Vers une théocratie collectiviste (29/06/2025)
L’Histoire est autre chose que la résultante des forces aveugles des forces économiques. Quiconque se penche sur les documents et sur les faits peut découvrir au cœur des événements la présence des Fils de la Veuve.
Au XIXe siècle, les figures de proue du mouvement socialiste étaient en majorité des maçons.
En 1920, lors du congrès de Tours, les délégués votèrent pour la double appartenance par 1505 voix contre 3.
Le marxisme n’est qu’un démarquage habile de la doctrine initiatique, à l’usage des profanes.
Sa nature véritable n’échappe pas à certains responsables des années 1920, comme le prouve l’attitude donnée à la dépouille mortelle de Lénine, figée à l’ordre d’apprenti, dans son mausolée de la Place Rouge.
Le nazisme tire son origine du même type de culte.
Les partis socio-démocrates issus de la Révolution bourgeoise cherchent leurs mots d’ordre dans les loges.
Les images cryptées des monuments publics nous rappellent que la République " laïque " est bel et bien un gouvernement sacral, sacro-saint, tels les trois ouroboros de la Cour carrée du Louvre (objets représentant un serpent ou un dragon qui se mord la queue).
Une fois décodé le langage de ses symboles, la révolution apparaît pour ce qu’elle est: un mouvement millénariste inspiré par la gnose naturaliste.
Son objectif: ramener l’âge d’or, c’est-à-dire la civilisation antérieure au Déluge, en réhabilitant le " dieu de la science ", symbolisé par le serpent.
Selon la légende de l’âge d’or, au commencement de l’humanité, il y avait une " race d’or ". C’était au temps où Kronos vivait au ciel. Kronos, un Titan, fils d’Ouranos, le Ciel, et de Gaïa, la Terre. Les hommes vivaient alors comme des dieux, libres de souci, à l’abri des peines et de la misère. Ils ne connaissaient pas la vieillesse, mais passaient leur temps, toujours jeunes, dans les festins et les fêtes. Lorsque le moment était venu de mourir, ils s’endormaient doucement.
Et ils n’étaient pas soumis à la loi du travail. Tous les biens leur appartenaient spontanément. Le sol produisait de lui-même une récolte abondante, et eux, au milieu des champs, vivaient en paix.
Saturne, très ancien dieu italique, a été identifié à Kronos. Il passait pour être venu de Grèce en Italie, en des temps très anciens. Jupiter le détrôna et le précipita du haut de l’Olympe.
Saturne s’installa sur le Capitole, à l’emplacement de la Rome future, et là, fonda un village fortifié, Saturnia. Le règne de Saturne sur le Latium fut extrêmement heureux. Ce fut le temps de l’âge d’or. Saturne continua l’œuvre de civilisation commencée par Janus, autre dieu immigré de Grèce. Il enseigna notamment aux hommes la culture de la terre et la taille de la vigne. À ce moment, la population italienne était formée d’aborigènes, qui vivaient en errants et se nourrissaient de fruits sauvages, c’est le peuple originel. On représentait Saturne armé d’une faucille ou d’une serpe.
Bien vite, ce mythe devint un lieu commun de la morale, représentant les débuts de l’humanité comme le règne de la Justice et de la Bonne Foi. Avec le règne de Zeus, cette race a disparu de la Terre. Les initiés, qui détiennent seuls la connaissance, préparent le retour à cet âge d’or.
Le règne de Kronos – Saturne – fut le règne du collectivisme absolu. Cette description du bonheur idyllique de l’Humanité, sous la houlette du dieu civilisateur, rappelle l’idéal social promis par certaines idéologies: le marxisme, le nazisme, le mondialisme.
À cette fin, ses dirigeants préparent le retour du Messie, le héros civilisateur. Ce messie doit réunir dans une théocratie collectiviste tous les peuples dispersés à Babel par le "Tyran".
Ce projet insolite a pu enrégimenter progressivement l’Humanité tout entière. Les documents et les faits permettent d’avancer des explications.
1- LA RÉVOLUTION A TOUJOURS CACHÉ SON VÉRITABLE VISAGE SOUS LE MASQUE DES IDÉOLOGIES.
Même à l’époque de la Renaissance, les Initiés firent connaître le projet de théocratie mondiale, mais ne révélèrent pas l’identité de leur dieu. La Révolution dite française se montre farouchement patriote… malgré l’universalisme de leurs desseins et personne ne relève la contradiction absolue. Aujourd’hui encore, nombre de "patriotes" soutiennent l’État profond mondialiste et cosmopolite par certains de ses aspects, par certaines de leurs relations, et ne se rendent pas compte de l’antinomie, du paradoxe, ou s’ils s’en rendent compte, le cachent.
2- LA RÉVOLUTION A POUR ELLE LE DYNAMISME IRRÉSISTIBLE DES LOIS ÉCONOMIQUES.
En effet, la recherche de l’efficacité et du profit conduit à la création d’entités toujours plus grandes. Le processus débouche à terme " sur une organisation mondiale permettant une action commune sous la conduite d’un même chef et la direction d’un haut commandement s’imposant d’un pôle à l’autre ".
3- LES IDÉOLOGIES RÉVOLUTIONNAIRES FLATTENT LES PASSIONS DE L’HOMME. Son orgueil en premier lieu, aussi bien individuel que collectif, et aussi sa volonté de puissance, sa cupidité, sa sensualité. L’homme s’est livré pieds et poings liés à l’amour des choses d’ici-bas. On a occulté pour lui le phénomène de la chute originelle (à titre réel ou symbolique). On lui a fait croire que le mal n’est pas en lui, mais hors de lui. On lui a fait croire que des réformes de structure suffiront à lui procurer le bonheur.
4- LA RÉVOLUTION PERMET DES BIENS PALPABLES. Depuis ses origines, la Révolution a lié sa cause à celle de la science. Quitte à transformer la science en scientisme, comme on le voit avec l’idéologie du genre, avec le covid et avec la thèse du réchauffement climatique anthropique. Les progrès de la science confirment les thèses qu’elle défend, mais parfois contredites par la réalité.
5- EN S’ASSURANT LE MONOPOLE DE L’ENSEIGNEMENT, LA RÉVOLUTION SE DONNE LES MOYENS DE DIFFUSER SES IDÉOLOGIES DANS LES ÉLITES ET DANS LES MASSES.
L’école rend les esprits incapables d’imaginer un monde spirituel. Dès lors, la Révolution évolue dans un milieu où la conscience humaine est éradiquée. Les Initiés se meuvent à loisir dans ce champ d’action. Quiconque s’élève contre les idées reçues s’expose à être considéré comme un ennemi du progrès, un complotiste, un méchant d’extrême droite, un fasciste, un antisémite, un illuminé, crimes irrémissibles, impardonnables, inexcusables, qui excluent son auteur de toute société humaine. On ne critique pas une idée avec des arguments, mais on dévaste son agent par des qualificatifs insultants et infamants. C’est la méthode gauchiste.
6- LA RÉVOLUTION S’ASSURE ÉGALEMENT LA MAINMISE SUR LE PERSONNEL POLITIQUE, TANT SUR LE PLAN NATIONAL QUE SUR LE PLAN INTERNATIONAL.
Ainsi, elle peut impulser dialectiquement des organisations opposées. Par exemple: gauche contre droite, capitalisme contre socialisme, homosexualité contre hétérosexualité, modernité contre traditionalisme, idéologie du genre contre ordre naturel, transhumanisme contre humanisme chrétien, intelligence artificielle contre intelligence humaine… Cette situation assure au Centre initiatique une remarquable maîtrise des événements. Elle contraint les partis bourgeois à participer à l’exécution du Plan. Leur rôle consiste à empêcher toute contre-révolution efficace.
7- POUR LES MÊMES RAISONS, LA RÉVOLUTION TROUVE UN TERRAIN PARTICULIÈREMENT FAVORABLE DANS LES DÉMOCRATIES LAÏQUES, QUE NE PROTÈGE PLUS LA RÉFÉRENCE À UNE MORALE TRANSCENDANTE.
Maîtresse du jeu, la Révolution fait élire facilement les " mauvais échansons " qui accélèrent la marche de la société vers le chaos, par des lois démagogiques et liberticides.
8- LA RÉVOLUTION GAGNE AUSSI PAR LA GRADATION ET LE PRAGMATISME DE SON ŒUVRE. Elle respecte le rythme d’évolution des gouvernements et les lois de la psychologie humaine. Elle a professé d’abord le déisme, puis l’athéisme, antichambre de l’anti-théisme.
Jacobine et revancharde jusqu’en 1914, elle s’est servie de l’École pour éliminer les cultures régionales et préparer la guerre. Il fallait alors que triomphe l’idée de nation.
Aujourd’hui, elle chante les mérites des régions, des grandes régions, et détruit les nations… et nie la contradiction. Simplement, la marche vers l’unité mondiale se poursuit. Jadis, l’on morcela les provinces en départements pour les intégrer dans l’ensemble plus vaste que constituait la France. Aujourd’hui, on morcelle la France pour l’intégrer dans l’Europe. Solve et coagula = Dissous et reconstruis: la formule rosicrucienne fait la preuve de son efficacité.
La révolution donne chaque jour la preuve de son appartenance à la meta-histoire. Elle puise ses racines dans des forces spirituelles dont le monde moderne ne veut pas entendre parler, tant le matérialisme enténèbre les esprits.
Le mage Papus explique d’où proviennent ces principes d’action: ils s’inspirent d’une " vieille science d’organisation sociale issue des anciens sanctuaires d’Égypte et conservés pieusement en certains centres dits hermétiques ", en d’autres termes, ils s’inspirent de l’art royal.
Rien, à vues humaines, ne saurait entraver la réalisation du plan.
Ni les forces en présence, puisque leurs chefs obéissent aux impulsions du Centre. Ni les peuples, dont les passions sont flattées par les idéologies. Ni les institutions, censées protéger les individus, emportées par le flot des réformes démagogiques, liberticides, et rétrogrades. Ni les élites, condamnées par le système d’éducation, et attirées par les privilèges et le profit, comme des insectes par la lumière. Tels les prisonniers de Platon dans le mythe de la caverne, les élites et le peuple prennent pour le réel les ombres des maîtres aux parois de la caverne.
Les maîtres du monde, auxquels obéissent aveuglément les responsables politiques, sont tentés de provoquer au plus vite " le cataclysme de fin de cycle " annoncé par les mythologies.
Avant de procéder à la restructuration finale, au " Coagula ", qui suivra nécessairement l’actuelle phase " Solve ", le Centre discrédite les idées de Patrie, de Liberté, de Santé, de Sécurité. Pour cela, il aggrave et provoque les crises de toutes sortes.
L’autorité qui sortira de la crise mondiale actuelle sera une théocratie collectiviste. La tendance à confondre le temporel et le spirituel, à mélanger les ordres, qui a prévalu dans le monde antique, qui prévaudra dans le monde islamique, dans le théocratisme des cathares, dans les prétentions religieuses des princes protestants, conduit à un asservissement, un asservissement théocratique. Il s’agit de soumettre Dieu à l’homme, à sa conception de Dieu, à sa conception du pouvoir. Cette théocratie possède toutes les armes pour mater le peuple: armes biologiques, armes chimiques, armes climatiques, armes militaires, armes nucléaires, armes à énergie dirigée, armes de l’argent… Mais pas plus que la première Babel, la nouvelle n’est destinée à durer. L’Humanité ne saurait supporter indéfiniment une tyrannie, un tel totalitarisme. La tyrannie est-elle vouée à l’écroulement, comme toutes les précédentes? Plus grandiose est le colosse, plus frêles sont ses pieds d’argile.
Toutefois, le monde change. Deux éléments viennent contrecarrer le projet mondialiste.
La puissance des BRICS, avec la Russie, la Chine, l’Inde…
L’élection de Donald Trump, qui par ses premiers décrets et son programme, s’oppose à plusieurs points de l’idéologie mondialiste. Mais Trump n’est-il pas lié au mondialisme par la haute finance internationale?
Les idées de Trump se répandront-elles en Europe, en France particulièrement, pour renverser le pouvoir actuel?
Trump a dit en substance: Le wokisme, ça n’existe plus. Je ne veux plus entendre parler de transgenre. Il n’y a que deux sexes, les hommes et les femmes. Je me retire de l’OMS. Je me retire des accords de Paris au niveau du changement climatique. Je mets fin à l’écologie punitive. Le déclassifie les secrets fédéraux. Je ferme l’USAID, et ainsi, j’interdis les subventions aux médias qui manipulent l’opinion, j’interdis les subventions aux ONG qui financent l’immigration, et je stoppe les fraudes à l’humanitaire. On ne peut qu’applaudir. Mais ces mesures seront-elles suivies d’effets réels?
Et dans son discours du 20 janvier 2025, Donald Trump a évoqué deux fois l’Âge d’or, une fois au début: "l’Âge d’or de l’Amérique commence aujourd’hui", et une fois à la fin: "et notre Âge d’or ne fait que commencer ".
Nous assistons actuellement à une destruction rapide de la vieille architecture mondiale, établie après la Seconde Guerre mondiale. À la place s’installent la tyrannie technocratique, le transhumanisme, l’intelligence artificielle et la fin de l’homme. Les armes à énergie dirigée peuvent frapper n’importe qui, n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand, sans laisser de preuves. Trump et Poutine participent à cette idéologie. Une vieille maxime nous enseigne que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions. Et " le prince de ce monde " viendra comme pacificateur, comme sauveur.
Dans le cadre du projet pharaonique Stargate de Donald Trump, les partenaires impliqués, investisseurs et géants de la tech, promettent de mobiliser 500 milliards de dollars afin de bâtir des infrastructures de pointe pour l’intelligence artificielle, fabriquer un vaccin ARN messager contre le cancer en 48 heures grâce à l’intelligence artificielle. Ce programme met en place une société de surveillance totalitaire sous prétexte de nous protéger à nouveau du cancer. On va remplacer les médecins par de l’intelligence artificielle, avec des capteurs à l’intérieur du corps des individus. L’intelligence artificielle va fabriquer des vaccins à ARN messager en 48 heures, des vaccins personnalisés uniquement valables pour une personne. Les nanoparticules, les nanorobots sont injectés à l’intérieur du corps. On pourra géolocaliser chaque individu à tout moment.
La Russie de Poutine, la Chine de Xi Jinping, les États-Unis de Trump restent favorables à une certaine forme de mondialisme, mondialisme multipolaire.
La Russie de Poutine nous est présentée comme un modèle de vertus en opposition à l’Occident décadent. Mais la Russie est alignée sur l’agenda 2030, sur les objectifs de développement durable, sur les chantiers de la IVe révolution industrielle. Et elle est partie prenante de la " grande réinitialisation ". La Russie, après la Chine, est le pays le plus avancé dans la mise en place du " tout numérique ": le " goulag numérique " est déjà bien implanté dans les grandes villes russes. Les membres de l’OTAN et les BRICS visent les mêmes buts: instaurer les "valeurs" mondialistes d’asservissement de l’humanité.
Les peuples échapperont-ils à cette destinée mondialiste? Les peuples pourront-ils retrouver une forme de vie libre, saine et naturelle?
Jean Saunier
09:10 | Tags : histoire, politique, société, livre, opinion | Lien permanent | Commentaires (0)