Zones à Faibles Émissions: une arnaque écologiste (19/01/2025)

… au service du mondialisme

LES ZFE, Zones à Faibles Émissions, visent à restreindre progressivement la circulation des véhicules les plus polluants selon leur vignette Crit’Air, à diminuer les émissions de polluants atmosphériques liées au trafic routier: oxydes d’azote, particules fines, CO2, à inciter à l’usage des mobilités douces.

Les véhicules sont classés selon six catégories, en fonction du type d’énergie utilisée (électrique, hybride, essence, diesel, GPL…) et de la date de mise en circulation:

Vignette Crit’Air Zéro ou E: tous les véhicules électriques et hydrogène.

627 614 véhicules au 1er Janvier 2024

Vignette Crit’Air 1: voitures essence à partir du 1er Janvier 2011; véhicules gaz et hybrides.

11 298 487 véhicules

Vignette Crit’Air 2: voitures essence entre le 1er Janvier 2006 et le 31 Décembre 2010

voitures diesel à partir du 1er Janvier 2011.

12 831 394 véhicules

Vignette Crit’Air 3: voitures essence entre le 1er Janvier 1997 et le 31 Décembre 2005

voitures diesel entre le 1er Janvier 2006 et le 31 Décembre 2010.

7 470 541 véhicules

Vignette Crit’Air 4: voitures diesel entre le 1er Janvier 2001 et le 31 Décembre 2005.

2 254 004 véhicules

Vignette Crit’Air 5: voitures diesel du 1er Octobre 1997 jusqu’au 31 Décembre 2000.

479 757 véhicules

Non classés: véhicules antérieurs au 31 Décembre 1996.

972 796 véhicules

Les mesures relatives aux ZFE, Zones à Faibles Émissions, imposent des critères stricts sur les véhicules autorisés à circuler dans certaines zones urbaines, qui vont s’étendre au fil du temps.

Quiconque dont la voiture ne respecte pas ces critères se retrouve hors-la-loi dans de nombreuses situations: ainsi les vignettes Crit’Air 3, 4 et 5, et les non classés. Cette inégalité sociale, exacerbée par des amendes coûteuses, soulève des questions sur la justice et l’équité des mesures environnementales actuelles.

Amende de 68 euros pour le conducteur d’une voiture inadaptée, majorée à 180 euros en cas de non-paiement dans les 45 jours suivants.

Amende de 135 euros pour les poids lourds, majorable à 375 euros.

Une jeune mère de famille compare cet état des choses à un nouveau confinement, où les pauvres sont confinés dans leurs villages, tandis que les riches restent libres de circuler.

Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier interdisent les véhicules Crit’Air 3 et plus depuis le 1er Janvier 2025.

Reims, Strasbourg, Rouen, Toulouse, Marseille poursuivent leur politique d’exclusion des véhicules Crit’Air 4 et plus.

Résultat. Plus d’un Français sur quatre n’a plus le droit de circuler dans quatre grandes agglomérations: Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier.

10 millions d’automobilistes, sur 36 millions de conducteurs de véhicules particuliers, n’ont plus le droit de circuler dans les zones Crit’Air 3 et plus.

Les départements les plus pauvres et les moins peuplés comptent le plus de véhicules prohibés, inaccessibles aux ZFE, par exemple l’Indre, la Creuse et l’Ariège.

Les départements les plus riches comptent le plus de véhicules modernes, accessibles aux ZFE, par exemple, Paris, les Hauts-de-Seine, les Yvelines, la Haute-Savoie.

Dans les départements pauvres, mais densément peuplés, les habitants peuvent se passer de voiture grâce aux transports en commun, par exemple les résidents de la Seine-Saint-Denis et du Pas-de-Calais, ne figurent pas parmi les exclus de l’automobile.

À compter de 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants ont l’obligation d’instaurer une zone à faibles émissions mobilité. Mais les réglementations en vigueur ne sont pas les mêmes partout et varient en fonction de plusieurs critères temporels et géographiques. Et on peut supposer qu’il faudra changer les Crit’Air tous les ans. Un vrai canevas inextricable, un dédale embrouillé et touffu.

Sarah Knafo commente ces restrictions: "Votre voiture est bientôt interdite en ville. C’est la loi qui vient d’entrer en vigueur. Les villes de plus de 150 000 habitants sont désormais obligées de mettre en place des zones à faible émission, les fameuses ZFE. Il s’agit de zones interdites à certains véhicules accusés de polluer plus que les autres.

Laissez-moi vous dire pourquoi l’Etat se comporte ici une fois de plus comme votre ennemi. Si vous vivez en dehors d’une grande ville, que vous êtes obligé de vous déplacer en voiture, et que vous possédez une voiture diesel, on considère que vous êtes un pollueur.

Alors vous n’entrerez ni dans Strasbourg, ni dans Paris, ni dans Lyon, ni dans les huit autres villes concernées. Si vous êtes un agriculteur ou un artisan, et que vous avez besoin de votre utilitaire diesel pour vos déplacements, on ne veut plus de vous en ville non plus. Si nous n’avons pas assez d’argent pour nous payer un véhicule dernier cri, c’est bien simple, nous serons des citoyens de seconde zone, des Français périphériques dont les villes et les quartiers privilégiés ne veulent plus.

Vous aviez déjà du mal à trouver un médecin. Désormais, même si vous en trouvez un, vous ne pourrez plus vous rendre à son cabinet. Vous n’aviez qu’à être un bobo de centre-ville, comme la plupart de ceux qui ont imaginé cette loi, qui vivent dans les beaux quartiers et se déplacent en vélo électrique ou en taxi.

En 2022 déjà, le programme d’Eric Zemmour proposait de supprimer cette loi avant qu’elle n’entre en vigueur. Car avec les ZFE, nous retrouvons les mêmes aberrations technocratiques que pendant le Covid. Nous retrouvons la même tentation de l’Etat de régenter nos vies, la même pente liberticide, les mêmes petites humiliations du quotidien. Evidemment, tout cela est sous couvert d’écologie.

Mais attention, l’écologie de gauche, celle qui punit quiconque n’est pas un bobo. Rappelons quand même à ces ennemis de la science que les véhicules diesel ciblés par ces interdictions émettent moins de CO2 que les véhicules essence. Rappelons-leur aussi, si on veut protéger notre santé en limitant les émissions de particules, alors il ne fallait pas fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, pour rouvrir des centrales diesel et même des centrales à charbon, dont les émissions sont plus nocives.

Enfin, si nos amis écologistes des villes veulent vivre dans des vraies zones à faibles émissions, ils doivent apprendre que la France en est couverte. Dans la Creuse, la Nièvre, l’Aveyron, il y a des milliers de villages où le taux de particules fines est proche de zéro et où ils peuvent aller s’installer librement. Qu’ils mettent de la cohérence dans leurs idées au lieu de mettre du chaos dans nos vies. Qu’ils cessent d’empêcher des millions d’entre nous de se déplacer, de vivre, de se soigner.

Le gouvernement préfère défendre ces idéologues au lieu de vous défendre vous. Il vous traite comme des coupables. Chez Reconquête, nous savons que vous êtes innocent. Un jour, et le plus tôt sera le mieux, vous vous sentirez de nouveau chez vous partout en France".

Ces politiques visent à réduire la pollution de l’air, à lutter contre le "réchauffement climatique", mais ces nouvelles restrictions semblent être plus destinées à éloigner les pauvres des centre-villes.

Beaucoup de gens ne peuvent se conformer à ces nouvelles règles sans subir de lourdes conséquences financières et pratiques.

Alors, ils ne pourront plus faire ces choses: conduire un enfant à l’école, aller travailler, se rendre à la gare, rendre visite à des parents ou grands-parents, consulter un médecin, aller à l’hôpital, procéder à des examens médicaux, récupérer des enfants pour exercer un droit de garde, aller faire certaines courses à la grande ville, aller au cinéma ou au théâtre, partir en vacances, se rendre à des mariages…

Or, l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme de 1948 stipule: "Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat".

La République, ou Respublica, c’est la chose publique, la chose de tous, le bien commun.

Des lois interdisent de louer des logements insuffisamment isolés et réduisent la valeur de ces domiciles. D’autres lois interdisent l’utilisation de certains véhicules à moteur thermique et rabaissent strictement leur prix.

Ces lois transgressent les droits de l’homme et trahissent l’essence de la République. Ces lois touchent exclusivement les classes pauvres et moyennes. La chasse aux pauvres est ouverte.

Ces lois, imposées par les idéologues gauchistes écologistes, prétendent lutter contre un réchauffement climatique anthropique et en faveur de la décarbonation. L’objectif déclaré est zéro carbone d‘ici 2050.

La religion écologiste a pris son essor depuis les années 1960. Pour beaucoup, Gaïa, la planète, a remplacé les anciens dieux. Des millions de personnes, formatées par l’école et par les médias, sont convaincues des dérives de notre Terre, et sont profondément inquiètes pour l’avenir.

Elles manifestent et demandent aux puissants d’agir en ce sens. Les chefs d’Etat de tous les pays se réunissent en colloques spéciaux relatifs au climat, Cop 21, Cop 24, la dernière en date étant la Cop 27 à Charm el-Cheikh, en Egypte, au bord de la mer Rouge. Toutes ces conférences mondiales sont inutiles et coûtent des milliers de milliards d’euros.

Les fondements de cette nouvelle religion s’énoncent en quelques points:

Avant que l’Homme bouleverse son atmosphère en ayant recours aux énergies fossiles, la Terre connaissait l’équilibre.

Mais depuis que l’Homme procède ainsi, notre globe ne cesse de se réchauffer avec des conséquences néfastes et dramatiques dans de multiples domaines.

Il faut donc cesser ces pratiques, et renoncer au pétrole, au gaz naturel et au charbon, émetteurs des gaz à effets de serre qui menacent l’avenir de la planète et de l’humanité.

Sinon la hausse des températures ne connaîtra pas de limites et nous conduira vers un enfer climatique. Il faut sauver la planète.

Dans la tradition chrétienne, la Terre connaissait le Paradis avant l’apparition de l’Homme, mais celui-ci a commis le péché originel. Depuis lors, l’Homme dut se repentir et faire pénitence pour racheter sa faute, seule voie de salut pour lui éviter l’enfer. Entre la tradition chrétienne et la religion écologique, il y a un parallélisme évident.

Mais il y a aussi une différence fondamentale. Croire en Jéhovah, en Dieu, en Jésus, en Allah, en Bouddha, ou en d’autres divinités ou prophètes, est avant tout une question de conviction intime et de foi. La religion écologiste se réfère à des faits qu’il est possible d’appréhender par la science et les chiffres.

Il s’agit de températures, de niveaux des mers, d’ouragans, de tempêtes, de sécheresses, d’inondations, de teneur atmosphérique en CO2. Les apôtres, les prêtres et les prêtresses de la religion écologique nous répètent à satiété que "la science a parlé".

Mais ce que la science écologique dit n’a guère de rapport avec la réalité. De faux scientifiques utilisent la science pour lui faire dire ce qu’ils en attendent. Ils ont agi de la même façon avec le Covid. La science est redevenue scientisme, comme à la fin du XIXe siècle. On attribue à la science des pouvoirs exorbitants et fallacieux. Cette vision illustre la marche en avant du totalitarisme. Quelques exemples.

L’évolution du CO2 atmosphérique de 1979 à 2021: de 330 ppm à 420 ppm, et de 2600 milliards de tonnes à 33 300 milliards de tonnes. Le zéro carbone, c’est comme si on voulait vider l’océan avec une petite cuillère.

Il y a une corrélation entre le volume des émissions de CO2 et l’espérance de vie: 60 ans en Afrique subsaharienne pour 1 tonne de CO2 par habitant, 82 ans dans les pays à revenu élevé pour 9 tonnes de CO2 par personne. L’accès à l’énergie est indispensable pour sortir de la pauvreté, y compris et même surtout pétrole, gaz et charbon.

 

Une grande partie de l’humanité vit une tragédie. Plus de 6 millions de jeunes meurent chaque année car ils n’ont pas ou peu accès aux bienfaits de l’énergie: émissions de CO2 par habitant et par an, 6,8 tonnes en Chine, 1,7 tonne en Inde. Mortalité juvénile, 0 à 19 ans, 170 000 enfants en Chine par an, 1 million d’enfants en Inde par an.

Evolution de la température terrestre depuis 2015. Alors que la concentration en CO2 a augmenté, les relevés marquent une légère tendance à la baisse de la température. On ne peut en tirer aucune conclusion, car le climat a toujours varié. Mais le rapport du GIEC de 2021 ose titrer: "Le réchauffement s’accélère".

Précipitations moyennes annuelles dans le monde entre 1979 et 2023: elles se maintiennent à environ 850 mm. Aucune variation majeure.

Présence des glaces dans l’Arctique: après une chute de 1995 à 2007, la présence de glaces dans l’Arctique ne régresse plus.

Evolution globale des particules dans l’agglomération parisienne entre 1956 et 2020: de 180 microgrammes par m3 à 5 microgrammes par m3, en diminution constante et régulière.

La mise en place des ZFE est dépourvue de sens, puisque tous les indicateurs montrent que la pollution locale de l’air y a pratiquement disparu. D’autre part, la masse du CO2 atmosphérique est 20 000 fois supérieure aux émissions de la France entière. La suppression totale des émissions sur notre territoire n’aurait aucun effet.

Evolution de la température terrestre depuis 1850: depuis la sortie du " petit âge glaciaire " médiéval en 1850, la hausse des températures n’a pas excédé 1,1° en 170 ans.

Evolution du CO2 dans le temps, de 600 millions d’années en arrière à aujourd’hui: de 6000 ppm à 410 ppm, soit 20 fois moins. La croissance actuelle du CO2 dans l’atmosphère ne présente aucun danger pour l’espèce humaine ou pour la planète.

Depuis 50 ans, l’humanité vit sur une peur infondée, fruit des fantasmes d’une poignée de "prophètes de l’Apocalypse" qui ont pris le pouvoir, au sein des Nations Unies, du GIEC, des instances internationales, des gouvernements du monde entier. Ils nient la vérité des chiffres et prétendent parler au nom de la science, une science au service de l’oligarchie mondiale.

Les pays développés élaborent des "bilans carbone" culpabilisateurs, et gaspillent leurs ressources, des milliers de milliards en pure perte. Les idéologues, écologistes, et politiciens, condamnent à mort des millions d’enfants des pays pauvres, en croyant "sauver la planète".

Mais le croient-ils vraiment?

D’autres mobiles ne se cachent-ils pas derrière ces vues faussement écologistes? Le profit? L’élimination des pauvres et des inutiles? La destruction pour la reconstruction? L’écologie est liée au mondialisme. L’écologie est un moyen, une arme au service du mondialisme pour asservir, appauvrir les peuples.

Jean Saunier

P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

08:13 | Tags : opinions, société, politique, histoire | Lien permanent | Commentaires (0)