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Politique - Page 54

  • Wikipédia, instrumentalisé par la gauche, a perdu toute crédibilité

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    Wikipédia dans le collimateur d’Elon Musk?

    J’ai souvent consulté Wikipédia et je le consulte encore malgré sa visible orientation politique de plus en plus gauchiste. C’est dommage, car cet outil, s’il était resté neutre, nous offrait une somme d’informations gigantesque.

    La neutralité est ce qui est le plus difficile à offrir pour des millions de lecteurs assoiffés d’informations sur des pages d’histoires diverses, sur différents pays, et permettrait de comprendre telle ou telle autre situation. Découvrir des personnages historiques, littéraires, scientifiques, politiques récents ou anciens.

    Depuis quelques années, j’ai compris que ce formidable outil est à présent aux mains de personnes qui n’ont plus/pas cette volonté de neutralité, ou le talent de mieux cacher leurs orientations politiques.

    Il y a quelques années, j’ai tenté plusieurs fois de modifier tel contenu, ou tel autre, car je trouvais soit qu’il était trop succinct, ou bien trop évasif, ou manifestement contraire à une réalité. En vain!

    J’ai tenté de le faire à une époque où je faisais partie d’une équipe municipale. Pour tester Wikipédia! Ce fut impossible de changer un mot, ou une orientation. Une fois effectué les ajouts, tout était effacé! Revenu aux écrits d’origine !

    J’ai voulu le faire sur un sujet historique concernant le NSDAP, ce parti national socialiste allemand des travailleurs, qui était dirigé par Adolf Hitler.

    Wikipédia, comme beaucoup de médias français, s’évertue à classer le NSDAP à l’extrême droite. Pourtant, les discours socialistes d’Hitler et de ses compagnons de route, dès les années vingt, revendiquaient le socialisme auquel ils avaient ajouté le nationalisme, la xénophobie et l’antisémitisme. Mais la source première restait le socialisme. Ce parti était clairement d’extrême gauche, et anticapitaliste!

    Dans de nombreux discours, Hitler fait du socialisme sa pierre angulaire!

        Si nous sommes socialistes, alors nous devons forcément être antisémites et l’opposé, dans ce cas, c’est le matérialisme et le " mammonisme ", auxquels nous cherchons à nous opposer. Comment, en tant que socialiste, ne pouvez-vous pas être antisémite?

        Nous devons trouver et suivre la route menant de l’individualisme au socialisme sans passer par la révolution.

        Pourquoi avons-nous besoin de socialiser les banques et les usines? Nous devons socialiser les êtres humains.

        Nous sommes socialistes, nous sommes les ennemis du système capitaliste actuel, exploiteur de la faiblesse économique, avec ses salaires injustes, son évaluation injuste de la personne humaine en fonction de sa richesse et de son capital plutôt que par sa responsabilité et sa performance, et nous sommes déterminés à détruire ce système par tous les moyens.

    On retrouve cela dans les discours d’une certaine jeunesse qui sévit dans les rangs de LFI et chez les antifas.

    Ce type de discours, vous ne le trouverez pas sur Wikipédia. Tout ce qui fait référence au peuple, à la révolution et au socialisme dans le discours des nazis, a été effacé. C’est un choix! Mais ce choix interdit à de nombreuses personnes de se faire une idée de cette révolution socialiste allemande.

    Nous retrouvons, d’ailleurs, ce même effacement de la racine socialiste au sujet du fascisme, inventé par Mussolini. Lui aussi, ex-socialiste, dans ses discours, il vantait sa politique socialiste et nationale.

    À sa décharge, il n’aura jamais pratiqué l’extermination. Mussolini déclara d’ailleurs: La race! C’est un sentiment, non une réalité ; 95%, au moins, est un sentiment. Personne ne me fera jamais croire que des races purement biologiques peuvent exister aujourd’hui.

    Il est très curieux que notre jeunesse inculte en histoire, dont on dit qu’elle a le niveau d’instruction en première année de faculté d’une classe de CM2, nous rebat les oreilles d’un fascisme dont elle ignore tout. Elle me rappelle les soldats ukrainiens d’aujourd’hui, qui ignorent pourquoi, certains dans leurs armées, se pavanent avec des insignes et des drapeaux nazis.

    Brigade Azov, célèbre pour avoir fait tuer des civils à Marioupol dans un grand silence médiatique des médias français! Brigade nazie et fière de l’être.

    L’ignorance est la mère de la violence. L’agressivité est un signe de faiblesse! Dans ma jeunesse, j’ai appris ces maximes de bon sens! Lorsque l’on n’a plus les mots, on en vient aux mains!

    C’est par la volonté de gauchistes qui ont sévi à l’Éducation nationale depuis cinquante ans. Ils ont voulu effacer l’histoire de notre nation. La France de ces gens-là aura transformé des milliers de jeunes, et de jeunes parents désormais, en prodigieux crétins ignorant les réalités historiques! Ils sont responsables des conflits de demain en ayant effacé l’éclairage du passé!

    Amusez-vous à tester gentiment vos enfants et petits-enfants! Vous serez atterrés!

    Wikipédia aurait pu être une bouée de sauvetage! C’est pire encore! L’intelligence artificielle s’en mêle! Un jeune d’aujourd’hui pourra faire ses devoirs avec ce système sans avoir à comprendre ni réfléchir!

    Nous savons ce que vaut le niveau de la jeunesse. Elle ne sait même pas ce qu’est la Shoah. Elle manifeste contre Israël sans même savoir pourquoi ce pays existe, ce qui n’en fait pas pour autant un pays gouverné par des anges! Elle prend Clovis pour un contemporain de Louis XIV, Napoléon 1er s’éclairant avec des lampes électriques aux Tuileries, etc.

    Dans quelques années, ils auront tout oublié de notre passé glorieux! Ils seront prêts à se lancer dans des guerres sur des bases fallacieuses, au nom du socialisme, de l’écologisme, de l’humanisme, et je ne sais quelle autre fadaise, inventée pour favoriser l’industrie militaire! Je suis effaré…

    Gérard Brazon

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • La fin de la diversité heureuse

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    C’est à peu près ce que nous dit Mathieu Bock-Côté dans le JDNews.

    Le paradis diversitaire qu’on nous vend depuis des décennies est la plus belle arnaque de l’après-guerre.

    Que n’a-t-on entendu depuis trente ans sur les bienfaits de l’immigration extra-européenne et sur l’enrichissement culturel qu’elle apporte. Combien d’illuminés, aussi aveugles qu’inconscients, totalement ignares des mentalités des peuples exotiques qui vivent à des années lumière de la culture occidentale, combien de bonimenteurs ont tenté de nous démontrer que cette immigration de masse était indispensable à notre économie et que tous ces déshérités sans diplôme pour la plupart paieraient nos retraites?

    En clair, le continent africain, dont le 1,4 milliard d’habitants produit moins de richesses que les 68 millions de Français, un continent qui ne crée et n’exporte absolument rien en dehors de ses matières premières, un continent dont la moitié de la population est illettrée voire analphabète, devrait sauver l’Europe à l’heure de l’Intelligence artificielle! C’est pitoyable.

    Entendre les élites occidentales, issues du continent européen berceau de la civilisation, de la démocratie et des grandes inventions, verser dans de tels délires mondialistes est totalement sidérant.

    Mais le pire est que ces ayatollahs de la diversité heureuse et du vivre-ensemble, deviennent vite teigneux dès qu’on n’est plus de leur avis. Ils se trompent et tout le prouve, mais ils ne supportent pas la contradiction, persistant dans l’erreur en usant d’un terrorisme intellectuel digne des pires dictatures, ou persécutant leurs opposants par voie de justice. Pour eux, la liberté d’expression est à géométrie variable, seule la parole politiquement correcte pouvant s’exprimer librement.

    Mais tout cela est en train de basculer et la démission de Justin Trudeau est la parfaite illustration de la faillite du mondialisme. Son bilan est un désastre.

    Pour avoir misé sur une immigration de masse qui refuse de s’intégrer et qui, de plus, n’a que faire de nos valeurs humanistes et de notre mode de vie, Trudeau a déstabilisé le Canada au point de s’attirer les foudres des élites et du peuple, qui l’ont poussé à la démission. Trudeau superstar en Europe n’est plus rien.

    L’icône du wokisme et des délires LGBTQ des dernières années est devenue un paria dans son pays.

    Il faut dire qu’il a tout fait pour cela. On se souvient l’avoir vu en djellaba se féliciter de l’immigration musulmane.

    Tout comme Macron qui affirme qu’il n’existe pas de culture française, Trudeau affirmait que "le Canada n’avait aucun noyau culturel et se définissait exclusivement par son culte de la diversité". ( Mathieu Bock-Côté)

    Mais on ne gouverne pas une nation avec des raisonnements erronés. On n’accueille pas des millions d’immigrés quand ils ne veulent pas s’intégrer.

    On peut naturaliser un immigré, on peut le favoriser avec la discrimination positive, cela n’en fera pas pour autant un citoyen imprégné de son identité canadienne. Car le cœur de l’identité d’un peuple, c’est d’abord  le patrimoine culturel hérité de ses ancêtres et c’est ensuite l’adhésion à l’histoire et aux coutumes du pays.

    Et cette adhésion ne s’observe pas avec l’immigration venue d’Afrique et du Moyen-Orient. Même l’immigration asiatique, si elle est trop nombreuse, a tendance à imposer son propre mode de vie.

    Comme nous dit Mathieu Bock-Côté, et comme c’est le cas en France, l’immigration de masse a fragilisé l’hôpital et l’école publique. Les communautarismes prospèrent tandis que l’intégration recule.

    Bref, le paradis diversitaire canadien n’était "une illusion entretenue par la nomenklatura politico-médiatique d’Ottawa".

    Mais mensonge et refus des réalités ne font pas une politique. Ni la discrimination positive, ni les lois liberticides combattant le racisme à sens unique ou l’islamophobie, ne font avancer l’intégration de peuples qui ne voient dans l’Occident qu’un paradis pour toute la misère du monde. Sans parler des islamistes qui ne voient dans l’Europe qu’une terre de conquête à islamiser.

    TRUDEAU A FAIT BEAUCOUP DE MAL A SON PAYS, NAGUÈRE UN PARADIS.

    Chéri-Bibi en fait autant avec la France, niant sa culture, l’accusant de tous les crimes et la submergeant d’une immigration qui nous appauvrit et nivelle le pays par le bas. Il a fait de la France le pays le plus dangereux d’Europe.

    L’immigration n’est plus, depuis longtemps, une chance pour la France. Elle tue notre identité et nous menace de disparition. La population de souche, vieillissante, diminue, tandis que l’immigration explose avec plus de 500 000 arrivées par an.

    Que Chéri-Bibi démissionne et délivre enfin la France de sa politique nuisible. Il a tout saccagé, comme Trudeau. La France mérite mieux qu’un médiocre Président qui la rabaisse et lui fait subir un déclassement sans précédent.

    Jacques Guillemain

  • Quelques mots sur l’Empire français et la colonisation

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    "La première forme de la colonisation, c’est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante".

    (Jules Ferry, devant les députés, le 28 juillet 1885)

    Chaque fois que j’écris un article sur la repentance honteuse d’Emmanuel Macron, qui fustige la colonisation et insulte le passé conquérant de notre pays, je me fais agonir par quelques ignares ou imbéciles qui estiment que la colonisation est "un non-respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes".

    C’est presque une Lapalissade mais c’est aussi d’une bêtise à pleurer; ça démontre le formatage et la déstructuration mentale de beaucoup de nos concitoyens.  

    Dans notre pays, tout au long de d’année, les "décoloniaux", "racialistes", "indigénistes" etc. bref, les associations antiracistes et/ou de défense des minorités, manifestent contre le pays qui les accueille, les abreuve de subventions diverses; pays dont ils sont devenus citoyens grâce au "Jus sol " – le droit du sol – cette ineptie qui consiste à nous faire croire qu’une vache née dans une écurie serait un cheval.

    Avec la complicité de l’extrême-gauche, ces gens-là nous insultent, nous traitent de racistes, et déboulonnent ou saccagent les statues de nos grands hommes. Et le Franchouillard bât sa coulpe, honteux d’être le descendant de colonialistes – pire, d’esclavagistes – coupables, nous dit-on, d’avoir pillé l’Afrique et d’avoir retardé son épanouissement culturel, sa marche vers le progrès.

    Nous subissons cette accusation inepte depuis, en gros, le "regroupement familial" voulu par le tandem Giscard-Chirac, mais avec Macron, qui a qualifié le colonialisme de "crime contre l’humanité", les choses s’accélèrent, ce qui oblige régulièrement ce champion du "et en même temps" à un grand-écart idéologique, en faisant semblant de dénoncer le "séparatisme". Emmanuel Macron, je ne cesse de l’écrire au risque de radoter, est un pompier-pyromane; il aime jouer avec le feu et souffler sur les braises, mais je doute fort qu’il soit capable de maîtriser l’incendie qu’il aura lui-même allumé, car ce jour fatidique viendra plus vite qu’on ne le croit, j’en suis intimement persuadé!

    Amateur de voyages, j’ai passé ma vie (1) à chercher les traces de l’œuvre française dans le monde. Aujourd’hui, j’ai envie de vous reparler de notre Empire colonial, et d’une histoire dont nous n’avons pas à rougir, bien au contraire (2): nous devrions en être fiers !

    Commençons par notre premier Empire colonial: le temps des conquêtes monarchiques.

    Il est né de la rivalité avec l’Empire austro-espagnol de Charles Quint. François 1er contestait le monopole de l’Amérique aux Espagnols et aux Portugais accordé par le Traité de Tordesillas. La justification de cette colonisation était la propagation de la foi chrétienne (rôle des missions). L’autre raison, la vraie, est plus… mercantile: on voulait que les colonies fournissent les cultures exotiques que la métropole n’assurait pas (sucre, café, indigo, etc.). Ça n’a rien de critiquable!

    Les Français s’implantent en Inde entre 1719 et 1763, grâce à Joseph François Dupleix.

    En Amérique, la " Nouvelle-France " comprend presque la moitié de l’Amérique du Nord. Elle forme quatre colonies dont l’Acadie, le Canada, Terre-Neuve, et la Louisiane.

    Après le Traité d’Utrecht, en 1713, elle perd l’Acadie (partie sud), la Baie d’Hudson, et Terre-Neuve (Plaisance). Mais elle forme deux nouvelles colonies: l’île Royale et l’île Saint-Jean.

    Tout s’écroule au Traité de Paris en 1763, après la Guerre de Sept Ans: nous perdons le Canada, l’Acadie, l’île Royale, l’île Saint-Jean, et la partie Est du Mississippi (qui faisait partie de la Louisiane). Nous reprîmes la Louisiane occidentale avec pour seule condition de ne la vendre ni à l’Angleterre, ni aux Américains. C’est pourtant ce que fera  Napoléon trois ans plus tard, en 1803.

    En 1804, les Français perdaient le dernier fleuron de leur premier Empire colonial: la colonie de Saint-Domingue proclame son indépendance et deviendra la République d’Haïti. Je vous laisse méditer sur l’état actuel d’Haïti, plus de deux siècles après son accession à l’indépendance. Du temps du colonialisme, elle était surnommée " la perle des Antilles". Fermons la parenthèse !

    Une autre remarque me vient à l’esprit: à la Révolution, les libres-penseurs et autres apôtres des Lumières seront presque tous partisans du "réalisme économique" qui prône qu’"il ne peut y avoir de colonies sans esclaves" (3). Pourquoi n’en parle-t-on jamais?

    Après la chute du Premier Empire, la France ne conserve que quelques possessions: les cinq comptoirs de l’Inde, La Réunion, l’île de Gorée au Sénégal, quelques îles des Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin…), ainsi que la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon.

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