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Opinions - Page 44

  • Les ennemis de la liberté sont parmi nous

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    Le pacifisme affiché de certains partis politiques n’est qu’une posture masquant leur haine de la liberté. En France, le Rassemblement National (RN) et La France Insoumise (LFI) sont les principaux adeptes de la paix en Ukraine à n’importe quel prix. La similitude avec la précipitation de Trump est troublante. La ressemblance avec le pacifisme de l’extrême-gauche des années 1970-80 interroge. "Plutôt rouges que morts" clamaient-ils. Faut-il aujourd’hui être plutôt trumpien et poutiniste que courageux?

    LES MENSONGES DES ENNEMIS DE LA LIBERTÉ

    Les pacifistes occidentaux ne s’encombrent pas de l’exactitude des faits. Ils se situent dans ce qui est parfois qualifié de "réalité alternative". Par exemple, le leader de LFI Manuel Bompard ou la présidente du RN Marine Le Pen ont récemment déclaré qu’Emmanuel Macron effrayait les Français en évoquant la présence des soldats russes à la frontière de la France ou même aux portes de Paris. Cette basse politique politicienne ne peut s’adresser qu’à ceux, assez nombreux dans l’électorat des extrêmes, qui ne comprennent rien aux enjeux géopolitiques actuels.

    Macron n’a signalé, à juste titre, que l’agressivité de la Russie et son effort permanent d’accroissement de sa puissance militaire. La Russie est un danger potentiel pour les démocraties européennes. La Géorgie et l’Ukraine, États indépendants et souverains l’ont appris à leurs dépens. Dans l’esprit des dirigeants russes, ces États font partie de leur "sphère d’influence", ce qui implique que toute évolution vers la démocratie leur est interdite.

    Qui pourrait affirmer que la Russie recherche la paix quand elle méprise systématiquement le principe fondamental du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes?

    UNE PHILOSOPHIE ANTI-LIBÉRALE

    Il existe donc en Occident, et Trump en est l’exemple le plus emblématique, des courants politiques acceptant des transiger avec les dictateurs sur les principes juridiques fondateurs de la liberté. Quelles positions défendent-ils?

    C’est très simple: fermer les yeux sur les exactions des autocrates. Ainsi, il ne faudrait pas soutenir un pays cherchant à sortir de l’emprise d’une dictature et accepter que la violence des armes l’y maintienne. Il faudrait poursuivre les échanges commerciaux avec les autocraties, même lorsqu’elles nous ont déclaré une guerre hybride se manifestant par la diffusion de contre-vérités et une propagande électorale en faveur des ennemis de la liberté.

    Ce positionnement repose, à l’évidence, sur une philosophie politique sous-jacente n’accordant que peu d’importance à l’idée de liberté. Car si les démocraties agressées ne doivent pas se défendre, cela signifie qu’elles se transformeront elles-mêmes en autocraties à plus ou moins long terme. C’est une évidence, mais encore faut-il la rappeler aujourd’hui.

    LA HAINE DE LA DEMOCRATIE ET DE L’OCCIDENT

    Nous ne devons pas être surpris par la présence au sein même de nos démocraties de courants hostiles à la liberté. La grandeur de la démocratie se situe justement dans sa capacité de donner la parole à tous, même aux ennemis de la liberté. Ils ont toujours existé et existeront toujours. Démagogie et idéologie sont leurs armes. Le 20e siècle en a fourni deux exemples avec le communisme et le fascisme. Le premier promettait l’éden de la société sans classes, mais seulement après une phase inéluctable de dictature. De nombreux intellectuels de haut niveau (?) ont accepté ces sornettes. Le second proposait un ordre parfait reposant sur le culte du chef et un étatisme quasi-militaire comme modèle d’organisation sociale. Cette annihilation de l’idée même de liberté a séduit des écrivains et des philosophes.

    Nous devons donc accepter la présence parmi nous des ennemis de la liberté. Nous devons accepter que de pseudo-intellectuels se rangent à leurs côtés. Voilà notre honneur et paradoxalement notre force. Les ennemis de la liberté ne se présentent jamais comme tels, évidemment. Ils défendent la justice, l’égalité, l’ordre. En France LFI et le RN sont les principaux représentants de ces tendances antidémocratiques. Leur pacifisme de façade n’est qu’un subterfuge, une comédie politicienne cachant la haine de la liberté, de la démocratie et même du monde occidental qui en est le berceau.

    Patrick Aulnas         Contrepoints

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)

  • Nous sommes en situation pré-révolutionnaire

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    Je viens de lire, au chapitre 13 du quatrième livre des "Mémoires d’outre-tombe" de Chateaubriand, le texte suivant que je soumets à votre réflexion:

    "A cette époque, tout était dérangé dans les esprits et dans les mœurs, symptôme d’une révolution prochaine. Les magistrats rougissaient de porter la robe et tournaient en moquerie la gravité de leurs pères. Les Lamoignon, les Molé, les Séguier, les d’Aguesseau voulaient combattre et ne voulaient plus juger. Les présidentes, cessant d’être de vénérables mère de famille, sortaient de leurs sombres hôtels pour devenir femmes à brillantes aventures. Le prêtre, en chaire, évitait le nom de Jésus-Christ et ne parlait que du législateur des chrétiens ; les ministres tombaient les uns sur les autres ; le pouvoir glissait de toutes les mains. Le suprême bon ton était d’être américain à la ville, anglais à la cour, prussien à l’armée, d’être tout excepté d’être français. Ce que l’on faisait, ce que l’on disait, n’était qu’une suite d’inconséquences. On prétendait garder des abbés commendataires, et l’on ne voulait point de religion, nul ne pouvait être officier s’il n’était gentilhomme, et l’on déblatérait contre la noblesse, on introduisait l’égalité dans les salons et les coups de bâtons dans les camps"

    Cette relation pré-révolutionnaire ressemble à la situation que vit l’Occident en général et la France en particulier. La révolution de 1789 devait suivre ces désordres qui portait l’Empire avec lequel l’ordre de la nation fut la résultante des heures de barbarie suivies par la dictature napoléonienne.

    L’Histoire bégaie, dit-on. Nous sommes en situation pré-révolutionnaire.

    Le wokisme est assimilable au comportement des bobos qui perdent tout repère moral, l’islamisme qui devient la religion dominante au dépens du christianisme, qui est rejeté comme trop à droite et incompatible avec la nouvelle religion et le wokisme. L’autorité judiciaire qui se prend à légiférer en lieu et place du Parlement qui devient une chambre inaudible, et les abandons dans tous les sens qui font craindre le pire avec la guerre qui menace un peu partout dans le monde.

    Nous sommes confrontés à un bis repetita si l’Occident ne réagit pas comme le fait le président Trump dans l’intérêt égoïste des États-Unis.

    Guy Sebag

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)

  • Vers l’unité religieuse

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    Pendant la Révolution, des options sur le plan religieux tendent à substituer au catholicisme une nouvelle mouture de la " Religion naturelle " des humanistes: la Constitution civile du clergé, 12 Juillet 1790, l’instauration du culte de la Raison, 10 Novembre 1793, l’instauration du culte de l’Etre Suprême, 18 Juin 1794. L’Eglise se réorganise et entreprend de rechristianiser la société. La Franc-Maçonnerie conçoit alors le plan d’une attaque qu’elle veut décisive.

    Des documents montrent les grandes lignes de ce PLAN D’UNITÉ RELIGIEUSE.

    Première source. Les documents des Carbonari. Le Carbonarisme ou " Charbonnerie " est une société secrète du XIXe Siècle, destinée à réaliser en Italie les plans de la Maçonnerie. Des documents saisis en 1819 sont divulgués en 1859 par Jacques Crétineau-Joly, historien français.

    Ces textes rappellent l’objectif initial: L’UNIFICATION DES PEUPLES EN UN GOUVERNEMENT MONDIAL. L’unité nationale de l’Italie n’est qu’une première étape.

    "Il est une idée qui a toujours préoccupé les hommes qui aspirent à la régénération universelle: c’est la pensée de l’affranchissement de l’Italie, D’OÙ DOIT SORTIR UN JOUR DÉTERMINÉ L’AFFRANCHISSEMENT DU MONDE ENTIER, LA RÉPUBLIQUE FRATERNELLE ET L’HARMONIE DE L’HUMANITÉ".

    Ces documents rappellent aussi la haine des Carbonari pour l’Eglise catholique, obstacle essentiel sur leur chemin, obstacle spirituel et obstacle politique: " Aujourd’hui, il ne s’agit pas de reconstituer pour nous ce pouvoir, dont le prestige est momentanément affaibli; notre but final est celui de Voltaire et de la Révolution française, l’anéantissement à tout jamais du catholicisme et de l’idée chrétienne qui, restés debout sur les ruines de rome, en seraient la perpétuation plus tard".

    Ils révèlent le moyen pour atteindre ce but: l’accession au trône de Pierre d’un pape acquis aux idées révolutionnaires. Pour l’obtenir, ils recommandent la mainmise sur l’enseignement pour former les esprits et finalement le jeune clergé d’où sortira le pape de l’Avenir.

    Cette remarque explique tous les succès passés et à venir de la Révolution:

    " Les alchimistes du Moyen Âge ont perdu leur temps et l’or de leurs dupes à la recherche de ce rêve. Celui des Sociétés secrètes s’accomplira pour la plus simple des raisons: C’EST QU’IL EST BASÉ SUR LES PASSIONS DE L’HOMME".

    Saint-Yves d’Alveydre (1842-1909), kabbaliste, ami du Mage Papus, eut pour maître en occultisme Fabre d’Olivet. Dans la Mission des Souverains, il trace les plans de l’Eglise universelle qui viendra s’intégrer dans la Synarchie ou Gouvernement mondial. Cette organisation religieuse, mouvement d’animation spirituelle de l’Etat totalitaire mondial, sera issue essentiellement de l’union de trois familles religieuses:

    L’Eglise évangélique, avec l’Évangile et ses autorités, épiscopat, Pape, Concile.

    L’Eglise mosaïque avec la Thora et son autorité, le Gaon de Jérusalem.

    L’Eglise des Védas et son autorité Loge "Agartha", "celle que les anges inspirent directement".

    "Protestantisme de Luther", "Islam de Mahomet", "Bouddhisme de Cakya-Mouni" sont les trois rameaux de ce tronc universel.

    Le chanoine Rocca (1830-1893), adonné aux sciences occultes, annonce l’instauration d’un gouvernement socialiste mondial ou Synarchie, sous l’autorité d’un pape converti à un nouveau christianisme. Il place la réforme de l’Eglise à l’intérieur du mouvement total de la révolution planétaire.

    Le chanoine Roca énumère les mesures à prendre pour que l’Eglise se fonde dans l’Universelle Eglise des Initiés:

    La réunion d’un Concile qui modifiera la liturgie de l’Eglise, la morale de l’Eglise, et la fonction pontificale elle-même.

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