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MANDARINE

  • Noël, partout dans le monde

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    En France, Noël rime avec sapin très joliment décoré, installation de la crèche, distribution des cadeaux, et pour certains d’entre nous encore, un passage obligé à la messe de minuit. Convivialité, famille et gastronomie sont au rendez-vous dans le plupart des foyers, mais ce n’est pas forcément le cas partout dans le monde. Certains pays contrastent radicalement avec notre vision de la magie de Noël.

    Une saint-valentin revisitee au japon

    Pour Muriel Jolivet, japanologue et auteur de Visa pour le Japon, aux éditions Elytis (2025), le réveillon de Noël consiste en un " rendez-vous en amoureux avec dîner dans un grand restaurant, puis souvent une nuit dans un grand hôtel, qui affichent tous complet. Le fait de célébrer Noël comme la Saint-Valentin me semble une réinterprétation étonnante d’une fête religieuse ", dit-elle. Mais " les couples ne s’offrent pas de cadeau à cette occasion, ce qui peut sembler un peu triste ". En revanche pour les familles, " c’est autour du " kurisumasu kêki " (NDLR: fraisier de Noël japonais) qu’a lieu la fête. Les gâteaux se commandent dès octobre. Il faut compter entre 5000 et 6000 yen ( NDLR: équivalent de 27 euros) pour un gâteau, qui est devenu de plus en plus petit ".

    Au-delà de l’aspect romantique qui paraît insolite pour notre vision de la tradition de Noël, l’une des traditions japonaise pour le réveillon serait de dîner… au fast-food KFC. En effet, c’est une bonne journée pour l’entreprise " qui effectue un tiers de ses ventes annuelles à cette occasion. La conversion de la dinde en poulet relève du pragmatisme japonais. Les dindes sont rares, et très peu élevées dans la région Tôhoku et dans la préfecture d’Ishikawa, donc la plupart sont importées et sont trop onéreuses pour la plupart des familles. "

    Finalement, " même si les villes sont en fête (illuminations dans des quartiers connus), cela est hyper simplifié et 50% des Japonais disent qu’ils ne font rien de spécial ce jour-là. Les enfants reçoivent un seul cadeau, et encore, pas toujours, parce qu’ils reçoivent au Nouvel An une petite enveloppe contenant une pièce ou un billet. La grande fête reste celle-ci, qui se prépare par un grand nettoyage de la maison et par une cuisine spéciale nommée " o setchi ryôri " ( NDLR : cuisine traditionnelle japonaise)".

    La légende des 13 Jólasveinar en Islande

    En Islande, les enfants déposent chaque soir, durant les treize jours précédant Noël, une chaussure à leur fenêtre pour y recevoir des Jólasveinar, des petits cadeaux ou, s’ils ont été désobéissants, des pommes de terre. Les Jólasveinar, littéralement " les garçons de Noël", "sont des esprits de la montagne, mi-bouffons, mi-esprits domestiques, dont la christianisation progressive a adouci la nature. On en compte treize, chacun descendant successivement des montagnes pour visiter les foyers durant les treize nuits précédant Noël.  Aucun rapprochement ne saurait être établi avec la figure continentale de Saint-Nicolas ", détaille Grégory Cattaneo, historien médiéviste, résidant en Islande depuis 2005.

    Cependant, en Islande, "la culture internationale exerce une influence croissante : depuis trois ou quatre ans, on observe la présence du personnage américain de l’ " Elf on the Shelf", qui tend à supplanter les facéties des lutins islandais traditionnels dans certaines familles urbaines", analyse-t-il. L’attachement populaire aux traditions de Noël demeure tout de même vif dans le pays. "Les récits, chants et jeux liés à l’Avent sont transmis dans les écoles et les foyers. On n’observe donc pas de véritable "baisse de ferveur", mais plutôt une transposition de ces traditions dans un cadre moderne et touristique, sans que leur ancrage populaire soit réellement affaibli. "

    Enfin, les figures de Grýla, la mère des Jólasveinar, et du Jólaköttur (le chat de Noël) représentent le versant obscur du cycle de Noël islandais. Ces personnages sont les pendants nordiques du Père Fouettard, incarnant la sanction morale dans une société où la survie dépendait de l’obéissance et du travail collectif. Des figures de crainte et de régulation sociale qui pourraient effrayer nos enfants…

    Patinage à roulettes au Venezuela

    Difficile d’imaginer passer le réveillon sous des températures oscillant les 25°, des rollers aux pieds. C’est pourtant bien le cas au Venezuela! Même si Noël est célébré comme une fête religieuse dans le pays, comme dans bon nombre de pays européens, une tradition étonnante contraste avec nos coutumes : " Las patinatas ". Le patinage tient une place très importante les semaines précédant Noël, en particulier dans la capitale Caracas.

    Les habitants, notamment les enfants, se retrouvent pour des soirées de patinage à roulettes, de vélo ou de skateboard et se dirigent ensuite vers l’église pour la messe. " Comme la plupart des festivités ont lieu la veille de Noël et que le climat est tropical, le jour de Noël se passe dehors, avec les voisins et les amis. Beaucoup d’enfants reçoivent des patins, des skateboards, des vélos – bref, tout engin à roues. Quoi de mieux pour profiter de ces cadeaux que de faire la fête dans les rues avec sa communauté? ", s’exclame Alarcón, fondatrice et directrice générale de Pulso, une société de médias dédiée aux histoires latines, dans un article d’Atlas Obscura, paru en 2022. Elle regrette que la tradition ait perdu de sa popularité ces dernières annéees en raison de la hausse de la criminalité, de l’instabilité politique, des problèmes de sécurité alimentaire, notamment.

    Le feu du diable au Guatemala

    Au Guatemala, comme au Venezuela, Noël est un moment de partage très festif. Les traditions de Noël sont issues des coutumes mayas, mais aussi des coutumes catholiques espagnoles. La "Quema del diablo", le feu du diable ou la flambée du diable, marque le 7 décembre le début des fêtes de Noël. Ce rituel de purification consiste pour les Guatémaltèques à brûler dans la rue des effigies du démon en papier mâché dans un objectif de purification, pour symboliquement "brûler le diable" avant le 25 décembre, naissance de Jésus. Certaines confections, remplies de pétards et de feux d’artifices peuvent être d’une taille impressionnantes, et malgré la dimension dramatique, l’ambiance est très festive.

    Le lendemain de ce rituel de purification a lieu la fête de l’Immaculée Conception, qui célèbre la Vierge Marie. Noël au Guatemala renvoie essentiellement à la religion catholique, et repas copieux et cadeaux sont partagés la nuit du 24 au 25 décembre.

  • Questions

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    Pour être juste et ne pas se laisser berner...

    Tuerie de Sydney: et si l’Ahmed n’est pas vraiment le héros qu’on croit

    Le ressortissant syrien Ahmed al Ahmad, musulman chiite de 43 ans, naturalisé australien il y a 3 ans, a été élevé au rang de héros national et international après son intervention contre l’un des deux terroristes qui tiraient sur des juifs réunis pour la fête de la Hanoukka, le 14 décembre sur une plage de Sydney.

    Pourtant, des questionnements s’imposent.

    Ahmed (ou Ahmad) serait resté un inconnu si quelqu’un n’avait pas filmé son intervention puis l’avait postée sur les réseaux sociaux.

    Ahmad ne savait pas qu’il était filmé. Il aurait certainement eu un autre comportement s’il avait su qu’il l’était.

    Le monde entier a donc vu un bonhomme, chemise blanche, grosse corpulence, surgir entre deux voitures, se précipiter sur un individu qui tirait sur la foule, lui enlever son arme et le mettre en joue.

    Dans une telle situation, l’assaillant aurait pu mettre un coup de crosse au tireur pour évacuer le stress de l’intervention. Coup de crosse accompagné de langage fleuri.

    Il mettait le terroriste en joue alors qu’il savait que le fusil était déchargé.

    L’Ahmad, dit-on, "était à quelques mètres de l’un des tireurs qui lui tournait le dos. Il aurait pu rester là en espérant que le terroriste ne le remarque pas. Mais voilà que le terroriste s’arrête de tirer. Et Ahmed de penser qu’il avait vidé son premier chargeur, et que le temps qu’il recharge la bécane, il avait le temps de fondre sur l’homme et le neutraliser".

    Donc, le fusil était déchargé. Le terroriste le savait. Le mettre en joue avec une arme déchargée est ridicule.

    1E QUESTION: QUE SE SONT-ILS DIT?

    Le terroriste aurait-il dit: "Je tire sur des Juifs?".

    On voit l’assaillant se ramollir et laisser partir le terroriste, alors qu’il pouvait le livrer à la police. L’Ahmad n’était pas seul. Celui qui l’accompagnait (apparemment un cousin) aurait pu appeler la police.

    2E QUESTION: POURQUOI L’A-T-IL LAISSE PARTIR?

    Le terroriste "est parti tranquillement rejoindre son complice et est revenu sur place quelques minutes après continuer son travail avec une nouvelle arme".

    L’Ahmed a soustrait un criminel à la justice.

    3E QUESTION: AHMAD HEROS OU COMPLICE?

    L’Ahmad n’a pas arrêté la tuerie alors qu’il le pouvait. Il a laissé le terroriste aller prendre une autre arme et continuer à tirer. Le "héros" présumé peut donc être considéré comme complice de la tuerie.

    On apprend tout d’un coup que le "héros de Bondi Beach" a été hospitalisé puis opéré, qu’il se trouve dans un état stable, mais doit subir de nouvelles opérations. Des opérations pour un bras touché.

    4E QUESTION: A QUEL MOMENT A-T-IL ETE BLESSE?

    On le voit sur un lit d’hôpital avec des pansements au bras gauche et à la main droite. L’" espace " entre les deux membres est intact. Qui lui a tiré dessus? Quand ? Le tireur qu’il a laissé partir? Pourquoi la personne qui filmait ne filme-t-elle plus ou pourquoi ne voit-on pas la suite des événements?

    On apprend que les parents de l’Ahmad étaient à ses côtés.

     "Très âgés, les parents ont expliqué ne pas pouvoir aider leur fils lors de sa convalescence", dit-on". Ils ont donc lancé un appel au Premier ministre australien pour faire venir les deux frères d’Ahmed, de nationalités allemande et russe".

    Une convalescence pour une blessure au bras?

    Une minuscule blessure qui requiert l’arrivée des frères d’Allemagne et de Russie?

    Ça sent le roussi. Un bon roussi.

    UNE DERNIÈRE QUESTION: quand est-ce que, dans l’histoire de l’humanité, un musulman est venu au secours de Juifs?

     

    Messin’Issa

  • Effondrement de l’école

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    le constat accablant de l’Observatoire de l’immigration

    C’est une étude très détaillée que nous livre l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), en reprenant un article de Joachim Le Floch-Imad  sur l’impact  négatif de l’immigration extra-européenne sur notre système éducatif.

    Des dizaines de milliers d’enfants allophones, faute de maîtriser le français, subissent un déclassement scolaire inexorable qui se répercute sur le niveau scolaire général du pays. Dès lors qu’elle atteint des niveaux excessifs, l’immigration ne s’intègre plus. C’est un sujet gravIssime connu mais qui a toujours été mis sous le tapis. 

    On se souvient qu’en 2004, Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l’Éducation nationale, avait remis au Gouvernement un rapport alarmant sur l’islamisation de l’école républicaine.

    Mais le ministre de l’Éducation nationale de l’époque, un certain François Fillon, avait courageusement enterré le rapport, en bon petit soldat de cette droite sans convictions, encore plus mondialiste et immigrationniste que la gauche.

    Rappelons que l’essentiel de notre immigration provient d’Afrique, où les taux d’alphabétisation sont les plus faibles. Notamment nos anciennes colonies.

    20 pays ont le triste honneur de compter plus de 50% d’analphabètes dans leur population: l’Afghanistan, le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Tchad, les Comores, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, la Gambie, la Guinée Bissau, Haïti, l’Irak, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/750-millions-d-analphabetes-dans-le-monde-mais-des-progres-2754405

    Je ne vais pas vous faire un résumé de l’énorme travail effectué par l’auteur de l’étude, d’autant plus qu’une synthèse est disponible sur le site. La voici:

    https://observatoire-immigration.fr/limpact-de-limmigration-sur-le-systeme-educatif-francais/

    Joachim Le Floch-Imad est enseignant et essayiste. Il vient de publier Main basse sur l’Éducation nationale. Enquête sur un suicide assisté (Éditions du Cerf), dont cette note prolonge et approfondit plusieurs réflexions.

    –  Si elle n’est pas la cause unique des difficultés de notre école, l’immigration, dans sa forme actuelle, les exacerbe toutes. Le sujet demeure pourtant absent du débat public, quand bien même plus de trois-quarts des Français se disent favorables à une politique migratoire plus ferme. Cette situation constitue une anomalie démocratique à corriger et un défi politique à relever;

    –  Avec 40% des enfants de moins de quatre ans en France, immigrés ou d’origine immigrée, plus d’un élève de CM1 sur cinq qui parle une autre langue que le français à la maison, l’immigration change le visage de notre système éducatif;

    –  Le nombre d’élèves allophones nouvellement arrivés (EANA) a augmenté de 153% depuis l’année scolaire 2007-2008. Pour répondre à ces difficultés, le Ministère multiplie les programmes spécifiques, contribuant à segmenter les missions d’une école déjà fragilisée;

    –  Dans 73% des pays évalués dans le cadre de la dernière enquête PISA, les élèves issus de l’immigration affichent en mathématiques un score inférieur à celui des élèves " autochtones " (ni immigrés ni enfants d’immigrés), avec un écart moyen de 29 points;

    –  Le problème ne se limite toutefois pas à ces cas spécifiques. En France, d’après l’enquête PISA 2022, les élèves issus de l’immigration rencontrent plus souvent des difficultés en mathématiques, avec un écart moyen de 47 points entre " autochtones " et enfants d’immigrés, et de 60 points entre autochtones et immigrés, soit l’équivalent d’un an et demi de retard scolaire. Cette différence de niveau, nettement plus frappante que chez nos voisins, contribue à notre recul au classement PISA, avec un score national moyen en mathématiques de 474 points (contre 485 points pour les seuls élèves sans ascendance migratoire directe);

    –  Selon l’Insee, 23,9% des enfants d’immigrés ne terminent pas leurs études initiales, contre 12,9% des Français sans ascendance migratoire. En moyenne, les immigrés ou descendants d’immigrés redoublent davantage, sont surreprésentés dans les filières spécialisées, accèdent moins souvent au lycée général et technologique et ont un moindre niveau de diplôme;

    –  Il n’existe pas une, mais des immigrations, aux trajectoires contrastées et surprenantes. Les enfants de l’immigration d’Asie du Sud-Est sont ainsi en surréussite scolaire par rapport aux Français d’ascendance française. À l’inverse, les descendants d’immigrés du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou de Turquie rencontrent, en moyenne, des difficultés scolaires plus précoces et plus durables;

    –  Selon l’enquête TALIS 2018, seuls 8% des enseignants français se disent correctement préparés par leur formation à travailler dans des environnements multiculturels, contre 26% en moyenne dans l’OCDE;

    –  Si l’immigration pèse davantage sur notre école que sur celles de nos voisins, c’est parce que la France accueille des flux migratoires plus extra-européens, moins diplômés et plus précaires que la moyenne de l’OCDE;

    –  Pour mesurer l’impact de l’immigration sur notre école, il faut la regarder telle qu’elle est, non telle qu’on aimerait qu’elle soit. Le débat consistant à savoir si le problème est migratoire ou socio-économique, en dépit de son intérêt théorique, importe peu en pratique. Par ailleurs, même en tenant compte des niveaux socio-économiques, une différence de 17 points subsiste entre immigrés et "autochtones" en mathématiques dans l’étude PISA;

    –  Les populations accueillies ne renonçant pas, une fois installées, aux bagages culturels qu’elles apportent, les flux migratoires apparaissent étroitement liés à la dégradation du climat scolaire, à la montée des violences et à la recrudescence des atteintes à la laïcité comme des tensions religieuses et identitaires. Ainsi, selon l’IFOP, 71% des enfants de deux parents nés hors d’Europe ayant assisté à des violences physiques contre un élève juif parce qu’il était juif déclarent les avoir approuvées, contre 26% de l’ensemble des élèves;

    –  Avec plus d’un millier de mineurs fichés pour islamisme, 38% des élèves musulmans refusant de "condamner totalement" l’assassinat de Dominique Bernard et 81% des lycéens musulmans jugeant injustifié de montrer en classe des dessins caricaturant les religions, l’immigration alimente, sur fond d’explosion des contestations d’enseignements, un prosélytisme islamiste qui décompose de l’intérieur l’école de la République;

    –  La pression exercée par l’immigration sur notre école apparaît difficilement soutenable. Pour sortir de ce "cercle vicieux", il est nécessaire, sans céder à la stigmatisation et sans nier les belles trajectoires qui existent à l’échelle individuelle, de réduire drastiquement les flux migratoires et, parallèlement, de mettre en œuvre des politiques éducatives de rupture.

    Le constat est accablant mais il est inutile d’espérer un redressement si les flux migratoires s’accélèrent. Or, il n’ y a aucune volonté au gouvernement de freiner l’immigration de masse de 500 000 arrivants chaque année, pour la plupart sans diplômes, voire illettrés, qui nivellent le pays par le bas. Chaque jour les mondialistes savourent leur avancée dans la destruction des nations européennes, avec la bénédiction de leurs élites, dont la lâcheté et l’inconscience laissent pantois.

    LeTitanic sombre et nos élites jouent du violon.

     

    Jacques Guillemain