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  • Bataille, bataille…

    Image: blason toulousain

     

    Donc, en 1983, j'ouvre un bureau de soins par magnétisme. Loyer, électricité, taxe pro, cotisations, TVA, etc.. vous connaissez le topo.

    Puis, grâce à mes compétences et mon honnêteté (hé oui) je me fais un nom et accède à une certaine notoriété, au point que mon pseudonyme pro est rajouté sur ma carte d'identité (c'est rare… on fait cela avec les personnes assez connues). Et, tout Toulouse me connaissait! Bah, il y eu des ricanements, pour sûr… mais, moi, les ricanements me laissent froide.

    Vous vous demandez: “pourquoi un pseudonyme?" parce que ma fille allait à l'école et je ne voulais pas que ses “copines“ l'agresse avec des “ta mère est une sorcière“… Je l'ai trouvé facile: dans les années 70, il était de bon ton d'avoir un prénom “américain“… Josyane est devenu “Joyce“ parce qu'un collègue, dans l'imprimerie où je travaillais avant d'embrasser la profession de voyante, avait ainsi, raccourci mon prénom.

    A cause de toutes ces émissions de télé et de radio, j'ai été dans l'obligation de prendre plusieurs lignes de téléphone.

    Et devinez qui a dû batailler pour les obtenir? moi, bien sûr.

    Notamment quand j'ai cessé de travailler dans un bureau; trop de frais… il n'était pas question que je fasse payer cher la consultation. Je me suis rapatriée dans mon appartement. Par chance, j'habitais au 4e étage sans ascenseur.

    Enfin, chance? oui et non. Voir la suite.

     

  • Commencer par le début....

    Je suis travailleur indépendant depuis 1983. Mais, j'ai eu le téléphone dans mon appartement en fin 79… en fait, je dois préciser que j'ai fais la demande d'une ligne et dans les jours suivants on m'a apporté un téléphone à cadran gris.

    La ligne a été branchée… quelques six mois plus tard. Amusant d'avoir un appareil téléphonique muet… c'est un peu comme si un chauve avait un peigne dans sa poche… C'est embêtant!

    C'était le bon temps ou Fernand Raynaud appelait New York pour avoir le 22 à Asnières!

    Il m'est arrivé d'avoir une émission de télévision dans une chaîne locale, aujourd'hui disparue. T.L.T; Je fus la première voyante à y passer. La seule aussi qui a été payée par la chaîne et non l'inverse. L'émission, tout de même, a duré plus d'un an. Le directeur de la station m'a dit, pour la première émission, que le standard de la chaîne avait "explosé“; il a fallu faire venir la maintenance… qui est arrivé tard, le lendemain.

    Je dois dire -sans orgueil- qu'il en fut de même lorsque j'ai fais des émissions sur Radio France Toulouse (aujourd'hui, radio disparue).

    La petite chaîne locale avait besoin d'argent, elle proposait de la pub. Pour avoir ma place -qui était enviée par le tout-Toulouse des escrocs de la voyance-, les responsables télé ont réclamé 10.000 francs par émission. C'est ce que je gagnai en pratiquement trois mois.

    Ils ont bien sûr, trouvé une bonne escroqueuse de magie noire, envoûtement et autres retour d'affection.

    Dans ma profession, c'est avec ces crétineries que l'on gagne bien sa vie. Mais, comme je souhaitais être encore “voyante“ à ma retraite et plus encore, je n'ai jamais pratiqué ces magouilles à pognon. Du coup, toutes ces années après, je puis me coucher et m'endormir en un instant sans me sentir coupable de quoi que ce soit et je puis me promener sans que personne ne m'agresse pour l'avoir escroqué ou manipulé.