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Actualité - Page 8

  • Les César 2025: la grande messe du wokisme

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    Comme chaque année, la cérémonie des César s’est transformée en tribunal de la bien-pensance et en grand-messe du progressisme. Oubliés le talent, l’exigence, l’excellence artistique! Place aux quotas, aux cases à cocher et aux bons sentiments dégoulinants.

    Le triomphe d’Emilia Perez, un film centré sur un transsexuel, n’a rien d’un hasard: c’est un manifeste idéologique, un signal envoyé par l’industrie du cinéma qui ne jure plus que par la déconstruction de nos repères. Meilleur acteur et meilleure actrice? Bien sûr, des représentants de la "diversité", parce que ce qui compte aujourd’hui, ce n’est plus la performance mais l’origine ethnique.

    Quant au prix de la révélation masculine, il ne pouvait évidemment revenir qu’à un migrant africain. Peu importe qu’il soit le meilleur ou non: il incarne le narratif que l’on veut nous imposer.

    Et que dire de Catherine Deneuve, monument en ruine du cinéma français, réduite à livrer l’hommage attendu à l’Ukraine, comme pour rappeler que même dans la culture, il est interdit de dévier de la ligne atlantiste?

    Les César ne sont plus une célébration du cinéma français mais une farce militante, un concours de vertu où l’on récompense moins les films que leur conformité aux dogmes du moment. Affligeant.

    Thomas Joly

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

     

  • La vérité sur le coût pour l’agriculture française

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    Image générée par IA

    Trois ans de guerre en Ukraine: Trois ans de conflit et trois étapes:

    2022, la Commission européenne autorise les produits ukrainiens à entrer dans l’Union sans droit de douane.

    2024: elle actionne un frein d’urgence sur sept productions agricoles pour limiter les dégâts.

    2025: elle entretient le flou mais les pertes pour la France s’accumulent.

    Dans les allées du Salon de l’agriculture, l’ambiance est détendue, joyeuse même. Les éleveurs présentent leurs bêtes au grand public, certaines sont mises aux enchères à prix d’or.  Les producteurs proposent leurs spécialités régionales avec fierté et enthousiasme. Au stand de la Coopération Agricole ou à la FNSEA, même atmosphère, la bière coule à flot. Personne n’évoque les sujets qui fâchent.

    Au contraire. La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, assure que la France doit "produire plus pour manger mieux" et livre sa vision de la souveraineté alimentaire considérée comme un "réarmement", dans un monde marqué par les conflits.

    "Cette souveraineté, c’est la capacité d’un pays à nourrir sa population" nous glisse t-elle, "or, quand on regarde l’évolution de la production alimentaire dans notre pays, on s’aperçoit d’une chute dans de nombreux secteurs qui nous rend dépendants des importations".

    Les chiffres sont connus: 80% du poulet consommé hors domicile n’est pas élevé en France, 60% des fruits consommés sont importés, 40% des légumes, 50% de la viande d’agneau, 25% du bœuf… Et de pousser le constat: "on voit bien que notre autosuffisance alimentaire s’étiole dans un contexte géopolitique incertain, où, on le dans le conflit russo-ukrainien, l’alimentation peut devenir une arme".

    La guerre entre la Russie et l’Ukraine a débuté il y a tout juste trois ans.  L’occasion de faire le point sur ses conséquences sur l’agriculture française. L’Association Générale des Producteurs de Maïs tire la sonnette d’alarme; elle indique que les importations ukrainiennes de semences de maïs ont été multiplié par treize entre 2021-2022 et 2023-2024 à plus de 120 000 quintaux.

    Pour le secteur français, c’est un manque à gagner de 200 millions d’euros. "La France est le premier exportateur mondial de semences de maïs et le premier producteur de l’Union européenne; nous demandons la mise en place de mesures de sauvegarde notamment dans le cadre des négociations commerciales en cours entre l’Union européenne et l‘Ukraine pour arrêter les perturbations du marché" tempête un porte-parole de l’AGPM qui souligne, en parallèle, la diminution des surfaces de production de semences de maïs, de l’ordre de 30% l’an dernier…

    Même constat dans la filière sucre. En trois ans, les importations de betteraves en provenance d’Ukraine ont été multipliée par 25 en trois ans! "Les Ukrainiens ne s’en cachent pas: ils souhaitent continuer à nous envoyer 500 000 tonnes de sucre. Nous demandons le retour au contingent minimum d’avant-guerre (20 000 tonnes), et la Commission européenne laisse planer le doute sur sa position" estime Guillaume Gandon, vice-président de la Confédération Générale des Betteraviers

    "Nous avons déjà largement financé la guerre en Ukraine; nous avons perdu plus de 10 euros par tonne de betteraves en une campagne et de plus, cette guerre a fait exploser nos coûts de production". Il demande à la Commission européenne de sortir du flou quant à l’importance du contingent d’importations de sucre qui sera accordé en juin 2025.

    LA COMMISSION EUROPEENNE EN EAUX TROUBLES

    Dans cette guerre commerciale, la Commission européenne navigue en effet en eaux troubles. Elle a reconduit jusqu’en juin 2025 l’accord de 2022, en prévoyant un "frein d’urgence", avec la réintroduction de droits de douane sur sept produits, dont la volaille, le sucre et les œufs, si les importations dépassent les niveaux moyens de 2022 et 2023.

    Pas de quoi décourager les oligarques ukrainiens, qui investissent massivement dans le secteur de l’élevage, pour se conformer aux normes européennes. Numéro un de la production avicole ukrainienne, l’entreprise Avangard, dirigée par l’oligarque Yuriy Kosiuk, a ouvert fin 2023 des bureaux de vente en France et a investi dans de nouvelles unités d’élevage en vue d’accroître ses importations.

    "Objectivement, on n’a pas envie d’enrichir ce monsieur" avait déclaré Emmanuel Macron il y a tout juste un an. Sans effet.

    Idem dans le secteur porcin: "les élevages de porcs de l’Ouest du pays se préparent déjà aux normes européennes. Une exploitation porcine a récemment embauché un ingénieur agricole polonais pour importer et mettre en place toutes les bonnes pratiques applicables en UE" confiait Clément Coussens aux Assises de l’agriculture et de l’alimentation en novembre 2024.

    Pour l’heure, les agriculteurs pointent du doigt les normes et réglementations en vigueur en Ukraine et dénoncent une concurrence déloyale.  En juin 2025, la Commission devra décider d’une nouvelle politique commerciale envers l’Ukraine. "Je viens de voir le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen et lui ai dit combien j’étais favorable au prolongement du frein d’urgence mais lui-même semble privilégier un autre dispositif " confie la ministre, avant d’ajouter, un brin désabusée: "Mais vous savez, il n’y a pas que l’Ukraine. Il y a le bœuf de Nouvelle Zélande, l’agneau du Canada…".

    Quant à l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay…), qui prévoit d’éliminer 90% des droits de douane, et qui a été signé en catimini par la commissaire von der Yelen début décembre, nul ne sait quelles en seront les conséquences pour la France. "On continue de se battre; le combat est diplomatique pour réunir une minorité de blocage au sein de l’Union européenne pour refuser cet accord en l’état" dit la ministre.

    Seuls la Pologne, l’Autriche et l’Italie, et dans une moindre mesure la Belgique, ont manifesté leur opposition à cet accord. Il reste quelques semaines pour faire croire à tout le monde que la France a encore un peu de pouvoir…

    Marie de Greef-Madelin

  • Politique nataliste en Hongrie contre

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    politique immigrationniste en France

    Depuis 2010, les mesures pro-familles sont mises en place en Hongrie par le gouvernement Orban. Février 2019. Dans son Discours sur l’état de la nation, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a annoncé un programme d’aide aux familles.

    Des prêts à taux zéro pour les jeunes mariés, convertibles en subventions en fonction du nombre d’enfants. Toute femme âgée de moins de 40 ans qui conclut son premier mariage pourra recevoir un prêt à taux bonifié de 10 millions de forints (31 000 euros) pour le démarrage de sa vie en couple.

    Amortissement du prêt suspendu pour trois ans dès la naissance du premier enfant, puis pour trois années supplémentaires à la naissance du second enfant, avec effacement du tiers du capital. Le capital restant dû est entièrement effacé à la naissance du troisième enfant.

    Un jeune couple s’engageant à avoir deux enfants bénéficie d’une aide au démarrage de sa vie commune et à l’acquisition d’un logement de 22 millions de forints (69 000 euros). Chiffre qui passe à 35 millions (110 000 euros) pour les couples s’engageant à avoir trois enfants.

    Des aides à l’achat de véhicules familiaux, notamment des minivans pour les familles nombreuses. Pour les familles élevant au moins trois enfants, contribution non remboursable de 2,5 millions de forints (7 800 euros) pour l’acquisition d’une voiture neuve d’au moins sept places.

    Des allocations parentales avantageuses, combinées à des exonérations fiscales.

    Février 2025. Dans son Discours sur l’état de la nation, Viktor Orban, a annoncé des mesures fiscales inédites, des baisses d’impôts massives pour soutenir les familles et relancer la natalité.

    Elargissement de l’exemption fiscale à vie accordée aux mères. Cette exonération totale d’impôt sur le revenu était réservée aux femmes ayant quatre enfants. Elle sera étendue aux mères de trois enfants dès octobre 2025, puis aux mères de deux enfants à partir de janvier 2026.

    Cette réforme touche environ 250 000 familles avec trois enfants et 600 000 familles avec deux enfants. Sans ces mesures, la Hongrie aurait connu au moins 200 000 naissances en moins.

    Doublement du montant des déductions fiscales pour les parents: déduction mensuelle de 50 euros pour un enfant, de 200 euros pour deux enfants, de 500 euros pour trois enfants.

    Autre avancée: toutes les aides liées au congé parental et aux allocations familiales seront désormais exonérées d’impôt.

    Viktor Orban assure que la situation économique hongroise permet de financer ces dispositifs. L’investissement budgétaire sera compensé par une croissance stable et une réduction continue de la dette publique.

    Le déclin démographique, le vieillissement de la population, touchent presque toutes les nations occidentales. De nombreux pays européens connaissent une chute vertigineuse des naissances. La Hongrie s’est déjà opposée à la délocalisation forcée des migrants imposée par l’Union européenne. Elle affirme sa singularité et propose une alternative aux choix bruxellois.

    La Hongrie mène une politique nataliste ambitieuse, mise sur un soutien direct aux familles hongroises, sur la souveraineté familiale et nationale pour préserver l’identité hongroise. Elle renforce les racines familiales et nationales plutôt que de dépendre de la main d’œuvre migrante.

    La Commission européenne présente une "boîte à outils démographique" misant sur l’augmentation de l’immigration extra-européenne. L’Union européenne, et donc la France, prônent une ouverture accrue aux flux migratoires pour pallier le déclin démographique. Elles préfèrent ouvrir les frontières plutôt que d’inciter les Européens et les Français à avoir plus d’enfants.

    Deux visions de l’Europe s’inscrivent dans un affrontement idéologique plus large: une vision nationaliste contre une vision mondialiste.

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