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Blog - Page 14

  • La fin du choix entre Madame et Monsieur, vecteur de la fuite vers l’androgynie

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    L’association Mousse lutte pour la défense des droits des personnes LGBTIQA+. Elle a saisi la plus haute juridiction administrative française pour dénoncer la pratique de SNCF Connect "qui oblige systématiquement ses clients à indiquer leur civilité".

    Dans un premier temps, la Cnil, Commission nationale informatique et libertés, rejette la réclamation de l’association Mousse. Cette dernière se tourne vers le Conseil d’Etat, qui a demandé son avis à la CJUE, Cour de Justice de l’Union Européenne, ce qu’on appelle en droit un " renvoi préjudiciel".

    L’avocat de Mousse, Etienne Deshoulières, explique: l’action de l’association "reposait sur le constat initial que les personnes transgenres, non binaires et intersexes subissaient des discriminations au sein de la SNCF. Le seul choix d’une catégorie "Madame" ou "Monsieur" lors de l’achat d’un billet de train "contribue à nourrir un sentiment d’exclusion" pour les personnes intersexes et non binaires.

    La SNCF assure avoir besoin de ces informations de genre pour personnaliser les formules de politesse dans les communications avec ses clients par mail.

    "Une personnalisation de la communication commerciale fondée sur une identité de genre présumée en fonction de la civilité du client ne paraît pas objectivement indispensable pour permettre l’exécution du service", estime la Cour de Justice de l’Union Européenne, dans un arrêt rendu jeudi 9 janvier 2025.

    Que ce soit un homme ou une femme, le service ne change pas. Demander cette information serait contraire au règlement RGPD, Règlement Général sur la Protection des Données, censé protéger les données personnelles.

    La Cour s’appuie sur le principe de "minimisation des données", qui impose de ne pas collecter d’informations inutiles à la fourniture du service commandé. La Cour estime que la SNCF est en mesure d’utiliser "des formules de politesse génériques, inclusives et sans corrélation avec l’identité de genre des clients", lorsqu’elle communique avec eux. Cela constituerait d’ailleurs une solution "moins intrusive".

    Selon la justice européenne, cocher la case "Madame" ou "Monsieur" lorsqu’on achète un billet de train n’est pas nécessaire. La SNCF n’a pas à demander l’identité de genre de ses clients.

    Me Deshoulières salue "une décision historique en matière de reconnaissance des droits des minorités sexuelles et de genre". Pour lui, la décision de la CJUE "ouvre également la voie à des effets indirects, porteurs d’avancées majeures pour les droits des personnes LGBT, telle que la reconnaissance du sexe neutre et du mariage homosexuel dans les 27 Etats de l’Union européenne".

    Elle rend possible la modification des formulaires dans les entreprises et administrations des 27 Etats membres de l’Union européenne.

    Et l’association Mousse espère à termes voir cette identité de genre disparaître des documents d’état civil comme les actes de naissance ou les actes de mariage.

    Mais cet arrêt ne tranche pas le litige. "Il appartient à la juridiction nationale, ici le Conseil d’Etat de résoudre l’affaire conformément à la décision de la Cour", souligne la juridiction européenne.

    Nul doute que le Conseil d’Etat entérinera cet arrêt de la Cour. Il y aura peut-être bientôt une case en moins à cocher à la réservation de son billet. La case "Madame" ou "Monsieur" pourrait disparaître. En attendant les documents d’état civil.

    L’identité sexuelle est le genre par lequel une personne est ou plutôt était socialement reconnue, l’identité que l’on a depuis la naissance, l’identité que les autres nous reconnaissent. Biologiquement, nous naissons garçon ou fille et la société nous considère par la suite homme ou femme. L’identité sexuelle appartient à la sphère publique. Elle est en train de disparaître.

    L’identité de genre est l’expression intime et personnelle de son genre, profondément vécue par chacun. Elle est déconnectée du sexe assigné la naissance, voire réassignée par un traitement chirurgical dans le cas des transsexuels. Pour les personnes transgenres, pour les personnes non binaires, l’identité de genre ne correspond pas au sexe biologique.

    Ainsi, conséquence de l’idéologie du genre, la notion d’identité de genre se substitue à l’identité sexuelle, aux notions de garçon et de fille, d’homme et de femme. L’ordre naturel s’efface. Et l’abrogation de l’ordre naturel dissimule des croyances cosmiques inavouées, inavouables et liées au mondialisme. Derrière les apparences progressistes, se cachent toujours des réalités insoupçonnables.

    Les mondialistes cosmopolites, et donc naturalistes, et antichrétiens, croient au mythe de l’Eternel retour et au mythe de l’Androgynie primordiale.

    L’Eternel retour, mythe païen consiste à croire que tout revient à l’origine, c’est-à-dire à un "âge d’o " où l’homme vivait avec les dieux, le "paradis perdu". En détruisant la société et le dogme chrétiens, l’homme redécouvrirait un paradis primordial.

    Il retournerait à un état de l’humanité antérieur à la chute. Il effectuerait un Eternel retour vers un Paradis perdu, avant le péché originel. Ce mythe implique une conception cyclique du temps et s’accompagne de la croyance en la métempsycose et en l’éternité du monde.

    En Grèce, Platon a transposé l’Eternel retour en philosophie (il est à l’origine du communisme). Aboli par le christianisme, le mythe est revenu par le biais de la littérature, avec John Milton, écrivain rosicrucien anglais (1608-1674), par le biais de la philosophie, avec Jean-Jacques Rousseau et le " bon sauvage " (1712-1778), et Friedrich Nietzsche, le plus grand philosophe de la voie irrationnelle, donc de la Kabbale (1844-1900).

    Les intellectuels nazis revendiquent l’héritage de Nietzsche et font référence à l’Eternel retour. Le "Grand soir" de Karl Marx est une autre expression de l’Eternel retour.

    Nazisme et communisme sont des résurgences de l’Eternel retour. Dans le socialisme mondial, l’individu retourne à l’Un, qui est un Cosmos divinisé, une Nature hors du temps linéaire, donc éternelle.

    Le Naturalisme suppose une éternité du monde, croyance commune à tous les matérialismes, dont le marxisme et l’évolutionnisme.

    Le socialisme est solidaire de l’Eternel retour. Si le monde n’est pas créé par Dieu, le " progrès "consiste en un "retour à l’origine", le "paradis perdu", le temps où l’homme vivait avec les dieux, c’est-à-dire avec les démons. Le "progressisme" est diabolique.

    Autrement dit, les philosophes "rationalistes" et matérialistes modernes ont des croyances cosmiques cachées: que ce soit l’œuf cosmique, ce mythe d’origine égyptienne, décrit le processus de création à partir d’un œuf primitif ou primordial qui contiendrait tout en puissance, mythe repris par les initiés de la Renaissance, par Diderot et les Encyclopédistes, que ce soit l’Eternel retour et l’éternité du monde …

    Des croyances cosmiques sont communes au nazisme et au mondialisme, mondialisme qui unit toutes les gauches. Les mondialistes partagent les croyances des nazis.

    La gauche progressiste fait son pain de la lutte contre le nazisme, mais reprend des croyances cosmiques, la divinisation de la nature, le mythe de l’Androgyne, selon lequel l’humanité n’a pas été créée bisexuée, mais contenant les deux sexes. L’humanité doit donc retourner à l’Androgynie primordiale pour atteindre la perfection. C’est l’Eternel retour par le sexe. D’o% la " révolution sexuelle "appelée par Herbert Marcuse, philosophe juif marxiste américain d’origine allemande, (1898-1979), par Wilhelm Reich, médecin psychiatre juif autrichien naturalisé américain… qui a fini à l’asile (1897-1957). Les jeunes " dénaturés " par le genre risquent d’être enfermés eux aussi.

    D’où la "ré-volution", le retour à l’Androgynie primordiale. D’où l’obsession des progressistes mondialistes, la hantise des idéologues LGBTIQA+ d’imposer coûte que coûte l’idéologie du genre et l’homosexualité, avec toutes les conséquences inhérentes. D’où l’idée fixe de l’association Mousse de supprimer les termes "Madame" et "Monsieur" de la réservation des billets SNCF, et bientôt de tous les documents administratifs, et pourquoi pas de la conversation.

    "Madame" et "Monsieur" sont promis à une disparition prochaine, au nom de l’idéologie du genre, au nom de l’Eternel retour à l’Androgynie. Mais les militants de base, mondialistes et LGBTIQA+, ne savent rien de cet Eternel retour à l’Androgynie.

    Ainsi, deux conceptions s’affrontent. Une vision héritée de l’Antiquité: l’être humain androgyne contient les deux sexes. Une perception issue de la Révélation divine: selon un ordre naturel, Dieu a créé un homme et une femme distincts et complémentaires. Dieu ou une transcendance inaccessible pour les non-croyants. Aujourd’hui, l’hallucination venue du fond des âges refait surface et chasse la manière de penser traditionnelle. Ceci par des moyens peu démocratiques, la force, le matraquage, la persuasion, la manipulation, l’ingénierie sociale.

    Dieu est "coupable" d’avoir créé l’homme et la femme "différenciés". La nouvelle humanité doit redevenir androgyne. Le mythe de l’Eternel retour était dans l’hermétisme, pensée judéo-égyptienne dont le Dieu est un Esprit androgyne qui produit un Démiurge, lequel façonne le monde par processions, comme dans la gnose. Dès le IIe siècle, les hermétistes se réunissent dans des sociétés secrètes avec les autres ennemis du christianisme. Le mythe de l’Eternel retour est passé dans la littérature avec Rabelais, puis en philosophie. Il y a une filiation de Descartes à l’idéologie du genre.

    L’opposition entre le Féminin ésotérique et le Masculin ésotérique est une autre conséquence de cette croyance cosmique en l’Eternel retour. Il faut réaliser la "coïncidence des contraires", c’est-à-dire la concordance, le synchronisme de l’homme et de la femme.

    On le sait depuis le Yang et le Yin chinois, deux forces à la fois opposées, interdépendantes, et complémentaires. Le Yang, partie blanche, représente le principe actif, positif et masculin, le Soleil, la luminosité. Le Yin, partie noire, évoque son principe passif, négatif et féminin, la Lune, l’obscurité.

    L’hermétisme concrétise cette "coïncidence des contraires" par l’analogie entre le microcosme et le Macrocosme, entre l’homme et l’Univers, qui est le "Nous", un Esprit androgyne. L’homme de la Renaissance est l’Homme parfait hermétique, un initié, un "homme-dieu", un immortel, un Humaniste. L’Homme de Léonard de Vinci, inscrit dans un cercle, symbolise cet "homme mesure du monde", ou encore Dieu lui-même. Et l’hermétisme transite par l’Islam. La Franc-Maçonnerie est une société secrète hermétique. Le rite dit écossais est hermétique.

    Le lecteur de l’histoire officielle ignore cet ésotérisme du Masculin et du Féminin. Pendant ce temps, le mondialisme avance.

    Le communisme adopte cet ésotérisme. Pour Marx, pour Jürgen Habermas, philosophe, sociologue allemand, né en 1929, le "paradis" communiste originel était Féminin, un matriarcat. Donc il faut éliminer le Masculin, le patriarcat. D’où la lutte gauchiste contre l’homme occidental, le Masculin qui pourrait défendre la civilisation honnie, d’autant que le fascisme est accusé d’être Masculin.

    Cette mythologie est incompatible avec le christianisme. Mais elle est compatible avec le communisme, avec le gauchisme, avec le mondialisme. D’où la lutte à mort contre le christianisme, plus précisément contre le catholicisme.

    Dante Alighieri, poète, écrivain, penseur italien (1265-1321), fait "re-naître" le Féminin ésotérique. Dans son œuvre, Béatrice, son inspiratrice, supplante la Vierge, et remplit le rôle du Féminin ésotérique de l’hérésie orientale qui consistait à considérer le Saint-Esprit comme Féminin.

    Rousseau invente une "Nouvelle Héloïse", après les amours d’Abélard et Héloïse au XIIe siècle. Il y a union du Masculin et du Féminin ésotériques. Rousseau, identifié à Saint-Preux, atteint l’orgasme philosophique quand il séduit Julie, le nouveau Féminin révolté contre l’ordre de Dieu. Conséquence. Ce n’est plus le Féminin qui est responsable du péché originel, mais le Masculin.

    Rousseau rejette la faute originelle sur le rationalisme "masculin". Il est la bouche du Serpent car il connaît la symbolique de la Synagogue de Satan.

    Lénine transcrit en politique cet ésotérisme: "Qui tient la femme tient la société". D’où le féminisme, l’opposition de la femme à l’homme. Un féminisme complice de l’invasion islamique alors que l’islam soumet la femme.

    Les cultes du Cosmos ont une incidence politique: le cosmopolitisme. C’est la philosophie du mondialisme, c’est l’immigration de masse obligée. Qui dit retour aux cultes cosmiques dit sacrifice, et aussi régression de l’humanité au primitif. Le retour au mythe de l’Eternel retour, le retour à l’androgynie, le retour au Féminin et au Masculin ésotériques, constituent une régression de l’humanité au primitif. Nous vivons et subissons cette dégénérescence. Et certains la vivent avec bonheur. D’autres la vivent avec indifférence.

    L’interdiction des termes "Madame" et "Monsieur" se situe dans cette régression à l’éternel retour, au mythe de l’Androgynie, et à la "conciliation des contraires". Sous couvert de lutte contre la discrimination. Une discrimination construite et fabriquée, fictive et chimérique.

    Tous les politiques, qu’ils soient dans l’opposition ou au pouvoir, gauche et droite confondues, sont mondialistes, sous un aspect ou sous un autre, sous plusieurs aspects ou sous tous les aspects, et donc ne feront jamais rien contre cette régression de l’humanité au primitif. D’ailleurs, aucune voix ne s’élève contre ce recul tellement préoccupant et alarmant.

    Jean Saunier

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

     

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  • Renverser l’État providence

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    J’ai abordé avant-hier le mensonge de l’Etat sur la dette publique (Le mensonge d’État sur la dette publique – Riposte Laique) puis ces trois principales causes hier (Les trois causes de l’endettement Français – Riposte Laique). Je propose aujourd’hui de commencer cette discussion sur le renversement de l’Etat providence au profit des pouvoirs de la société civile.

    Sans vouloir ennuyer le lecteur, qu’il me permette de lui soumettre plusieurs pistes en deux articles, ce premier aujourd’hui sur le cantonnement de l’Etat à ses fonctions régaliennes: justice, police, défense. Je reviendrai demain sur des suggestions pour instaurer un régime nouveau au profit des pouvoirs de la société civile dans d’autres domaines: territoires, écoles, santé, innovation.

    Déjà, posons un principe de souveraineté absolue de la société civile pour maîtriser le législateur. Si nous maintenons une démocratie représentative en supprimant le sénat, celle-ci devra uniquement préparer des lois qu’elle votera en première lecture, avant de les soumettre au souverain. Il est donc impératif que le peuple vote les lois. C’est la première réforme institutionnelle majeure.

    Les élus n’ont de pouvoir de légiférer que dans les trois domaines du régaliens, et chaque année une votation populaire viendra valider ou annuler les votes des parlementaires. Une loi sera réputée adoptée à la seule condition de la double votation directe et indirecte. Une période d’un trimestre précédera la votation pour informer et discuter au sein de la société civile.

    LE DROIT ET LA JUSTICE

    L’objectif de la justice n’est pas de juger une personne mais des faits. Elle juge d’abord ces faits qui ont créé du désordre dans la société et qui ont fait les victimes d’une injustice: crimes ou délits. Il y a donc un premier impératif de réparation pour les victimes puis une volonté de sanction des coupables des faits incriminés sans oublier une finalité politique qui est d’assurer la société du cantonnement de ces délits et crimes; soit la dissuasion sociale de commettre des infractions.

    La justice établit des faits au lieu de se perdre dans les conjectures des intentions. Un pays où les crimes se multiplient souffrent d’une justice non-dissuasive, un pays ou les délits et conflits juridiques empoisonnent toute la société prouve que les règles du jeu ne sont, ni claires, ni respectées. La judiciarisation est en fait le symptôme d’une société malade et corrompue, qui s’est accoutumée au prix faramineux d’une conflictualité interne permanente.

    Si nous partageons cette conception de la justice, le droit n’est pas une fin en soi, mais le moyen pacifique de régler les différends et de sanctionner ceux qui troublent l’ordre public, sans recourir à la violence ou à la vengeance. En ce sens, il faut réécrire la totalité des codes actuels dans une logique politique et sociale qui vise ces trois buts: réparer pour les victimes, sanctionner le coupable, dissuader les autres. Je vais être trivial, mais la réparation signifie rétablir les plateaux de la justice.

    Celui qui ôte la vie, on lui retire la vie. Celui qui vole, on lui confisque ses biens. Celui qui triche avec le bon sens (vendre des produits avariés par exemple) on l’oblige à indemniser les victimes et on lui retire le droit d’exercer ce métier, etc. Enfin, cela a une conséquence en termes d’exercice des libertés et responsabilités. La justice ne doit pas coûter à la nation, elle doit coûter à ceux qui obligent par leur méfait à juger. Les condamnés doivent payer l’usage de la justice et le coût des procédures dans leur ensemble.

    Enfin, la justice exprime donc la souveraineté qui une fois encore ne se délègue que provisoirement. En conséquence, les magistrats sont nommés par le souverain, donc élus en rendant des comptes aux termes de leur mandature sur les réparations, les sanctions et les résultats d’une justice dissuasive. La conséquence majeure d’une telle révolution dans notre conception du droit est que l’auteur d’un délit ou d’un crime n’est pas jugé pour lui-même, mais pour la portée politique et sociale des faits reprochés.

    Reste ce qui ne peut plus relever du droit et de la justice. Je pense aux crimes organisés, aux trafics de stupéfiants. Nous sommes en présence d’actions de guerre qui ont pour but la destruction de nos populations civiles. C’est une atteinte directe au souverain car la drogue retire la liberté: addiction, dépendance, déviance, violence, crimes, maladies et décès.

    Il faut une votation urgente sur la défense nationale et l’autorisation de guerre contre ces ennemis qui atteignent à l’intégrité de notre population. Les listes de ces personnes sont à transmettre à un corps d’armée dédié à la guerre intérieure avec obligation de poursuivre et de tuer tous les trafiquants eu leurs complices.

    En synthèse, élection des magistrats, réécriture des codes simplifiés, coût zéro de l’institution judiciaire, principe de responsabilité des auteurs des délits et des crimes en toute circonstance, statut militaire du trafic de drogue et des trafics atteignant à la dignité de la personne humaine: trafic d’êtres humains et d’organes, transparence et intégrité des juges quant à leur appartenance militante, philosophique ou religieuse pour juger en confiance.

    LA SECURITE ET LA POLICE

    L’objectif de la police est de garantir la sécurité du quotidien de chacun de nous. Elle est garante de l’ordre public et de la paix civile indispensable à une société civile apaisée. Malheureusement, dans toute société il existe une part de personnes qui veulent nuire à leur prochain: voler, tuer, escroquer, piller, terroriser, trafiquer, abuser. La police a donc une mission de protection des populations.

    Le pouvoir de police doit être à la mesure de ces nuisances, le respect de la police est de fait impératif, et toute insubordination, violence comme les refus d’obtempérer avec violence, sanctionner selon le principe précédent dont la dissuasion et l’indemnisation. Mais la police agit elle aussi au nom du peuple souverain. Si par exemple, les commissaires ou les inspecteurs sont des personnes formées pour savoir faire respecter l’ordre, agir de manière proportionnée, collaborer avec les juges, ils ont eux aussi des comptes à rendre directement au souverain sur leurs actions. La société civile doit pouvoir les évaluer et les révoquer lors de votations périodiques, tous les 5 ans par exemple.

    Enfin, la sécurité des biens et des personnes vise autant les voyous et les délinquants que les dirigeants d’entreprise dont, malheureusement, certains, organisent des activités illégales et abusives.

    Je pense à l’abus de faiblesse où des entreprises démarchent des personnes âgées pour les détrousser avec des prétextes fallacieux, je pense à ces entreprises qui utilisent des produits toxiques dans la fabrication de l’alimentation humaine, je pense à ces commerçants indélicats qui vendent des produits largement périmés, je pense à ces dentistes qui massacrèrent quelques milliers de patients dans des opérations inutiles (Dix ans de procédures intentées par l’Ordre contre les centres déviants – Ordre National des Chirugiens-Dentistes), etc.

    La police doit agir là aussi avec toute la fermeté requise et remettre à la justice ces délinquants qui ruinent la valeur fondamentale d’une société civile apaisée: la confiance. Ceux qui rompent la confiance méritent d’être poursuivis et punis, radiés dans les professions qui le permettent, voire déchus de leur citoyenneté et banni du territoire. Les dentistes ci-dessus sont des criminels, des escrocs, ils entachent la confiance pour toute une profession et ils nous font perdre notre temps. La sanction doit être très dure, exemplaire et totalement dissuasive dans l’intérêt même de la profession en question.

    Reste pour la police, son financement. Elle aussi doit subvenir à une bonne partie de ses moyens par l’automaticité des amendes et contraventions. La liberté contient en son sein la responsabilité, et non le droit de pourrir la vie d’une société à son profit et aux dépens du plus grand nombre. En conséquence, l’échelle des amendes et contraventions doit intégrer l’enjeu du financement des forces de police. L’effet dissuasif en sera accru. Une intervention de police contre un délinquant est à payer après jugement par lui et ses proches. Une entreprise délictueuse doit être condamnée au frais de justice et au frais de police.

    Le lecteur aura compris qu’une vraie révolution politique pacifique pour la société civile consiste à responsabiliser les fauteurs de trouble. Le pollueur social est le payeur. L’Etat pour deux de ses trois fonctions régaliennes ne coûtera donc pas cher.

    En synthèse, droit accru de la police, pouvoirs de police et d’enquêtes étendus, automaticité des amendes et contraventions, règlement des frais de police par les condamnés, votation et pouvoir de révocation des cadres de police par le peuple souverain.

    LA DÉFENSE ET LES ARMÉES

    L’objectif de la défense est la protection des populations contre des envahisseurs et la capacité de se projeter pour faire respecter les intérêts vitaux de notre pays. En vertu de la Tradition, la France se défend mais ne saurait être un agresseur et un conquérant d’où le juste nom de ministère de la défense. Désolé pour monsieur Zemmour, mais Napoléon ou Louis XIV ont trahi la morale Française issue de Saint-Augustin: la seule guerre de défense pour répondre à une agression flagrante, soit la théorie de la guerre juste excluant toutes les manipulations justifiant des ingérences extérieures. La France ne doit pas avoir une tradition conquérante ou d’intrusion dans les affaires des autres nations. Elle est pacificatrice mais lucide pour savoir se défendre.

    En conséquence, c’est là le seul investissement significatif. Pour ma part, je serai favorable à une révision totale de la doctrine pour être efficace, dissuasive une fois encore et adaptée aux temps qui sont les nôtres. Je ne vois que deux types majeurs de défense et de capacités de contre-attaque où nous devons exceller: le nucléaire et l’informatique de défense et de dissuasion.

    Un pays qui n’a pas vocation à envahir n’a pas besoin de chars et d’infanterie. Il a besoin de quelques corps d’élite capables de mener des opérations exceptionnelles, il a surtout besoin d’une doctrine nucléaire définissant les conditions de son usage et un besoin urgent de maîtriser la guerre informatique pour protéger nos infrastructures technologiques en menaçant de destruction celles de nos agresseurs, la guerre en Israël en a démontré toute l’importance.

    Concernant la doctrine nucléaire, il est temps de briser le tabou de son usage quand des pays on fait le choix de nous harceler, d’organiser sur de longue période des actes belliqueux et d’ingérences manifestes: attentats, complots, atteinte à nos intérêts vitaux.

    La doctrine nucléaire doit urgemment intégrer que des pays qui nous sont ouvertement hostiles sur des périodes longues, doivent savoir que nous émettrons un avis explicite voté par le Parlement une première fois, soumis à une votation du souverain une seconde fois pour exécution à la troisième agression. Il est temps là aussi de se faire respecter et d’expliquer à des populations qui soutiennent ouvertement des régimes qui font une guerre latente à la France, que la guerre va leur coûter. Dissuader, faire payer les coupables et les peuples complices. Le nucléaire est légitime quand des milliers de Français sont sacrifiés sur notre sol par des actes terroristes par exemple. C’est ma conviction.

    En synthèse, développement des moyens de dissuasion nucléaire, définition d’une doctrine d’usages élargis, graduation de la menace: vote du Parlement, votation puis usage à la troisième action d’ingérence manifeste et prouvée, développement d’une armée cyber, constitution des corps d’élite et suppression des armées classiques inadaptées, coûteuses et inutiles dans notre doctrine.

    EN CONCLUSION.

    L’Etat doit se concentrer sur la paix civile et la sécurité des populations. C’est sa fonction régalienne à laquelle il doit consacrer toute son énergie. Pour cela, il ne faut que trois ministères d’Etat puissants sous la seule responsabilité du parlement et d’un haut fonctionnaire élu pour un bail de trois années ayant responsabilité de l’exécution des lois et politiques voulues par le double vote du Parlement et du peuple souverain pour chaque ministère. Il rend des comptes annuellement au parlement lors d’une grande audition publique et peut-être révoqué chaque année. Le lecteur aura compris que je propose de cesser de croire en l’homme providentiel, d’arrêter de personnifier le pouvoir qui nous appartient sans se déléguer à un simulacre de souverain. Le souverain légifère, le souverain fait exécuter ses lois, le souverain juge ses juges auxquels il délègue non pas le pouvoir, mais l’exercice de la justice.

    Renoncer au socialisme, c’est, le lecteur l’a bien compris, tourner la page de toutes nos lâchetés et compromissions, toutes nos faiblesses qui nous ont conduit à renoncer à la confiance, l’exigence et le désir légitime d’une société de liberté et de pleine responsabilité. Les fonctionnaires ne peuvent dans ce projet désobéir ou se syndiquer contre les décisions du souverain. Cette paranoïa a assez duré. Ils devront choisir entre renoncer au droit de vote ou renoncer au syndicalisme, signe d’une contestation et insubordination du souverain employeur.

    Après consultation de tous les fonctionnaires lors d’une votation spécifique pour effectuer leur choix, soit ils n’auront plus le droit de vote pour éviter un conflit d’intérêt majeur et inacceptable, soit les syndicats de fonctionnaires seront dissous. Ce prestigieux statut de fonctionnaire exigera une contrepartie de totale loyauté au peuple souverain lors d’une cérémonie annuelle pour les nouveaux fonctionnaires. Le lecteur aura compris qu’une telle réduction du périmètre de l’État permettra de mieux rémunérer des gens moins nombreux et plus qualifiés, au service du peuple souverain.

    Pierre-Antoine Pontoizeau

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Catholicisme: Les crèches ou l’esprit de Noël

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    “Refuge pour l'âme” et chemin vers “la tendresse de Dieu” pour le pape François, outil d'évangélisation formidable pour beaucoup de prêtres, la crèche de Noël est le symbole même de la Nativité. Elle cristallise, avec ses santons, des moments d'unité et de joie recréés depuis des siècles autant dans les églises que dans les familles.

    On fêtait l’année dernière à Assise les 800 ans de la première crèche créée par saint François, fondateur de l’ordre des Franciscains, en 1223, dans le village de Greccio qui lui rappelait Bethléem et sa grotte. Une crèche vivante, comme au temps du saint, animée par des fidèles catholiques, heureux de célébrer la Nativité dans toute sa simplicité. Il fallut aussi pas moins de 240 tonnes de sable et beaucoup d’eau pour former tous les personnages d’une crèche pas comme les autres, parrainée par la mairie d’Assise. Grâce aux disciples de saint François d’Assise, au XVIe siècle, les crèches s’installent à l’intérieur des églises d’Europe de l’Est, notamment à Prague.

    Peu à peu, la coutume gagne toute l’Europe. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la crèche provençale apparut à Marseille. Sa particularité réside dans les santons, petites figurines représentant des scènes de la vie locale et les métiers traditionnels. Dès 1793, comme les représentations publiques étaient interdites, la tradition des crèches domestiques vit le jour. On commença alors à installer des crèches dans les foyers, avec les premiers santons façonnés dans de la mie de pain puis dans la célèbre argile rouge de Provence.

    Dans cette lignée, pour sa réouverture, la cathédrale Notre-Dame de Paris a choisi d’offrir aux fidèles une crèche napolitaine installée devant la clôture du chœur. Pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit d’une crèche typique du XVIIIe siècle conçue par Alberto Ravaglioli et qui fut exposée notamment à New York dans l’église Saint-Michel, paroisse des pompiers tombés aux Twin Towers en 2001. On y voit des santons très colorés, en grand format, qui renouent avec les scènes de village racontant certains évangiles. Les santons, de style souvent campagnard, ont été conçus dans les ateliers artisanaux de la rue San Gregorio Armeno de Naples, une référence en la matière.

    DES CRECHES PROVENÇALES ET NAPOLITAINES

    Très différente est celle exposée dans l’église Saint-François-Xavier, pas loin des Invalides. Napolitaine avec plus de 1 000 santons, "il s’agit d’une fresque qui est sans cesse renouvelée", confie Mgr Bruno Lefèvre-Pontalis, le curé de la paroisse. Il est vrai que depuis des décennies, chaque paroissien est invité à déposer un santon de son choix dès le premier jour de l’Avent.

    Même élan esthétique avec la crèche du père Jean-Philippe Fabre, qui depuis vingt ans construit une crèche en mouvement, qu’il expose aujourd’hui dans l’église Saint-Pierre-de-Montrouge (Paris XIVe) sur plusieurs niveaux, avec montagnes en papier, maisons, cyprès, moulins et 400 santons provençaux, tous d’une hauteur de 7 centimètres, exception faite des santons de la Nativité qui sont placés seulement à partir du 17 décembre, avec moutons, âne et bœuf mais d’une hauteur de 9 centimètres. Ne pas oublier la province où plusieurs crèches vivantes sont “jouées” par les habitants de Béziers, Saint-Cirq-Lapopie ou Amélie-les-Bains.

    Les figurines, en bois, en terre cuite, en plâtre ou en résine et peintes à la main, révèlent le caractère trempé des personnages comme le berger, le simplet ou les Rois mages, qui marchent loin derrière le troupeau. Le site Le Moulin à Huile propose ainsi à la vente tous les personnages de la crèche, la mangeoire et les décors, ou des crèches toutes faites qu’il suffi t d’illuminer une fois posées sur une cheminée ou une table dans un salon. Mais les crèches latines, comme celles du Pérou, de Colombie ou d’Argentine sont souvent les plus expressives, plus petites et peintes à la main. On en trouve à la librairie La Procure, au même titre que des crèches russes et ukrainiennes. Notons que, d’après un sondage Ifop/ la Vie publié en 2023, 41% des Français déclarent installer une crèche chez eux. Une façon de retrouver "l’esprit d’enfance et l’évangélisation pour tous", comme le souligne Don Bertrand Lesoing, de la communauté Saint-Martin.

    Librairie La Procure, www.laprocure.com Le Moulin à Huile, lemoulinahuile.com