Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société - Page 53

  • La fin de la diversité heureuse

    Imprimer

    C’est à peu près ce que nous dit Mathieu Bock-Côté dans le JDNews.

    Le paradis diversitaire qu’on nous vend depuis des décennies est la plus belle arnaque de l’après-guerre.

    Que n’a-t-on entendu depuis trente ans sur les bienfaits de l’immigration extra-européenne et sur l’enrichissement culturel qu’elle apporte. Combien d’illuminés, aussi aveugles qu’inconscients, totalement ignares des mentalités des peuples exotiques qui vivent à des années lumière de la culture occidentale, combien de bonimenteurs ont tenté de nous démontrer que cette immigration de masse était indispensable à notre économie et que tous ces déshérités sans diplôme pour la plupart paieraient nos retraites?

    En clair, le continent africain, dont le 1,4 milliard d’habitants produit moins de richesses que les 68 millions de Français, un continent qui ne crée et n’exporte absolument rien en dehors de ses matières premières, un continent dont la moitié de la population est illettrée voire analphabète, devrait sauver l’Europe à l’heure de l’Intelligence artificielle! C’est pitoyable.

    Entendre les élites occidentales, issues du continent européen berceau de la civilisation, de la démocratie et des grandes inventions, verser dans de tels délires mondialistes est totalement sidérant.

    Mais le pire est que ces ayatollahs de la diversité heureuse et du vivre-ensemble, deviennent vite teigneux dès qu’on n’est plus de leur avis. Ils se trompent et tout le prouve, mais ils ne supportent pas la contradiction, persistant dans l’erreur en usant d’un terrorisme intellectuel digne des pires dictatures, ou persécutant leurs opposants par voie de justice. Pour eux, la liberté d’expression est à géométrie variable, seule la parole politiquement correcte pouvant s’exprimer librement.

    Mais tout cela est en train de basculer et la démission de Justin Trudeau est la parfaite illustration de la faillite du mondialisme. Son bilan est un désastre.

    Pour avoir misé sur une immigration de masse qui refuse de s’intégrer et qui, de plus, n’a que faire de nos valeurs humanistes et de notre mode de vie, Trudeau a déstabilisé le Canada au point de s’attirer les foudres des élites et du peuple, qui l’ont poussé à la démission. Trudeau superstar en Europe n’est plus rien.

    L’icône du wokisme et des délires LGBTQ des dernières années est devenue un paria dans son pays.

    Il faut dire qu’il a tout fait pour cela. On se souvient l’avoir vu en djellaba se féliciter de l’immigration musulmane.

    Tout comme Macron qui affirme qu’il n’existe pas de culture française, Trudeau affirmait que "le Canada n’avait aucun noyau culturel et se définissait exclusivement par son culte de la diversité". ( Mathieu Bock-Côté)

    Mais on ne gouverne pas une nation avec des raisonnements erronés. On n’accueille pas des millions d’immigrés quand ils ne veulent pas s’intégrer.

    On peut naturaliser un immigré, on peut le favoriser avec la discrimination positive, cela n’en fera pas pour autant un citoyen imprégné de son identité canadienne. Car le cœur de l’identité d’un peuple, c’est d’abord  le patrimoine culturel hérité de ses ancêtres et c’est ensuite l’adhésion à l’histoire et aux coutumes du pays.

    Et cette adhésion ne s’observe pas avec l’immigration venue d’Afrique et du Moyen-Orient. Même l’immigration asiatique, si elle est trop nombreuse, a tendance à imposer son propre mode de vie.

    Comme nous dit Mathieu Bock-Côté, et comme c’est le cas en France, l’immigration de masse a fragilisé l’hôpital et l’école publique. Les communautarismes prospèrent tandis que l’intégration recule.

    Bref, le paradis diversitaire canadien n’était "une illusion entretenue par la nomenklatura politico-médiatique d’Ottawa".

    Mais mensonge et refus des réalités ne font pas une politique. Ni la discrimination positive, ni les lois liberticides combattant le racisme à sens unique ou l’islamophobie, ne font avancer l’intégration de peuples qui ne voient dans l’Occident qu’un paradis pour toute la misère du monde. Sans parler des islamistes qui ne voient dans l’Europe qu’une terre de conquête à islamiser.

    TRUDEAU A FAIT BEAUCOUP DE MAL A SON PAYS, NAGUÈRE UN PARADIS.

    Chéri-Bibi en fait autant avec la France, niant sa culture, l’accusant de tous les crimes et la submergeant d’une immigration qui nous appauvrit et nivelle le pays par le bas. Il a fait de la France le pays le plus dangereux d’Europe.

    L’immigration n’est plus, depuis longtemps, une chance pour la France. Elle tue notre identité et nous menace de disparition. La population de souche, vieillissante, diminue, tandis que l’immigration explose avec plus de 500 000 arrivées par an.

    Que Chéri-Bibi démissionne et délivre enfin la France de sa politique nuisible. Il a tout saccagé, comme Trudeau. La France mérite mieux qu’un médiocre Président qui la rabaisse et lui fait subir un déclassement sans précédent.

    Jacques Guillemain

  • Contribution ou impôt, la République devient monarchique!

    Imprimer

    Non aux impôts, oui à l’arrêt des dépenses nuisibles!

    La Révolution française avait acté du passage de l’impôt aux contributions. Ce changement de terme n’avait rien d’anecdotique puisqu’il s’agissait de passer d’une époque autoritaire où l’impôt s’imposait au sujet de la monarchie à une nouvelle époque où le citoyen libre consentait à contribuer à l’effort de la République. Ce consentement aux contributions supposait dès les premiers temps de la Révolution française que les élus du peuple aient un contrôle transparent et vigilant des dépenses engagées par l’Etat pour le bien commun. À l’évidence la République devient aujourd’hui monarchique tant dans son refus d’un contrôle des dépenses que dans son rapport aux citoyens qui doit payer l’impôt sans autre forme de procès.

    Il suffit d’écouter Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui veut cibler les hauts revenus. "J’ai une conviction, je crois qui est très partagée par tout le monde, c’est que pour que le système fonctionne, tout le monde doit payer l’impôt qui est sur la table", déclare-t-elle sur France 2 ce lundi 6 janvier.

    La République a totalement renoncé à l’esprit fondateur de la Révolution française, en cédant progressivement à la nouvelle aristocratie des hauts fonctionnaires, souvent issue de l’ancienne noblesse, qui a, à la hâte, reconstituée le régime des courtisans, les faveurs financières des ministres et du Président, à la façon de l’Ancien régime jusqu’à l’expression des caprices du monarque voulant changer des vitraux classés à Notre-Dame: le fait du Prince!

    LE REFUS DU CONTROLE DE LA DEPENSE

    Sur le premier sujet du contrôle de la dépense publique, la commission parlementaire sous l’impulsion de Charles de Courson et Éric Coquerel a déjà démontré à quel point les institutions monarchiques en place se moquent littéralement des représentants du peuple, et à travers eux, des Français. Il suffit de re-visionner les propos des ministres, et en particulier ceux de Bruno Le Maire, pour constater l’outrecuidance, l’insolence et l’irrespect du peuple. Ces ministres refusent de répondre aux questions, retournent les accusations contre les représentants du peuple, inversent donc le rapport de force fondé sur l’obligation de répondre loyalement aux questions du peuple souverain et de ses représentants; jusqu’à excéder le patient Charles de Courson, leur signalant qu’ils brisent la démocratie, à juste titre.

    À l’évidence l’institution a renoncé à exercer un rapport de force entre le peuple et le pouvoir exécutif, n’ayant au bout du compte aucun compte à rendre comme le montreront malheureusement les conclusions de cette commission.

    DU CONSENTEMENT A LA VIOLENCE FISCALE

    Sur le second sujet du consentement à la contribution, il est acquis malheureusement que, dès les premiers niveaux de pouvoir, qui sont ceux des maires, la pratique politique a abandonné tous les principes de libre débat et de la définition du niveau de consentement à une contribution acceptable, eu égard à la richesse produite durant la période.

    Il devient manifeste, avec Amélie de Montchalin, que le sujet n’est pas de définir le bon niveau de consentement à des contributions dont les usages sont connus, mais d’imposer l’impôt sans accepter de discuter de l’organisation de l’Etat et de ses administrations, de son coût aujourd’hui prohibitif, à comparaison de tout ce qui se passe dans d’autres pays en Europe ou dans le monde, pour une efficacité dont nous constatons tous qu’elle est aujourd’hui dérisoire.

    Comment alors renouer avec le principe qui devait nous libérer des charges exorbitantes de l’impôt, soulignant au passage que la totalité des charges des impôts sous l’Ancien régime n’excédait probablement pas les 10% de la richesse produite en France, alors qu’elle est aujourd’hui tendanciellement proche de 60%, sans pour autant apporter aux Français un surplus de services qui légitimerait cette charge?

    Il s’agit de renverser totalement le rapport de force entre le Parlement et le pouvoir exécutif et il sera impossible d’y parvenir sans discuter chaque année sur une base 0 à partir du premier €uro de contribution des Français, en remettant en cause chaque année le bilan de chacun des ministères pour les budgets alloués en vertu de critères objectifs dont par exemple le classement Pisa pour l’Éducation nationale. Pour cela, le statut de fonctionnaire est par exemple une hérésie comme le renouvellement des engagements à l’identique, sans jamais considérer que l’action d’un moment ne se pérennise pas pour s’ajouter à un cortège toujours croissant de dépenses publiques.

    Pierre-Antoine Pontoizeau

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)