Comme l’Arabie Saoudite et la plupart des États mahométans ont une "muttawa" chargée de veiller à la stricte application de la charia, la France s’est dotée d’une institution comparable. Progressivement. Insidieusement. Œuvrant dans l’ombre depuis des décennies. Jusqu’à ce qu’elle soit assez forte pour s’exprimer au grand jour. Et exiger l’instauration d’un délit de blasphème. Couronnement de tous les délits d’opinion qui ligotent la liberté d’expression.
TOUT A COMMENCE AVEC DES ÉDILES COMPLICES
Depuis la fin du règne de Tonton Francisque, des milices islamiques contrôlent des enclaves étrangères hostiles. Harcelant et agressant les femmes qui refusent de porter le hidjab. Tabassant ceux qui osent boire ou manger pendant le ramadan. Menaçant les enfants qui ne sont pas assidus à l’école coranique, et punissant les impies. Dénoncés par des voisins bigots s’ils esquivent les cinq prières en se livrant à des activités commerciales, sociales ou sportives.
Les municipalités le savent, mais laissent faire. Attribuant locaux et subventions aux nervis islamistes. Ils tiennent au calme relatif que ceux-ci sont censés assurer. Et dans la mesure où ils ont accepté la segmentation du territoire national et les dislocations identitaires de la société française, ils justifient leur lâcheté en arguant que "après tout, tant qu’ils s’arrangent entre eux, ça ne nous concerne pas".
Lorsque la charia supplante le code civil dans les relations familiales et pécuniaires, avec des imams qui ont remplacé les juges de paix, ce clanisme n’interpelle pas les élus. Et quand des contrats et des activités économiques sont régis par des coutumes et des textes religieux étrangers, ce tribalisme ne les perturbe pas. Avec cette antienne qui justifie tout: " tant qu’ils restent entre eux…"Même lorsque leurs activités, licites ou non, débordent de leur cadre de prédilection.
Même le code pénal n’est plus appliqué qu’épisodiquement. Tant que les délinquants ne quittent pas leur territoire de prédation érigé en sanctuaire, la police est invitée à regarder ailleurs, et les décisions de justice ne sont pas appliquées. Seuls les terroristes qui se prennent pour des guerriers de la foi peuvent être inquiétés. Mais alors, il faut des unités spéciales qui transforment les "quartiers" en répétition générale d’une guerre intestine à la libanaise.
LES IDIOTS UTILES DE LFI ONT PRIS LE RELAIS
Le mercredi 9 avril 2025, les dhimmis de La France Islamique (LFI) ont déposé à l’Assemblée nationale une "proposition de résolution, tendant à la création d’une commission d’enquête portant sur l’islamophobie". LFI affirme s’inquiéter de la "montée de la méfiance envers l’islam".
Depuis la Révolution française, la gauche était circonspecte sinon hostile à l’égard des religions". L’opium du peuple. "Catholiques, protestants ou juifs, leurs croyances ne devaient pas déborder du domaine privé. L’emprise sur les individus dans le domaine éducatif et social suscitait la réprobation, et entretenait le militantisme des " hussards de la République".
L’attitude des gauchards n’a pas changé à l’égard des trois cultes multi séculaires. Par contre, ils se sont entichés de l’islam importé. Excessivement réactionnaire en particulier dans ses rapports avec les femmes, ce qui ne semble pas troubler ces grands progressistes. Leur objectif, cynique et intéressé, est d’amplifier le vote islamique en leur faveur. Refusant de voir qu’ils seront ultérieurement débordés, et remplacés à leur tour.
Pour conforter une alliance provisoire (les mahométans l’entendent bien ainsi) rien de tel que de reprendre une vieille revendication: L’instauration du délit de blasphème. Contre l’islam et son pédo-prophète. Uniquement. Appuyé par une étude très orientée présentée par une branche activiste des Frères musulmans, le Collectif contre l’Islamophobie en Europe (CCIE) que Wikimerdia approuve et encense.
Les chiffres annoncés par ces prédicateurs et leurs idiots utiles sont délirants, qualifiant d’islamophobes des événements concernant des échauffourées et des actes de délinquance entre groupes antagonistes de mahométans. Sunnites contre chiites et alaouites. Algériens contre Marocains, Turcs contre Pakistanais. Gangs kosovars contre mafia tchétchène. Mais qu’importe pour LFI puisque ça leur permet de jeter de l’huile sur le feu, en frappant d’opprobre les Koufars.
L’engagement des LFI en faveur de l’islamisation de la France a été officialisé par une réunion du 12 mars 2025, au sein de l’Assemblée nationale, avec des activistes coraniques. Sans que la Braun-Pivet s’insurge contre cette violation de l’article premier de la Constitution". France République indivisible, laïque, démocratique et sociale."
La Lutte Contre L’islamophobie, Doctrine Politique De L’ultra-Gauche
Pour sauver les apparences, les agents de l’étranger mélangent la critique d’une religion, licite comme pour tout courant de pensée, avec l’hostilité et/ou la discrimination contre des personnes en raison de leur croyance. Un concept lui même à géométrie variable car sujet à l’interprétation de juges politiquement engagés. Où s’arrête dans une polémique l’influence d’une croyance sur la psychologie et les actes d’un individu?
Leur dialectique va encore plus loin. Selon LFI, il n’y aurait pas d’islamistes mais seulement des mahométans opprimés qui se défendent (sic). Toute critique de l’extrémisme serait une critique contre l’islam et donc contre tous les musulmans. Fini la liberté de conscience! À commencer par celle des courageux apostats. Et comme ce jésuitisme ne leur suffisait pas, les suppôts de l’anti-France y ont ajouté le racisme. Renvoyant au code pénal. Puisque, selon eux, tout musulman serait forcément un Arabe!
Alors que, d’après l’Institut du Monde arabe, les Arabes ne représentent que 20% des "croyants". La majorité d’entre eux sont Asiatiques: Indonésiens, Pakistanais, Indiens, avec un nombre non négligeable d’Africains, d’Afro-Américains et de Caucasiens.
Les LFI refusent de voir qu’il y a des Arabes chrétiens et athées. Et ils qualifient de racistes islamophobes non seulement ceux qui dénoncent les dangers que représentent des fanatiques prétendant diriger le monde au nom d’Allah… Mais aussi ceux qui luttent contre le terrorisme islamique qui entend soumettre par la violence les " incroyants " et rééduquer leurs coreligionnaires qu’ils considèrent comme des " mauvais musulmans".
On doit relever au passage la casuistique tordue des dhimmis de LFI qui en profitent pour impliquer les Juifs dans leur réquisitoire. L’antisionisme en Orient et la judéophobie en Europe, justifiés selon eux, ne seraient pas de l’antisémitisme. Alors que toutes ces appellations recouvrent la même détestation des Juifs. Sous des prétextes ethnoculturels indéfendables.
UNE RÉSURGENCE DE L’ALLIANCE HITLER-GRAND MUFTI?
Après la grosse Merkel qui a livré aux islamistes son pays, et le reste de l’Europe du fait de la disparition des frontières… Et la menue Pustula von der La Hyène qui a fait adopter de nombreuses mesures favorisant l’installation durable des mahométans dans l’UE… On a découvert Isabelle von Bueltzingsloewen. Française comme son nom ne l’indique pas. Et probablement convertie à l’islam. En tout cas, ses prises de position récentes confortent cette impression.
Présidente de l’université Lyon-2, elle s’en est prise au professeur Fabrice Balanche chassé de son amphi début avril par une bande d’islamo gauchistes masqués menaçants, lui reprochant d’avoir refusé d’ouvrir les locaux de l’université à des gens venus de l’extérieur pour y fêter la fin du ramadan. En conformité avec l’obligation de laïcité des services publics.
Plongeant en plein dans l’inversion accusatoire habituelle dans ce genre de situation, la Von Butzmuch l’a accusé d’avoir tenu des propos inadmissibles sur Gaza. Alors qu’il n’a livré sur le sujet que des analyses géopolitiques, sans exprimer d’opinions personnelles. Mais sans exprimer non plus l’admiration exigée pour les assassins du Hamas.
La liberté universitaire n’est pas la tasse de thé de madame la Présidente et elle menace de virer Ballanche alors que, dans un pays normal, c’est elle qui aurait été foutue dehors. Ce que demandent une cinquantaine d’universitaires. Mais la France en cours d’islamisation programmée n’est plus un pays normal depuis longtemps.
Christian Navis