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Société - Page 34

  • Le Portugal muscle sa législation anti-immigrationniste

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    Beaucoup de Français sincères se déclarent découragés de se rendre aux urnes pour y déposer leur bulletin, prétendant parfois que de toutes façons, rien ne change. Certes, on peut comprendre cette attitude mais qui en toutes circonstances est à bannir absolument. Refuser de voter pour le candidat ou le parti qui apparaît le moins mauvais, ou le plus proche de nos idées, même s’il y a parfois loin de la coupe aux lèvres, est une attitude à proscrire. Inévitablement, cela donne des points aux gauches, qui, elles, savent toujours se rassembler pour le malheur du pays. J’ai coutume de rappeler que ne pas voter, ou voter blanc, c’est donner une voix à la gauche ou pire à l’extrême gauche, qu’on le veuille ou pas. C’est suicidaire à plus d’un titre.

    Il y a quelques semaines, et je l’avais évoqué, les Portugais ont voté, et ont élu 60 députés du parti qui défend la patrie, le pays, et qui apparaît le plus drastique contre la délinquance et l’immigration, Chega. Certes, le centre droit portugais, l’alliance démocratique, se refuse à tout accord avec lui pour le moment. Néanmoins le gouvernement centriste, fortement aiguillonné sur sa droite par Chega, vient d’annoncer des mesures conséquentes pour lutter contre l’immigration, mesures qu’il n’aurait jamais soumises au vote du Parlement sans Chega à ses trousses.

    Ces dernières années, sous les socialistes, l’immigration avait très fortement augmenté. La loi sur la nationalité portugaise va être modifiée. Tout d’abord les textes envisagent la création d’une unité nationale des étrangers et de police de sécurité publique, pour mieux contrôler les entrées aux frontières, et effectuer des vérifications sur tout le territoire, arrêter et expulser les illégaux.

    La future loi disposera qu’une demande expresse de nationalité devra être formulée, alors qu’aujourd’hui, cela reste automatique. Le délai minimal pour obtenir une naturalisation sera de 7 ans pour les citoyens de la communauté de langue portugaise, et 10 ans pour les autres. Le calcul sera effectué à partir de l’obtention du titre de séjour, et non pas de l’entrée sur le territoire. L’impétrant devra en outre posséder des connaissances suffisantes de la langue, de la culture portugaise et de l’organisation politique de la société. La naturalisation sera refusée en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement, voire retirée à ceux qui commettraient des crimes violents, homicides, viols, etc. Les critères du regroupement familial vont être renforcés, deux ans de résidence minimum, uniquement pour des enfants mineurs, avec la présentation de garanties de logements adéquats et de moyens de subsistance suffisants, hors prestations sociales, le respect des mesures d’intégration, apprentissage du portugais, suivi d’une scolarité régulière, etc.

    Une élue RN, députée de la Drôme, Lisette Pollet, qui a de la famille au Portugal, a été interrogée par Boulevard Voltaire. Elle indique tout à fait justement que " le fait que les patriotes de Chega aient obtenu une soixantaine de députés et un vice-président à l’Assemblée n’a pu que peser dans ce choix".

    C’est incontestable, de multiples pays européens prennent désormais ou ont pris des dispositions plus sévères en matière de lutte contre l’immigration, et ce grâce aux nombreux députés patriotes qui sont de plus en plus nombreux, que ce soit en Suède, au Danemark, en Autriche, aux Pays-Bas, Grèce, sans parler de l’Italie. Même l’Allemagne s’y met, avec une AFD qui n’a jamais réalisé un score aussi élevé et qui pousse les centristes de la CDU à agir, sous peine d’être dépassés.

    Deux pays en Europe restent des passoires absolues: l’Espagne, gouvernée par des socialo-communistes et la France socialo-macroniste. L’immigration massive et non contrôlée, outre les problèmes sociétaux considérables qu’elle génère, s’avère être un gouffre financier. Une étude de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), vient de préciser que la France se caractérise par le plus faible taux d’emploi des immigrés en Europe: 62,4 %, alors que la moyenne européenne est de 67,5% et l’OCDE 71,8%. L’OID indique de plus que le taux d’emploi des descendants d’immigrés est inférieur à celui de leurs parents, ce qui démontre l’inanité des thèses du soi-disant racisme des Français et l’échec des politiques d’intégration. Pour L’OID, ce taux d’emploi bas chez les immigrés représente une perte de 3,4 % du PIB, soit une différence de 98 milliards en moins, et un manque de 45 milliards d’euros pour les comptes publics. Quand on sait que Bayrou recherche désespérément 40 milliards d’euros!

    Autre enseignement de cette étude, et non des moindres, le taux d’emploi en France de l’ensemble de la population est de 69 %, contre 77,4 % en Allemagne, 80,4 % en Suisse et 82,5% au Danemark. Ne cherchons pas plus loin les causes de nos difficultés budgétaires. Alors citoyens, réveillez-vous et aux urnes.

    Michel Festivi

     

  • Monnaie numérique?

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    Qu’en serait-il si la monnaie devenait intégralement dématérialisée? Dans la zone euro, un travail exploratoire pour le développement d’un euro numérique a été lancé en juillet 2021. TROIS ANS ÂPRES, OU EN EST-ON?

    La BCE a publié le 24 juin dernier son premier rapport sur le travail préparatoire. On y lit de larges développements sur le design technique d’une solution de paiement "hors ligne" qui vise à répondre à la principale inquiétude des législateurs et des banquiers centraux: la protection des données personnelles. Contrairement au cash, qui circule de mains en mains, une monnaie numérique repose sur une infrastructure où chaque transaction génère des traces: lieu, date, horaire, montant, destinataire…

    Les "données de l’argent numérique", qui n’étaient jusqu’alors accessibles qu’aux banques et aux acteurs traditionnels du paiement par carte, pourraient le devenir pour la BCE, émettrice d’un euro numérique et éditrice d’une application de paiement. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a son avis sur la question:

        "Il est certainement préférable de confier cette tâche à un euro numérique placé sous le contrôle de la BCE, qui n’a aucun intérêt à exploiter les données, plutôt que de la confier à un opérateur privé qui aurait certainement un intérêt direct à exploiter également les données".

    Certains pourraient néanmoins craindre de voir leurs données tomber sous le giron d’une institution publique. La peur d’être " tracé " justifie encore, pour beaucoup, l’usage du cash plutôt qu’une carte bancaire ou une application de paiement. La BCE devra être en mesure de rassurer tous ceux qui voient en elle un nouveau "Big Brother" en démontrant de sa capacité à garantir la confidentialité des données. Dans certains pays, comme en Chine, les utilisateurs préfèrent utiliser des moyens de paiement privés comme Alipay, WeChat Wallet ou QQ Wallet plutôt que le e-yuan de la Banque Populaire de Chine, par crainte d’un contrôle sociétal à partir de cette monnaie numérique.

    SÉCURISER LES TRANSACTIONS

    La confiance dans une monnaie passe avant tout par son acceptabilité dans l’échange, elle est souvent le résultat d’un phénomène de mimétisme: "Parce que les autres utilisent l’euro, je l’utilise aussi". C’est ce que la théorie économique institutionnaliste appelle la confiance méthodique.

    France 24 2023.

    Pour être acceptée, la monnaie doit être sécurisée et non falsifiable afin de garantir la pérennité de sa valeur. Une condition sine qua non du succès d’un euro numérique repose sur la maîtrise de tous les risques cyber. Toute attaque qui réussirait pourrait provoquer une perte de crédibilité de la banque centrale dans sa capacité à défendre sa monnaie. Comment réagiriez-vous si votre compte en banque pouvait être aisément craqué? Vous changeriez de banque sans aucun doute. Mais si c’est la BCE, la banque des banques, qui est attaquée, impossible de changer! La perte de confiance qui en résulterait pourrait se généraliser au système bancaire entraînant des mouvements de paniques et une forte déstabilisation de la valeur de la monnaie. S’exposer aux risques cyber est donc un pari risqué qui impose aux banques centrales de bien peser le pour et le contre; ce qui explique d’ailleurs les réticences de la Federal Reserve (Fed), la banque centrale des États-Unis, à déployer un dollar numérique.

    UN TEST DE CONFIANCE ET D’ADHESION

    Maintenant, imaginons que les risques soient maîtrisés, le déploiement d’un moyen de paiement "euro numérique" sous forme d’application se ferait dans un "écosystème de paiement" déjà large et concurrentiel investi par les acteurs de la fintech. Situation inédite (parce qu’il n’existe pas un équivalent à l’euro papier), la liberté de choisir laissée aux citoyens européens serait alors un formidable test dans la confiance accordée à l’euro.

    Pourquoi paierait-on avec l’application de la BCE plutôt qu’une autre?

    Pour sa facilité d’usage et l’étendue du réseau des utilisateurs, indéniablement. Ce qui renvoie à la confiance méthodique, c’est-à-dire à l’étendue du réseau d’acceptation de la monnaie. Mais si l’application n’a pas d’autres avantages concurrentiels, quels sont les motifs d’adhésion? L’échec du dinero electrónico en Équateur, la première monnaie numérique de banque centrale, en 2014, s’explique par la réticence – fondée ou pas – des Équatoriens à l’égard d’une monnaie " manipulée" par le gouvernement pour servir des intérêts politiques.

    Dans un espace monétaire concurrentiel, il faut fournir des garanties et donner des raisons d’adhérer. Les promoteurs des monnaies locales et complémentaires le font en déployant un argumentaire politique et militant sur la relocalisation des échanges et la finance éthique. Les institutions européennes seront-elles capables de convaincre les citoyens d’adhérer à l’euro numérique?

     

    IMAGINATION  IDIOTE? Voire

    Si, à cause de l'écologie, on nous imposait un quota d'essence mensuel…. Vous allez à la pompe pour faire le point, vous montrez votre QR code de monnaie numérique et là, un message indiquant: refus! Vous avez dépassé votre quota d'essence mensuel….

    D'autres interdictions à imaginer????

  • L'histoire de France falsifiée: la vérité

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    Le spectacle historique "Murmures de la Cité " doit avoir lieu, malgré la CGT et la gauche

    Les 11, 12, et 13 juillet 2025, à Moulins, dans l’Allier, divers organismes présenteront un spectacle historique retraçant 2 000 ans d’histoire, à travers des tableaux vivants et des costumes d’époque. Un divertissement populaire intitulé " Murmures de la Cité", un projet qui s’inspire du Puy du Fou.

    L’Union Départementale CGT de l’Allier, donc la gauche, sonne l’alerte. Une opération politique de grande ampleur se prépare, une opération d’entrisme idéologique menée par des réseaux d’extrême droite. Une machine à nostalgie réactionnaire où l’Histoire est réécrite au service d’un récit nationaliste, patriarcal et clérical. Un imaginaire idéologique où les rapports sociaux sont gommés, où les luttes ouvrières sont invisibilisées, où la domination masculine, religieuse catholique intégriste, réactionnaire et identitaire devient "tradition".

    Murmures de la Cité, c’est la culture comme outil de conditionnement. C’est la diffusion douce d’un discours politique fondé sur le rejet de l’autre, le retour à un ordre moral autoritaire, et le culte d’une France fantasmée.

    L’objectif est clair: faire du Bourbonnais un laboratoire culturel d’embrigadement. La fachosphère s’agite en ligne pour défendre bec et ongles cette opération. Ils appellent les " patriotes " à venir défendre leur spectacle. Qu’ils viennent. Nous serons là. Et nous ne reculerons pas.

    La CGT défend une culture populaire, critique, vivante. Une culture qui éclaire, qui libère, qui construit l’émancipation. Pas une culture de vitrines, pas une Histoire maquillée à la sauce identitaire.

    En résumé, la restitution du passé, le récit de l’Histoire de France, le patriotisme, deviennent des délits, voire des crimes, et sont interdits. La gauche se réserve le droit d’affronter physiquement et les promoteurs du spectacle historique et les spectateurs.

    Pourtant, l’histoire gauchiste, l’histoire officielle n’est pas une science, mais un instrument de propagande. Les erreurs qu’elle propage sont des mensonges culturels commis en conscience.

    L’histoire officielle est un mensonge généralisé. Tout ce qui est dit aujourd’hui est trompeur, à commencer par l’emploi d’un vocabulaire qui désigne en général l’inverse de ce qu’il est censé signifier. Le vocabulaire moderne est une inversion généralisée.

    La propagande maçonnique porte le nom d’Histoire. Les cerveaux ont été décervelés par la faute des loges. Et le contemporain croit en l’histoire officielle et refoule l’histoire non conformiste.

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