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  • Affreux, affreux, affreux

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    Chaque jour en France sont commis en moyenne 3 meurtres ou assassinats, 600 cambriolages, plus de 330 vols avec arme à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1110 escroqueries. Pour ne citer que quelques-uns des crimes et délits consignés dans la dernière note de conjoncture du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure.

    De leur côté, les violences sexuelles prennent des proportions dantesques: 123.210 infractions recensées en 2024, soit plus de 330 faits par jour en moyenne. " Entre 2016 et 2024, le nombre de victimes d’un homicide a grimpé de 926 à 1186 (+ 28% "), constate Alain Bauer, le titulaire de la chaire de criminologie du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Même si les chiffres 2024 du SSMSI sont encore provisoires, le Pr Bauer alerte sur la dégradation de la situation nationale au plan des violences. " Le pays est passé une nouvelle fois au-dessus de la barre symbolique du millier de morts…

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/3-homicides-par-jour

  • L’avortement, arme de l’effondrement de notre civilisation

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    Selon les sources INSEE, de Janvier à Novembre 2024, le nombre de naissances a diminué de 2,8% par rapport à la même période 2023. Ce repli s’inscrit dans une tendance à long terme. Depuis 2011, le nombre de naissances recule chaque année en France, à l’exception de 2021, qui a connu un léger rebond après les confinements liés au Covid. Et le nombre d’avortements augmente parallèlement. En 2001: 202 180 avortements. En 2021: 223 300 avortements. En 2022: 234 300 avortements. En 2023: 243 623 avortements.

    L’avortement fait un million de petites victimes tous les quatre ans. En vingt ans, cela fait cinq millions de morts.

    Dans l’univers futuriste d’Aldous Huxley, les individus sont créés par ectogénèse, en dehors des voies naturelles de la reproduction. Ces hommes artificiels sont entièrement conditionnés. La notion de famille, avec un père et une mère disparaît. Dans cette société, le mot même de famille est considéré comme une obscénité. Personne ne doit parler de famille, mot abject et honteux. L’individu est tellement conditionné que sa liberté est réduite, mais il n’en a pas conscience car il absorbe en permanence une drogue euphorisante, le soma. Dans ce système, les relations sexuelles sont totalement libérées, encouragées dans le cadre de refouloirs collectifs appelés aphroditeum.

    Tel est le moralement correct. Tel est meilleur des mondes vers lequel nous nous dirigeons. C’est l’homme qui veut se faire l’égal de Dieu dans la création. L’antique tentation du Serpent face à Adam et Ève est d’actualité: " Vous ne mourrez point ; car Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal", dit le Serpent à la femme. Le moralement correct consiste à s’en prendre à l’Arbre de vie auquel Dieu demanda à ses créatures de ne pas toucher. Que l’on soit croyant ou non, cet Arbre de vie peut paraître intouchable.

    Le moralement correct, c’est la mise en œuvre du mythe de l’homme-machine, simple organisation matérielle sans âme ni destinée, sinon que d’assouvir ses plaisirs les plus élémentaires, notamment dans le domaine d’une sexualité sans limites.

    De nombreux philosophes ont prôné ce moralement correct depuis le siècle des Lumières. Lénine s’y est rallié dans Litteratura giaezattura: "L’humanité s’habituera à considérer le monde comme une argile pour y sculpter les formes les plus parfaites de la vie. L’homme deviendra infiniment plus fort, plus sage, plus subtil".

    Dieu donne la vie en soufflant dans l’argile. Désormais, pour Lénine, c’est nous qui allons faire cela. Telle est la substitution. Telle est la perspective de l’homme générique de Marx. Telle est la perspective de l’homme nouveau du transhumanisme.

    Le docteur Pierre Simon, Grand Maître de la Grande Loge de France, inspirateur des lois sur la contraception et l’avortement, (1925-2008), a la même perspective. Dans un livre publié en 1976, il raconte comment il a manipulé les députés pour leur faire adopter la loi Veil: " Depuis 40 ans, le combat que nous menons a été le même: contraception, libéralisation des comportements sexuels, avortement, homosexualité et euthanasie. Pour cela, nous avons pu nous inspirer des méthodes américaines et la presse féminine était à nos côtés… Nous avons aussi besoin d’une grande fraternelle parlementaire souhaitant arracher l’homme à l’obscurantisme multiséculaire et le faire descendre du ciel à la terre".

    Dans ce livre, il annonçait le principe autour duquel s’ordonnerait cette entreprise subversive: " La vie sera un matériau qui se gère " … " La vie comme matériau, tel est le principe de la lutte. La révision du concept de vie par la contraception transformera la société dans son intégralité… Ce n’est pas la mère seule, c’est la société tout entière qui porte l’enfant dans son sein. C’est elle qui décide s’il doit être engendré, s’il doit vivre ou mourir".

    La même vision se retrouve sous la plume de Jacques Attali, conseiller de François Mitterrand et des présidents suivants. En 1981, il écrit dans L’Avenir de la vie: " Je crois que l’important dans la vie ne sera plus de travailler, mais d’être en situation de consommer".

    Nous sommes devenus de simples consommateurs parmi d’autres machines de consommation, des espèces de robots consommateurs.

    Une publication de la Grande Loge de France, Le Journal n° 51, d’avril 2004, donne la clé de cela. Deux personnes écrivent le texte, Pierre Simon et René Frydman, père d’Amandine, le premier bébé fabriqué in vitro. Une phrase ressort du texte: " La franc-maçonnerie apprend à descendre le ciel sur la terre". Elle rejoint la citation de Lénine: " Cette vie qui nous vint si longtemps d’un souffle de Dieu posé sur l’argile, c’est comme un matériau qu’il faut la considérer désormais".

    Et après cela, on nous raconte que la franc-maçonnerie ne tient aucun rôle dans les affaires.

    La métaphysique n’existe plus. Tout se réduit à la matière. Il appartient désormais à l’homme de créer la vie.

    Pour mettre en oeuvre ces théories, il faut la transgression, transgression des lois de Dieu et de l’Eglise, négation des lois de la nature, négation de la Surnature, et donc promotion du Naturalisme, croyance que la Nature est le seul principe. S’il n’existe que des matériaux, l’homme tel que nous le connaissons: "L’homme est l’union d’une âme et d’un corps" n’existe pas.

    Par l’avortement, l’enfant in utero, dans l’utérus, est considéré comme simple matériel. La revendication féministe est la suivante: "Un enfant quand je veux", c’est la contraception ; " Un enfant si je veux", c’est l’avortement ; "Un enfant comme je veux", c’est l’eugénisme.

    240 000 avortements sont officiellement pratiqués annuellement en France, à tous les stades de la grossesse. Ceux qui s’y opposent sont considérés comme rétrogrades ou hors-la-loi.

    En 2005, une épreuve du baccalauréat aborda le sujet de l’avortement: " Quels arguments peut-on donner en faveur de l’avortement? " Pas même de discussion sous la forme dialectique traditionnelle, thèse, antithèse, synthèse. Non, seulement une thèse. L’acte de mort fait partie des choses normales. La liberté d’opinion des candidats n’est pas prise en compte. L’avortement est considéré comme un simple acte technique.

    Une pétition circule en guise de protestation. Gilles de Robien, ministre de l’Education nationale, écarte la pétition: "Je ne suis pas d’accord, l’avortement est un fait scientifique". Aucune réaction disant qu’il y a peut-être quelque chose, un brin de chair, un brin d’esprit, un corps souffrant. Il n’y a plus rien. Le fœtus est réduit à rien. L’enfant est réduit à rien. L’homme est réduit à rien. Un vulgaire matériau.

     

    Le même silence prime sur les risques et les conséquences de l’avortement, connus depuis très longtemps. Après un avortement, le risque d’accouchement prématuré est multiplié par deux. Les femmes qui ont subi un avortement et mettent au monde un autre enfant ont un risque supplémentaire de 40% de donner naissance à un enfant de 34 semaines, soit sept mois et demi de grossesse. Elles ont 70% de risque supplémentaire d’avoir de grands prématurés nés à moins de 28 semaines, c’est-à-dire d’un poids de 700 grammes.

    Le syndrome post-avortement mène fréquemment au suicide. Statistiquement, les risques de suicide chez ces personnes sont multipliés par cinq. Mêmes proportions en ce qui concerne les cancers du sein. Ceci a été établi par comparaison entre l’Ulster, province d’Irlande du Nord et le reste de l’Angleterre. En Ulster, en 2009, l’avortement n’est pas autorisé, le taux de cancer du sein est cinq fois moins important que dans le reste de la Grande Bretagne.

    Une personne qui veut avorter devrait être informée des conséquences possibles de son acte, pour elle-même, physiquement et psychologiquement, et pour une grossesse ultérieure.

    Cela n’est jamais fait. Une circulaire signée par la patiente dégage complètement la responsabilité du médecin effectuant l’acte.

    Mais en France, le 30 Novembre 2021, les députés ont adopté la proposition de loi Gaillot "visant à renforcer le droit à l’avortement". Elle prévoit notamment:

    l’allongement à 14 semaines de grossesse de l’IVG, au lieu de 12,

    l’autorisation pour les sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales, et non plus seulement médicamenteuses,

    la suppression du délai de 24 heures avant une IVG,

    la mise en place d’un répertoire recensant les professionnels de santé et établissements pratiquant l’IVG,

    le renforcement de la lutte contre la discrimination à la " contraception d’urgence " et au " délit d’entrave à l’IVG".

    La loi constitutionnelle du 8 Mars 2024 inscrit dans la Constitution de 1958 la liberté garantie des femmes de recourir à l’Intervention Volontaire de Grossesse IVG.

    En Mars 2022, l’OMC appelle à la suppression totale du délai légal pour les avortements car cette restriction temporelle constituerait une violation du droit des femmes. L’OMS exige la fin de toutes les limites de temps sur les avortements. Les lois qui empêchent l’avortement à tout moment de la grossesse violent les droits des " femmes, des filles et autres personnes enceintes".

    A trois semaines de grossesse, le cœur du bébé bat déjà. Le bébé est un disque embryonnaire constitué de trois couches de cellules. La couche interne, l’endoderme, servira à créer les organes de son appareil digestif, son foie, son pancréas et les organes de son appareil respiratoire. La couche externe, l’ectoderme, formera son système nerveux et ses différents organes, ainsi que sa peau, ses ongles et ses cheveux. De la troisième couche, le mésoderme, dériveront son squelette, son cœur, son système urinaire et ses organes sexuels. Au milieu du mésoderme, se trouve la notochorde, une colonne vertébrale temporaire, à partir de laquelle se formeront son système nerveux central, son futur cerveau et sa tête. On parle d’embryon à partir de trois semaines et de fœtus à partir de huit semaines. L’embryon et le fœtus sont des personnes humaines. Ils veulent détruire toute valeur humaine.

    A 5 semaines d’aménorrhée (absence de règles), l’embryon dans l’utérus continue de se développer, et à vitesse grand V. A ce stade, l’embryon mesure environ 2 mm et prend une forme plus reconnaissable. On peut distinguer une petite tête en développement, avec des bourgeons qui deviendront les bras et les jambes du bébé. Les organes internes de base commencent également à se former, cœur, reins, poumons, système digestif. Son petit cœur bat et bat vite. Pas moins de 110 à 120 battements par minute. Le système nerveux central commence aussi à se former, avec les premières indications de la colonne vertébrale et du cerveau en développement. Le début de la formation du système nerveux complexe régira le fonctionnement du corps du bébé.

    L’avortement est légal France jusqu’à 14 semaines de grossesse (16 semaines d’aménorrhée). C’est l’IVG, Interruption Volontaire de Grossesse. Mais l’IMG, Interruption Médicale de Grossesse peut être pratiquée jusqu’au terme. On prétend que le fœtus n’est qu’un simple amas de cellules, ou un matériau. Le fœtus est un non-être, une non-personne. Le fœtus n’est pas une personne, donc on peut en disposer comme on veut. On peut le tuer. Et puis, dans la pensée mondialiste, la notion philosophique et morale de personne s’est complètement évanouie.

    Les scientifiques confirment que les enfants à naître ressentent une douleur atroce lors des avortements. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment se déroule un infanticide prénatal. Un bébé se débat pour éviter les pinces de l’avortement.

    A 14 semaines, le bébé a déjà pris du poids, sa capacité auditive et ses connexions neurologiques se développent et son sexe peut être déterminé avec certitude.

    L’avortement à la 14e semaine est " une opération sous anesthésie générale qui consiste à broyer les organes du fœtus", a averti le docteur Rochambeau, président du syndicat des gynécologues obstétriciens.

    " Pour faire sortir la tête ossifiée du bébé de l’utérus, il faut l’écraser avec une pince spéciale", a rappelé le Collège national des gynécologues-obstétriciens français.

    Mais l’allongement du délai légal de l’avortement n’est qu’une étape. Déjà, le Planning familial exige, dans un premier temps, l’avortement à la demande jusqu’à la 22e semaine après la procréation. Cette fuite en avant est sans fin.

    Au XXe Siècle, l’avortement volontaire était interdit dans le monde entier. Les communistes furent les premiers à légaliser les assassinats de bébés à naître, les infanticides prénataux. Les nationaux-socialistes allemands, leurs frères ennemis, apprirent d’eux: ils légalisèrent et promurent l’avortement pour les non-aryens. Communisme et national-socialisme: deux virus idéologiques mortifères, deux variants du socialisme, fondamentalement antichrétiens. Deux virus dont s’inspire le mondialisme.

    Les statistiques démontrent le déterminisme social de l’avortement: l’avortement, dogme idéologique, touche principalement les femmes les plus pauvres, isolées, et les blesse profondément. La réalité sociale montre que l’avortement n’est pas une liberté, il est subi, et non choisi. Les femmes qui recourent à l’avortement sont poussées par des contraintes sociales ou économiques. L’avortement relève d’un double crime: crime moral par la suppression d’un être en devenir, crime politique par l’application d’un véritable génocide ethnique.

    Pour créer l’effondrement d’une civilisation, d’une société, du bien commun, il est impératif de dissoudre la famille et de s’attaquer à ses fondements:

    dissoudre le mariage et l’engagement mutuel des époux,

    limiter le nombre des naissances,

    favoriser artificiellement l’immigration pour casser l’identité nationale et la référence à une histoire commune,

    encourager et financer l’avortement quel que soit le motif et jusqu’au délai le plus tardif,

    développer l’idéologie du genre pour briser l’identité sexuelle des individus, facteur déterminant de la stabilité psychologique des personnes (il n’y a jamais eu autant de transgenres chez les jeunes générations et à un âge aussi précoce que depuis l’introduction de l’idéologie du genre dans les écoles). C’est exactement ce qui est en train de ses passer.

    L’avortement est bien une arme de l’effondrement de notre civilisation, une arme en faveur de la dépopulation mondiale. L’Etat profond dispose d’autres armes pour comprimer la population: armes biologiques, armes chimiques, euthanasie, guerres…

     

    Jean Saunier

    B. Dans certains cas précis, l’avortement peut s’avérer nécessaire. La critique présente porte sur l’avortement qui prend une tournure idéologique, normative, et quasi industrielle.

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR).

    Personnellement, je ne suis pas contre l'avortement (dépend des cas) mais j'étais contre l'inscription dans la constitution: changer la constitution pour y inscrire la loi du sang à la place de la loi du sol me semblait bien plus importante!

     

  • La fin du choix entre Madame et Monsieur, vecteur de la fuite vers l’androgynie

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    L’association Mousse lutte pour la défense des droits des personnes LGBTIQA+. Elle a saisi la plus haute juridiction administrative française pour dénoncer la pratique de SNCF Connect "qui oblige systématiquement ses clients à indiquer leur civilité".

    Dans un premier temps, la Cnil, Commission nationale informatique et libertés, rejette la réclamation de l’association Mousse. Cette dernière se tourne vers le Conseil d’Etat, qui a demandé son avis à la CJUE, Cour de Justice de l’Union Européenne, ce qu’on appelle en droit un " renvoi préjudiciel".

    L’avocat de Mousse, Etienne Deshoulières, explique: l’action de l’association "reposait sur le constat initial que les personnes transgenres, non binaires et intersexes subissaient des discriminations au sein de la SNCF. Le seul choix d’une catégorie "Madame" ou "Monsieur" lors de l’achat d’un billet de train "contribue à nourrir un sentiment d’exclusion" pour les personnes intersexes et non binaires.

    La SNCF assure avoir besoin de ces informations de genre pour personnaliser les formules de politesse dans les communications avec ses clients par mail.

    "Une personnalisation de la communication commerciale fondée sur une identité de genre présumée en fonction de la civilité du client ne paraît pas objectivement indispensable pour permettre l’exécution du service", estime la Cour de Justice de l’Union Européenne, dans un arrêt rendu jeudi 9 janvier 2025.

    Que ce soit un homme ou une femme, le service ne change pas. Demander cette information serait contraire au règlement RGPD, Règlement Général sur la Protection des Données, censé protéger les données personnelles.

    La Cour s’appuie sur le principe de "minimisation des données", qui impose de ne pas collecter d’informations inutiles à la fourniture du service commandé. La Cour estime que la SNCF est en mesure d’utiliser "des formules de politesse génériques, inclusives et sans corrélation avec l’identité de genre des clients", lorsqu’elle communique avec eux. Cela constituerait d’ailleurs une solution "moins intrusive".

    Selon la justice européenne, cocher la case "Madame" ou "Monsieur" lorsqu’on achète un billet de train n’est pas nécessaire. La SNCF n’a pas à demander l’identité de genre de ses clients.

    Me Deshoulières salue "une décision historique en matière de reconnaissance des droits des minorités sexuelles et de genre". Pour lui, la décision de la CJUE "ouvre également la voie à des effets indirects, porteurs d’avancées majeures pour les droits des personnes LGBT, telle que la reconnaissance du sexe neutre et du mariage homosexuel dans les 27 Etats de l’Union européenne".

    Elle rend possible la modification des formulaires dans les entreprises et administrations des 27 Etats membres de l’Union européenne.

    Et l’association Mousse espère à termes voir cette identité de genre disparaître des documents d’état civil comme les actes de naissance ou les actes de mariage.

    Mais cet arrêt ne tranche pas le litige. "Il appartient à la juridiction nationale, ici le Conseil d’Etat de résoudre l’affaire conformément à la décision de la Cour", souligne la juridiction européenne.

    Nul doute que le Conseil d’Etat entérinera cet arrêt de la Cour. Il y aura peut-être bientôt une case en moins à cocher à la réservation de son billet. La case "Madame" ou "Monsieur" pourrait disparaître. En attendant les documents d’état civil.

    L’identité sexuelle est le genre par lequel une personne est ou plutôt était socialement reconnue, l’identité que l’on a depuis la naissance, l’identité que les autres nous reconnaissent. Biologiquement, nous naissons garçon ou fille et la société nous considère par la suite homme ou femme. L’identité sexuelle appartient à la sphère publique. Elle est en train de disparaître.

    L’identité de genre est l’expression intime et personnelle de son genre, profondément vécue par chacun. Elle est déconnectée du sexe assigné la naissance, voire réassignée par un traitement chirurgical dans le cas des transsexuels. Pour les personnes transgenres, pour les personnes non binaires, l’identité de genre ne correspond pas au sexe biologique.

    Ainsi, conséquence de l’idéologie du genre, la notion d’identité de genre se substitue à l’identité sexuelle, aux notions de garçon et de fille, d’homme et de femme. L’ordre naturel s’efface. Et l’abrogation de l’ordre naturel dissimule des croyances cosmiques inavouées, inavouables et liées au mondialisme. Derrière les apparences progressistes, se cachent toujours des réalités insoupçonnables.

    Les mondialistes cosmopolites, et donc naturalistes, et antichrétiens, croient au mythe de l’Eternel retour et au mythe de l’Androgynie primordiale.

    L’Eternel retour, mythe païen consiste à croire que tout revient à l’origine, c’est-à-dire à un "âge d’o " où l’homme vivait avec les dieux, le "paradis perdu". En détruisant la société et le dogme chrétiens, l’homme redécouvrirait un paradis primordial.

    Il retournerait à un état de l’humanité antérieur à la chute. Il effectuerait un Eternel retour vers un Paradis perdu, avant le péché originel. Ce mythe implique une conception cyclique du temps et s’accompagne de la croyance en la métempsycose et en l’éternité du monde.

    En Grèce, Platon a transposé l’Eternel retour en philosophie (il est à l’origine du communisme). Aboli par le christianisme, le mythe est revenu par le biais de la littérature, avec John Milton, écrivain rosicrucien anglais (1608-1674), par le biais de la philosophie, avec Jean-Jacques Rousseau et le " bon sauvage " (1712-1778), et Friedrich Nietzsche, le plus grand philosophe de la voie irrationnelle, donc de la Kabbale (1844-1900).

    Les intellectuels nazis revendiquent l’héritage de Nietzsche et font référence à l’Eternel retour. Le "Grand soir" de Karl Marx est une autre expression de l’Eternel retour.

    Nazisme et communisme sont des résurgences de l’Eternel retour. Dans le socialisme mondial, l’individu retourne à l’Un, qui est un Cosmos divinisé, une Nature hors du temps linéaire, donc éternelle.

    Le Naturalisme suppose une éternité du monde, croyance commune à tous les matérialismes, dont le marxisme et l’évolutionnisme.

    Le socialisme est solidaire de l’Eternel retour. Si le monde n’est pas créé par Dieu, le " progrès "consiste en un "retour à l’origine", le "paradis perdu", le temps où l’homme vivait avec les dieux, c’est-à-dire avec les démons. Le "progressisme" est diabolique.

    Autrement dit, les philosophes "rationalistes" et matérialistes modernes ont des croyances cosmiques cachées: que ce soit l’œuf cosmique, ce mythe d’origine égyptienne, décrit le processus de création à partir d’un œuf primitif ou primordial qui contiendrait tout en puissance, mythe repris par les initiés de la Renaissance, par Diderot et les Encyclopédistes, que ce soit l’Eternel retour et l’éternité du monde …

    Des croyances cosmiques sont communes au nazisme et au mondialisme, mondialisme qui unit toutes les gauches. Les mondialistes partagent les croyances des nazis.

    La gauche progressiste fait son pain de la lutte contre le nazisme, mais reprend des croyances cosmiques, la divinisation de la nature, le mythe de l’Androgyne, selon lequel l’humanité n’a pas été créée bisexuée, mais contenant les deux sexes. L’humanité doit donc retourner à l’Androgynie primordiale pour atteindre la perfection. C’est l’Eternel retour par le sexe. D’o% la " révolution sexuelle "appelée par Herbert Marcuse, philosophe juif marxiste américain d’origine allemande, (1898-1979), par Wilhelm Reich, médecin psychiatre juif autrichien naturalisé américain… qui a fini à l’asile (1897-1957). Les jeunes " dénaturés " par le genre risquent d’être enfermés eux aussi.

    D’où la "ré-volution", le retour à l’Androgynie primordiale. D’où l’obsession des progressistes mondialistes, la hantise des idéologues LGBTIQA+ d’imposer coûte que coûte l’idéologie du genre et l’homosexualité, avec toutes les conséquences inhérentes. D’où l’idée fixe de l’association Mousse de supprimer les termes "Madame" et "Monsieur" de la réservation des billets SNCF, et bientôt de tous les documents administratifs, et pourquoi pas de la conversation.

    "Madame" et "Monsieur" sont promis à une disparition prochaine, au nom de l’idéologie du genre, au nom de l’Eternel retour à l’Androgynie. Mais les militants de base, mondialistes et LGBTIQA+, ne savent rien de cet Eternel retour à l’Androgynie.

    Ainsi, deux conceptions s’affrontent. Une vision héritée de l’Antiquité: l’être humain androgyne contient les deux sexes. Une perception issue de la Révélation divine: selon un ordre naturel, Dieu a créé un homme et une femme distincts et complémentaires. Dieu ou une transcendance inaccessible pour les non-croyants. Aujourd’hui, l’hallucination venue du fond des âges refait surface et chasse la manière de penser traditionnelle. Ceci par des moyens peu démocratiques, la force, le matraquage, la persuasion, la manipulation, l’ingénierie sociale.

    Dieu est "coupable" d’avoir créé l’homme et la femme "différenciés". La nouvelle humanité doit redevenir androgyne. Le mythe de l’Eternel retour était dans l’hermétisme, pensée judéo-égyptienne dont le Dieu est un Esprit androgyne qui produit un Démiurge, lequel façonne le monde par processions, comme dans la gnose. Dès le IIe siècle, les hermétistes se réunissent dans des sociétés secrètes avec les autres ennemis du christianisme. Le mythe de l’Eternel retour est passé dans la littérature avec Rabelais, puis en philosophie. Il y a une filiation de Descartes à l’idéologie du genre.

    L’opposition entre le Féminin ésotérique et le Masculin ésotérique est une autre conséquence de cette croyance cosmique en l’Eternel retour. Il faut réaliser la "coïncidence des contraires", c’est-à-dire la concordance, le synchronisme de l’homme et de la femme.

    On le sait depuis le Yang et le Yin chinois, deux forces à la fois opposées, interdépendantes, et complémentaires. Le Yang, partie blanche, représente le principe actif, positif et masculin, le Soleil, la luminosité. Le Yin, partie noire, évoque son principe passif, négatif et féminin, la Lune, l’obscurité.

    L’hermétisme concrétise cette "coïncidence des contraires" par l’analogie entre le microcosme et le Macrocosme, entre l’homme et l’Univers, qui est le "Nous", un Esprit androgyne. L’homme de la Renaissance est l’Homme parfait hermétique, un initié, un "homme-dieu", un immortel, un Humaniste. L’Homme de Léonard de Vinci, inscrit dans un cercle, symbolise cet "homme mesure du monde", ou encore Dieu lui-même. Et l’hermétisme transite par l’Islam. La Franc-Maçonnerie est une société secrète hermétique. Le rite dit écossais est hermétique.

    Le lecteur de l’histoire officielle ignore cet ésotérisme du Masculin et du Féminin. Pendant ce temps, le mondialisme avance.

    Le communisme adopte cet ésotérisme. Pour Marx, pour Jürgen Habermas, philosophe, sociologue allemand, né en 1929, le "paradis" communiste originel était Féminin, un matriarcat. Donc il faut éliminer le Masculin, le patriarcat. D’où la lutte gauchiste contre l’homme occidental, le Masculin qui pourrait défendre la civilisation honnie, d’autant que le fascisme est accusé d’être Masculin.

    Cette mythologie est incompatible avec le christianisme. Mais elle est compatible avec le communisme, avec le gauchisme, avec le mondialisme. D’où la lutte à mort contre le christianisme, plus précisément contre le catholicisme.

    Dante Alighieri, poète, écrivain, penseur italien (1265-1321), fait "re-naître" le Féminin ésotérique. Dans son œuvre, Béatrice, son inspiratrice, supplante la Vierge, et remplit le rôle du Féminin ésotérique de l’hérésie orientale qui consistait à considérer le Saint-Esprit comme Féminin.

    Rousseau invente une "Nouvelle Héloïse", après les amours d’Abélard et Héloïse au XIIe siècle. Il y a union du Masculin et du Féminin ésotériques. Rousseau, identifié à Saint-Preux, atteint l’orgasme philosophique quand il séduit Julie, le nouveau Féminin révolté contre l’ordre de Dieu. Conséquence. Ce n’est plus le Féminin qui est responsable du péché originel, mais le Masculin.

    Rousseau rejette la faute originelle sur le rationalisme "masculin". Il est la bouche du Serpent car il connaît la symbolique de la Synagogue de Satan.

    Lénine transcrit en politique cet ésotérisme: "Qui tient la femme tient la société". D’où le féminisme, l’opposition de la femme à l’homme. Un féminisme complice de l’invasion islamique alors que l’islam soumet la femme.

    Les cultes du Cosmos ont une incidence politique: le cosmopolitisme. C’est la philosophie du mondialisme, c’est l’immigration de masse obligée. Qui dit retour aux cultes cosmiques dit sacrifice, et aussi régression de l’humanité au primitif. Le retour au mythe de l’Eternel retour, le retour à l’androgynie, le retour au Féminin et au Masculin ésotériques, constituent une régression de l’humanité au primitif. Nous vivons et subissons cette dégénérescence. Et certains la vivent avec bonheur. D’autres la vivent avec indifférence.

    L’interdiction des termes "Madame" et "Monsieur" se situe dans cette régression à l’éternel retour, au mythe de l’Androgynie, et à la "conciliation des contraires". Sous couvert de lutte contre la discrimination. Une discrimination construite et fabriquée, fictive et chimérique.

    Tous les politiques, qu’ils soient dans l’opposition ou au pouvoir, gauche et droite confondues, sont mondialistes, sous un aspect ou sous un autre, sous plusieurs aspects ou sous tous les aspects, et donc ne feront jamais rien contre cette régression de l’humanité au primitif. D’ailleurs, aucune voix ne s’élève contre ce recul tellement préoccupant et alarmant.

    Jean Saunier

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

     

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