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opinions - Page 29

  • Le "fromage" de l’immigration semble excellent

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    Lors de l’affaire de Callac (tentative d’installer 550 africains dans une bourgade de 2.220 habitants en Bretagne), j’ai écrit un livre "Callac la mère des batailles". Outre la relation de la bataille que nous avons menée localement et gagnée, j’avais consacré un chapitre entier au business de l’immigration.

    J’y dénonçais deux choses. D’une part le rôle indigne et hors-la-loi des associations qui font venir illégalement des migrants en France et d’autre part le business que cela occasionnait pour de nombreuses associations qui s’en mettent plein les poches en camouflant leurs petites affaires sous l’apparence d’actions humanitaires.

    La plus connue de ces associations faisant venir les migrants c’est SOS-Méditerranée. Le petit manège est simple. Cette association est complice de la mafia des passeurs qui eux aussi s’en mettent plein les poches en rackettant les migrants pour qu’ils embarquent sur de frêles esquifs depuis les côtes de l’Afrique. Dès qu’ils arrivent dans les eaux internationales, ils déclenchent leur balise de détresse et… oh surprise, le bateau de SOS-Méditerranée est déjà là qui attend et récupère immédiatement les " naufragés".

    Deuxième astuce, l’Europe a décrété qu’il fallait " un port sûr " pour débarquer les naufragés. Mais bien sûr l’Europe a annoncé qu’il n’y en avait qu’en Europe. Donc le bateau débarque sa cargaison de migrants en Europe. C’est ce qu’il s’est passé avec l’Océan Viking le 11 novembre 2022 à Toulon où 250 migrants ont été débarqués. Et dès le lendemain 90% d’entre eux s’étaient échappés.

    Pour cette sale besogne, SOS-Méditerranée touche des subventions par millions, en provenance de toute le France notamment de toutes les structures pilotées par la gauche (ville, régions, départements, etc.) en plus de l’État . Et il n’y a pas que SOS-Méditerranée.

    Ces associations complices avec les mafias africaines de traite d’êtres humains devraient être arrêtées, traduites en justice, condamnées et jetées en prison. Mais en France et en Europe, ce sont ceux qui dénoncent leurs ignobles activités qui sont montrés du doigt et insultés, qualifiés notamment de racistes ou même des fascistes.

    Maintenant, un deuxième aspect, non moins ignoble, fait de plus en plus les gros titres des journaux. Mais pas celle de gauche, ni des bien-pensants (Le Monde, Libération, Mediapart, Télérama, etc.). Non ces journaux cachent les informations que je vais mentionner.

    En France, lorsque les migrants arrivent, il faut s’occuper d’eux: la plupart se déclarent réfugiés politiques et demandant le droit d’asile. Stratégie trouvée et généralisée par les avocats des ONG, qui a l’avantage d’interdire à la France de les expulser. Donc la quasi-totalité des migrants sont des réfugiés. Comme l’État ne peut pas s’occuper de tout, il délègue à des associations des missions notamment de logement, etc.

    Ces associations, il y en a des tonnes. Et bien sûr pour remplir leurs missions, elles reçoivent des subventions. Et pas qu’un peu. En 2022 il y a eu 750 millions d’€ de subventions. En 2023, le chiffre est monté à 975 millions d’€… presque 1 milliard d’€. On ne connaît pas encore le chiffre pour 2024, mais il n’aura certainement pas baissé. Un océan d’€ pour s’occuper de gens qui n’ont rien à faire en France et qui sont en situation illégale pour l’immense majorité d’entre eux. Pendant que de très nombreux agriculteurs travaillent tous les jours, sans prendre de vacances et vivent en dessous du seuil de pauvreté. C’est une honte absolue.

    S’il n’y avait que cela, ce serait déjà inadmissible, mais il y a bien pire.

    Comme je le disais, dans mon livre sur le business de l’immigration, je dénonçais aussi les agissements de certaines associations.

    On va dire les choses clairement: nombre d’entre elles détournent l’argent public reçu sous forme de subventions et font de l’abus de biens sociaux et même de l’enrichissement personnel.

    À Callac, c’est une famille de Paris, la famille Cohen qui était derrière le projet de venue de ces centaines d’Africains. Pour ce faire, elle avait créé un fonds de dotation qu’elle avait nommé " Merci". Selon un avocat fiscaliste spécialisé dans le domaine " c’est un statut juridique qui a une redoutable capacité fiscale qui permet pas mal de choses: défiscalisation extrêmement avantageuse (jusqu’à 60% des dons pour les entreprises et 66% pour les particuliers), exonération des droits de mutation et contrôles extrêmement légers – contrairement aux fondations reconnues d’intérêt public".

    Bref tout le monde a compris que les chances pour la France dans ce cas avaient fortement le goût de la défiscalisation… légale, certes, mais vaguement tirée par les cheveux au regard de l’éthique.

    Avec l’association Viltaïs, on monte nettement d’un cran. Avec 200 salariés en 2020 elle passe à 250 en 2022. Et cela a encore augmenté depuis avec tous les contrats sous-traités par l’État à cette association. Il se trouve que cette structure s’est faite épingler par la cour régionale des compte (Auvergne-Rhône-Alpes) pour sa gestion surprenante. Nous n’en donnerons qu’un exemple: un parc automobile de 136 véhicules pour 186 salariés au moment de l’enquête de la cour soit 0,8 véhicule par salarié. Presque 1 véhicule par salarié. Pas mal… non?

    Quant aux véhicules de direction, ce ne sont que des SUV presque tous de marque BMW et pas de l’entrée de gamme.

    Ce n’est pas parce qu’on s’occupe de migrants qu’on doit rouler dans les mêmes voitures qu’eux, n’est-ce pas? Toujours est-il que l’affaire est en justice.

    On monte encore d’un cran avec l’association Equalis qui sévit dans la région parisienne.

    Là il y a 900 salariés répartis dans 70 établissements principalement en Île-de-France. Disposant d’un budget annuel de 83 millions d’€.

    Arthur Anane était le dirigeant de cette association. Décoré de la Légion d’honneur par le préfet.

    En juin 2020, le commissaire aux comptes de cette association refuse de signer et prévient la préfecture qui déclenche une enquête vu ce que lui déclare le commissaire aux comptes.

    Parmi les perles trouvées, il y a la situation du dirigeant:

        Bénéficiait d’une voiture de fonction Audi Q7. Valeur 90.000 € louée en leasing 2.100 € par mois

        Essence et entretien également payés par l’association

        Logement de fonction (pas un studio) payé par l’association

        Carte de crédit prépayée de 10.000 € par mois

        Salaire de 200.000 € bruts par an, soit environ 12.000 € nets par mois

    Mais aussi celle des directeurs (19) et directeurs adjoints (10):

        Salaire de 130.000 € bruts par an soit environ 8.000 € nets par mois

        Voiture de fonction en leasing de 750 à 900 € par mois

        Essence et entretien payé par l’association.

        Carte prépayée de 10.000 € à 2.000 € par mois selon la position hiérarchique

    Enfin, une multitude d’activités festives pour des tarifs exorbitants.

    On comprend pourquoi le commissaire aux comptes a refusé de signer. Quant à M. Anane il a été obligé de quitter prestement ses fonctions. L’histoire ne dit pas s’il a été obligé de rendre sa Légion d’honneur.

    Le 5 janvier 2024, l’association Anticor a déposé plainte auprès du procureur de la République de Meaux pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics. L’affaire est en cours.

    Et comme il faut toujours une cerise sur le gâteau, à tout seigneur tout honneur, c’est la plus grosse association du domaine, Coallia, qui nous la procure.

    Il faut savoir que Coallia, c’est la plus grosse subvention… 148,37 millions d’€ en 2022.

    Coallia est une très grosse boutique avec 5.000 salariés, 760 établissements et services répartis dans 44 départements. Elle loge vingt mille personnes chaque jour dans ses structures d’urgence et vingt mille autres dans ses résidences sociales.

    Mais voyez-vous, elle aussi a de gros ennuis avec la justice. Suite à un rapport de la cour des comptes, au minimum deux chefs d’entreprise viennent d’être mis en garde à vue. Et des poursuites sont engagées.

    Pour des histoires de fausses facturations, de rétrocessions d’argent et autres abus de biens sociaux, réalisés à la demande d’un certain Gaye Camara, un directeur territorial de la fameuse association Coallia, nous apprend le site Boulevard Voltaire.

    Mais là on joue dans la cour des grands. Le préjudice serait de… 12 millions d’€ de fonds publics détournés ! Boulevard Voltaire indique que les fonds transitaient par des plateformes comme Treezor ou Qonto où les virements sont rapides et difficiles à tracer.

    L’article de Boulevard Voltaire se termine ainsi:

    "Outre une gestion financière peu rigoureuse, la Cour des comptes note aussi des problème de gouvernance. Selon la juridiction financière, elle "manque de transparence". Depuis 2017, Jean-François Carenco est le président de l’association tandis qu’Arnaud Richard a pris le poste de directeur général en 2018. Les deux hommes se connaissent, ils sont d’anciens proches de Jean-Louis Borloo. Le premier a été son directeur de cabinet au ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, le second son conseiller parlementaire de 2002 à 2009. Un délicieux fromage affiné sur l’immigration de masse et financé par l’argent public".

    C’est indiscutable, le "fromage" de l’immigration semble effectivement excellent pour certains. C’est sans doute pour cela que les bénéficiaires trouvent que l’immigration est une chance pour la France. En fait plutôt pour eux, mais pas pour la France.

    QUAND JE PENSE QUE CEUX QUI DENONCENT TOUT CELA SONT ACCUSES D’ETRE DES "SANS CŒUR" OU "DES GENS QUI LAISSERAIENT LES MIGRANTS SE NOYER".

    On ne peut qu’avoir la nausée.

    Cette gauche et ces bien-pensants sont immondes, en plus d’être ceux qui veulent détruire notre pays, son identité et sa culture par la submersion migratoire.

    Au lieu de pérorer sur les plateaux télé et dans les médias et de faire la morale à quiconque ne partage pas leurs positions, ces Tartuffe devraient être devant les tribunaux à répondre de leurs actes, avant d’aller moisir dans un cul-de-basse-fosse.

    Bernard GERMAIN

     

    COMMENTAIRES SOUS L'ARTICLE

    1)

    Une info sur un autre pan de ce trafic mafieux: https://www.meretmarine.com/fr/divers/libye-d-ou-viennent-les-bateaux-qui-transportent-les-migrants

    Deux infos nous manquent encore:

    1_Quels organismes ou mouvements ont pu et peuvent encore initier localement les départs individuels ou en petits groupes de milliers de gens répartis sur des territoires immenses, en les incitants à réunir de fortes sommes où une famille ou un clan payent pour un ou quelques candidats au départ. Qui? Je pense aux imams dans les zones musulmanes et aux pasteurs évangéliques dans les zones chrétiennes. L’Eglise évangélique allemande dit fièrement financer les ONGs allemandes majoritaires en Méditerranée.

    2_ Quelles mafias les regroupent ensuite pour leur faire traverser le Sahara depuis l’Afrique noire? je pense à la plus puissante, la Mafia nigériane.

    2)

    Entre octobre et décembre 2023, Nora*, employée de Coallia, un opérateur associatif spécialisé dans l’hébergement d’urgence, a subi le harcèlement moral et les propos sexistes de son supérieur, Nordine D., auquel la direction n’a infligé qu’une sanction mineure malgré ses signalements et les multiples témoignages d’anciens collègues. Ce climat toxique persiste au sein de l’entreprise, suscitant l’indignation des syndicats et des salariés.

    (…) D’après plusieurs salariés ayant souhaité rester anonymes, Alice Brassens, directrice adjointe de Coallia, se serait opposée au licenciement de Nordine D., malgré l’avis favorable du directeur général Arnaud Richard pour son départ. Brassens aurait même orchestré secrètement un comité de soutien en faveur de Nordine D. Sur tous ces points, ni Nordine D., ni Alice Brassens, ni Arnaud Richard n’ont accepté de répondre

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Charlie Hebdo n’a jamais défendu la liberté d’expression de ses adversaires

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    Je suis Charlie. Nous avons décrit la vision hypocrite de la situation. La réalité est bien différente.

    Charlie n’est pas du tout le modèle présenté. Comme Mai 68, Charlie relève de la contre-culture US et des officines anti-gaullistes. Charlie veut dire des choses qui se contredisent. On est pour l’immigration, on est pour la liberté, mais on adore les wahhabites, on adore la violence US, on déifie le flicage. On est pour la liberté d’expression, mais à condition d’une liberté d’expression socialiste, et on est prêt à censurer toutes les autres. Charlie, c’est la cocaïne, c’est la pornographie, c’est le communisme.

    Les journalistes de Charlie Hebdo ne sont pas les saints laïcs que l’on nous montre en exemple. Ces journalistes, ces dessinateurs ne respectaient rien, rien sauf ce qu’on leur disait de respecter.

    Jamais de leur part une caricature ridiculisant les Noirs ou autres races non blanches, la démocratie, les handicapés, les homosexuels, dénonçant l’avortement et ses 200.000 morts par an…

    En bons trotskistes pour la plupart d’entre eux, ils combattaient les "valeurs bourgeoises", c’est-à-dire les valeurs traditionnelles bien établies et reconnues. Leurs critiques ne portaient que contre ces valeurs bourgeoises. Ils n’ont cessé de cibler l’Eglise catholique, ses prêtres, ses fidèles, la Nativité. À l’occasion de la "manif pour tous", un dessin représente deux prêtres en train de se sodomiser. En revanche, un silence de mort à propos des crimes du communisme, à propos des crimes de la post-décolonisation.

    Durant des années, rien contre l’islam, dont le message violent était occulté, jusqu’à l’affaire des caricatures de Mahomet. À titre d’exemple, les vœux de Noël de Charlie hebdo: CHIEZ dans les crèches, FUSILLEZ les militaires, ÉTRANGLEZ les curés, ÉCRABOUILLEZ les flics, INCENDIEZ les banques. Des caricatures très sélectives et très politisées.

    Toutefois, il est évident qu’ils ne méritaient pas d’être lâchement assassinés comme ils le furent.

    Bien des raisons invitent à dire "Je ne suis pas Charlie. La ligne du journal relève plus souvent de l’insulte, l’invective, l’injure, la grossièreté que de l’humour. La volonté de conspuer, de choquer, d’humilier toujours les mêmes personnes, les mêmes groupes n’est pas très honorable.

    Je ne suis pas Charlie devant ce paradoxe suprême. D’un côté, des gauchistes souhaitent republier un peu partout la caricature de Mahomet. Ils agitent le chiffon rouge jusqu’à indigner les plus modérés. De l’autre côté, les mêmes clament qu’il ne faut pas stigmatiser les Musulmans, qu’il faut leur tendre la main. Ils tendent la main, ce qui revient à embrasser son prochain en lui disant: " Nique ta mère".

    Je ne suis pas Charlie parce que cette répétition mécanique indispose. Il ne suffit pas d’être Charlie, de décréter un deuil national, de mettre les drapeaux en berne, de déposer des fleurs, d’allumer des bougies, pour tout résoudre, si on refuse de regarder la réalité en face, de soulever le couvercle de la marmite.

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  • Renverser l’État providence

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    J’ai abordé avant-hier le mensonge de l’Etat sur la dette publique (Le mensonge d’État sur la dette publique – Riposte Laique) puis ces trois principales causes hier (Les trois causes de l’endettement Français – Riposte Laique). Je propose aujourd’hui de commencer cette discussion sur le renversement de l’Etat providence au profit des pouvoirs de la société civile.

    Sans vouloir ennuyer le lecteur, qu’il me permette de lui soumettre plusieurs pistes en deux articles, ce premier aujourd’hui sur le cantonnement de l’Etat à ses fonctions régaliennes: justice, police, défense. Je reviendrai demain sur des suggestions pour instaurer un régime nouveau au profit des pouvoirs de la société civile dans d’autres domaines: territoires, écoles, santé, innovation.

    Déjà, posons un principe de souveraineté absolue de la société civile pour maîtriser le législateur. Si nous maintenons une démocratie représentative en supprimant le sénat, celle-ci devra uniquement préparer des lois qu’elle votera en première lecture, avant de les soumettre au souverain. Il est donc impératif que le peuple vote les lois. C’est la première réforme institutionnelle majeure.

    Les élus n’ont de pouvoir de légiférer que dans les trois domaines du régaliens, et chaque année une votation populaire viendra valider ou annuler les votes des parlementaires. Une loi sera réputée adoptée à la seule condition de la double votation directe et indirecte. Une période d’un trimestre précédera la votation pour informer et discuter au sein de la société civile.

    LE DROIT ET LA JUSTICE

    L’objectif de la justice n’est pas de juger une personne mais des faits. Elle juge d’abord ces faits qui ont créé du désordre dans la société et qui ont fait les victimes d’une injustice: crimes ou délits. Il y a donc un premier impératif de réparation pour les victimes puis une volonté de sanction des coupables des faits incriminés sans oublier une finalité politique qui est d’assurer la société du cantonnement de ces délits et crimes; soit la dissuasion sociale de commettre des infractions.

    La justice établit des faits au lieu de se perdre dans les conjectures des intentions. Un pays où les crimes se multiplient souffrent d’une justice non-dissuasive, un pays ou les délits et conflits juridiques empoisonnent toute la société prouve que les règles du jeu ne sont, ni claires, ni respectées. La judiciarisation est en fait le symptôme d’une société malade et corrompue, qui s’est accoutumée au prix faramineux d’une conflictualité interne permanente.

    Si nous partageons cette conception de la justice, le droit n’est pas une fin en soi, mais le moyen pacifique de régler les différends et de sanctionner ceux qui troublent l’ordre public, sans recourir à la violence ou à la vengeance. En ce sens, il faut réécrire la totalité des codes actuels dans une logique politique et sociale qui vise ces trois buts: réparer pour les victimes, sanctionner le coupable, dissuader les autres. Je vais être trivial, mais la réparation signifie rétablir les plateaux de la justice.

    Celui qui ôte la vie, on lui retire la vie. Celui qui vole, on lui confisque ses biens. Celui qui triche avec le bon sens (vendre des produits avariés par exemple) on l’oblige à indemniser les victimes et on lui retire le droit d’exercer ce métier, etc. Enfin, cela a une conséquence en termes d’exercice des libertés et responsabilités. La justice ne doit pas coûter à la nation, elle doit coûter à ceux qui obligent par leur méfait à juger. Les condamnés doivent payer l’usage de la justice et le coût des procédures dans leur ensemble.

    Enfin, la justice exprime donc la souveraineté qui une fois encore ne se délègue que provisoirement. En conséquence, les magistrats sont nommés par le souverain, donc élus en rendant des comptes aux termes de leur mandature sur les réparations, les sanctions et les résultats d’une justice dissuasive. La conséquence majeure d’une telle révolution dans notre conception du droit est que l’auteur d’un délit ou d’un crime n’est pas jugé pour lui-même, mais pour la portée politique et sociale des faits reprochés.

    Reste ce qui ne peut plus relever du droit et de la justice. Je pense aux crimes organisés, aux trafics de stupéfiants. Nous sommes en présence d’actions de guerre qui ont pour but la destruction de nos populations civiles. C’est une atteinte directe au souverain car la drogue retire la liberté: addiction, dépendance, déviance, violence, crimes, maladies et décès.

    Il faut une votation urgente sur la défense nationale et l’autorisation de guerre contre ces ennemis qui atteignent à l’intégrité de notre population. Les listes de ces personnes sont à transmettre à un corps d’armée dédié à la guerre intérieure avec obligation de poursuivre et de tuer tous les trafiquants eu leurs complices.

    En synthèse, élection des magistrats, réécriture des codes simplifiés, coût zéro de l’institution judiciaire, principe de responsabilité des auteurs des délits et des crimes en toute circonstance, statut militaire du trafic de drogue et des trafics atteignant à la dignité de la personne humaine: trafic d’êtres humains et d’organes, transparence et intégrité des juges quant à leur appartenance militante, philosophique ou religieuse pour juger en confiance.

    LA SECURITE ET LA POLICE

    L’objectif de la police est de garantir la sécurité du quotidien de chacun de nous. Elle est garante de l’ordre public et de la paix civile indispensable à une société civile apaisée. Malheureusement, dans toute société il existe une part de personnes qui veulent nuire à leur prochain: voler, tuer, escroquer, piller, terroriser, trafiquer, abuser. La police a donc une mission de protection des populations.

    Le pouvoir de police doit être à la mesure de ces nuisances, le respect de la police est de fait impératif, et toute insubordination, violence comme les refus d’obtempérer avec violence, sanctionner selon le principe précédent dont la dissuasion et l’indemnisation. Mais la police agit elle aussi au nom du peuple souverain. Si par exemple, les commissaires ou les inspecteurs sont des personnes formées pour savoir faire respecter l’ordre, agir de manière proportionnée, collaborer avec les juges, ils ont eux aussi des comptes à rendre directement au souverain sur leurs actions. La société civile doit pouvoir les évaluer et les révoquer lors de votations périodiques, tous les 5 ans par exemple.

    Enfin, la sécurité des biens et des personnes vise autant les voyous et les délinquants que les dirigeants d’entreprise dont, malheureusement, certains, organisent des activités illégales et abusives.

    Je pense à l’abus de faiblesse où des entreprises démarchent des personnes âgées pour les détrousser avec des prétextes fallacieux, je pense à ces entreprises qui utilisent des produits toxiques dans la fabrication de l’alimentation humaine, je pense à ces commerçants indélicats qui vendent des produits largement périmés, je pense à ces dentistes qui massacrèrent quelques milliers de patients dans des opérations inutiles (Dix ans de procédures intentées par l’Ordre contre les centres déviants – Ordre National des Chirugiens-Dentistes), etc.

    La police doit agir là aussi avec toute la fermeté requise et remettre à la justice ces délinquants qui ruinent la valeur fondamentale d’une société civile apaisée: la confiance. Ceux qui rompent la confiance méritent d’être poursuivis et punis, radiés dans les professions qui le permettent, voire déchus de leur citoyenneté et banni du territoire. Les dentistes ci-dessus sont des criminels, des escrocs, ils entachent la confiance pour toute une profession et ils nous font perdre notre temps. La sanction doit être très dure, exemplaire et totalement dissuasive dans l’intérêt même de la profession en question.

    Reste pour la police, son financement. Elle aussi doit subvenir à une bonne partie de ses moyens par l’automaticité des amendes et contraventions. La liberté contient en son sein la responsabilité, et non le droit de pourrir la vie d’une société à son profit et aux dépens du plus grand nombre. En conséquence, l’échelle des amendes et contraventions doit intégrer l’enjeu du financement des forces de police. L’effet dissuasif en sera accru. Une intervention de police contre un délinquant est à payer après jugement par lui et ses proches. Une entreprise délictueuse doit être condamnée au frais de justice et au frais de police.

    Le lecteur aura compris qu’une vraie révolution politique pacifique pour la société civile consiste à responsabiliser les fauteurs de trouble. Le pollueur social est le payeur. L’Etat pour deux de ses trois fonctions régaliennes ne coûtera donc pas cher.

    En synthèse, droit accru de la police, pouvoirs de police et d’enquêtes étendus, automaticité des amendes et contraventions, règlement des frais de police par les condamnés, votation et pouvoir de révocation des cadres de police par le peuple souverain.

    LA DÉFENSE ET LES ARMÉES

    L’objectif de la défense est la protection des populations contre des envahisseurs et la capacité de se projeter pour faire respecter les intérêts vitaux de notre pays. En vertu de la Tradition, la France se défend mais ne saurait être un agresseur et un conquérant d’où le juste nom de ministère de la défense. Désolé pour monsieur Zemmour, mais Napoléon ou Louis XIV ont trahi la morale Française issue de Saint-Augustin: la seule guerre de défense pour répondre à une agression flagrante, soit la théorie de la guerre juste excluant toutes les manipulations justifiant des ingérences extérieures. La France ne doit pas avoir une tradition conquérante ou d’intrusion dans les affaires des autres nations. Elle est pacificatrice mais lucide pour savoir se défendre.

    En conséquence, c’est là le seul investissement significatif. Pour ma part, je serai favorable à une révision totale de la doctrine pour être efficace, dissuasive une fois encore et adaptée aux temps qui sont les nôtres. Je ne vois que deux types majeurs de défense et de capacités de contre-attaque où nous devons exceller: le nucléaire et l’informatique de défense et de dissuasion.

    Un pays qui n’a pas vocation à envahir n’a pas besoin de chars et d’infanterie. Il a besoin de quelques corps d’élite capables de mener des opérations exceptionnelles, il a surtout besoin d’une doctrine nucléaire définissant les conditions de son usage et un besoin urgent de maîtriser la guerre informatique pour protéger nos infrastructures technologiques en menaçant de destruction celles de nos agresseurs, la guerre en Israël en a démontré toute l’importance.

    Concernant la doctrine nucléaire, il est temps de briser le tabou de son usage quand des pays on fait le choix de nous harceler, d’organiser sur de longue période des actes belliqueux et d’ingérences manifestes: attentats, complots, atteinte à nos intérêts vitaux.

    La doctrine nucléaire doit urgemment intégrer que des pays qui nous sont ouvertement hostiles sur des périodes longues, doivent savoir que nous émettrons un avis explicite voté par le Parlement une première fois, soumis à une votation du souverain une seconde fois pour exécution à la troisième agression. Il est temps là aussi de se faire respecter et d’expliquer à des populations qui soutiennent ouvertement des régimes qui font une guerre latente à la France, que la guerre va leur coûter. Dissuader, faire payer les coupables et les peuples complices. Le nucléaire est légitime quand des milliers de Français sont sacrifiés sur notre sol par des actes terroristes par exemple. C’est ma conviction.

    En synthèse, développement des moyens de dissuasion nucléaire, définition d’une doctrine d’usages élargis, graduation de la menace: vote du Parlement, votation puis usage à la troisième action d’ingérence manifeste et prouvée, développement d’une armée cyber, constitution des corps d’élite et suppression des armées classiques inadaptées, coûteuses et inutiles dans notre doctrine.

    EN CONCLUSION.

    L’Etat doit se concentrer sur la paix civile et la sécurité des populations. C’est sa fonction régalienne à laquelle il doit consacrer toute son énergie. Pour cela, il ne faut que trois ministères d’Etat puissants sous la seule responsabilité du parlement et d’un haut fonctionnaire élu pour un bail de trois années ayant responsabilité de l’exécution des lois et politiques voulues par le double vote du Parlement et du peuple souverain pour chaque ministère. Il rend des comptes annuellement au parlement lors d’une grande audition publique et peut-être révoqué chaque année. Le lecteur aura compris que je propose de cesser de croire en l’homme providentiel, d’arrêter de personnifier le pouvoir qui nous appartient sans se déléguer à un simulacre de souverain. Le souverain légifère, le souverain fait exécuter ses lois, le souverain juge ses juges auxquels il délègue non pas le pouvoir, mais l’exercice de la justice.

    Renoncer au socialisme, c’est, le lecteur l’a bien compris, tourner la page de toutes nos lâchetés et compromissions, toutes nos faiblesses qui nous ont conduit à renoncer à la confiance, l’exigence et le désir légitime d’une société de liberté et de pleine responsabilité. Les fonctionnaires ne peuvent dans ce projet désobéir ou se syndiquer contre les décisions du souverain. Cette paranoïa a assez duré. Ils devront choisir entre renoncer au droit de vote ou renoncer au syndicalisme, signe d’une contestation et insubordination du souverain employeur.

    Après consultation de tous les fonctionnaires lors d’une votation spécifique pour effectuer leur choix, soit ils n’auront plus le droit de vote pour éviter un conflit d’intérêt majeur et inacceptable, soit les syndicats de fonctionnaires seront dissous. Ce prestigieux statut de fonctionnaire exigera une contrepartie de totale loyauté au peuple souverain lors d’une cérémonie annuelle pour les nouveaux fonctionnaires. Le lecteur aura compris qu’une telle réduction du périmètre de l’État permettra de mieux rémunérer des gens moins nombreux et plus qualifiés, au service du peuple souverain.

    Pierre-Antoine Pontoizeau

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)