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  • Petit éloge du passé

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    Comme le disait Faulkner, "le passé n'est jamais mort. Il n'est même pas passé". Il est même, d'une certaine façon, notre avenir.

    Sous l’appellation de "provincialisme du temps", je vous parlais il y a quelques semaines de cette manie progressiste de regarder avec condescendance les époques qui nous ont précédés, vues comme des périodes archaïques et rétrogrades, n’ayant pas eu la chance de jouir des trésors de sagesse que la nôtre s’enorgueillit d’avoir produits, et de ses merveilleuses valeurs d’inclusion et de diversité, entre autres prodiges.

    Au rebours de cette lubie vaniteuse, le conservateur, lui, entretient avec le passé un rapport de gratitude, conscient de ce qu’il doit aux générations qui ont accumulé pour lui des trésors inestimables. " Qu’admirons-nous aujourd’hui dans le monde qui n’ait été édifié, peint, sculpté, ciselé par ceux-là mêmes dont les Modernes ont revendiqué haut et fort ne pas être les héritiers? ", s’interroge la philosophe Françoise Bonardel dans son bel essai Des héritiers sans passé (Les Éditions de la Transparence, 2010).

    UN LABEUR D’UNIFORMISATION GENERALISEE

    En réalité, notre époque est si peu sûre de pouvoir égaler sur ce plan les siècles passés que la simple mention d’un “geste architectural contemporain” suffit, comme ce fut pour la restauration de la flèche de Notre-Dame de Paris, ou plus récemment pour le projet de pavillon d’accueil de l’Assemblée nationale, à déclencher une levée de boucliers – bien souvent à juste titre.

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  • En route vers une nouvelle révolution conservatrice

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    Depuis quelques mois, les symptômes de la décomposition du Système se multiplient. Parallèlement, les signes du réveil des peuples européens et occidentaux s’intensifient. Nous n’allons pas nous en plaindre…

    Il semblerait en effet que la mondialisation économique, l’uniformisation planétaire et la vision " woke " de la société font de moins en moins recette. Pendant des décennies, avec les moyens les plus perfides, les tenants de ce que l’on appelait encore, il y a peu, " l’idéologie dominante ", dont Macron et sa clique ne sont que les actuels petits domestiques, ont voulu nous imposer leur vision, leur conception. Leur but est de détruire les nations, les civilisations et de transformer le monde en un vaste marché planétaire propre à gaver les apatrides puissances de l’argent, naguère dénoncées par Mitterrand.

    Mais, fort heureusement, les pires charlatans finissent toujours par se heurter au scepticisme de ceux qu’ils cherchent à tromper. Des esprits libres ne se laissent pas si facilement abuser par les supercheries des bonimenteurs en costume. " L’avenir radieux " que voulaient nous imposer les thuriféraires du mondialisme se heurte à la volonté des peuples de retrouver leur identité et leur liberté.

    On l’observe depuis quelques années, dans notre pays comme un peu partout en Europe, d’élections en élections: les mouvements nationalistes et identitaires affirmés se renforcent progressivement, avec constance. En France, l’éventualité de l’arrivée au pouvoir d’un candidat national à la prochaine présidentielle, même s’il reste beaucoup à faire, n’est plus une illusion. Que cette élection soit proche ou qu’elle ait lieu dans dix-huit mois, à la date prévue. Cependant, ne soyons pas dupes. Cette " victoire ", loin d’être la conséquence d’une quelconque " dédiabolisation ", qui dans les faits correspond à une suite de reniements, sera le fruit de cinquante années de labeur intensif de la part des différentes composantes militantes de la droite nationale et identitaire, et de l’effondrement des chimères que furent hier le communisme et la démocratie libérale et aujourd’hui le mondialisme et le wokisme.

    Nous assistons donc à l’émergence de ce que nous pouvons appeler " une nouvelle révolution conservatrice mondiale ". Une révolution qui mènera chacune de nos vieilles nations à renouer avec elle-même, et les civilisations à retrouver leurs spécificités et leurs vocations. En couchant sur le papier de tels propos, je ne prends pas mes désirs pour des réalités. Loin s’en faut, les faits sont là…

    LE REVEIL DES PEUPLES S’ACCÉLÈRE, ET C’EST TANT MIEUX…

    Fut un temps, pas si lointain, où en France, la droite nationale se trouvait marginalisée. Électoralement, elle piétinait désespérément autour de 1%. Ailleurs en Europe, il en allait de même, hormis en Italie, avec le MSI (Mouvement social italien, devenu Fratelli d’Italia, le parti de Giogia Méloni), et en Flandre, où les nationalistes avaient gardé une certaine influence. Puis au début des années 1980, il y eut la percée historique du Front national de Jean-Marie Le Pen. Celle-ci bouleversa la donne, non seulement dans l’Hexagone, mais aussi dans l’Europe entière. Ce fut l’étincelle salvatrice. Elle montra aux peuples, qui n’avaient pas oublié totalement qui ils étaient, qu’un autre avenir était possible. Depuis le mouvement n’a cessé de s’amplifier.

    Il est courant de dire que ce qui se passe en Amérique se produit, quelques années plus tard, sur le Vieux Continent. Prenons l’exemple de l’assassinat de Martin Luther King en 1968. L’événement a contribué, entre autres, à l’émergence sur les campus américains, dans les décennies qui suivirent, de l’idéologie "woke".

    Cette dernière, par la suite, s’est imposée chez nous sous différentes formes. Aujourd’hui, nous en subissons toujours les conséquences néfastes. Mais les choses sont en train de changer. Il y a quelques semaines, l’assassinat du jeune leader conservateur américain Charlie Kirk a eu un retentissement mondial. Sera-t-il de nature à mettre un point final à l’expansion de l’idéologie "woke"? Nous l’espérons mais seul l’avenir nous le dira…

    Pour l’heure, les déferlantes migratoires que subissent la France et l’Europe depuis les années 1960 (avec les conséquences parfois dramatiques que celles-ci ont sur le quotidien de nos peuples) ne sont pas de nature à améliorer notre situation.

    Quoi qu’il en soit, force est de reconnaître que les peuples d’Europe, politiquement asservis, économiquement anéantis et démographiquement envahis, entendent reprendre leur liberté et contrarier les plans des mégalomanes à vocation de marionnettistes nichés à Bruxelles, à Davos ou dans certains grands conseils d’administration.

    Une nouvelle révolution conservatrice est en marche. L’heure du grand retour des valeurs ancestrales de nos nations et de notre civilisation approche… Faisons en sorte qu’il soit définitif!

    Roland Hélie

     

  • Églises, monastères: le silence des pierres

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    devient un hurlement devant leur mort

    Quel homme politique au pouvoir, Président, ministre, député, sénateur, maire, conseiller régional… tirera enfin la sonnette d’alarme sur les atteintes quotidiennes et graves à notre patrimoine religieux sans craindre de dire des vérités qui fâchent?

    LA DERNIERE EN DATE

    L’ancien monastère de la chartreuse du Mont-Dieu, dans les Ardennes, véritable trésor du patrimoine, a été ravagé par les flammes. La cause de l’incendie n’est pas encore connue.

    Source twitter.

    Ce que nombre de Français et de politiques ne comprennent pas – et je ne parlerai pas des imbéciles de la Libre Pensée qui passent leur temps à essayer de chasser la moindre statue chrétienne ayant quelques centimètres sur la voie publique – c’est que les monuments religieux ne sont pas que religieux – ils le sont d’ailleurs en général fort peu, à présent – mais ils nous parlent de notre histoire, de nos ancêtres, des croyances de ces derniers, ils sont aussi le témoignage de la foi du charbonnier, bien plus respectable que celle devant laquelle certains voudraient qu’on se mît à 4 pattes.

    Oui il se passe quelque chose de grave en France, en plus du reste – et il y a à mon avis comme un rapport – l’image d’Épinal, on dirait à présent une carte postale pour représenter la France qui ne va bientôt n’exister que dans des photos.

    Au centre, une image d’Épinal, la vraie.

    Violation et destruction rampante du patrimoine religieux en France

    La France, pays de villages aux clochers fiers, de monastères posés dans la vallée, de statues sculptées par des générations, assiste aujourd’hui à une lente mais inexorable érosion de son patrimoine religieux – non seulement par le temps et l’abandon, mais par des actes volontaires de vandalisme, d’incendie, de vol. Et derrière ce phénomène se profile un malaise qui dépasse la seule question patrimoniale: celui d’un pays qui semble oublier sa mémoire… ou plutôt que d’aucuns voudraient qu’il l’oubliât…

    Non, je n’exagère pas. Vous voulez des chiffres?

    – Le bilan du ministère de la Culture pour 2013-2023 recense 193 sinistres sur les monuments historiques (dont beaucoup d’édifices religieux): 119 incendies ou feux, soit 61% des cas;

     

    – Entre 2015 et 2023, 274 édifices cultuels ont été désacralisés dans 87 diocèses. Actuellement, 1 679 bâtiments religieux sont fermés à l’année;

    – 2024, près de 50 tentatives ou incendies d’églises ont été recensés, contre 38 en 2023: une hausse de plus de 30%.

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