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  • Perdu: 10 milliards d'euros!!!!

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    Les Pieds nickelés de Bercy annoncent une perte inexpliquée de 10 milliards de TVA

    De plus en plus grandiose. En plein débat budgétaire, Bercy perd 10 milliards de TVA sans savoir ni où, ni comment! Plus nous sommes ruinés et plus l’argent se volatilise.

    Tandis que Matignon cherche désespérément 40 milliards d’économies, à Bercy c’est la valse des milliards. Ce sont donc 5% des recettes de la TVA qui se sont envolés sans explication.

    On se croirait en Ukraine, où les milliards disparaissent ni vu ni connu.

    Cela représente un trou de 600 euros dans le budget annuel d’une famille de quatre personnes. Ce n’est pas rien alors que le pays croule sous les dettes et supporte déjà une fiscalité confiscatoire.

    La France est vraiment une république bananière qui n’a plus sa place parmi les démocraties avancées, censées être des modèles d’intégrité, de sérieux et de compétence en matière de gouvernance. Nous sommes gouvernés par des incapables et des irresponsables qui se foutent de tout, car responsables uniquement de ce qui va bien. LA GABEGIE, C’EST TOUJOURS LA FAUTE DU SAINT-ESPRIT.

    Quand ce ne sont pas l’Élysée et Bercy qui se renvoient la balle pour endosser la responsabilité des 300 milliards de dettes supplémentaires toujours inexpliquées, c’est Bercy qui nous annonce avoir perdu 10 milliards de TVA, sans la moindre idée des causes de ce trou béant. Ce sera comme d’habitude dans notre république de bons à rien: ni responsables, ni coupables. Tous ces bras cassés savent pouvoir compter sur le crétin de contribuable, éternel dindon de la farce et roue de secours incontournable du pouvoir.

    Car en attendant, en plein débat budgétaire, il va falloir trouver 10 milliards supplémentaires pour boucler le budget. Donc 10 milliards d’impôts à prévoir.

     

    https://www.epochtimes.fr/dix-milliards-de-tva-introuvables-le-gouvernement-lance-une-mission-durgence-3109486.html

     

    Affolé, Matignon lance une mission d’urgence pour éclaircir ce mystère. Nul doute que nos lumières de Bercy trouveront une explication plus ou moins alambiquée pour s’exonérer du désastre et mettre cela sur le dos de défaillances imprévisibles. En attendant, chaque citoyen, bébés compris, vient de perdre 150 euros, évaporés comme un mirage dans le désert.

    La TVA, c’est 200 milliards collectés chaque année. C’est la principale recette fiscale de l’État. Perdre 5% de cette manne financière, c’est assez ahurissant.

    Mais il se dit que les outils de contrôle de cet impôt majeur sont inadaptés, surestimant à tort son rendement de plusieurs milliards. La stabilité financière du pays est donc de plus en plus bancale.

    Un pays en faillite, dont la charge de la dette est le premier poste budgétaire, qui de plus perd 10 milliards sans savoir ni où, ni comment, avouons que cela ne manque pas de sel.

    Ce désastre illustre encore le délabrement de notre pays, dirigé par un incapable, qui s’est entouré de plus incapables que lui, sous réserve qu’ils lui fassent allégeance et lui jurent fidélité. Ce bonnet d’âne que la France détient dans tous les domaines, école, dette, fiscalité, insécurité, est parfaitement justifié.

    Il est temps que le FMI prenne les commandes de ce pays en perdition, gouverné par des Pieds nickelés depuis trop longtemps. Nous étions le phare de l’Europe en 1975, riches et admirés. Mais des légions d’incapables ont dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses. Macron, en deux quinquennats apocalyptiques, nous a mis au rang d’un pays du tiers-monde, en faillite totale tandis que les malfrats imposent leur loi. C’est simple, ce pays n’est plus gouverné et il n’y a plus d’État. Telle est la sinistre vérité.

    Jacques Guillemain

  • Bientôt la guerre ethnique en France?

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    image générée par I.A.

    Ce texte est le résumé et la traduction de deux articles intitulés " Guerre civile à l’Ouest " de David Betz • King’s College London, Département d’études sur la guerre Military Strategy Magazine, printemps et été 2022

    PREMIERE PARTIE

    L’Europe est un jardin

    "Nous avons construit un jardin. Tout fonctionne. C’est la meilleure combinaison de liberté politique, de prospérité économique et de cohésion sociale que l’humanité ait jamais réalisée — ces trois éléments ensemble… Le reste du monde, pour la plupart, est une jungle… "

    C’est ce qu’a déclaré le chef des affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, à Bruges en octobre 2022. Les futurs dictionnaires pourront citer cette déclaration comme un exemple parfait d’hybris.

    En effet, la principale menace pour la sécurité et la prospérité de l’Occident aujourd’hui ne vient pas de l’extérieur, mais de son propre déclin: instabilité sociale désastreuse, déclin structurel et économique, appauvrissement culturel et, à mon avis, pusillanimité de ses élites. Certains universitaires ont commencé à tirer la sonnette d’alarme, comme Barbara Walter avec How Civil Wars Start—and How to Stop Them.

    Pourtant, le domaine des études stratégiques reste largement silencieux sur la question, ce qui est étrange, car celle-ci devrait être une préoccupation majeure. Pourquoi est-il légitime de percevoir le risque croissant de conflits internes violents en Occident? Quelles stratégies et tactiques seront probablement employées dans les guerres civiles à venir, et par qui? Ce sont les questions que j’aborderai dans cet essai.

    CAUSES

    La littérature sur les guerres civiles s’accorde sur deux points. Premièrement, elles n’affectent pas les États riches. Deuxièmement, les nations dotées d’une stabilité gouvernementale en sont largement préservées. Il existe des nuances quant à l’importance du type de régime, mais la plupart des experts s’accordent à dire que les démocraties perçues comme légitimes et les autocraties fortes sont stables. Dans les premières, les citoyens ne se rebellent pas parce qu’ils font confiance au système politique pour fonctionner de manière globalement juste. Dans les secondes, ils ne le font pas parce que les autorités identifient et répriment les dissidents avant qu’ils n’aient une chance d’agir.

    La factionnalisation est une autre préoccupation majeure, mais les sociétés extrêmement hétérogènes ne sont pas plus sujettes à la guerre civile que les sociétés très homogènes. Les coûts élevés de coordination entre les communautés dans les premières atténuent en effet la formation de mouvements de masse. Les sociétés les plus instables sont celles qui sont modérément homogènes, surtout lorsqu’un changement perçu dans le statut d’une majorité historique — ou d’une minorité significative — lui donne les moyens de se révolter seule. En revanche, dans les sociétés composées de nombreuses petites minorités, la stratégie du "diviser pour régner" peut être un mécanisme efficace de contrôle de la population.

    Dès 1991, Arthur Schlesinger soutenait dans The Disuniting of America que le "culte de l’ethnicité" mettait de plus en plus en danger l’unité de la société. Cette analyse s’est révélée prémonitoire.

    Prenons les conclusions frappantes du Baromètre de confiance Edelman au cours des vingt dernières années: " La méfiance est désormais l’émotion par défaut de la société". La situation aux États-Unis, comme le montrent des recherches connexes, est particulièrement préoccupante. En 2019, avant même l’élection contestée de Biden et l’épidémie de covid, 68% des Américains estimaient urgent de restaurer les niveaux de "confiance" dans la société et le gouvernement, la moitié d’entre eux affirmant qu’une  "maladie culturelle" était à l’origine de cette érosion.

    Sur le plan sociologique, cet effondrement de la confiance reflète une chute du "capital social", qui agit à la fois comme une "super-colle" favorisant la cohésion sociale et comme un "lubrifiant" permettant à des groupes par ailleurs disparates de coexister. Personne ne conteste ce déclin, ni ses conséquences malheureuses.

    Les désaccords portent plutôt sur ses causes. L’ancienne chancelière Angela Merkel a un jour pointé directement du doigt le multiculturalisme, déclarant qu’en Allemagne, il avait "totalement échoué" — une idée reprise six mois plus tard par le Premier ministre britannique David Cameron, qui a précisé:

    "Il ghettoïse les gens en groupes minoritaires et majoritaires sans identité commune". De telles déclarations, émanant de dirigeants centristes de grands États occidentaux apparemment stables, ne peuvent être facilement rejetées comme de la démagogie populiste.

    Par ailleurs, la "polarisation politique" a été amplifiée par les médias sociaux et la politique identitaire. La connectivité numérique tend à pousser les sociétés vers une profondeur et une fréquence accrues de sentiments d’isolement au sein de groupes d’affinité de plus en plus étroits. Chacun de ces groupes est protégé par des "bulles de filtres", des membranes idéologiques soigneusement construites et constamment renforcées par une curation active et passive de la consommation médiatique.

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  • Inégalités salariales: comme tous les ans,

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    les féministes racontent n’importe quoi

    Image générée par I.A.

    Tous les ans, c’est la même rengaine: les médias grands publics reprennent, avec une certaine complaisance, des chiffres à la méthodologie douteuse pour perpétuer le mythe d’une oppression systémique entre hommes et femmes.

    Ces chiffres proviennent du collectif féministe Les Glorieuses: les femmes travailleraient gratuitement à partir du 10 novembre, 11h31. Il se fonde sur les différences de rémunération entre hommes et femmes travaillant à temps plein dans des entreprises de plus de 10 salariés du secteur public et du secteur privé, ce qui n’a aucun sens: le chiffre de 14,2% (c’est l’écart de salaire moyen entre les femmes et les hommes à temps plein, dans les secteurs public et privé, pour les entreprises de plus de 10 salariés) ne dit rien du secteur d’activité, du domaine de spécialité, de l’emploi occupé ou encore des spécificités individuelles qui expliqueraient ces mêmes différences.

    Le collectif Les Glorieuses le reconnaît: "les femmes sont surreprésentées dans les emplois à temps partiel, moins rémunérés, ou dans les secteurs sous-valorisés".

    Ces choix sont-ils empreints de stéréotypes et de biais sociaux? Bien entendu, on ne peut jamais l’exclure, mais cela revient à omettre un point crucial: l’investissement parental est nécessairement plus grand en tant que mère, ne serait-ce que physiquement (n’en déplaise aux déconstructivistes, seules les femmes peuvent tomber enceintes), mais aussi psychologiquement, et cet investissement est propre à une réalité biologique avant d’être une quelconque pression de " la société ".

    On peut donc parfaitement supposer qu’être mère de famille et s’investir dans l’éducation de ses enfants a tout simplement plus de valeur, aux yeux de l’écrasante majorité des femmes, que de travailler 70h par semaine dans un bureau pour une rémunération plus élevée.

    Revenons-en aux chiffres: à travail égal, compétence égale et dans une même entreprise, le véritable écart de rémunération est de 3,8%. Cet écart, en apparence inexpliqué, s’explique probablement par le fait que les femmes soient moins assertives, en moyenne, et osent moins souvent demander une hausse de rémunération. Si on en prend conscience, cette situation n’a rien d’indépassable.

    Trouver une solution impliquerait qu’il y ait un problème. Le vrai problème est le suivant: la rhétorique victimaire qui entretient l’idée selon laquelle les hommes seraient un obstacle à l’émancipation des femmes. Les femmes ne sont pas des enfants ayant besoin d’être surprotégés. Elles sont avant tout des individus libres et responsables. S’il y a bien une oppression, c’est celle de l’État: le salarié moyen français travaille pour lui 7 mois par an et il n’en a toujours pas pour son argent.