien amélioré la vie des gens. Contrairement aux tristounets écolos, j’apprécie d’avoir une automobile, gage de liberté; un réfrigérateur pour boire frais; un chauffage central pour éviter de me geler les parties les plus intimes durant les frimas de l’hiver…

    Ma génération, c’est celle des soixante-huitards. Je ne parlerai pas, ici, de l’héritage de mai 68, tant il est calamiteux! J’avais 18 ans en mai 68 et j’étais déjà opposé à ses révolutionnaires d’opérette. Mai 1968, c’est une colère d’enfants gâtés, de gosses de bourgeois, à une époque où 20% des jeunes accédaient aux études supérieures. Cette chienlit, comme disait De Gaulle, n’a concerné qu’une infime partie de la population, mais ses conséquences ont été désastreuses pour tout le pays.

    Beaucoup d’anciens soixante-huitards sont devenus les bobos de la " gauche-caviar "; ceux-là sont sans doute (financièrement entre autres) des privilégiés; mais pas les autres, tant s’en faut!

    Le chômage a explosé, en France, à partir du milieu des années 1970, lors du premier choc pétrolier qui a bouleversé notre économie. De Gaulle a bradé, au début des années 60, tout notre Empire colonial. Nous avons abandonné notre autosuffisance énergétique en perdant les gisements – de gaz et de pétrole – sahariens. Cela s’est traduit par un ralentissement conjoint de la productivité ET de la croissance.

    Nous étions à la fin des "trente glorieuses", nous entrions dans les "quarante piteuses" (lesquelles sont devenues calamiteuses, et ce n’est pas fini, hélas!). C’est à partir de cette époque que le chômage "structurel" s’est installé durablement chez nous. Georges Pompidou, qui avait la sagesse des terriens, craignait un soulèvement populaire si le chômage venait à dépasser les 300 000 personnes. Nous le vîmes monter à 2, 3, puis 4 millions. On ne saurait le dire avec précision tant les chiffres du chômage, tels les dés de tripot, sont pipés (3)! On nous raconte ce qu’on veut.

    Le socialisme larvé de Giscard, le socialisme assumé de Mitterrand, et la course effrénée à toujours plus d’Europe de tous nos dirigeants ont eu raison de notre industrie et, par là même, de notre économie. Depuis Giscard, le daim auvergnat, la France n’a plus connu un budget en équilibre. Notre pays ne produit quasiment plus rien, en dehors du luxe, de l’aéronautique et de l’armement lourd. Nos mines ont fermé une à une, les hauts fourneaux de nos aciéries aussi.

    Depuis les années 80, notre industrie a détruit des millions d’emplois.

    En dehors de l’artisanat, la classe ouvrière n’existe quasiment plus. Pour éviter des charges ou des impôts trop élevés, ou des normes drastiques – techniques ou environnementales – imposées par Bruxelles, nos industriels ont préféré délocaliser leur production ou mettre la clé sous la porte. Nous sommes passés d’un pays de producteurs à un peuple de consommateurs.

    Et, tandis que la classe ouvrière allait pointer à l’ANPE (4), la France, avec le "regroupement familial", laissait rentrer massivement sur son sol une immigration attirée par nos aides sociales aussi généreuses que variées, sans parler de l’immigration clandestine.

    Le "mâle blanc" était, petit à petit, chassé de chez lui…

    Qu’il est facile à quelques jeunes cons, dont l’ambition se limite souvent aux loisirs ou à faire du cocooning chez papa-maman – la génération de la semaine de 35 heures, du Smartphone et des réseaux sociaux – de nous traiter de privilégiés et de pollueurs de la planète. Non, tout n’a pas été facile, tout n’a pas été rose, pour nous, même si, je le répète, nous étions plus libres, certes mais plus libres de prendre des risques sans trop de contraintes sécuritaires (souvent imposées par Bruxelles).

    Jean-Marc Boivin, alpiniste, parachutiste et parapentiste (5) disait: "La vie n’a de sens que dans l’extrême, mais l’extrême comporte quelques risques". Il est mort de sa passion: le risque.

    Je n’ai pas l’habitude de me plaindre, et encore moins de me faire plaindre, mais, depuis ma prime jeunesse, j’ai "mal à la France". Mais on m’a appris à serrer les dents, à souffrir en silence, comme si mon mal-être était une maladie vénérienne, une maladie honteuse.

    J’ai vite compris qu’être amoureux de ses racines était plutôt mal vu à l’époque de la France multiraciale, de l’Europe "à 27" et de la mondialisation de l’économie. Je souffre aussi de voir mon pays devenir une colonie de peuplement de ses anciens colonisés qui, bien souvent, nous détestent.

    Notre "douce France, terre des arts, des armes et des lois" chère à du Bellay, est devenue une réserve indienne: chaque année, 80 millions de touristes viennent visiter – admiratifs ou effarés – notre beau pays peuplé de 68 millions d’habitants dont 5 millions de fonctionnaires, 7 millions de pauvres, des millions de chômeurs, et des milliers d’hectares de friches industrielles, témoins d’un temps où tout ce que nous consommions n’arrivait pas de Chine, d’Inde, du Vietnam, du Bangladesh, de Roumanie ou d’autres pays plus ou moins lointains (et plus ou moins développés).

    Durant toute ma vie, j’ai vu mon pays se déliter, perdre ses emplois, ses repères, ses valeurs. Certains quartiers sont devenus des ghettos aux mains de dealers allogènes, et les "Français de souche" en ont été chassés.

    Nous avons (re)découvert l’"ensauvagement" et la barbarie. Jadis, nos aïeux se battaient pour un idéal: leur fief, leur Dieu, leur Roi, leur patrie, leurs frontières. Notre pays a été sacrifié, immolé, sur l’autel des banquiers apatrides, des européistes forcenés et de l’économie mondialisée. Une reddition sans combattre, un lâche abandon, une capitulation honteuse!

    Nous avons connu, pour beaucoup, des années de pensionnat (j’étais "enfant de troupe" à 11 ans), suivies d’un service militaire plus ou moins "viril"; parfois des journées de travail de 10 ou 12 heures, des semaines de 60 heures (avant que la France socialiste ne devienne une feignasse qui ne veut plus travailler), avec, dans le secteur privé, la menace quasi permanente du chômage.

    On nous dit aussi que notre génération n’a pas connu la guerre, c’est un fait (6). Nous serions, parait-il, des privilégiés, des chanceux, des veinards et… des égoïstes. Quelques imbéciles (comme la dame Aurore Bergé osent même affirmer que nous serions trop riches, et que nous devrions faire un "effort intergénérationnel" (quel charabia!) envers les jeunes. Il paraît qu’on ne pense pas assez à la jeunesse. Quelle foutaise, quelle ineptie, quelle débilité mentale!

    On y pense souvent et… on la plaint, pas pour le temps présent mais pour l’avenir qu’elle se prépare en cédant à la facilité, aux loisirs, au fric, aux plaisirs, plutôt que de défendre SA liberté.

    Ma génération, dans sa jeunesse, aura eu plus de liberté que la suivante, c’est indéniable. Nous ne subissons le diktat des minorités (féministe, racialiste, écologiste, LGBT+, etc.) que depuis les années 80 (7). Mais, si j’en crois les instituts de sondage, une forte majorité de jeunes se satisfait pleinement d’une France multiculturelle, bigarrée, écolo, invertie et islamisée. L’Education nationale s’est chargée de lui inculquer que le métissage – racial ou sexuel – c’est l’avenir et que les seuls dangers qui attentent aux "valeurs ripoux- blicaines" sont le populisme et le nationalisme.

    L’ennemi, en fait, c’est le "mâle blanc". Aussi, je plains, sincèrement, de tout mon cœur, la jeunesse qui partage encore mes valeurs car elle n’a pas fini de souffrir! Je veux bien qu’on me parle de "génération sacrifiée" à condition d’identifier la bonne.

    Sachant qu’une génération, c’est 25 ans, avec la Loi Veil de 1975 légalisant l’IVG c’est deux générations qui ont été réellement sacrifiées: à raison de 220 à 230 000 IVG par an, on aura  tué légalement 10 millions de petits Français.

    Il rentre environ 400 000 immigrés – toutes causes confondues – en France chaque année, et, au sein de la "diversité" on n’avorte pas, on se reproduit comme des lapins. Alors dormez en paix, braves gens, le "remplacement de population ", voulu par les mondialistes, est en train de se réaliser! Au train où vont les choses, dans quelques années on ne parlera plus des " territoires perdus de la République" puisque c’est tout l’hexagone qui sera perdu, mais pas pour tout le monde.

    La jeunesse actuelle condamne ma génération, celle des soixante-huitards, et l’accuse d’avoir détruit la planète.

    Moi aussi je condamne "ma" génération. Elle me fait honte, mais ce que je lui reproche n’a rien à voir avec l’écologie, le réchauffement climatique et la survie de la terre. Je fustige sa médiocrité, sa tartuferie, son hédonisme narcissique, son égocentrisme, sa veulerie, sa servilité moutonnière, ses mauvais choix politiques, et j’en oublie. Et, j’en profite pour saluer tous ceux qui ont tenté de lutter contre la désagrégation, la dégénérescence, le déclin programmé de notre pays, Jean-Marie Le Pen en tête car cet homme avait tout compris avant tout le monde. Et on l’a diabolisé!

    Eric de Verdelhan

     

    1)- Nouvelle religion dont les gourous voudraient nous priver des plaisirs de la vie. Les membres de cette secte, nourris à l’eau, au boulgour et au quinoa, sont tristes à mourir, et il y a de quoi!

    2)- Benjamin McLane Spock, pédiatre américain qui publia en 1946 le livre "The Common Sense Book of Baby and Child Care " (traduit en 1952 sous le titre "Comment soigner et éduquer son enfant"), qui prône une éducation permissive; c’était le début de l’enfant-roi.

    3)- Le "traitement social du chômage" permet de minorer les chiffres et de leur faire dire ce qu’on veut. Mais la France compte actuellement plus de 7 millions d’allocataires des minimas sociaux.

    4)- Agence Nationale Pour l’Emploi: l’ancêtre de " Pôle Emploi"

    5)- Jean-Marc Boivin, né le 6 avril 1951, est mort le 17 février 1990, au Venezuela près du Salto Angel, en faisant du base-jump. Il était alpiniste, parapentiste et base-jumper.

    6)- À part pour ceux qui sont allés la faire dans quelque ancienne colonie.

    7)- Encore que la Loi Pleven date de 1972. Elle annonçait toute une série d’autres lois liberticides.

  • Les IA vont remplacer les journalistes:

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    seront-ils aussi stupides et corrompus?

    La prétention de certains journalistes de la télévision française à se croire supérieurs intellectuellement aux personnages politiques qu’ils interviewent, notamment à Marion Maréchal, Sarah Knafo et même, pourquoi pas, à Manon Aubry et à d’autres personnalités politiques, leur attire quelques désagréments et des réponses (à des questions hors-sujet) qui les laissent cois.

    MAIS ONT-ILS VRAIMENT CONSCIENCE DE LEUR STUPIDITÉ?

    Tout récemment, sur LCI, la journaliste Isabelle Saporta répondait à Gilbert Collard:

    " Vous croyez que Jordan Bardella, Premier ministre, aurait mieux réussi à proposer un budget que Michel Barnier. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait" ?

    Réponse logique de Collard: "Parce que personne ne lui a proposé"! 

    Cela a été le cas de Benjamin Duhamel face à Sarah Knafo:

    "Vous êtes la compagne d’Eric Zemmour, etc. Au Rassemblement national on fait de la politique de père en fille et donc, chez Reconquête, on fait de la politique en couple" ?

    Bien entendu, il a été remis à sa juste place:

    "Cher Benjamin Duhamel, je suis surprise d’une telle question de votre part. Vous subissez aussi des accusations de ce type de piston, de fils de… de neveu de… alors pourquoi me posez-vous cette question"?

    Et ensuite c’est au tour d’une Sonia Devillers face à Marion Maréchal. Selon elle, "la famille française" n’aurait été la cellule de base de la France "que sous le maréchal Pétain"!

    Nous allons nous permettre de lui remplir une case qui, apparemment, semble vide: la famille française (un père, une mère, un ou des enfants) a été la cellule de base de la France depuis que la France est France, c’est-à-dire depuis Clovis, puis tout au long du Moyen Âge, de la Renaissance, sous les Rois de France, sous la République naissante et jusqu’à nos jours.

    Pour Sonia Devillers, affirmer que la famille française est la cellule de la France est fasciste, qu’un homme et une femme soient nécessaires pour donner naissance à un enfant est fasciste, donc, toujours selon elle, la Nature est fasciste!

    Fasciste ou pas, jusqu’à présent, cela a toujours été le cas: un spermatozoïde et un ovule doivent toujours se rencontrer pour la création d’un bébé.

    Il est fort probable que dans un siècle, par exemple (ou peut-être moins) cela ne soit plus nécessaire. Qu’un "spermatozoïde artificiel" soit introduit dans le coffre d’un robot femelle (ou mâle, peu importe) et que, quelques heures, jours ou semaines plus tard,  tombe  dans la bassine un bébé totalement asexué, sans pénis ni vagin, puisque ces ""instruments" ne seront plus nécessaires pour procréer humainement et, en plus, doter certainement d’un QI d’un minimum de 175 (grâce à la puce IA implantée dans son cerveau) – s’il en possède un, car l’on peut même se poser la question de savoir si le cerveau sera encore nécessaire.

    Je pourrai poursuivre très longtemps dans ce délire, mais une chose est certaine": ces "machines"", qui grâce à l’IA (Intelligence Artificielle), remplaceront les journalistes dans un proche futur ne poseront certainement pas des questions aussi idiotes.

    Quant à ceux qui ne posent pas de questions idiotes, je ne peux que leur conseiller ceci:

    J’ai beaucoup d’estime pour Pascal Praud, mais je souhaiterais que dans son émission "L’Heure des Pros 2” il laisse davantage s’exprimer ses invités, notamment Gilles-William Goldnadel, sans les interrompre constamment.

    Quant à Laurence Ferrari, il serait souhaitable qu’elle se montre un peu moins agressive dans sa manière de mettre fin à des commentaires de ses invités dans "Punchline".

    Cela dit avec toute ma reconnaissance pour ces deux excellentes émissions quotidiennes sur CNews.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante: © Manuel Gomezpour Dreuz.info.

     

    L’INDIGNATION A GEOMETRIE VARIABLE SELON QUI EST VIOLÉE ET QUELS SONT LES VIOLEURS…

    " La presse est le baromètre de la liberté. " (Thomas Jefferson)

    " La presse est le seul rempart contre la tyrannie. " (George Washington)

    " La presse est l’arme de la vérité. " (Vladimir Ilitch Lénine)

    " La presse est la voix de la liberté. " (Benjamin Franklin)

    " La presse est la conscience de la société. " (Mahatma Gandhi)

    " La presse est la tribune du peuple. " (Jean-Jacques Rousseau)

    " La presse est le gardien de la démocratie. " (Noam Chomsky)

    " La presse est la voix de la vérité. " (Jules Ferry)

    Eric de Verdelhan

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • L’Europe a une grande et longue histoire.

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    Et, comme toutes les longues et grandes histoires, qui s’étendent sur d’aussi vastes espaces et pendant autant de siècles, elle a été traversée de drames de très grande ampleur. L’Europe a connu des guerres, dont récemment deux guerres mondiales. Elle a connu des catastrophes naturelles, des épidémies, des famines, des crises économiques, des invasions, des guerres civiles.

    Elle s’en est toujours remise. Plus ou moins rapidement, parfois très lentement, mais toujours avec courage et avec talent. On peut parler d’une résilience européenne, d’une capacité de notre civilisation à comprendre ses erreurs et à s’améliorer en vue de progresser, encore et toujours.

    L’Europe est un miracle. Oh! Elle ne paie pas de mine. C’est le plus petit des continents du monde, coincé entre l’Asie et la mer. L’Europe n’a ni les gigantesques étendues de l’Amérique ni les masses grouillantes de l’Asie. Elle est pourtant le cœur battant de l’aventure humaine. En quelques siècles, l’Europe a tout inventé: le monastère, le style gothique, le chant grégorien, la lettre de change, la féodalité, le canon, l’imprimerie, la musique symphonique, la boussole, la ma- chine à vapeur, l’électricité, le moteur à explosion, le train, le cinéma, l’avion. Et j’en passe.

    C’est l’Europe qui, avec ses bateaux d’abord, puis ses trains, ses voitures et ses avions, a découvert puis relié le monde. C’est l’Europe qui, avec ses règles d’hygiène, ses vaccins et ses médicaments a soigné l’humanité. C’est l’Europe qui a su penser séparément le temporel et le spirituel.

    C’est l’Europe qui a inventé l’individu, l’émancipant de la loi du clan et de la tribu, lui permettant d’être libre. C’est en Europe qu’est née la révolution industrielle et la Renaissance. Et à chaque fois qu’une nouveauté technique, intellectuelle, artistique, politique, économique, scientifique, était inventée dans un coin quelconque de l’Europe, c’est tout le continent qui, en quelques années, le faisait sien.

    L’Europe n’est pas un pays, l’Europe n’est pas un peuple ni une nation, mais c’est bien une seule et même civilisation, forgée par le judéo-christianisme et l’esprit gréco-romain.

    L’Union européenne n’a même  as un siècle mais notre Europe a plus de deux  millénaires. Ceux qui se reconnaissent dans cet héritage, se l’approprient et veulent le perpétuer, sont des Européens. Tous ceux qui ne se s’y reconnaissent pas sont d’une autre civilisation.

    Notre continent est extrêmement âgé: oui, ses racines philosophiques, politiques, juridiques, religieuses, plongent dans une Antiquité qui a plus de deux mille ans, mais, étrange- ment, elles semblent toujours jeunes. De l’Égypte de Cléopâtre, il ne reste que des ruines. De la Rome de César, il reste une vision du monde qui, à bien des égards, est aujourd’hui encore actuelle. Nous continuons à nous nourrir de la pensée

    de Sénèque, de Marc-Aurèle et de Cicéron. Et c’est encore plus vrai d’Héraclite, de Socrate, ou de Platon, même parfois sans nous en rendre compte. Malgré toutes ses souffrances, malgré toutes ses épreuves, malgré les nombreuses fois où l’on a cru qu’elle était perdue, notre civilisation semble avoir quelque chose d’immortel.

    La beauté de l’Europe n’est pas un concept. Elle n’est pas une construction intellectuelle ni une opinion politique. Elle vient  du cœur et elle parle au cœur. Elle vient du plus profond de nos âmes, du ciel qui est en nous, et elle s’adresse à l’huma-nité dans ce qu’elle a de plus essentiel, de plus primordial.

    L’Europe est une civilisation vitale, charnelle, émotionnelle, fragile, à fleur de peau, une civilisation de l’âme. Et c’est elle que nous devons défendre. C’est cette histoire d’amour entre le génie et la vie que nous voulons protéger et transmettre.

    Aucune mission n’est plus belle que la nôtre. Oui, nous sommes fiers d’appartenir à ce continent magnifique. Et c’est parce que nous sommes si fiers de l’Europe que nous en voulons à l’Union européenne. L’Union européenne a trahi sa mission: elle ne nous défend plus, bien au contraire.

    Elle est devenue un continent aux frontières béantes, aux portes grandes ouvertes. Les wokes, les islamistes, les socialistes, les bureaucrates, les technocrates, tous travaillent

    à détruire le miracle européen.

    Ne les laissons pas faire! En votant Marion Maréchal le 9 juin prochain, nous en faisons le serment: ils ne déconstruiront pas ce trésor unique dans l’espace et dans le temps.

    Éric Zemmour

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)