11 – 12 – 13 Juillet 2025 à Moulins dans l’Allier. Le spectacle " Murmures de la Cité " fait revivre 2 000 ans d’histoire de France. Des archéologues, historiens, enseignants, et acteurs du patrimoine, la FSU " laïque " et son secrétaire départemental Vincent Présumey, tous gauchistes, se mobilisent et " dénoncent des subventions publiques déversées sur le spectacle et, à travers cette association, à l’extrême droite racialiste et intégriste ". Donc pour les gauchistes dits " laïques ", raconter l’histoire de France serait une preuve de racialisme et d’intégrisme. Autrement dit, histoire mondiale, mondialisme, ou rien. On peut leur rappeler que la laïcité impose
La liberté de conscience, c’est-à-dire la liberté de penser, de dire, d’analyser. La laïcité, c’est le respect de la personne humaine, de son être, de ses croyances. La laïcité, c’est la neutralité politique, philosophique, religieuse des organes de transmission, et en premier lieu de l’école. Or, aujourd’hui, l’école, soutenue par la FSU et Monsieur Présumey, professeur d’histoire, transmet l’idéologie mondialiste totalitaire, cosmopolite et progressiste, sous tous ses aspects. L’école n’a plus aucune neutralité. On donne des leçons de laîcité tout en versant dans le totalitarisme, et on blâme les autres de ne pas être laïques. Inversion accusatoire classique.
5 Avril au 2 Novembre 2025 au château de La Barben, à proximité d’Aix-en-Provence, le Rocher Mistral fait vivre un voyage extraordinaire dans le temps, à travers des spectacles historiques. Des groupes d’extrême gauche s’acharnent contre ces animations dédiées à l’histoire et à la culture provençale.
18 Août 2025, dans les ruines du château d’Hérisson, dans l’Allier, une troupe de l’association Arcade présente un spectacle gratuit, une pièce de Boris Vian, " L’Équarrissage pour tous ". Cette comédie satirique se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale. Un équarrisseur tente de marier sa fille à un soldat allemand ignorant le conflit autour de lui. Le metteur en scène veut tourner en dérision la guerre et l’armée, et faire une pièce burlesque. Trente nervis de gauche viennent intimider les familles.
20 Août 2025 à Aurillac, dans le Cantal, a lieu le Festival international de rue. Trois cents militants gauchistes masqués vandalisent la ville et lancent des pavés sur les forces de l’ordre.
23 Août 2025, à Saint-Raphaël, dans le Var, Frédéric Pasquelier, le maire, inaugure une statue de trois mètres de large, face à la Méditerranée. Le dos courbé, un homme écarte deux murs. La stèle est érigée à côté du monument dédié aux martyrs du communisme. Pour dénoncer l’installation de ce monument, l’ensemble de la gauche, des socialiste aux " insoumis " appelle à manifester devant la mairie, en même temps que l’inauguration.
24 Août 2025, à Bourges dans le Cher, a lieu le " Banquet berrichon " du Canon français. 1 800 convives sont attablés à la Halle au Blé et dégustent charcuterie, cochon à la broche, fromage, pain, dessert, et bon vin. … Une fête de village, on chante, on danse, on boit, dans la tradition française d’antan et dans une bonne ambiance. Depuis la mi-Juillet, plusieurs organisations de gauche, la France Insoumise, la Confédération paysanne du Cher, le nouveau parti anticapitaliste, le syndicat Sud 18, l’association ki-6-col, la Confédération nationale des travailleurs, le syndicat CGT, appellent à l’annulation. Elles mettent en avant l’entrée au capital du Canon français le milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin. Et les milliardaires gauchistes qui contrôlent les médias?
Ainsi, partout en France, des militants gauchis, fanatiques exaltés, veulent interdire toutes les manifestations qui célèbrent l’histoire de France, le folklore régional, toutes les fêtes qui rappellent les traditions et la vie à la française. Et ils interviennent violemment au cours de certains de ces déploiements trop franchouillards à leur goût. Au nom de la liberté sans doute.
Au nom de la laïcité sans doute. En bons mondialistes progressistes, ils condamnent et rejettent l’histoire de France. Ils accusent la France de tous les méfaits et engagent à la repentance. Ils transforment l’histoire de France en histoire mondiale. Les gauchistes ne veulent plus d’histoire de France. L’histoire mondiale de la France de Patrick Boucheron, illustre cette conception de l’histoire culpabilisante et honteuse, visant à l’expiation.
Patrick Boucheron est historien, spécialiste du Moyen Âge, né en 1965. Pour lui, la France n’est pas belle à voir. Mais heureusement, les migrants l’ont toujours sauvée. Voici quelques extraits.
– Le culte d’Alesia: un "syndrome", une affection, une maladie.
– Les Francs: Ce "groupe barbare, si insignifiant".
-L’élection de Hugues Capet 987: "L’exemple même du non-événement ou de l‘épiphénomène".
-Le saint patron de la Gaule, Martin, évêque de Tours? Un migrant.
– Les Serments de Strasbourg 842: un "fait historique mineur".
(Or, ces Serments constituent la signature de l’alliance entre Charles le Chauve et Louis le Germanique contre leur frère aîné Lothaire Ier. Ils précèdent d’un an le Traité de Verdun, d’une importance géopolitique considérable. Le texte roman de ces Serments instaure l’acte de naissance de la langue française.)
– L’absence de dialogue inter religieux entre l’Islam et la chrétienté? La faute aux seuls chrétiens, nommément Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, qui commanda en 1143 la première traduction latine, fautive, du Coran.
– La France au XIVe siècle? Un pays de serfs, taillables, à la merci du souverain.
– Le Traité de Troyes 1420, qui donne la France aux Anglais? Une bénédiction, un bienfait, un bonheur, n’en déplaise à "la famille de Villiers et celle de l’extrême droite nationaliste".
– Le château de Versailles? Un show-room de motifs étrangers et d’emprunts architecturaux venus d’ailleurs. Louis Le Vau, Jules-Hardouin Mansart, les architectes, André Le Nôtre, jardinier, Charles Le Brun, peintre, doivent apprécier ce jugement.
– L’événement le plus important de 1790: La Déclaration de paix adressée au monde, recommandant l’hospitalité sans condition pour tous les étrangers.
– La Terreur, une exception révolutionnaire? Elle est "alors pratiquée par de nombreux Etats depuis 1780".
-La Grande Guerre? Elle est vue à travers les yeux d’un Fabrice del Dongo mélanésien et la "vision kanake", c’est-à-dire le héros de La Chartreuse de Parme à Waterloo et la vision calédonienne.
– 1919? Deux assemblées se tiennent à Paris pour changer le monde. Le deuxième Congrès panafricain est plus important que la Conférence de paix.
1927? Une année "merveilleuse". La loi de naturalisation facilite l’accession à la nationalité française.
-Le grand événement de 1940? C’est la découverte de Lascaux par quatre garçons, dont Simon Coencas, qui tombera un mois plus tard sous le coup du "statut des Juifs".
-La France libre? Elle n’est pas à Londres ou dans les maquis, elle est en Afrique, à Brazzaville, où elle a installé sa capitale.
-1974? Cette année ouvre une période de reflux migratoires, suite à la décision de suspendre temporairement l’immigration de travail. "Dans un contexte marqué par les succès électoraux du Front National, la politique d’immigration n’a cessé ensuite de se durcir".
-2011? C’est l’affaire du Sofitel de New York et la chute de Dominique Strauss-Kahn. Cette affaire met aux prises une pauvre immigrée et entérine la fin de la galanterie à la française.
Le colonialisme a deux entrées, deux visages, est jugé selon le deux poids, deux mesures. Quand le colon est maure, sarrasin, mahométan, le colonialisme a des effets positifs. Ainsi, en 719, l’Afrique est invitée en pays d’Oc, elle maintient dans ces contrées harmonie, paix et diversité. La discorde est venue d’un autre envahisseur, les Francs. " Des Ibères aux Arabes, en passant par les Celtes, les Romains et les Wisigoths, la région des Pyrénées au Rhône est foulée par les peuples, les cultures et les religions, qui s’y mêlent, avant que les Francs ne l’arriment de force à leur royaume.
"Encore et toujours ces maudits Francs. Mais la présence musulmane dans le Roussillon, loin d’être belliqueuse, se répartissait" un terroir habité et administré, un comptoir ou une colonie, voire un petit Etat planté sur la bordure littorale du pays des Francs, comme il en exista en tant d’autres SAHELS de la civilisation islamique". La colonisation française est une "agression", et n’a que des effets négatifs. C’est l’histoire de France revue et corrigée, celle qu’on apprend à nos enfants, depuis une chaire du Collège de France.
Touche pas à mon pote, le Sarrasin, le Syrien! Il n’y a pas de continuité historique, la seule continuité est une continuité hybride, croisée, mélangée, panachée, une continuité composite de peuplement, de civilisation. Cette obsession prend inévitablement un tour racial. La race est partout, pour la récuser, pour la nier, pour la recréer sous une forme fantasmagorique, fantastique, surnaturelle, illusoire , irréelle, la recréer en un mythe répulsif. L’histoire est surdéterminée par les phénomènes migratoires.
"La France se dissout dans les prémices d’une humanité métisse et migrante ".
"La globalisation est ancienne, tout comme les migrations incessantes et en tous sens".
"Tout semble venir d’ailleurs".
Alain Finkielkraut, philosophe, né en 1949, remarque dans Le Figaro du 26 Janvier 2017:
"Ici doit tout à ailleurs".
"L’histoire mondiale de la France remplace l’identité par l’endettement ".
Derrière ces explications théâtrales, doloristes, masochistes, se cache la figure de Tartuffe. C’est la culpabilité narcissique, selon les mots de Daniel Sibony, philosophe, né en 1942. C’est l’ultime avatar, le dernier accident du complexe de supériorité occidental. Cette culpabilité d’un genre nouveau est le "signe d’une exigence éthique supérieure". Elle tient lieu " d’éthique officielle ". Elle repose sur un procédé psychologique fréquent: endosser ou feindre d’endosser sur soi une faute pour en décharger l’Autre. Ceci vous place au centre du jeu et fait de vous une personne responsable au-dessus de la mêlée. Accessoirement, ajoute Daniel Sibony, "c’est la carte la plus rentable".
Car cette haine de soi, cette francophobie échevelée, effrénée et frénétique, est trop controuvée, trop inventée, trop fabriquée, trop inauthentique, trop insincère, pour ne pas être interrogée. N’obéirait-elle pas à de tortueuses stratégies académiques? Dans tous les cas, elle répond à la demande du conformisme universitaire, univers de cooptation, de nomination du même par le même.
Ainsi, Boucheron, type de l’intellectuel organique, est physiquement, corporellement lié au groupe institutionnellement dominant. Boucheron et ses proches verrouillent l’appareil universitaire, contrôlent l’Ecole des hautes études en sciences sociales, trustent les postes au CNRS. L’abus de position dominante est double, abus en tant que tel, abus en tant qu’il est nié. Du haut de sa chaire, Boucheron se croit autorisé à parler au nom des dominés. Mais lui et ses affiliés, ses adeptes, effectuent une tromperie, une fourberie, une pirouette. Ils jouent commodément aux résistants, en première ligne face au péril de la fermeture et de l’étranglement identitaire, ils prétendent défendre les dominés. Ainsi, ils n’ont jamais à questionner leur propre domination, domination prééminente, éminente et décisive, mais occultée, étouffée et dissimulée. Dans ces conditions, toute bonne carrière universitaire se fait sur le trafic de cette fausse monnaie: la Haine de soi, l’Amour de l’Autre, l’amour de l’Immigré. Toute bonne carrière médiatique, politique, juridique se fait sur ce trafic d’identité.
On fictionnalise l’Histoire de France pour en inaugurer le roman international. On bâtit "une intrigue", on conçoit l’histoire "comme un art poétique". On traque des "effets de vérité", on " interroge des catégories ". L’historien devient un " narrativiste honteux ". Il n’a pas à s’intéresser aux faits, par définition problématiques, soumis à la subjectivité de l’interprète. Il doit construire un récit, ni plus ni moins que le romancier, moyennant force inventions et personnages.
Ces personnages s’appellent Donatien marquis de Sade, Simone de Beauvoir, Michel Foucault, Aimé Césaire, Zinédine Zidane, Lilian Thuram, Frantz Fanon, né en 1925 à Fort de France, mort en 1961 à Bethesda, dans un hôpital militaire de Washington, sous le nom de Ibrahim Oumar Fanon, psychiatre impliqué dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.
Avec Boucheron et beaucoup de ses collègues, l’histoire de France s’évapore et se dilue dans une absence à elle-même qui interdit de penser l’origine, l’originel, l’original. Toute ancestralité est déniée. L’histoire de France, délocalisée, dénationalisée, se doit dorénavant d’être mondiale. Le lieu d’énonciation du récit national s’est déplacé pour épouser un nouveau centre de gravité: l’altérité, la différence, l’hétérogénéité.
La France n’est plus un donné historique, mais un mirage dans le merveilleux de la diversité. Les oligarques dominants blanchissent et justifient leur œuvre de destruction par la culpabilisation, la dénonciation de l’homme blanc envahisseur, oppresseur, exploiteur, et par la louange, l’éloge, l’apologie, la glorification de l’immigré accablé, opprimé, persécuté. En même temps, ils évacuent tout signe de domination, ils expulsent toute marque de despotisme, ils éliminent tout indice de tyrannie.
La compassion, la générosité, l’altruisme, la bonté, la philanthropie, la bienfaisance, la justice, donc la morale et l’humanité viennent au secours et se mettent au service des dominants hégémoniques qui, eux, sont les véritables oppresseurs, exploiteurs, profiteurs et spoliateurs. Comme toujours, l’histoire préserve les malhonnêtes, les escrocs, les véreux, qui cachent leurs mensonges, leur indécence, leur scélératesse derrière un masque de fourberie et d’hypocrisie. Ainsi, des forces vives très puissantes et très influentes, syndicales, universitaires, politiques, médiatiques, s’activent pour transformer la philosophie de l’école. Une école adaptée désormais aux immigrés et vidée de sa substance.
Telle est l’histoire que la FSU et Monsieur Présumey défendent et transmettent.
Telle est l’histoire que nos enfants et adolescents reçoivent.
L’endoctrinement est partout, à tout instant. Quiconque ose contester pacifiquement est aussitôt stigmatisé et discriminé violemment: extrême droite, racisme, intégrisme, anti laïcité.
Nous sommes bien dans une "démocratie laïque" … et gauchiste.
Jean Saunier