The Telegraph rend compte d’une étude menée par le professeur Matt Goodwin, de l’Université de Buckingham. Selon cette étude, les Britanniques blancs passeront de 73% de la population en 2025 à 33,7% en 2200. Soit une baisse de 40%.
Les Britanniques non blancs, les personnes nées à l’étranger ou de parents immigrés passeront de 20% en 2025 à 60,6% en 2100. Soit une hausse de 40%.
Les deux courbes se croisent en 2070, c’est-à-dire que les allogènes rejoignent les autochtones en nombre en 2070. La tendance est continue, régulière, inéluctable.
La population musulmane, estimée aujourd’hui à 7% pourrait atteindre 19,2% en 2100, voire 25% dans un scénario de forte immigration musulmane.
Les grandes villes sont en première ligne. Selon le dernier recensement de 2022, Londres et Birmingham sont déjà à majorité non-blanche britannique.
Les mêmes chiffres, à quelques nuances près, se reproduisent en France, en Allemagne, dans l’Europe de l’Ouest. Des grandes villes, des régions, perdent leur identité. Un basculement identitaire se produit. La baisse et la hausse de 40%, simultanées et réciproques, signifient un Grand Remplacement. Le changement de population est massif. Des turbulences politiques, sociales, des affrontements, des conflits, déjà présents, risquent de s’amplifier et de tourner à la guerre civile.
Cette situation ne doit rien au hasard. Au-delà des faits numériques et sociaux incontestables, se cache une volonté politique délibérée, en lien avec l’idéologie mondialiste cosmopolite. L’immigration est au service de l’empire, d’où une mondialisation de la population.
Dès le début des années 1970, la France fut infectée par le tiers-mondisme, complément de l’antiracisme, valorisation de tout ce qui est anti-occidental. Le tiers-mondisme exalte toutes les civilisations autres que l’occidentale, particulièrement l’islamique ou l’africaine. Après la décolonisation, est venue sa suite logique et prévue, l’immigration.
Il fallait importer la révolution d’Afrique en Occident en faisant venir le tiers-monde dans les pays occidentaux. À cette fin, pendant la guerre froide, Moscou a programmé l’immigration comme un moyen privilégié d’affaiblir l’Occident. En France, l’ordre immigrationniste a été répercuté par le Parti Communiste et sa cohorte d’intellectuels.
En exaltant le tiers-mondisme et en poussant à l’immigration, la révolution de Mai 68 a créé de nouveaux pauvres en Occident, mais elle a trouvé tout de suite la parade, l’alibi caritatif. Il fallait s’occuper des pauvres pour qu’ils votent "bien". Sinon, leur révolte les mènerait vers un parti hors système maçonnique, "coupable" de nationalisme, donc" coupable " de s’opposer au programme mondialiste. Des prêtres, des comiques, des films pleurnichards, les Enfoirés, l’imposture des organisations dites humanitaires, montrent l’exploitation du caritatif. Ces organisations sont toutes "du monde": "Médecins du monde", "Enfants du monde". Et leurs membres tous gauchistes et mondialistes… Pas tous honnêtes.
La France de Pompidou choisit la voie de l’immigration. Puis en 1974-1975, Giscard et Chirac décidèrent le regroupement familial des Africains sur notre sol et le suicide familial des Français avec le divorce par consentement mutuel et la loi Veil dépénalisant l’avortement.
Un rapport de l’ONU préconisait une immigration massive en Europe d’ici à 2050. Le terme de "remplacement" figure dans le titre de ce rapport et à l’intérieur.
"La migration de remplacement désigne la migration internationale dont un pays aurait besoin pour compenser le déclin de la population et le vieillissement de sa population résultant de faibles taux de natalité et de mortalité".
Le document présentait trois scénarios. Premier scénario: accueil de 5,5 millions d’immigrés entre 2010 et 2050 pour conserver en France le même nombre d’habitants. Donc diminution des Français de souche compensée par une augmentation des immigrés.
Deuxième scénario. Conserver un rapport de trois actifs pour un retraité. D’où l’importation de 16 millions d’immigrés sur la période 2020-2040, et un grand remplacement rapide.
Troisième scénario. Pour un rapport de 4,4 entre actifs et retraités, nécessité d’importer 93 millions d’immigrés entre 2000 et 2050. Soit près de deux millions par an.
Il faut se résoudre à l’immigration pour sauver les retraites. Il s’agit d’un chantage, car une alternative existe, lancer une politique nataliste en Europe. Mais ni l’ONU, ni le gouvernement français, ni les démographes n’ont envisagé ce remède, même pas comme hypothèse. La politique nataliste en Europe n’a pas été évoquée, sur décision idéologique.
Le malthusianisme a été imposé au Nord quand l’explosion démographique touchait le Sud. Le suicide démographique du Nord a été orchestré et planifié. Le transfert ethnique par l’immigration massive a été concerté et mis au point. L’excès du Sud s’est déversé dans le manque ainsi créé au Nord. Les migrations sont déterminées par la sociologie et par l’économie. Mais la démographie dépend aussi et surtout de la politique.
Les élites ne peuvent plus nier la délinquance et la criminalité liée à l’invasion migratoire, alors elles nient l’ampleur de l’immigration, elles minimisent les chiffres. La vraie question est la suivante: Combien y a-t-il d’individus issus d’ethnies nord africaines et sub-sahariennes en Europe? Personne ne répond car le recueil des données statistiques a été interdit en France. Finalement, on a laissé s’installer un communautarisme de fait.
Autre ligne de défense du négationniste démographique: les migrations massives résultent de la pression démographique dans le Sud, associée à l’insuffisance des moyens de subsistance. C’est donc inéluctable, c’est une obligation. On reprend le sens de l’histoire: les migrants cherchent un espace vital, comme Hitler pour le peuple allemand. On revient à l’explication de Malthus: la population s’accroît en progression géométrique et les subsistances en progression arithmétique.
L’émigration du Sud vers le Nord est donc la seule solution possible.
Mais la politique d’immigration en France a été conçue vers 1973. La première conférence internationale sur les populations a eu lieu en 1974, à Bucarest. A cette époque, l’Europe renouvelle encore à peu près ses générations. L’Europe comptait 675 millions d’habitants et l’Afrique 400. Il y avait 1,7 Européen pour 1 Africain. De nos jours, l’Europe compte 745 millions d’habitants et l’Afrique 1 milliard et 320 millions. Il y a 0,6 Européen pour 1 Africain (chiffres de Martin Pelletier).
Il a été décidé en 1974 qu’un continent vide remplisse un continent plein. Une politique nataliste appropriée aurait pu rendre à l’Europe la vitalité nécessaire et éviter son vieillissement. Mais on ne l’a pas voulu.
L’immigration de masse vise certains pays, les pays d’Europe de l’Ouest, le Canada, les Etats-Unis. Elle en épargne d’autres: la Chine, le Japon, l’Arabie saoudite. La Révolution oppose Blancs et non-Blancs. Le monde occidental est ciblé prioritairement.
Cette politique d’immigration, voulue et organisée de longue date, coûte très cher. Elle est financée par des milliardaires, comme George Soros, issu de la bourgeoisie juive de Hongrie, à la tête de l’Open Society Foundations, né en 1930. Georges Soros met des milliards à la disposition de son combat révolutionnaire. La complicité avec les élites néoconservatrices et démocrates le rend efficace et dangereux. Une opération de guerre est menée ouvertement, par le fascisme, la synarchie, la révolution, l’empire.
La "Société ouverte" est un élément clé de l’idéologie de Soros et des actions promues en faveur de l’immigration. Ce concept de "Société ouverte", repris à Karl Popper, philosophe autrichien naturalisé britannique (1902-1994), implique la mort des Etats-nations et leur dissolution dans un creuset, un melting pot, mêlant tous les peuples, toutes les civilisations, toutes les cultures et toutes les religions sous l’égide d’un Gouvernement Mondial.