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MANDARINE - Page 38

  • L’esprit humain peut-il vraiment être scindé en deux par une opération chirurgicale?

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    Fait étonnant, des patients au "cerveau scindé" existent depuis les années 1940. Pour contrôler les symptômes de l’épilepsie, ces patients ont subi une intervention chirurgicale visant à séparer les hémisphères gauche et droit. Des opérations similaires sont encore pratiquées aujourd’hui.

    Des recherches ultérieures sur ce type de chirurgie ont montré que les hémisphères séparés des patients au cerveau divisé pouvaient traiter l’information de manière indépendante. Cela soulève l’inconfortable possibilité que la procédure puisse créer deux consciences distinctes cohabitant dans le même cerveau.

    Dans la première saison de Severance, le personnage de Helly R (incarnée par Britt Lower) connaît un conflit entre son "innie" (le côté de son esprit qui se souvient de sa vie professionnelle) et son "outie" (le côté en dehors du travail). De la même manière, il existe des preuves d’un conflit entre les deux hémisphères des vrais patients au cerveau divisé.

    Lorsque l’on parle avec des patients au cerveau scindé, on communique généralement avec l’hémisphère gauche du cerveau, qui contrôle la parole. Cependant, certains patients peuvent communiquer avec leur hémisphère droit en écrivant, par exemple, ou en arrangeant des lettres de Scrabble.

    On a demandé à un jeune patient quel métier il aimerait exercer plus tard. Son hémisphère gauche a choisi un emploi de bureau consistant à faire des dessins techniques. Son hémisphère droit, en revanche, a arrangé les lettres pour épeler "coureur automobile".

    Des patients au cerveau scindé ont également rapporté "syndrome de la main étrangère", où l’on a l’impression que l’une de leurs mains bouge de son propre chef. Ces observations suggèrent que deux "personnes" conscientes distinctes peuvent coexister dans un même cerveau et avoir des objectifs contradictoires.

    Dans la série Severance, cependant, l’innie et l’outie ont tous deux accès à la parole. C’est un indicateur que cette "procédure de dissociation" fictive implique une séparation plus complexe des réseaux cérébraux.

    Un exemple de séparation complexe des fonctions a été décrit dans l’étude du cas clinique de Neil, en 1994. Neil était un adolescent avec un certain nombre de problèmes à la suite d’une tumeur de la glande pinéale. L’une de ces difficultés était une forme rare d’amnésie: Neil ne pouvait pas se souvenir de ce qu’il avait fait de sa journée ou rapporter ce qu’il avait appris à l’école. Il était également devenu incapable de lire, bien qu’il puisse écrire, et de nommer des objets, bien qu’il puisse les dessiner.

     

    Étonnamment, Neil est parvenu à poursuivre ses études. Les chercheurs se sont intéressés à la manière dont il arrivait à faire ses devoirs alors qu’il ne se souvenait pas de ce qu’il apprenait.

    Ils l’ont interrogé sur un roman qu’il étudiait à l’école, Rosie ou le goût du cidre de Laurie Lee. Lors d’une conversation à l’oral, Neil ne se souvenait de rien concernant le livre, pas même du titre. Mais lorsqu’un des chercheurs lui a demandé d’écrire tout ce dont il se souvenait à propos du livre, il a écrit "Rouge Geranium fenêtres cidre avec Rosie Dranium odeur de poivre humide [sic] et champignons" – des mots tous liés au roman. Neil ne sachant pas lire, il a dû demander au chercheur: "Qu’est-ce que j’ai écrit?".

    Neil a également été capable écrire d’autres souvenirs qui semblaient perdus, notamment sa rencontre avec un homme atteint de gangrène à l’hôpital. Pour chaque cas, il était inconscient de son propre souvenir jusqu’à ce qu’il l’écrive et qu’on le lui relise. Le cas de Neil est un exemple stupéfiant. Il laisse penser qu’avoir des souvenirs inaccessibles à notre propre conscience est possible.

    Dans Severance, Irving peut se souvenir de détails concernant son " innie " en peignant. Dans Severance, l’outie d’Irving (John Turturro) peut accéder aux souvenirs de l’environnement de travail de son innie par le biais de la peinture. Il peint les longs couloirs de l’étage où travaille son innie, bien qu’il n’en ait aucun souvenir conscient. Dans la série, la procédure de dissociation consiste peut-être à bloquer l’accès conscient à la mémoire de la même manière que cet accès a été bloqué chez Neil.

    Le rôle de l’hippocampe

    Quelles régions du cerveau pourraient être au cœur de la procédure de dissociation de la série télévisée? La région la plus associée au souvenir des événements de la journée de travail est l’hippocampe. Fait intéressant, cette même région cérébrale prend également en charge la représentation de l’espace.

    Le fait que la même structure neuronale permette à la fois de se souvenir qu’un nouveau collègue a rejoint votre équipe aujourd’hui et de représenter la disposition du bureau suggère que l’hippocampe pourrait être une bonne cible pour cette procédure fictive.

    Dans Severance, le passage de l’état de innie à celui de outie se fait à la limite du bureau, c’est-à-dire aux portes de l’ascenseur. Cela rappelle "l’effet de la porte", le phénomène par lequel le passage d’une porte vous fait oublier quelque chose.

    L’hippocampe segmente notre expérience en épisodes pour un rappel ultérieur. Le fait d’entrer dans un nouvel espace indique qu’un nouvel épisode a commencé, ce qui entraîne une augmentation de l’oubli des informations qui s’étendent sur ces épisodes. L’effet est toutefois subtil. Bien que vous puissiez parfois entrer dans la cuisine et oublier pourquoi vous y êtes entré, vous n’oubliez pas que vous avez des enfants, contrairement à l’effet dramatique provoqué par la procédure de séparation de la série.

    Peut-être que, dans la série, l’intérêt de l’hippocampe pour les limites spatiales déclenche le passage entre innie et outie.

    Malheureusement, l’idée que la procédure de dissociation de la série puisse impliquer une simple incision de l’hippocampe présente deux failles cruciales.

    Premièrement, ce n’est pas seulement la mémoire épisodique et spatiale qui est dissociée dans Severance. Les travailleurs disposent d’un grand nombre de connaissances sémantiques (par exemple, des faits concernant Lumon, l’entreprise pour laquelle ils travaillent, et son fondateur) qui sont inaccessibles à leurs outies. Ils forment également des mémoires émotionnelles liées aux récompenses qu’ils reçoivent pour leur travail et aux punitions qu’ils reçoivent dans la salle de pause.

    Ces formes de mémoire reposent sur bien plus que l’hippocampe, et l’hippocampe lui-même fait partie d’un réseau de mémoire épisodique à l’échelle du cerveau qui est activé lors de la récupération de la mémoire épisodique.

    Le deuxième défaut est que la mémoire elle-même n’est pas un processus isolé. Elle est étroitement liée à la perception, à l’attention, au langage et à de nombreux autres processus. Le système de mémoire humaine est bien trop complexe pour être entièrement divisé en deux, mais comme le montre Severance, il est fascinant d’imaginer cette possibilité.

    Auteurs: Rachael Elward - Senior Lecturer, Neuroscience and Neuropsychology, London South Bank University

    Lauren Ford - PhD candidate in cognitive neuroscience, London South Bank University

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Comme lui, moi aussi je pense que…

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    Depuis mon enfance, le monde a terriblement changé. Dans certains cas, il a fait d’énormes progrès; des innovations qui ont bien amélioré la vie des gens. Contrairement aux tristounets écolos, j’apprécie d’avoir une automobile, gage de liberté; un réfrigérateur pour boire frais; un chauffage central pour éviter de me geler les parties les plus intimes durant les frimas de l’hiver…

    Ma génération, c’est celle des soixante-huitards. Je ne parlerai pas, ici, de l’héritage de mai 68, tant il est calamiteux! J’avais 18 ans en mai 68 et j’étais déjà opposé à ses révolutionnaires d’opérette. Mai 1968, c’est une colère d’enfants gâtés, de gosses de bourgeois, à une époque où 20% des jeunes accédaient aux études supérieures. Cette chienlit, comme disait De Gaulle, n’a concerné qu’une infime partie de la population, mais ses conséquences ont été désastreuses pour tout le pays.

    Beaucoup d’anciens soixante-huitards sont devenus les bobos de la " gauche-caviar "; ceux-là sont sans doute (financièrement entre autres) des privilégiés; mais pas les autres, tant s’en faut!

    Le chômage a explosé, en France, à partir du milieu des années 1970, lors du premier choc pétrolier qui a bouleversé notre économie. De Gaulle a bradé, au début des années 60, tout notre Empire colonial. Nous avons abandonné notre autosuffisance énergétique en perdant les gisements – de gaz et de pétrole – sahariens. Cela s’est traduit par un ralentissement conjoint de la productivité ET de la croissance.

    Nous étions à la fin des "trente glorieuses", nous entrions dans les "quarante piteuses" (lesquelles sont devenues calamiteuses, et ce n’est pas fini, hélas!). C’est à partir de cette époque que le chômage "structurel" s’est installé durablement chez nous. Georges Pompidou, qui avait la sagesse des terriens, craignait un soulèvement populaire si le chômage venait à dépasser les 300 000 personnes. Nous le vîmes monter à 2, 3, puis 4 millions. On ne saurait le dire avec précision tant les chiffres du chômage, tels les dés de tripot, sont pipés (3)! On nous raconte ce qu’on veut.

    Le socialisme larvé de Giscard, le socialisme assumé de Mitterrand, et la course effrénée à toujours plus d’Europe de tous nos dirigeants ont eu raison de notre industrie et, par là même, de notre économie. Depuis Giscard, le daim auvergnat, la France n’a plus connu un budget en équilibre. Notre pays ne produit quasiment plus rien, en dehors du luxe, de l’aéronautique et de l’armement lourd. Nos mines ont fermé une à une, les hauts fourneaux de nos aciéries aussi.

    Depuis les années 80, notre industrie a détruit des millions d’emplois.

    En dehors de l’artisanat, la classe ouvrière n’existe quasiment plus. Pour éviter des charges ou des impôts trop élevés, ou des normes drastiques – techniques ou environnementales – imposées par Bruxelles, nos industriels ont préféré délocaliser leur production ou mettre la clé sous la porte. Nous sommes passés d’un pays de producteurs à un peuple de consommateurs.

    Et, tandis que la classe ouvrière allait pointer à l’ANPE (4), la France, avec le "regroupement familial", laissait rentrer massivement sur son sol une immigration attirée par nos aides sociales aussi généreuses que variées, sans parler de l’immigration clandestine.

    Le "mâle blanc" était, petit à petit, chassé de chez lui…

    Qu’il est facile à quelques jeunes cons, dont l’ambition se limite souvent aux loisirs ou à faire du cocooning chez papa-maman – la génération de la semaine de 35 heures, du Smartphone et des réseaux sociaux – de nous traiter de privilégiés et de pollueurs de la planète. Non, tout n’a pas été facile, tout n’a pas été rose, pour nous, même si, je le répète, nous étions plus libres, certes mais plus libres de prendre des risques sans trop de contraintes sécuritaires (souvent imposées par Bruxelles).

    Jean-Marc Boivin, alpiniste, parachutiste et parapentiste (5) disait: "La vie n’a de sens que dans l’extrême, mais l’extrême comporte quelques risques". Il est mort de sa passion: le risque.

    Je n’ai pas l’habitude de me plaindre, et encore moins de me faire plaindre, mais, depuis ma prime jeunesse, j’ai "mal à la France". Mais on m’a appris à serrer les dents, à souffrir en silence, comme si mon mal-être était une maladie vénérienne, une maladie honteuse.

    J’ai vite compris qu’être amoureux de ses racines était plutôt mal vu à l’époque de la France multiraciale, de l’Europe "à 27" et de la mondialisation de l’économie. Je souffre aussi de voir mon pays devenir une colonie de peuplement de ses anciens colonisés qui, bien souvent, nous détestent.

    Notre "douce France, terre des arts, des armes et des lois" chère à du Bellay, est devenue une réserve indienne: chaque année, 80 millions de touristes viennent visiter – admiratifs ou effarés – notre beau pays peuplé de 68 millions d’habitants dont 5 millions de fonctionnaires, 7 millions de pauvres, des millions de chômeurs, et des milliers d’hectares de friches industrielles, témoins d’un temps où tout ce que nous consommions n’arrivait pas de Chine, d’Inde, du Vietnam, du Bangladesh, de Roumanie ou d’autres pays plus ou moins lointains (et plus ou moins développés).

    Durant toute ma vie, j’ai vu mon pays se déliter, perdre ses emplois, ses repères, ses valeurs. Certains quartiers sont devenus des ghettos aux mains de dealers allogènes, et les "Français de souche" en ont été chassés.

    Nous avons (re)découvert l’"ensauvagement" et la barbarie. Jadis, nos aïeux se battaient pour un idéal: leur fief, leur Dieu, leur Roi, leur patrie, leurs frontières. Notre pays a été sacrifié, immolé, sur l’autel des banquiers apatrides, des européistes forcenés et de l’économie mondialisée. Une reddition sans combattre, un lâche abandon, une capitulation honteuse!

    Nous avons connu, pour beaucoup, des années de pensionnat (j’étais "enfant de troupe" à 11 ans), suivies d’un service militaire plus ou moins "viril"; parfois des journées de travail de 10 ou 12 heures, des semaines de 60 heures (avant que la France socialiste ne devienne une feignasse qui ne veut plus travailler), avec, dans le secteur privé, la menace quasi permanente du chômage.

    On nous dit aussi que notre génération n’a pas connu la guerre, c’est un fait (6). Nous serions, parait-il, des privilégiés, des chanceux, des veinards et… des égoïstes. Quelques imbéciles (comme la dame Aurore Bergé osent même affirmer que nous serions trop riches, et que nous devrions faire un "effort intergénérationnel" (quel charabia!) envers les jeunes. Il paraît qu’on ne pense pas assez à la jeunesse. Quelle foutaise, quelle ineptie, quelle débilité mentale!

    On y pense souvent et… on la plaint, pas pour le temps présent mais pour l’avenir qu’elle se prépare en cédant à la facilité, aux loisirs, au fric, aux plaisirs, plutôt que de défendre SA liberté.

    Ma génération, dans sa jeunesse, aura eu plus de liberté que la suivante, c’est indéniable. Nous ne subissons le diktat des minorités (féministe, racialiste, écologiste, LGBT+, etc.) que depuis les années 80 (7). Mais, si j’en crois les instituts de sondage, une forte majorité de jeunes se satisfait pleinement d’une France multiculturelle, bigarrée, écolo, invertie et islamisée. L’Education nationale s’est chargée de lui inculquer que le métissage – racial ou sexuel – c’est l’avenir et que les seuls dangers qui attentent aux "valeurs ripoux- blicaines" sont le populisme et le nationalisme.

    L’ennemi, en fait, c’est le "mâle blanc". Aussi, je plains, sincèrement, de tout mon cœur, la jeunesse qui partage encore mes valeurs car elle n’a pas fini de souffrir! Je veux bien qu’on me parle de "génération sacrifiée" à condition d’identifier la bonne.

    Sachant qu’une génération, c’est 25 ans, avec la Loi Veil de 1975 légalisant l’IVG c’est deux générations qui ont été réellement sacrifiées: à raison de 220 à 230 000 IVG par an, on aura  tué légalement 10 millions de petits Français.

    Il rentre environ 400 000 immigrés – toutes causes confondues – en France chaque année, et, au sein de la "diversité" on n’avorte pas, on se reproduit comme des lapins. Alors dormez en paix, braves gens, le "remplacement de population ", voulu par les mondialistes, est en train de se réaliser! Au train où vont les choses, dans quelques années on ne parlera plus des " territoires perdus de la République" puisque c’est tout l’hexagone qui sera perdu, mais pas pour tout le monde.

    La jeunesse actuelle condamne ma génération, celle des soixante-huitards, et l’accuse d’avoir détruit la planète.

    Moi aussi je condamne "ma" génération. Elle me fait honte, mais ce que je lui reproche n’a rien à voir avec l’écologie, le réchauffement climatique et la survie de la terre. Je fustige sa médiocrité, sa tartuferie, son hédonisme narcissique, son égocentrisme, sa veulerie, sa servilité moutonnière, ses mauvais choix politiques, et j’en oublie. Et, j’en profite pour saluer tous ceux qui ont tenté de lutter contre la désagrégation, la dégénérescence, le déclin programmé de notre pays, Jean-Marie Le Pen en tête car cet homme avait tout compris avant tout le monde. Et on l’a diabolisé!

    Eric de Verdelhan

     

    1)- Nouvelle religion dont les gourous voudraient nous priver des plaisirs de la vie. Les membres de cette secte, nourris à l’eau, au boulgour et au quinoa, sont tristes à mourir, et il y a de quoi!

    2)- Benjamin McLane Spock, pédiatre américain qui publia en 1946 le livre "The Common Sense Book of Baby and Child Care " (traduit en 1952 sous le titre "Comment soigner et éduquer son enfant"), qui prône une éducation permissive; c’était le début de l’enfant-roi.

    3)- Le "traitement social du chômage" permet de minorer les chiffres et de leur faire dire ce qu’on veut. Mais la France compte actuellement plus de 7 millions d’allocataires des minimas sociaux.

    4)- Agence Nationale Pour l’Emploi: l’ancêtre de " Pôle Emploi"

    5)- Jean-Marc Boivin, né le 6 avril 1951, est mort le 17 février 1990, au Venezuela près du Salto Angel, en faisant du base-jump. Il était alpiniste, parapentiste et base-jumper.

    6)- À part pour ceux qui sont allés la faire dans quelque ancienne colonie.

    7)- Encore que la Loi Pleven date de 1972. Elle annonçait toute une série d’autres lois liberticides.

  • Les IA vont remplacer les journalistes:

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    seront-ils aussi stupides et corrompus?

    La prétention de certains journalistes de la télévision française à se croire supérieurs intellectuellement aux personnages politiques qu’ils interviewent, notamment à Marion Maréchal, Sarah Knafo et même, pourquoi pas, à Manon Aubry et à d’autres personnalités politiques, leur attire quelques désagréments et des réponses (à des questions hors-sujet) qui les laissent cois.

    MAIS ONT-ILS VRAIMENT CONSCIENCE DE LEUR STUPIDITÉ?

    Tout récemment, sur LCI, la journaliste Isabelle Saporta répondait à Gilbert Collard:

    " Vous croyez que Jordan Bardella, Premier ministre, aurait mieux réussi à proposer un budget que Michel Barnier. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait" ?

    Réponse logique de Collard: "Parce que personne ne lui a proposé"! 

    Cela a été le cas de Benjamin Duhamel face à Sarah Knafo:

    "Vous êtes la compagne d’Eric Zemmour, etc. Au Rassemblement national on fait de la politique de père en fille et donc, chez Reconquête, on fait de la politique en couple" ?

    Bien entendu, il a été remis à sa juste place:

    "Cher Benjamin Duhamel, je suis surprise d’une telle question de votre part. Vous subissez aussi des accusations de ce type de piston, de fils de… de neveu de… alors pourquoi me posez-vous cette question"?

    Et ensuite c’est au tour d’une Sonia Devillers face à Marion Maréchal. Selon elle, "la famille française" n’aurait été la cellule de base de la France "que sous le maréchal Pétain"!

    Nous allons nous permettre de lui remplir une case qui, apparemment, semble vide: la famille française (un père, une mère, un ou des enfants) a été la cellule de base de la France depuis que la France est France, c’est-à-dire depuis Clovis, puis tout au long du Moyen Âge, de la Renaissance, sous les Rois de France, sous la République naissante et jusqu’à nos jours.

    Pour Sonia Devillers, affirmer que la famille française est la cellule de la France est fasciste, qu’un homme et une femme soient nécessaires pour donner naissance à un enfant est fasciste, donc, toujours selon elle, la Nature est fasciste!

    Fasciste ou pas, jusqu’à présent, cela a toujours été le cas: un spermatozoïde et un ovule doivent toujours se rencontrer pour la création d’un bébé.

    Il est fort probable que dans un siècle, par exemple (ou peut-être moins) cela ne soit plus nécessaire. Qu’un "spermatozoïde artificiel" soit introduit dans le coffre d’un robot femelle (ou mâle, peu importe) et que, quelques heures, jours ou semaines plus tard,  tombe  dans la bassine un bébé totalement asexué, sans pénis ni vagin, puisque ces ""instruments" ne seront plus nécessaires pour procréer humainement et, en plus, doter certainement d’un QI d’un minimum de 175 (grâce à la puce IA implantée dans son cerveau) – s’il en possède un, car l’on peut même se poser la question de savoir si le cerveau sera encore nécessaire.

    Je pourrai poursuivre très longtemps dans ce délire, mais une chose est certaine": ces "machines"", qui grâce à l’IA (Intelligence Artificielle), remplaceront les journalistes dans un proche futur ne poseront certainement pas des questions aussi idiotes.

    Quant à ceux qui ne posent pas de questions idiotes, je ne peux que leur conseiller ceci:

    J’ai beaucoup d’estime pour Pascal Praud, mais je souhaiterais que dans son émission "L’Heure des Pros 2” il laisse davantage s’exprimer ses invités, notamment Gilles-William Goldnadel, sans les interrompre constamment.

    Quant à Laurence Ferrari, il serait souhaitable qu’elle se montre un peu moins agressive dans sa manière de mettre fin à des commentaires de ses invités dans "Punchline".

    Cela dit avec toute ma reconnaissance pour ces deux excellentes émissions quotidiennes sur CNews.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante: © Manuel Gomezpour Dreuz.info.

     

    L’INDIGNATION A GEOMETRIE VARIABLE SELON QUI EST VIOLÉE ET QUELS SONT LES VIOLEURS…

    " La presse est le baromètre de la liberté. " (Thomas Jefferson)

    " La presse est le seul rempart contre la tyrannie. " (George Washington)

    " La presse est l’arme de la vérité. " (Vladimir Ilitch Lénine)

    " La presse est la voix de la liberté. " (Benjamin Franklin)

    " La presse est la conscience de la société. " (Mahatma Gandhi)

    " La presse est la tribune du peuple. " (Jean-Jacques Rousseau)

    " La presse est le gardien de la démocratie. " (Noam Chomsky)

    " La presse est la voix de la vérité. " (Jules Ferry)

    Eric de Verdelhan

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)