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sciences - Page 2

  • Instaurer les pouvoirs de la société civile

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    J’ai abordé le mensonge de l’État sur la dette publique (Le mensonge d’État sur la dette publique – Riposte Laique) puis ces trois principales causes avant hier (Les trois causes de l’endettement Français – Riposte Laique) et hier le renversement de l’Etat providence (Renverser l’État providence – Riposte Laique). Je propose pour terminer cette série quelques suggestions pour instaurer un nouveau régime pleinement démocratique, au profit des pouvoirs de la société civile dans d’autres domaines: 1. territoires, 2. école, 3. santé, 4. innovation.

    En proposant hier le principe absolu de la souveraineté populaire, les lois étant adoptées à la seule condition de la double votation directe et indirecte, la France ne doit plus être affublée d’un mot qui en précède la grandeur intrinsèque. Nous sommes tous ensemble la France. Il nous faut donc une nouvelle constitution simple, non pas une VIe République, mais une France souveraine et démocratique. Un Parlement élu faisant et votant en première lecture et soumettant chaque année à la votation après débat et trois ou quatre administrations centrales dirigées par des très hauts fonctionnaires rendant compte annuellement au Parlement.

    Concernant les pouvoirs de la société civile, et sans être exhaustif, quatre domaines peuvent déjà illustrer l’esprit d’une révolution politique majeure où la société civile doit recouvrer sa liberté et sa responsabilité.

    LA GESTION DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

    Mille pays français disposeraient des compétences dans le seul domaine régalien à gérer localement: l’aménagement du territoire, soit l’équivalent des parties communes d’une copropriété: voirie et espaces publics, eau et propreté, là encore sans aucun droit sur la société civile. Ces mille pays seraient le résultat de la suppression des communes, départements et régions pour des aires géographiques devant comprendre environ 50.000 habitants pour des raisons d’autonomie locale, soit au maximum 1.300 entités locales, les villes constituées de taille supérieure se maintenant pour des raisons évidentes de cohérence géographique.

    La France disposerait alors de moins de 1.000 entités politiques locales au lieu des 36.000 communes, environ 100 départements, 13 régions et autres entités à l’instar du Grand Paris. Rappelons que nous avons le record du nombre des élus: 568.000 avec leurs indemnités, leurs hôtels de département et de région au coût prohibitif. 1.000 entités avec leurs conseils réunissant 1/1000 de la population, c’est 50 élus par entité, soit 50.000 élus et une économie de 518.000 élus dans le pays. La cession des biens, la liquidation des administrations représentera une économie rapide en dizaine de milliards.

    Ces milles pays se gèrent selon les mêmes règles de travaux en assemblée locale des élus du pays avec votation annuelle locale des électeurs pour entériner les décisions d’investissements et de gestion des infrastructures comme une assemblée générale de copropriété.

    L’ECOLE ET L’UNIVERSITE

    Elle appartient de plein droit à la société civile dans une démocratie digne de ce nom. Elle est donc gérée directement par les familles en association, assumant son financement, ses équilibres, ses investissements, la qualité des enseignements, l’autorité. Nos contemporains devraient se souvenir que pendant des siècles, partout dans le monde, les écoles, les facultés et les bibliothèques étaient gérées par la société civile: des personnes investies, des institutions religieuses, des entreprises mécènes, des bienfaiteurs, etc.

    En réduisant la taille de l’État à ses trois fonctions régaliennes majeures, le budget de l’Etat serait d’environ (budget 2024):  Intérieur 26 milliards, Justice 12 milliards, Défense 50 milliards sans oublier la collecte d’impôts réduisant les fonctions de finances à environ 40 milliards pour un total de 128 milliards ; pour un budget actuel de plus de 300 milliards.

    La société civile retrouverait instantanément une liberté et une responsabilité d’investir dans chacun des domaines où elle est seule légitime à agir soit les 87 milliards de l’Éducation nationale et les 28 milliards des universités et de la recherche, les 30 milliards des solidarités, les 15 milliards des transitions écologiques, etc. soit une marge de manœuvre économique redonnée à chacun de nous par l’abandon de 170 milliards d’impôts confiscatoires. C’est la société civile qui retrouve toute ses libertés.

    Les écoles privées démontrent tous les jours que la société civile sait agir, organiser, gérer, s’investir avec un souci d’excellence, de qualité pour les collégiens et étudiants en respectant les enseignants. Tout cela démontrerait aussi que l’enfant scolarisé a un coût, qu’il a de ce fait des devoirs, que les parents sont en responsabilité car ils financent et que les institutions sont redevables à leurs payeurs d’une performance éducative, sans idéologie. C’est la libération et l’émancipation de l’école de l’emprise doctrinaire de ceux qui préfèrent la République dogmatique à la démocratie véritable du peuple souverain gérant par lui-même ses affaires.

    LA SANTE, L’HOPITAL ET LES SOINS

    Là encore, la création des premiers hôpitaux et l’histoire de ces institutions magistralement décrite par Raymond Le Coz dans La naissance de l’hôpital (HSMx1998x032x002x0139.pdf) montre bien que l’hospitalité et les soins ont été inventés à l’initiative de la société civile. Dans ce domaine, plusieurs options sont à envisager, exposées ici succinctement.

    L’assurance maladie est un choix fort de solidarité nationale où nous mutualisons volontairement notre santé pour bénéficier d’une prise en charge qui en fait n’est pas gratuite puisque nous la finançons sur notre travail entre employeur et salariés.

    Les mutuelles ont joué un rôle éminent dans la bonne gestion et le financement des établissements connaissant les besoins localement. Cet engagement politique et social a prouvé son efficacité sociale.

    Le financement privé, entreprises, dons et legs, existent dans de nombreux pays et il a démontré lui aussi son efficacité. Il serait d’autant plus possible que nous baissons les prélèvements obligatoires de 170 milliards soit de plus de 50 %.

    L’économie du soin passe aussi par une mise en pleine responsabilité des médecins et de leur ordre devant le Parlement. Ils doivent réhabiliter la pratique clinique, les thérapeutiques efficaces de molécules connues et un sens aigu de leur responsabilité économique et humaine face à la nation qui les forme. L’économie de la santé ne pose pas en soi de difficulté majeure pour autant que les oligarchies médicales soient elles aussi démantelées, du fait de leur influence toxique comme l’a démontré l’affaire des opiacés aux USA. (Crise des opioïdes: un " deal " à 26 milliards de dollars aux Etats-Unis | Les Echos)

    L’INNOVATION ET LA RECHERCHE

    La société civile est compétente pour inventer, créer, chercher, distribuer et commercialiser. Concernant l’innovation, celle-ci tient très largement à la capacité d’invention dont l’expérience démontre qu’elle a toujours commencé dans des petites organisations. Les Google, Amazon, Facebook, Apple ne sont pas nés dans des grands groupes constitués. Autrefois, les IBM, Ford ou les industriels de l’automobile en France sont nés du mécénat, de la passion et de petites entreprises. De même pour l’aéronautique, etc. Là encore brisons les croyances et les mythologies. La plupart des inventions viennent de multiples structures de taille intermédiaires ou d’initiative de personnes ou de petits groupes créatifs ; ce qui interdit de soutenir des conglomérats qui luttent contre l’innovation réelle.

    Parce que l’innovation ne naît pas chez ceux qui ont intérêt à préserver leur rente de situation, il est déjà indispensable d’éviter les concentrations économiques nocives. Mais aussi, dans l’intérêt de tous et pour protéger les institutions démocratiques, la loi antitrust doit s’appliquer en France et pour toute entreprise voulant travailler en France. Il est parfaitement documenté en science économique que la concentration économique favorise la corruption des Etats, l’oligarchie antidémocratique et la cartellisation des affaires. A débattre pour le détail, mais les banques doivent être divisées, la grande distribution divisée, aucun acteur ne doit peser dans son secteur plus de 10 % de l’activité locale ou nationale. La liberté l’impose d’autant que ces conglomérats deviennent des usines administratives onéreuses à l’instar des Etats dont elles sont des copies dans le secteur marchand. 

    Mais cette liberté et la responsabilité collectives économiques sont indispensables pour assumer les risques et les quelques égarements au sein de chaque métier et profession. Je rappelle pour l’exemple l’affaire des dentistes (Dix ans de procédures intentées par l’Ordre contre les centres déviants – Ordre National des Chirugiens-Dentistes). D’ailleurs, les métiers (chambre des métiers) et les entreprises (chambre de commerce et d’industrie) se sont historiquement toujours regroupés naturellement sur les territoires par secteur d’activité dans des corporations puis des branches pour partager leurs préoccupations et leurs enjeux communs, en mutualisant des actions indispensables à leur développement dans les pays et au niveau national. La recherche appliquée appartient naturellement à la société civile.

    En conclusion de ces quatre articles, je crois que nos contemporains ne perçoivent pas que nous sommes au bout d’une organisation de nos Etats rationalistes et bureaucratiques, Leviathan insatiable et doctrinaire qui voulait enrégimenter toutes nos vies, souhaité par les cercles de la raison, qui voulaient diriger nos sociétés en confisquant progressivement tous les pouvoirs et les libertés locales. Il y a dans ce socialisme d’Etat une lente dérive vers un totalitarisme providentiel et intrusif dans toutes les dimensions de nos existences.

    Cette époque se termine pour de multiples raisons, mais la conséquence en est que l’Etat est à mettre à sa place strictement régalienne et que l’instauration des libertés inhérentes à une société civile responsable sera le seul avenir probant des sociétés européennes si elles veulent créer, innover, tisser des liens forts dans nos communautés de pays et rayonner par la qualité de vie de ces sociétés de liberté. Notre effondrement en cours démontre chaque jour que nous avons fait totalement fausse route pour des raisons idéologiques.

    Il faut créer le mouvement de la démocratie pour l’instauration d’une société civile libre. J’espère avoir ouvert quelques horizons sans autre prétention que de contribuer à l’avènement d’une nouvelle France libre et prospère.

    Pierre-Antoine Pontoizeau

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Rien ne justifie l’éducation à la sexualité

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    Un État totalitaire s’insinue dans la " vie affective, relationnelle et sexuelle " de nos enfants.

    Ariane Bilheran, normalienne, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie explique:

    "Si l’enfant n’est pas la propriété des parents, il n’est surtout pas, car c’est pire, la propriété de l’État, dont il devrait subir les idéologies… L’enfant n’est la propriété de personne, en revanche il doit être mis sous protection par tous, famille comme État. La prévention des risques et la protection des mineurs n’a rien à voir avec une "éducation sexuelle" de l’enfant ou son exposition à la sexualité de l’adulte.

    Il faut faire de la prévention pour que l’enfant ait les ressources de signaler tout type de transgression sur son corps, pour que les adolescents puissent être mis en garde contre les grossesses précoces et les maladies sexuellement transmissibles. Il faut aussi rappeler que la sexualité n’est pas à banaliser, qu’elle engage l’intime de l’être, et que c’est la raison pour laquelle elle est sacrée en tant que voie de libération spirituelle…

    La première des préventions est bel et bien de ne pas avoir de sexualité avec de nombreux partenaires pour lesquels on ne ressentirait que du plaisir sexuel…

    Face à l’horizon imminent des "cours d’éducation sexuelle" obligatoires en France, il faut tout de même rappeler combien ces "droits sexuels" contredisent les "droits humains", à savoir, l’article 26.3 de la "Déclaration universelle des droits de l’Homme": "Les parents ont le droit de choisir, par priorité, le genre d’éducation à donner à leurs enfants".

    Le texte intitulé "Déclaration internationale des droits sexuels", semble idéologiquement très tourné vers les idéologies de genre (73 occurrences, et de transgenre (3 occurrences), plutôt que sur la protection des mineurs (0 occurrence) ou la lutte contre la pédophilie (0 occurrence)…

    Il n’est jamais fait mention clairement d’inceste ou de pédo-criminalité. La protection contre la pédophilie n’est jamais abordée de façon centrale… Le mot "jouir" est répété 27 fois.

    L’objet du texte est "Permettre à tous (enfants compris) de jouir de leur santé et de leurs droits sexuels".

    L’IPPF (le planning familial international) reconnaît "les droits sexuels comme une composante des droits humains"… pour une autorisation à revendiquer la jouissance pour tous.

    L’IPPF affirme que les droits sexuels sont des droits humains, selon ce raisonnement:

    Les droits de tous (adultes comme enfants) sont des droits humains. X est Y

    Les droits sexuels sont des droits humains. Z est Y

    Les droits sexuels sont les droits de tous. Donc Z est X

    Prenons le raisonnement en substituant les termes de l’équation, pour mieux voir la falsification qu’il contient:

    Une pomme est un fruit. X est Y

    Une banane est un fruit. Z est Y

    Donc une banane est une pomme. Donc Z est X

    Le maniement manipulateur du discours consiste à créer de faux syllogismes, donc des sophismes, à l’insu des auditeurs ou lecteurs.

    L’intégralité de cette "déclaration des droits sexuels" est fondée sur un sophisme, c’est-à-dire un raisonnement faux… Si c’est intentionnel, c’est inquiétant en matière de perversion, de la part de l’OMS, de l’ONU et des dirigeants français qui acceptent une politique de "prévention" fondée sur un sophisme. Lequel sophisme a pour conséquence d’entraîner un pervertissement des mœurs de la société, et d’encourager à la libre pratique des pédophiles.

    À la lecture précise de ce texte, il apparaît clairement que le trafic humain et la pédophilie… ne seront plus illégaux ou criminalisés si un enfant " consent " à s’unir à toute personne et ce, peu importent l’âge et l’orientation sexuelle (pédophile, transgenre…) de cette dernière.

    Il apparaît également que la diffusion d’information à caractère sexuel à destination des mineurs, et d’information à caractère pédopornographique ne feront plus l’objet d’aucune limitation légale ou de censure. Il apparaît clairement que les pédo-criminels ne pourront plus être inquiétés pour leur "orientation sexuelle".

    L’obstruction des parents ne pourra plus faire obstacle à cette union puisque l’enfant aura la "capacité évolutive" de prendre seul des décisions concernant sa vie, de participer aux "programmes éducatifs" en matière de "sexualité".

    Les parents ne pourront pas non plus fournir d’objection à l’avortement, à la prise de moyens contraceptifs, voire à l’opération "transgenre" de l’enfant, à son mariage ou tout autre type d’union avec quiconque (y compris inceste), au fait que l’enfant puisse avoir lui-même des enfants etc., puisque ce sera un droit sans restriction ni discrimination afin de respecter les "capacités évolutives de l’enfant" qui ne sont jamais définies.

    Les États seront eux-mêmes sommés de promouvoir ces "droits sexuels", en débloquant des budgets, en modifiant les lois, en développant tout type de supports et de formations, et de se mettre en travers des parents, des professionnels de santé, de tous les opposants à cette banalisation de la pédophilie dans toutes les structures éducatives.

    Les "éducateurs à la sexualité" pourront être le tout-venant, des "associations", des "parents référents" et toute personne intervenant dans des structures accueillant des enfants…

    Le document "Standards pour l’éducation sexuelle en Europe" donne la ligne de conduite idéologique pour la planification du "Plan Santé Sexuelle 2017-2030" de la " Stratégie nationale de santé sexuelle" du ministère de la Santé en France.

    Toute la pseudo-théorie "scientifique" de ces "standards" émane de sexologie adulte faisant des projections sur une hypothétique "sexualité infantile", et de l’idéologie pédo-criminelle de Kinsey, tant sur le plan des contenus que des références bibliographiques.

    Ils prônent la confusion entre le sexuel de l’enfant et la sexualité de l’adulte. Or, l’enfant n’est pas un être sexualisé en miniature. L’enfant est un être traversé par des pulsions, qui sont de l’ordre du sexuel infantile qui n’a rien à voir avec la sexualité de l’adulte. Il n’y a pas une espèce de continuité, échelle de degré etc, contrairement à ce que tous ces "droits sexuels" et cette "éducation sexuelle" veulent nous faire croire…

    Ces standards prônent une "éducation à la sexualité", selon ce faux postulat de l’enfant mini-adulte sexualisé, sur la base d’un déni du concept juridique de "mineur sexuel", notion d’ailleurs jamais citée par les textes internationaux, pas plus que "pédophile", "pédophilie" ou "pédocriminalité", ou "traumatisme sexuel".

    L’enfant est considéré au contraire comme "personne à part entière". Nulle part la protection particulière concernant sa vulnérabilité liée à son statut de mineur sexuel n’est mentionnée, ni le fait qu’il n’ait pas de consentement, ou encore qu’il soit très manipulable.

    Cette éducation sexuelle est "interactive", "multidisciplinaire", obligatoire, "participative", "continue, multisectorielle et contextuelle"…  et se présente comme "scientifique et objective".

    Ce document s’appuie sur SIECUS partie "Curricula et documentation pédagogique", organisme créé par l’Institut Kinsey en 1968 pour promouvoir l’idéologie de Kinsey sur la sexualité et son éducation. Des idéologues pédophiles s’implantent donc publiquement dans la psychologie de l’enfant.

    Enfin, ces standards évoquent une notion très étrange, la notion de "citoyenneté sexuelle". C’est une injonction paradoxale…

    La citoyenneté relève du champ public et politique. Elle s’acquiert quand on a la maturité à l’âge adulte, et pas quand on est enfant. L’enfant n’est pas citoyen. Et le sexuel relève de l’intime. Et c’est bien parce que l’on se construit un intime, une capacité de penser dans l’intime que l’on peut développer une conscience politique. Donc " citoyen sexuel " est une expression absurde.

    Le totalitarisme vise à empêcher que se construise un intime à la racine, c’est-à-dire une conscience politique qui puisse lui résister…

    Il n’y a pas de développement sexuel de l’enfant, car il existe une différence de nature, et non de degré entre le statut de l’enfant et le statut d’adulte. C’est bien ce qui caractérise la notion de "mineur sexuel", quelque chose qui est de l’ordre pénal. Il y a en revanche un développement biologique, affectif, cognitif, psychique etc. À l’adolescence, avec l’émergence de la puberté, les adultes doivent aider au contraire à réprimer le pulsionnel, et non l’autoriser tout azimut.

    Dans ces textes, il existe une confusion perverse entre la prévention – protection des enfants et l’exposition des enfants. Sous le faux prétexte de les protéger, on les expose et on les transgresse…

    La pédophilie a complètement été évacuée de ces textes puisqu’elle n’est jamais citée et que l’enfant est supposé " consentant ". Enfin, il peut dire si ça lui plaît, si ça ne lui plaît pas… Donc en gros, si l’enfant ne dit rien et si c’est sans violence physique apparente, il peut avoir une sexualité avec un adulte.

    Avec cette "éducation sexuelle", l’enfant acquiert des "compétences sexuelles" par différents outils imposés de propagande.

    Ces standards sont une double atteinte à l’humanité. Atteinte à l’innocence des enfants, à leur besoin d’éducation (à entendre comme apprentissage de la discipline et refoulement des pulsions), à leur développement psychique, à leurs émotions et à leur imaginaire (donc à leur sécurité intérieure).

    Atteinte à la sexualité humaine, entendue dans une conception vulgaire et marchande, réduite à un plaisir autocentré, instrumentalisant soi-même comme l’autre, sans don ni partage. Or, la sexualité humaine est bien le lieu de rencontre avec l’altérité ("secare" signifie " séparer ", et la sexualité est l’endroit où ce qui avait été séparé se rejoint, non pas dans une conception psychotique de "bouchage de trous", mais dans l’amour, provoquant l’éventuel et rare accès au sentiment du sublime…

    L’idéologie des "droits sexuels" et de "l’éducation sexuelle" est appliquée consciencieusement par les autorités françaises à l’insu des parents et des professionnels de santé de l’enfance et de l’adolescence, dans un total déni de démocratie, dans toutes les structures éducatives accueillant des enfants…

    Il s’agit d’une infiltration idéologique majeure de la pédophilie, dans les textes internationaux s’imposant aux pays, qui instrumentalise de façon perverse les droits des homosexuels, les droits des femmes et les droits à la santé, pour d’autres intentions beaucoup moins louables.

    Dans la civilisation, le plus fort a des devoirs, le plus faible des droits.

    Dans le totalitarisme (le système paranoïaque), le plus fort a des droits, le plus faible le devoir de plier sous le plus fort, sous le joug d’une loi devenue inique, injuste et sadique.

    Dans le projet totalitaire (paranoïaque: le contrôle absolu), la perversion est toujours une auxiliaire. Elle instrumentalise le projet paranoïaque pour jouir "toujours plus", et est instrumentalisée en retour par la paranoïa pour asservir davantage les masses…

    L’initiation sexuelle de l’adolescent ne nous regarde pas et doit rester de l’ordre du mystère…

    Quant aux enfants, ils doivent absolument être tenus à l’écart de la sexualité, pour préserver leur innocence, et ne pas les corrompre. Les termes sont pourtant clairs! "Détourner" les mineurs de quoi? De la sublimation des pulsions archaïques et primaires, seule garante de la civilisation.

    Par définition l’enfant n’est pas en maturité sexuelle, donc il n’y a rien à lui dire de la sexualité qui pourrait faire effraction traumatique. Avec les "droits sexuels", il ne s’agit ni de droits, ni de protection, mais de la jouissance perverse de ceux qui ont les moyens de se l’offrir sur le dos des plus vulnérables (les enfants)… " Fin de citation

    L’idéologie du genre, l’éducation à la sexualité, le transgenrisme, sont des idéologies mondialistes devenues idéologies d’État. Elles se réalisent grâce à des méthodes totalitaires. Les instigateurs, les agents, les meneurs, sont à la fois juges et parties.

    Les militants sont des intellectuels de haut niveau, du moins par la place qu’ils occupent: des universitaires, des politiques, rompus aux méthodes d’endoctrinement des foules.

    Ils formatent les étudiants, futurs journalistes et enseignants, qui, à leur tour, embrigadent et catéchisent lycéens, collégiens, élèves et adultes consommateurs de médias.

    Et si ça ne suffit pas, ils emploient la manière forte: la diabolisation, la menace, l’exclusion sociale, les accusations de complotisme.

    Des subventions très généreuses arrosent les associations et les personnages qui défendent cette idéologie dominante. L’école sert à enseigner le sexe et le genre, la perversion sexuelle dès le plus jeune âge.

    Sous couvert de liberté individuelle, d’émancipation et d’égalité, l’idéologie du genre et l’éducation à la sexualité constituent une mainmise idéologique des pouvoirs publics, un empiétement des pouvoirs publics sur l’intimité, pour rééduquer les comportements, pour faciliter et accompagner un changement de société, pour transformer la société, au service de politiques particulières.

    Et finalement, déshumaniser l’être humain, détruire l’humanité, anéantir l’ordre naturel. Selon une vision catholique, l’homme, création de Dieu, doit disparaître.

    Les Français doivent accepter un bouleversement métaphysique de l’être, un renversement des relations humaines, sexuelles, parentales, familiales, sans rien savoir en profondeur des textes en vigueur, sans rien savoir en perspective du sens de l’idéologie, sans rien savoir en intelligence des objectifs et des motivations des militants, sans rien savoir des enjeux en place. Et on fait tout pour qu’ils ne sachent et ne comprennent rien.

    Dans ses programmes, l’Éducation nationale multiplie les sujets actuels et idéologiques, relatifs au sexe, à la santé, au climat, à l’écologie, aux guerres en cours, toujours à sens unique, et dans le but évident d’endoctriner les enfants et adolescents aux différentes doctrines du mondialisme.

    Ce faisant, et dans le même esprit déconstructeur, l’Éducation nationale freine l’apprentissage de la langue française, réduit les connaissances littéraires, historiques, philosophiques, et religieuses qui permettent de comprendre le présent. Il ne faut surtout pas que les Français pénètrent à l’intérieur des faits et découvrent la réalité en profondeur.

    (écrit le 5 décembre 2024)

    Jean Saunier

     

    Le 12/12/24

     

     

    HAUTE AUTORITE DE SANTE: ACCES GRATUIT A LA TRANSITION SEXUELLE DES 16 ANS ?

    Dans un document révélé par le Figaro aujourd’hui, la Haute Autorité de santé (HAS), composée d’un panel d’experts, livre ses recommandations concernant les transitions de genre médicales. Saisie en 2021 par le ministère des Solidarités, elle a produit un premier document, en cours de relecture, qui encourage la prise en charge des personnes se déclarant transgenres.

    La HAS défend aux soignants de considérer ceux ou celles qui souhaitent effectuer une transition comme potentiellement atteints par un trouble psychiatrique. Elle leur recommande de ne s’appuyer que sur les déclarations du patient pour déterminer son genre et sa prise en charge.

    Selon l’autorité, les demandes de transition des mineurs âgés de 16 à 18 ans doivent être prises en compte au même titre que celles des adultes, y compris pour les interventions chirurgicales. Seule réserve en ce qui concerne les mineurs : les opérations génitales.

    Les parents qui s’opposeraient à la transition de leur enfant devraient, selon les préconisations de la HAS, tomber sous le coup d’une “délégation partielle d’autorité parentale”, voire d’une “déchéance de l’autorité parentale ou émancipation”.

    Toutes ces recommandations, qui semblent marquées du sceau des militants “transactivistes”, vont à rebours des mesures de prudence adoptées récemment par de nombreux pays européens face à un phénomène qui n’est pas sans conséquences.