18 Décembre 2023, à Saint-Ouen, la gauche parle immigration et répète son discours humaniste sur l’accueil des étrangers qui fuient la misère et les guerres, en quête d’une vie meilleure. On dénonce "le mensonge de l’invasion migratoire". On stigmatise "le racisme d’atmosphère". On blâme la remise en cause du droit du sol. On considère que les immigrés sont une source d’enrichissement. On pense que "La France est très loin d’accueillir toute la misère du monde".
Pourtant, l’insécurité culturelle éprouvée et vécue quotidiennement par les Français domine l’actualité.
25 Décembre 2024: un adolescent entre la vie et la mort après avoir été poignardé en résistant au vol de son téléphone. Elias, l’adolescent succombera peu après à ses blessures.
Samedi 8 Février 2025: dans l’Essonne, meurtre crapuleux de Louise, 11 ans.
13 Février 2025, à Gap: un homme armé d’un sabre interpellé après une course-poursuite.
À Lyon, tirs de fusil d’assaut sur un immeuble du quartier Mermoz, le tireur en fuite.
À Clermont-Ferrand, un homme de 25 ans abattu par balle, les suspects en fuite.
À Poitiers, jeune homme grièvement poignardé aux Couronneries, pronostic vital engagé.
À Colomiers, Haute-Garonne, un homme exécuté à l’arme lourde dans sa voiture, deux tireurs en fuite.
À Mordelles, Ille-et-Vilaine, un migrant angolais sous OQTF condamné, après l’agression d’une septuagénaire pour la dépouiller, le 28 Août 2024, avec 17 mentions à son casier, "coutumier de ce type d’infractions".
La liste n’est pas exhaustive. Impossible de recenser tous les actes criminels quotidiens. Dans la France gauchiste, depuis des années, tous les jours, dans les grandes villes, dans les villes moyennes, en pleine campagne, partout, se déroulent des crimes, des meurtres, des vols, des agressions. Plus personne n’est à l’abri, nulle part.
Le Rassemblement national effectue une percée électorale. En Allemagne, la gauche subit une débâcle, et le parti AfD, Alternative pour l’Allemagne, de Alice Weidel, progresse. Alors les cadres du Parti socialiste comprennent qu’ils ont des leçons à tirer.
Olivier Faure, chef du Parti Socialiste, assume désormais: "Le débat sur l’identité nationale n’est pas tabou".
Raphaël Glucksmann: "Tu as construit ton identité sur les vertus de la société ouverte et un jour, tu te rends compte qu’il y a un énorme bug".
Ainsi, en matière d’immigration et d’identité nationale, les socialistes européens constatent le désaccord des peuples, les baisses électorales, et freinent l’angélisme, essaient de déborder le rejet de plus en plus fort de l’immigration. Mais ce n’est qu’une posture, une parade, une attitude de circonstance. Leur idéologie pro-immigration et cosmopolite reste solidement ancrée en profondeur.
Le cosmopolitisme a un principe originel: la négation des identités. Depuis plusieurs décennies, de matière insidieuse, notre identité est attaquée de toutes parts et sous toutes ses formes.
Pourtant, la quête de l’identité fait partie des préoccupations humaines les plus importantes et les plus anciennes. La question de la place de l’homme dans la société, la question de la place de l’homme dans l’univers, se retrouvent dès l’origine de la pensée humaine, religieuse ou politique.
Les rites, les règles sociales ou morales décrites dans différents récits ont servi à l’édification d’une identité à la fois collective et individuelle, par exemple, dans l’Iliade, l’Odyssée, la Bible …