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histoire - Page 2

  • Pourquoi seuls les lieux de culte chrétiens brûlent-ils en France?

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    Photo: basilique St Sernin, de nuit, Toulouse

    Je me pose la question.

    Depuis 15 ou 20 ans, un nombre d’environ 50 églises et cathédrales ont été la proie des flammes d’incendies plus ou moins graves. Le pire incendie fut celui de Notre-Dame de Paris. 10 minutes après le départ du feu, alors que personne n’avait pu procéder à une analyse quelconque, l’Élysée a fait savoir et donné hystériquement l’ordre aux médias d’affirmer sans le moindre doute qu’il s’agissait d’un incendie accidentel, sinon des têtes de présidents de chaînes de radio et de télévision et des patrons de journaux allaient tomber…

    Ce fut un abus et un mensonge d’État destiné à endormir le public français et à le détourner de ceux qui commettent tous les crimes, viols, attaques au couteau, égorgements, décapitations et actes de terrorisme dans tout le pays afin de le soumettre, de le piller et d’en prendre la tête. Macron est leur ami.

    Sur cette photo (J’accuse!) Macron et Édouard Philippe semblent rigoler et bien s’amuser devant l’incendie de Notre-Dame de Paris.

    Les autres, autour d’eux, sont sérieux, soucieux et semblent très choqués…

    Cette attitude est indigne d’hommes d’État responsables et fait d’eux des voyous.

    Et les voyous, on sait de quoi ils sont capables, surtout avec les pouvoirs mirobolants d’un chef d’État…

    Des hommes d’État doivent avoir de la dignité (surtout face à un événement dramatique d’importance planétaire qui a ému toute la France, des millions d’étrangers et l’ensemble du monde judéo-chrétien), de la réserve, une attitude sérieuse et responsable et ne doivent pas glousser ni se gausser dans ce genre de situation.

    Mais ce genre d’attitude de la part d’hommes dont on sait qu’ils sont des menteurs, des corrompus et des habitués de la manipulation des masses peut inciter à penser qu’ils ne sont pas étrangers à la plupart des drames qui se produisent sous leur gouvernance.

    Je n’hésiterai donc pas à franchir le pas et à affirmer que depuis que Macron est au pouvoir, de nombreux événements tragiques se sont produits sur tout notre territoire et au minimum se sont amplifiés et multipliés.

    N’oublions pas qu’en 2016, il lui avait échappé cette déclaration selon laquelle il avait été missionné pour détruire la France…

    Et certains prétendent même que Macron avait donné l’ordre aux bandits de l’ombre qui sont à son service de mettre le feu à Notre-Dame…

    Si c’était vrai, à coup sûr de nombreux gauchistes notamment, parmi lesquels les habituels Black Blocs casseurs et destructeurs profitant de tout événement de rue pour semer la violence et le chaos auraient  sans nul doute participé au déclenchement de cet incendie.

    Les incendies de bâtiments publics d’État sont assez rares.

    Prenons les bâtiments publics accueillant des institutions publiques ou politiques, comme l’Élysée, le Palais Bourbon (Assemblée nationale), le Sénat, Matignon, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, l’ensemble des ministères et des sièges d’organisations politiques sous tutelle de l’État, et puis la Banque de France, la Bibliothèque nationale, les grands musées de Paris et l’ensemble des musées de France, les bâtiments abritant des organisations comme la Sécurité sociale, les hôpitaux, les agences de santé publique, nationaux, régionaux ou départementaux, les préfectures,  les écoles, les universités, etc. La liste est longue.

    Combien d’incendies de tous ces bâtiments depuis 20 ans?

    Pratiquement aucun ou très peu.

    C’est assez étrange car, dans le même temps, des lieux de culte chrétiens et parfois juifs ont été victimes de nombreux événements, agressions, vols, actes antichrétiens, assassinats (le Père Jacques Hamel, à Rouen), crimes et incendies divers au point où on les compte par centaines.

    Pour ne prendre que les églises et cathédrales, si je me réfère à quelques sites internet récapitulant ces événements, des listes et des cartes ont été publiés depuis 2015, mais la plupart ont été censurées et supprimées du web par l’État pour protéger les ennemis du christianisme (la gauche et ses complices d’une autre religion). Et avec encore plus d’intransigeance sous le règne du psychopathe de l’Élysée…

    Au 16 juillet 2024, on en est au chiffre de 857 actes antichrétiens de toutes natures, dont des dizaines d’incendies d’églises et de lieux de culte chrétiens.

    Cette page de l’AFP (au service de l’État) est bien sûr très édulcorée:

    https://factuel.afp.com/doc.afp.com.363X7PN

    Moi, les mensonges de l’État ne m’impressionnent pas…

    Cette page évoque 32 cas d’incendies de lieux de culte chrétiens uniquement en 2018. Pendant ce temps, aucun incendie de bâtiments institutionnels…

    https://www.laboratoire-lavoue.fr/wp-content/uploads/2023/11/Fiche-n%C2%B029-Les-incendies-de-lieux-de-culte-en-France.pdf

    Actes anti-chrétiens (dont incendies): ce chiffre a été stable en 2018 avec 1063 actes recensés contre 1038 en 2017.

    Depuis janvier 2018: sur 20 églises incendiées, 14 l’ont été à partir d’un geste volontaire et malveillant. Soit plus de la moitié.

    https://patrimoine.blog.lepelerin.com/2019/05/10/a-propos-des-eglises-incendiees-en-france/

    Tout est fait en France, sous la tutelle de l’État, pour minimiser la totalité des crimes et assassinats de masse qui sont commis par des groupes fanatiques, comme le camion fou de Nice, le Bataclan, etc.

    Ce sont toujours des déséquilibrés, des psychopathes ou des crimes de haine contre des religions, des ethnies, des races, etc.

    Nous le savons tous et ceux qui en doutent sont d’une grande naïveté.

    Ces dernières années, je le sais parce que j’ai suivi l’actualité et que j’ai pris des notes, des dizaines d’églises, de cathédrales et de lieux de culte chrétiens ont connu un incendie, le plus souvent partiel. Mais on n’a la plupart du temps pas réussi à identifier la cause du départ du feu. On en est généralement resté à des " suppositions… ".

    Dans l’incendie de Notre-Dame de Paris, le témoignage de nombreuses personnes anonymes a été que, d’un instant à l’autre, en quelques secondes, de la fumée est sortie par la toiture à différents endroits éloignés les uns des autres, peut-être une dizaine, sur la totalité de la superficie de la toiture. Mais il semble qu’aucun de ces témoignages n’ait été retenu.

    Ils ont été balayés, censurés et ont disparu.

    Or, un départ de feu unique (court-circuit) aurait été localisé avec précision et n’aurait pas embrasé en si peu de temps, quelques minutes, la totalité de l’immense charpente.

    Il y a là une interrogation légitime.

    Qu’est-ce qui aurait pu laisser filtrer un peu de fumée en plusieurs endroits de toute la toiture et embraser en quelques minutes la totalité de la charpente de plus d’un hectare, sinon un dispositif électrique sophistiqué de mise à feu simultanée de toute la charpente?

    L’incendie de Notre-Dame de Paris est un acte de terrorisme dû à des ennemis du christianisme et si personne ne veut le croire, tout le monde peut se poser la question.

    Les ennemis du christianisme sont nombreux, Macron, la gauche, les écolos, des religions étrangères connues pour leur soif de sang et de mort de ceux qui diffèrent d’eux, etc.

    Voilà pourquoi je soupçonne Macron d’avoir mis le feu à Notre-Dame de Paris par l’intermédiaire de ses amis précédemment cités dont il déclare régulièrement qu’il les aime et qu’il les aime plus que les Français, les juifs ou les chrétiens.

    Qui, mieux que l’incendiaire lui-même pour éloigner tous les soupçons peut se vanter, se féliciter et revendiquer tout le mérite d’avoir rénové Notre-Dame et de parader comme un paon devant de nombreux chefs d’État et des élites de toutes les religions…?

    De toute façon, qu’attendre d’un homme qui voue une haine féroce à la France et au peuple français et qui fait tout pour détruire le pays et son peuple.

    Moi, je soupçonne et les autres font ce qu’ils veulent…

    Laurent DROIT

  • Les crèches de Noël ne sont pas une atteinte à la laïcité

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    Chaque année, à l’approche de Noël, la ville de Béziers installe une crèche de la Nativité à l’intérieur de la mairie.

    Depuis 2015, cette crèche est attaquée devant les tribunaux pour atteinte à la laïcité. En décembre 2024, la Libre Pensée et la Ligue des droits de l’homme attaquent la crèche en justice. La Libre Pensée dépose un référé suspension qui n’est pas accepté par la justice. Puis la Ligue des droits de l’homme dépose un nouveau référé de suspension qui sera jugé le 17 décembre devant le tribunal administratif de Montpellier.

    Me Sophie Mazas, avocate de la LDH, défend le retrait de la crèche: "Croyant tromper la juridiction sur le sens de la crèche installée dans l’enceinte de l’hôtel de ville depuis bientôt dix ans, le maire de Béziers tente d’affirmer fallacieusement l’adéquation de ladite crèche avec les principes du droit qu’il viole pourtant systématiquement depuis 2014".

    Robert Ménard réplique: "Mais bon sang, la Ligue des droits de l’homme n’a-t-elle rien de plus important aujourd’hui à traiter que le sujet de la crèche de la ville de Béziers? … On voit que certains militants des droits de l’homme mettent toute leur énergie sur un combat "suprême" à leurs yeux: faire déplacer notre crèche. Ne leur déplaise, elle est consensuelle et ceux qui ne veulent pas la voir ne viennent pas".

    La LDH reste ferme: "Une crèche de la Nativité n’a absolument rien à faire dans un édifice public car elle n’a pas un caractère culturel artistique ou festif ".

    La crèche de Noël, véritable symbole des fêtes de fin d’année, est bien plus qu’une simple décoration. Elle représente la scène de la Nativité, célébrant la naissance de Jésus-Christ.

    La naissance de Jésus est racontée par Saint Luc dans son évangile. Né dans une grotte, à Bethléem, en Terre sainte, le Christ aurait réuni le jour de sa Nativité, bergers des alentours et princes venus d’Orient. Les grottes de cette région servaient d’étables pour abriter les bêtes.

    En cette nuit d’hiver, le bœuf aurait permis de réchauffer l’Enfant Jésus. La crèche de Noël est née ce soir-là.

    Le mot crèche est d’origine franque: krippia, devenu en latin cripia, signifiant la mangeoire pour les animaux. Par extension, la crèche signifie la scène de la Nativité.

    Au VIe siècle, au cours d’une messe, on célèbre pour la première fois la naissance du Christ dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.

    Cette tradition, ancrée dans la culture chrétienne, va évoluer au fil des siècles pour devenir une composante essentielle des célébrations de Noël à travers le monde.

    En 1223, Saint François d’Assise, fondateur de l’ordre des Frères mineurs, se rend à Bethléem. Il organise une représentation vivante de la naissance de Jésus dans une grotte à Greccio, en Italie. Il reproduit en grandeur nature une crèche, afin de raconter aux habitants la Nativité.

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  • La crèche, citadelle pour notre civilisation

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    Un récent guide inclusif, promu par la commissaire à l'Égalité de l'Union européenne, déconseillait de faire référence à Noël… Alors que l'âme de la civilisation occidentale se trouve menacée, il est urgent, à rebours de la haine des racines chrétiennes qui ont fait l'Europe, de redécouvrir le mystère de la nativité du Christ.

    Par Père Danziec

    Jésus, Marie, Joseph. L’image, par excellence, du foyer ardent et uni. Cette sainte famille – rejetée de tous, méprisée par la bien-pensance, pointée du doigt par les conformistes et réduite à l’isolement à l’extérieur de Bethléem – se trouve en mesure, une fois encore en ce Noël 2021, de réchauffer les cœurs abattus et de réconforter les âmes qui désespèrent. Telle a toujours été l’inattendue pédagogie de Dieu : laisser la liberté aux hommes de tomber bas, très bas même, jusqu’à ce qu’ils s’avilissent et fassent le mal, pour finalement confondre les superbes et les puissants par la médiation des petits et des sans-grades. Goliath vaincu par David. Le roi Hérode déconfit par le Divin Messie. Les hordes anglaises stoppées par une jeune fille en armure. Les lubies soixante-huitardes pleines de condescendance rattrapées par la patrouille de la réalité au point de ne plus faire florès.

     

    Tant qu’il y aura des personnes pour s’agenouiller dans la crèche, prier le petit Jésus et puiser dans la mangeoire des forces pour mener un combat à la fois spirituel et culturel, la chrétienté et la France n’auront pas dit leur dernier mot.

    À l’heure où notre socle civilisationnel craque de toutes parts, la célébration de la naissance du Christ fourbit des armes de lumière. La crèche représente une citadelle d’espérance pour notre civilisation en danger. En son sein réside une chaleur communicative propre à allumer les contre-feux nécessaires face à la décadence. Du coup d’État démographique aux réductions dramatiques de nos libertés, de la destruction de la famille à l’effondrement de l’école, de la remise en cause de nos traditions au “wokisme” qui cherche à revisiter nos coutumes, oui, nos permanences ont fait leur lit dans la paille de Bethléem. Revenir à la source n’est pas seulement une œuvre de piété, elle est une condition de notre continuité.

     

    Qui, pourtant, il y a plus de deux mille ans, aurait parié sur cette pauvre étable misérable, ouverte aux quatre vents ? Dans cette crèche, c’est la fidélité qui domine et la confiance qui maintient. La transcendance, les miracles, les vertus. L’union de tous, des CSP+ et des classes populaires, la farandole des mages et des bergers, qui savent que quelque chose de plus grand qu’eux domine leur existence : Jésus-Christ, le Sauveur tant attendu. Celui qui nous sauve de nos ennemis et nous préserve des faux frères. Celui qui nous garde des dangers ou nous donne l’énergie pour les surmonter. Celui qui a vaincu la mort et qui nous rejoint dans nos pauvretés. Jésus, celui qui n’usait pas de cette maudite langue de buis qui étouffe l’authenticité de la foi et aseptise le message de l’Évangile.

    Les progressistes de tout poil, aux périphéries du monde comme dans l’intérieur même de l’Église, voudraient nous voler notre joie. Noël ne serait pas assez inclusif. Le sapin avec ses guirlandes ? Un terrible danger pour l’avenir de la planète. Le foie gras ? Un crime contre la bienveillance animale. La crèche dans nos mairies ou nos magasins ? Une insulte à l’endroit de ceux qui ne croient pas. Les liturgies latines et grégoriennes, la messe traditionnelle de saint Pie V ? Un affreux retour en arrière. Pourtant Noël, c’est tout cela et bien plus encore. L’allégresse du 25 décembre se décline aussi dans le chant de l’ Adeste fideles ou celui des Anges dans nos campagnes . La messe de minuit à minuit pile et la procession à la crèche. Le bonheur qui contamine la nef lorsque le prêtre dépose l’Enfant Jésus dans la mangeoire. La compassion pour les jeunes enfants de chœur qui s’endorment sur leurs bancs. L’éclairage du sanctuaire à la bougie. Le chocolat chaud partagé sur le parvis. Les “Joyeux Noël !” distribués comme autant de tendresses dont tout le monde est assoiffé.

    Noël nous invite, tous et chacun, à revisiter nos racines et à chanter la gloire de ce Jésus qui a mis le feu aux poudres de notre Rédemption. L’étoile des bergers a véritablement inauguré un monde nouveau. Un écosystème qui nous rappelle qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, que la noblesse vaut mieux que la jouissance et que seul le pardon est capable de transfigurer nos désirs de vengeance. Un cadre évangélique enseignant que les choses ne valent que ce qu’elles coûtent, affirmant que si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu, et soulignant que Jésus, dès sa naissance, a mis sa peau au bout de son exemple.

    Noël, dans ses scintillements et ses recueillements, fait prendre conscience, à ceux qui savent encore s’émerveiller, que le Divin Enfant a marqué le début d’une civilisation formidable et indépassable. Faite de héros et de saints. De courage et d’abnégation. De sacrifices et de prières. Une civilisation menacée qui reste à défendre, envers et contre tout. Pour nous-mêmes et notre avenir. Et, surtout, celui de nos enfants.

    * Le père Danziec est prêtre et chroniqueur sur le Club VA.