Charlie Hebdo n’a jamais défendu la liberté d’expression de ses adversaires (09/01/2025)

Je suis Charlie. Nous avons décrit la vision hypocrite de la situation. La réalité est bien différente.

Charlie n’est pas du tout le modèle présenté. Comme Mai 68, Charlie relève de la contre-culture US et des officines anti-gaullistes. Charlie veut dire des choses qui se contredisent. On est pour l’immigration, on est pour la liberté, mais on adore les wahhabites, on adore la violence US, on déifie le flicage. On est pour la liberté d’expression, mais à condition d’une liberté d’expression socialiste, et on est prêt à censurer toutes les autres. Charlie, c’est la cocaïne, c’est la pornographie, c’est le communisme.

Les journalistes de Charlie Hebdo ne sont pas les saints laïcs que l’on nous montre en exemple. Ces journalistes, ces dessinateurs ne respectaient rien, rien sauf ce qu’on leur disait de respecter.

Jamais de leur part une caricature ridiculisant les Noirs ou autres races non blanches, la démocratie, les handicapés, les homosexuels, dénonçant l’avortement et ses 200.000 morts par an…

En bons trotskistes pour la plupart d’entre eux, ils combattaient les "valeurs bourgeoises", c’est-à-dire les valeurs traditionnelles bien établies et reconnues. Leurs critiques ne portaient que contre ces valeurs bourgeoises. Ils n’ont cessé de cibler l’Eglise catholique, ses prêtres, ses fidèles, la Nativité. À l’occasion de la "manif pour tous", un dessin représente deux prêtres en train de se sodomiser. En revanche, un silence de mort à propos des crimes du communisme, à propos des crimes de la post-décolonisation.

Durant des années, rien contre l’islam, dont le message violent était occulté, jusqu’à l’affaire des caricatures de Mahomet. À titre d’exemple, les vœux de Noël de Charlie hebdo: CHIEZ dans les crèches, FUSILLEZ les militaires, ÉTRANGLEZ les curés, ÉCRABOUILLEZ les flics, INCENDIEZ les banques. Des caricatures très sélectives et très politisées.

Toutefois, il est évident qu’ils ne méritaient pas d’être lâchement assassinés comme ils le furent.

Bien des raisons invitent à dire "Je ne suis pas Charlie. La ligne du journal relève plus souvent de l’insulte, l’invective, l’injure, la grossièreté que de l’humour. La volonté de conspuer, de choquer, d’humilier toujours les mêmes personnes, les mêmes groupes n’est pas très honorable.

Je ne suis pas Charlie devant ce paradoxe suprême. D’un côté, des gauchistes souhaitent republier un peu partout la caricature de Mahomet. Ils agitent le chiffon rouge jusqu’à indigner les plus modérés. De l’autre côté, les mêmes clament qu’il ne faut pas stigmatiser les Musulmans, qu’il faut leur tendre la main. Ils tendent la main, ce qui revient à embrasser son prochain en lui disant: " Nique ta mère".

Je ne suis pas Charlie parce que cette répétition mécanique indispose. Il ne suffit pas d’être Charlie, de décréter un deuil national, de mettre les drapeaux en berne, de déposer des fleurs, d’allumer des bougies, pour tout résoudre, si on refuse de regarder la réalité en face, de soulever le couvercle de la marmite.

Charlie n’était pas Redeker en 2006, quand un article critiquant l’Islam dans le Figaro lui valut une tornade de haine: graves menaces de mort et protection policière, désaveu et silence de la classe intellectuelle, lynchage médiatique.

Charlie n’était pas Clément Weill-Raynal, journaliste mis à pied par France 3 pour avoir révélé l’affaire du "mur des cons".

Charlie n’était pas Richard Millet, poursuivi par la caste politico-médiatique pour pensée dissidente.

Charlie approuvait l’exclusion du FN de la manifestation à laquelle tous les partis étaient conviés.

Charlie soutenait toutes les lois mémorielles qui empêchent les intellectuels de faire leur travail, pour le bien de l’Histoire et de la Vérité.

Charlie n’est rien de ce qui sentirait trop le soufre. Charlie dénonce tous ceux qu’on abat sur l’autel du politiquement correct. Charlie tient le fusil. Charlie est le bourreau objectif de tous les indésirables de la liberté, la liberté socialiste.

Charlie ment aux Français trop crédules. Charlie est ce qui arrange une oligarchie et une idéologie, quand cela arrange. Charlie ne défend pas jusqu’au bout les principes et les idées qu’il prétend incarner.

L’analyse de la situation par le pouvoir gauchiste est partiale, politisée, orientée. Il propose quatre pistes pour lutter contre le terrorisme.

Première piste: la charte de la laïcité. La laïcité devient une arme pour détruire ce qui nous reste de traditions, pour extirper tous les référents passés de notre civilisation. La laïcité-neutralité est la porte d’entrée par laquelle l’islam impose ses valeurs. La charte de la laïcité est une charte pour l’islamisation, c’est la charia pour tous. Car l’islam est avant tout une idéologie politique habillée de religieux. Les termes de cette idéologie ne peuvent pas s’incorporer dans la religion laïque républicaine annoncée.

Les Musulmans refusent et refuseront toujours la laïcité dans son principe fondateur. Car l’Islam interdit la liberté de conscience. En voici trois preuves. Un Musulman ne peut pas quitter l’Islam. C’est le crime-péché d’apostasie, punissable de la mort. Un enfant de Musulman sera musulman, et lui aussi sera interdit d’apostasie. Une fille de Musulman ne peut épouser un non-musulman.

La laïcité-laïcisme n’amènera pas l’Islam dans les cadres de la République.

Deuxième piste: la lutte contre "l’apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé au pays"

La loi française impose certaines normes: mariage civil, liberté religieuse, cimetières ouverts à tous, pas de ségrégation raciale, pas de discrimination sur des critères de race, d’ethnie ou de religion. Les normes françaises ne favorisent pas l’apartheid.

Mais les usages islamiques appliqués par la communauté musulmane et admis par Valls s’opposent à ces normes: refus du mariage d’une musulmane avec un non-musulman, mariages polygames, cimetières ou carrés réservés, port du niqab… La communauté musulmane place la loi religieuse au-dessus de la loi française. Les usages islamiques conduisent à l’apartheid.

Les enseignements islamiques contribuent à l’apartheid en France et menacent la paix religieuse entre les communautés. C’est l’islam qui a fait de l’apartheid un dogme religieux.

Troisième piste: l’unité nationale réclamée par la gauche. Ce n’est qu’une façade monstrueuse, d’autant que la nation n’existe plus, le sentiment patriotique est muselé, quasi interdit, les dirigeants politiques se moquent éperdument de la France.

La tuerie de Charlie Hebdo et le semblant d’unité nationale servent à revigorer, requinquer une gauche déconsidérée, un président détesté et un gouvernement formé d’incapables.

L’immigration restera le sujet tabou qui transforme le moindre objecteur en nazi pur et dur.

"Je suis Charlie" n’est qu’un outil de propagande du système. Un outil commercial qui fait croire aux citoyens que le seul acte de résistance est d’acheter le prochain numéro de Charlie Hebdo, illustration d’un monde matérialiste et consumériste.

Les slogans prennent la place des idées, la communication prend la place de la politique, les images prennent la place de la vie réelle. Exemples. " La République marque sa solidarité".

"C’est la liberté d’expression qui est visée". Des slogans, des images, donc du vent.

Quatrième piste. La liberté d’expression. Quelques heures après le drame, Jean-Michel Ribes, l’un des papes de l’élite bien-pensante du milieu artistique, déclarait que la liberté d’expression était visée, une liberté en danger du fait de tous les intégrismes. L’intégrisme islamiste, ce n’est pas l’Islam. Mais l’intégrisme catholique, c’est le catholicisme. Et Jean-Michel Ribes glisse l’anticléricalisme dans son indignation.

Mais où voit-il des catholiques, même intégristes, couper des têtes, crucifier des hommes, violer des femmes, tirer au lance-roquette dans un journal? Où voit-il des chrétiens se faire sauter dans une mosquée? Aucun, car aucun chrétien ne peut s’appuyer sur un texte religieux prônant la violence, il n’y en a pas. C’est le contraire dans l’Islam.

Ce n’était pas la liberté d’expression qui était visée, mais toutes les valeurs occidentales, gréco-latines et chrétiennes portées par notre pays.

La gauche s’approprie la liberté d’exprimer ses propres idées et l’interdit aux autres. La liberté, c’est Charlie ou rien. Les adeptes de l’esprit Charlie imposent une pseudo-liberté, un nouvel ordre moral du totalitarisme Charlie, une liberté qui se ramène à la promotion du blasphème, au sein d’une dictature totalitaire gauchiste.

Charlie hebdo a fait de la liberté d’expression son cheval de bataille. Mais des campagnes de délation ont appelé à mettre Richard Millet à la porte du comité de lecture des Editions Gallimard, à faire renvoyer Fabrice Le Quintic de France Inter, à faire renvoyer Robert Ménard et Eric Zemmour de I Télé. Le 26 avril 1999, les dirigeants de Charlie Hebdo ont apporté au ministre de l’Intérieur des cartons contenant 173.700 signatures réclamant l’interdiction du Front National.

En matière de liberté d’expression, on fait mieux.

La volonté de faire en sorte que "tout le monde ait la même opinion" a justifié que la Révolution dite française tue des milliers de personnes qui ne pensaient pas comme ses meneurs. Faut-il rappeler le décret de la Convention sur les suspects? Le génocide vendéen qui fut une horreur et une barbarie absolue?

L’affaire Charlie, opération de propagande, donne lieu à une énorme mystification. Prétendre que la cible des exécutants était " la liberté d’expression " est une duperie, une supercherie. Leur acte symbolique constitue une vengeance de l’outrage au prophète. Il s’inscrit dans la ligne des combats visant à imposer les symboles islamiques et la visibilité de l’Islam dans le paysage, le voile, l’alimentation halal, la multiplication des mosquées, la charia.

En prétendant que Charlie Hebdo est le symbole de la liberté d’expression, de la France et de ses valeurs, le gouvernement commet un Mensonge d’Etat de plus. Il outrage la France et l’idéal de l’Écrivain. Car Charlie Hebdo n’a jamais représenté la liberté d’expression de la France.

Au contraire, Charlie hebdo a toujours représenté la destruction des valeurs d’excellence, comme l’ont montré l’obscénité, la bêtise et la lâcheté de ses caricatures.

"Un humoriste qui croit en Dieu n’est pas un humoriste", tel est le dogme sectaire de Georges Wolinski. Pour Noël 2014, Charlie hebdo avait fait un dessin tellement obscène de la Nativité que des kiosques à journaux avaient renvoyé le numéro sans l’exposer. Charlie hebdo confond "liberté d’expression" et "liberté d’excrétion".

En glorifiant ce genre de représentations, le gouvernement s’identifie à l’Idéal des Valeurs de la République, dans la droite ligne du Plug anal de la Place Vendôme, et des sex toys de Jeff Koons à Versailles.

Hollande outrage la France et se disqualifie moralement en prétendant assimiler la France à Charlie Hebdo aux yeux du monde entier. Une telle mystification a un but: redorer le blason de Hollande et de la clique socialiste. Vieille ficelle des régimes en faillite d’avoir besoin d’une "bonne guerre" pour en appeler à  l’Union sacrée".

La menace codée évoquée par les dirigeants est plus grave pour l’avenir des Français.

Hollande: "La France n’en a pas terminé avec les menaces dont elle est la cible".

Cazeneuve: "Face à des risques inédits, de nouvelles dispositions législatives" s’imposent qui impliqueront "des intrusions atteintes à la liberté" et un "degré d’acceptation des Français".

Autrement dit, on annonce de façon déguisée la perspective du massacre des libertés, au nom de la menace sur la liberté d’expression et la sécurité. Comme l’attentat du 11 septembre 2001 a conduit au "Patriot Act" liberticide.

Hollande ne souhaite-t-il pas appliquer un programme d’asservissement et d’inféodation accrue aux Etats-Unis pour tenter de sauver son régime honni des Français? Ne souhaite-t-il pas maintenir les Français sous le coup de la censure glacée qui paralyse le pays, par la "force injuste de la Loi", sous couvert de guerre déclarée à la France? Alors que les politiciens favorables à l’immigration de masse sont responsables de cette guerre.

Depuis Hollande, et particulièrement avec Macron, l’asservissement, l’inféodation aux États-Unis, la censure, les avancées de l’Islam n’ont fait que s’accentuer.

En fait, à travers le journal, les terroristes et leurs commanditaires, n’oublions pas ces derniers, ne cherchaient pas à porter atteinte à Charlie Hebdo en tant que tel, mais à la France. Et nos dirigeants partagent cette altération de la France. De là à voir un lien…

Jean Saunier

P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

08:44 | Tags : actualité, politique, religion, opinions, société | Lien permanent | Commentaires (0)