Inégalités salariales: comme tous les ans, (20/11/2025)

les féministes racontent n’importe quoi

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Tous les ans, c’est la même rengaine: les médias grands publics reprennent, avec une certaine complaisance, des chiffres à la méthodologie douteuse pour perpétuer le mythe d’une oppression systémique entre hommes et femmes.

Ces chiffres proviennent du collectif féministe Les Glorieuses: les femmes travailleraient gratuitement à partir du 10 novembre, 11h31. Il se fonde sur les différences de rémunération entre hommes et femmes travaillant à temps plein dans des entreprises de plus de 10 salariés du secteur public et du secteur privé, ce qui n’a aucun sens: le chiffre de 14,2% (c’est l’écart de salaire moyen entre les femmes et les hommes à temps plein, dans les secteurs public et privé, pour les entreprises de plus de 10 salariés) ne dit rien du secteur d’activité, du domaine de spécialité, de l’emploi occupé ou encore des spécificités individuelles qui expliqueraient ces mêmes différences.

Le collectif Les Glorieuses le reconnaît: "les femmes sont surreprésentées dans les emplois à temps partiel, moins rémunérés, ou dans les secteurs sous-valorisés".

Ces choix sont-ils empreints de stéréotypes et de biais sociaux? Bien entendu, on ne peut jamais l’exclure, mais cela revient à omettre un point crucial: l’investissement parental est nécessairement plus grand en tant que mère, ne serait-ce que physiquement (n’en déplaise aux déconstructivistes, seules les femmes peuvent tomber enceintes), mais aussi psychologiquement, et cet investissement est propre à une réalité biologique avant d’être une quelconque pression de " la société ".

On peut donc parfaitement supposer qu’être mère de famille et s’investir dans l’éducation de ses enfants a tout simplement plus de valeur, aux yeux de l’écrasante majorité des femmes, que de travailler 70h par semaine dans un bureau pour une rémunération plus élevée.

Revenons-en aux chiffres: à travail égal, compétence égale et dans une même entreprise, le véritable écart de rémunération est de 3,8%. Cet écart, en apparence inexpliqué, s’explique probablement par le fait que les femmes soient moins assertives, en moyenne, et osent moins souvent demander une hausse de rémunération. Si on en prend conscience, cette situation n’a rien d’indépassable.

Trouver une solution impliquerait qu’il y ait un problème. Le vrai problème est le suivant: la rhétorique victimaire qui entretient l’idée selon laquelle les hommes seraient un obstacle à l’émancipation des femmes. Les femmes ne sont pas des enfants ayant besoin d’être surprotégés. Elles sont avant tout des individus libres et responsables. S’il y a bien une oppression, c’est celle de l’État: le salarié moyen français travaille pour lui 7 mois par an et il n’en a toujours pas pour son argent.

09:45 | Tags : société, opinions, politique | Lien permanent | Commentaires (0)