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MANDARINE

  • Il y a 40 ans, le 10 mai 1981, avec Mitterrand, naissait un Etat mégalomane,

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    corrompu et destructeur

    Entre 1950 et 1980, le niveau de vie des Français a triplé. En 30 ans, la France a donc connu pratiquement la même progression économique qu’entre la mort de Louis XIV et la Seconde Guerre mondiale.

    Une réussite impressionnante due en particulier aux réformes capitalistes modernes mises en place en Occident à partir des années 1950. Mais le 10 mai 1981 intervient la "rupture avec le capitalisme" voulue par les socialistes français, dirigée par François Mitterrand. Alors qu’en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Thatcher et Reagan lancent des réformes libérales, Mitterrand applique à la France, avec les communistes, le Programme commun concocté par le "sherpa" Jacques Attali, qui étatise l’économie entière avec des conséquences dramatiques pour le pays et pour les Français.

    Entre 1950 et 1980, le niveau de vie des Français a triplé. En 30 ans, la France a donc connu pratiquement la même progression économique qu’entre la mort de Louis XIV et la Seconde Guerre mondiale. Une réussite impressionnante due en particulier aux réformes capitalistes modernes mises en place en Occident à partir des années 1950. Mais le 10 mai 1981 intervient la "rupture avec le capitalisme " voulue par les socialistes français, dirigée par François Mitterrand. Alors qu’en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Thatcher et Reagan lancent des réformes libérales, Mitterrand applique à la France, avec les communistes, le Programme commun concocté par le "sherpa" Jacques Attali, qui étatise l’économie entière avec des conséquences dramatiques pour le pays et pour les Français.

    LE SOCIALISME MITTERRANDIEN: TROIS DEVALUATIONS, UN MILLION DE CHOMEURS EN PLUS ET BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT

    Les effets de cette nationalisation de l’économie se sont fait sentir dès le début de l’année 1982. De 1981 à 1984, le nombre de chômeurs réels a augmenté de près d’un million; le franc a perdu 100% de sa valeur par rapport au dollar et 50% par rapport au mark. Jacques Delors, alors ministre de l’Economie, a été obligé de dévaluer trois fois notre monnaie.

    L’endettement extérieur de la France est monté à environ 80 Mds de dollars et, pour la première fois depuis la guerre, le pouvoir d’achat réel moyen a baissé.

    Dans le domaine de l’éducation, le fameux rapport Legrand (1983) achève une funeste mission, celle de détruire l’école. En partant du postulat qu’un bon élève ne peut provenir que d’une catégorie sociale "privilégiée", il a été décidé d’instaurer l’égalitarisme dans les rangs "en rendant impossible la mise en évidence de la supériorité intellectuelle".

    On en paye encore le prix. L’éducation nationale, malgré des budgets énormes, produit des générations de jeunes semi-illettrés condamnés au chômage longue durée.

    L’arrivée de Mitterrand au pouvoir, c’est aussi, entre autres, les taxes sur l’essence et sur le téléphone, l’impôt sur les magnétoscopes instauré par M. Chevènement, à l’époque ministre de l’Industrie, ou bien les restrictions des voyages à l’étranger.

    Car, d’après Max Gallo, à l’époque porte-parole du gouvernement, "cette mesure ne gêne que les 16% de la population qui ont les moyens d’en faire". Quel mépris pour les Français, quelle incompréhension du monde! Et quel manque de flair…

    MAGOUILLES, AFFAIRES, COURTISANS: MITTERRAND SE PAYE SUR LA BETE, C’EST-A-DIRE SUR LES FRANÇAIS

    Mai 1981, c’est aussi l’Etat culturel de Jack Lang, l’argent public distribué à tout-va, la réforme Savary, l’étatisation complète de l’Université et de la recherche. C’est l’Etat mégalomane qui devient obèse: un million de fonctionnaires supplémentaires en trois ans. C’est la période des magouilles et des affaires.

    "A la confiscation politique du pouvoir, encore aggravée par rapport à l’égocentrisme gaullien, il [François Mitterrand] ajouta la confiscation financière de l’argent public et les profits mal acquis, dus à la corruption et à la plate délinquance, sous haute protection de l’Etat", écrit Jean-François Revel dans ses Mémoires.

    Courtisans, prébendes, pratiques mafieuses, l’Etat socialiste se dote de tous les attributs d’un Etat voyou. Pour Revel, Mitterrand et ses acolytes "établirent et enfoncèrent dans les replis les plus intimes de la chose publique un régime de concupiscence, de dilapidation et de corruption, déshonneur de ces temps par ailleurs ‘’tellement infectés et souillés par l’adulation’’, comme dit Tacite (Tempora illa adeo infecta et adulatione sordida).

    Jamais président de la République française ne se vautra avec autant de placide vulgarité et de tranquillité goulue que Mitterrand dans les avantages et commodités de sa fonction pour ses plaisirs personnels et ceux de ses parasites, flatteurs et courtisans".

    De Jack Lang à Jacques Attali dont les "pensées" font toujours la une des médias, du repris de justice Bernard Tapie nommé ministre au dogmatiques socialistes Pierre Mauroy, Jean-Pierre Chevènement, Régis Debray ou Laurent Fabius, le président Mitterrand s’est entouré d’une cour de serviteurs aussi incompétents que zélateurs. On pourrait ajouter un zeste de cocasse avec un autre nom, celui de Guy Penne, son propre dentiste, qui lui avait limé les dents supérieures fut nommé, après cet acte politique, conseiller à l’Elysée pour les affaires africaines.

    LA FRANCE "FETE" LE 10 MAI UNE PERIODE TRES SOMBRE DE SON HISTOIRE DONT ELLE SUBIT ENCORE LES MEFAITS.

    Et que beaucoup continuent d’encenser. Les socialistes français restent sous l’emprise du marxisme économique dogmatique. Le nez dans l’évidence, ils la nient toujours. Les faits ne mentent jamais.

    C’est ce que Mitterrand et les socialistes n’ont jamais voulu savoir.

    Nicolas Lecaussin

  • La bagnole électrique peine à convaincre: tant mieux! 

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    "Alors que l’UE reste déterminée à interdire la vente des véhicules thermiques neufs à partir de 2035, la transition vers l’électrique peine. Une récente enquête révèle que la majorité des acheteurs français restent réticents au passage aux véhicules électriques, malgré les nombreuses incitations financières.

    Cette tendance, confirmée par la baisse des aides publiques et les restrictions budgétaires, contraste avec la progression rapide des constructeurs chinois qui bouleversent le marché européen"…  ("L’Automobile magazine", du 6 septembre 2025).

    Assis à ma table de travail, je regarde tomber la pluie. On sent poindre l’automne. Dehors, sous les ondées, quelques dizaines de personnes, manipulées par l’extrême-gauche, semblent vouloir nous faire un remake des Gilets jaunes en bloquant les carrefours stratégiques de la ville. Au nom de LEUR liberté de manifester, ils empêchent de travailler ou de vaquer à leurs occupations ceux qui voudraient le faire.

    Au risque de me faire agonir par mes lecteurs, je dis et redis que je suis opposé, depuis toujours, au fait qu’une minorité militante puisse prendre en otage la majorité active du pays. Comme de nombreux Français, je souhaite, j’espère, le départ d’Emmanuel Macron mais ce n’est pas en bordélisant le pays qu’on le fera partir, sachant qu’il a été choisi par le Nouvel Ordre Mondial avec mission de tuer la nation-France.

    La pagaie – la chienlit comme disait De Gaulle – sert ses visées européistes et mondialistes. Les manifestants d’aujourd’hui sont la troupe de manœuvre, les idiots utiles de la Macronie qu’ils croient combattre. Accessoirement, ils font aussi le jeu de Mélenchon, l’admirateur de Robespierre, qui rêve d’un grand soir, une nouvelle révolution.

    Dans mes chroniques, j’écris régulièrement tout le mal que je pense de la Révolution mais je lui reconnais un mérite, UN SEUL.

    L’Ancien Régime tolérait que les travailleurs aillent manifester leur mécontentement en place de Grève. Or, le 4 juin 1791, la Loi Le Chapelier instaurait le délit de coalition qui interdisait la grève. Il faut noter que, malgré des grèves répétitives sous toutes les républiques, le droit de grève légal est relativement récent: il figure à l’alinéa 7 du préambule de la Constitution de la IVe République, qui date du 27 octobre 1946.

    Mais parlons d’autre chose:

    Par les temps qui courent, les occasions de se réjouir sont de plus en plus rares: le pays va à vau-l’eau; nous croulons sous les dettes, nous subissons 120 agressions au couteau par jour, plus rien de fonctionne en dehors du trafic de drogue qui devient un véritable fléau national. Le pays est ingouvernable et Mélenchon mobilise ses militants dans l’espoir de prendre dans la rue un pouvoir que les urnes lui refusent (pour combien de temps?). Lassé de ce climat délétère, j’évite les mérdias, les chaînes de télé, de radios ou les journaux à la solde du pouvoir.

    Mais une plaie du monde moderne fait que je reçois sur mon Smartphone – sans rien demander! – des notifications de diverses publications qu’il m’arrive de lire en diagonale puisque c’est gratuit. Je m’en voudrais, en effet, de subventionner cette presse pourrie déjà grassement subventionnée, contre mon gré, par NOS impôts.

    Le hasard a voulu que je tombe sur la chronique d’un canard que je ne lis jamais, L’Automobile magazine. Je dois avouer que sa lecture m’a mis d’excellente humeur car je suis content chaque fois que mon pays et ses voisins européens font de la résistance au terrorisme écolo, aux oukases bruxellois et/ou aux diktats mondialistes.

    L’auteur de l’article en question se désole que, alors que l’UE a fixé l’interdiction de la vente des voitures thermiques à 2035 (dans le but d’atteindre la neutralité carbone en 2050), malgré les pressions politiques, la réalité révèle une adoption du véhicule électrique encore très minoritaire et freinée par différents facteurs. Une enquête menée récemment auprès de 16 000 automobilistes dans 35 pays (dont une large part en France) témoigne d’une réticence chez les acheteurs.

    D’après cette étude, 63% des acheteurs français déclaraient, en avril 2025, qu’ils n’envisageraient pas d’acheter une bagnole électrique, contre seulement 8,6% qui y pensent, alors que 28,5% restent indécis.

    Cette perception est corrélée au type de motorisation qu’ils préfèrent: 48,7 % optent pour les véhicules essence, 42,2% pour le diesel, tandis que seuls 5 % choisissent l’hybride et à peine 3,2 % optent pour l’électrique. Je suis bien content que nous soyons encore 42,2% à prôner le diesel (et 90,9% à vouloir la survie du moteur thermique)!

    L’enquête détaille les raisons de cette réticence. La principale est le prix prohibitif des voitures électriques. C’est l’avis de 38,6% des sondés, suivi par les craintes sur l’autonomie réelle, pointée par 33,7%…

    Le manque de stations de recharge reste un obstacle pour 9,4 %, tandis que 12 % regrettent la valeur de revente. Il semblerait qu’une bagnole électrique se vende aussi difficilement qu’un cercueil à deux places.

    Un autre élément qui ressort de l’étude est le rôle crucial des subventions et aides publiques dans l’achat. En France, le bonus écologique, incitation payée par le contribuable, a réduit son enveloppe de 1,5 milliard d’euros en 2024 à 1 milliard en 2025. Les aides sont comprises entre 3000 et 4200 euros.

    Auparavant, elles étaient de 7000 euros pour les ménages modestes. L’État-providence, l’État racketteur, est toujours prêt à dépenser NOTRE argent…

    De nombreux pays ont réduit voire carrément supprimé leurs dispositifs d’aides: la Suède en 2022, l’Allemagne fin 2023, ce qui a entraîné des baisses importantes de ventes de bagnoles électriques. Dans un monde d’assistés, ces données soulignent que la demande reste très dépendante des aides de l’État.

    Les économistes sérieux pensent que la transition ne pourra se faire que lorsque les consommateurs adopteront l’électrique pour ses économies d’usage et non pour ses aides financières. Parmi les 8,6 % favorables, les motivations sont les frais d’entretien réduits (46,5 %), liés à la simplicité mécanique, et la hausse des prix du pétrole.

    Viennent ensuite des raisons fiscales (14%), avec des réductions ou exemptions de taxes automobiles dans plusieurs pays, notamment en France, Allemagne et Pays-Bas. Les aides publiques directes motivent 13,3% des acheteurs, tandis que l’impact écologique explique 18,4% des choix. Notons que l’expansion des ZFE – qui, je l’espère, vont définitivement disparaître – a modifié leur décision qui était une contrainte et non un véritable choix (7,8%). En effet, des tas de gens sont passés à la bagnole électrique, contraints et forcés par la politique débile de quelques maires écolos.

    C’EST UNE ATTEINTE A LA LIBERTE; C’EST TOUT SIMPLEMENT SCANDALEUX!

    Mais cette faible appétence pour la voiture électrique a aussi un aspect dramatique. En 2025, plusieurs grands constructeurs ont annoncé des suppressions d’emplois massives en raison des droits de douane et des réorganisations de production. Stellantis a mis au chômage 900 salariés sur cinq sites aux États-Unis et carrément suspendu la production dans ses usines au Mexique et au Canada. General Motors a annoncé le licenciement de plus de 3000 ouvriers. Nissan prévoirait de supprimer 10.000 emplois dans le monde et de fermer sept de ses usines. En parallèle, la concurrence chinoise s’intensifie.

    BYD, a augmenté ses ventes en Europe de 359% en un an, dépassant Tesla et ce, malgré une hausse des droits de douane sur les voitures importées. Cette première vague d’adoption de la voiture électrique, encouragée par les aides étatiques, s’essouffle. C’est une très bonne chose! La bagnole électrique trouve progressivement sa place comme seconde voiture dans les foyers, mais la majorité reste attachée au thermique. J’en suis fort aise!

    Pourvu que ça dure!

    En France en 2024, les voitures électriques représentent seulement 3 à 4 %du parc total roulant (1,3 million sur près de 39 millions de véhicules), mais la part dans les ventes de voiture neuves approche 17%.

    J’espère vivement que la résistance continuera. On peut être amoureux des belles mécaniques et faire preuve, de temps en temps, d’ouverture d’esprit. On nous serine que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir, la seule voie pour sauver la planète, et la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique.

    Nos dirigeants ont enjoint les constructeurs de tout miser sur l’électrique. Bruxelles leur interdit de faire de la publicité pour les voitures qui ne sont pas électriques (ou hybrides), alors même que nous étions devenus leaders en matière de moteurs thermiques.

    On va donc encore tuer un secteur industriel sur notre sol; UN DE PLUS! Les Chinois, leaders dans le domaine de la voiture électrique, travaillent en parallèle sur des moteurs thermiques d’avenir.

    Quand ils seront au point, nous nous ne saurons plus en fabriquer.

    On appelle ça se tirer une belle dans le pied, c’est de la folie!

     

    Eric de Verdelhan

     

     

  • Les boomers ne sont pour rien dans la désindustrialisation

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    image générée avec I.A. par moi

    de la France, imposée par les mondialistes

    On a vu Bayrou mettre en cause les boomers dans la situation budgétaire catastrophique de la France, mise au pilori destinée à les mettre en confrontation directe avec les jeunes générations.

    On se marrerait si ce n’était si grave.

    Ce sont pourtant les politiques qui ont décidé de créer de la dette.

    Dette qui majoritairement a servi à l’immigration: entre 100 et 200 milliards par an sur 20 ans, faites le compte.

    Déjà au niveau du PIB une étude montre que l’extra-Européen en coûte 3,4%, soit près de 100 milliards par an:

    https://waww.lefigaro.fr/actualite-france/comment-l-immigration-coute-3-4-de-pib-par-an-a-la-france-20250621

    Pour un équilibre budgétaire, on doit distinguer production de richesses dont le manque à gagner est une des composantes des dépenses. En effet, on peut dépenser plus si on encaisse plus, vous le savez si vous bossez et faites les courses.

    Exemple de dépenses, rien que pour quelques milliers de mineurs isolés étrangers dont une bonne partie est délinquante, des préfets nous le signalent dans le 06 par exemple, c’est entre 5 et 10 milliards par an qui partent à raison de 50.000 € par tête de pipe alors que la plupart des agriculteurs au bord de la faillite survivent avec 1000 € par mois.

    On me dira qu’il s’agit des budgets des conseils généraux et non de l’État ou des systèmes sociaux; faux pour partie, lesdites dépenses sont comptabilisées au global sous même rubrique que les dépenses d’aides aux anciens par exemple.

    Par ailleurs j’ai toujours milité pour la doctrine qui veut que si un département a des moyens de dépenses somptuaires comme de prendre en charge toute la planète, alors il n’a plus aucune aide ni subvention à recevoir de l’État, d’où le rééquilibre que j’opère dans les comptes nationaux d’autant de milliards que les collectivités locales dépensent indûment: on doit pouvoir gratter sur ce principe dans les trente à quarante milliards par an à rapprocher des quarante-quatre milliards d’économies que propose le sieur citoyen Bayrou.

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