Macron à la Grande Loge de France: (05/05/2025)

la franc-maçonnerie et la République

Lundi 5 mai 2025, Macron, Président de la République, honore de sa présence la Grande Loge de France, au siège de l’obédience situé Louis Puteaux, dans le XVIIe arrondissement de Paris.

Jamais un Président de la République en exercice n’avait franchi les portes de cette obédience maçonnique, la deuxième plus importante de France avec ses 32 000 membres.

À quelques mois du 220e anniversaire de la loi de séparation de l’Église et de l’État, Macron saisit cette occasion pour prononcer un discours sur la laïcité et la liberté.

La visite débute par une exploration du musée de la GLDF, où il découvre des pièces historiques illustrant le rôle de l’obédience dans la préservation des valeurs républicaines. Il s’entretient ensuite avec le Grand Maître, Thierry Zaveroni, lors d’un échange privé. Puis il prononce son discours dans le temple Pierre Brossolette, ancien résistant et franc-maçon.

Macron s’inscrit dans la lignée des "pères fondateurs" de la loi de 1905, et envoie un message fort: la laïcité est un instrument de protection, une "loi de liberté" qui doit être révérée et défendue par tous.

En 2023, le Président s’était rendu au Grand Orient de France, première obédience avec 55 000 membres, à l’occasion de son 250e anniversaire. Ces visites marquent une reconnaissance officielle de l’apport maçonnique à la République. En effet, la franc-maçonnerie et la République entretiennent des rapports très étroits et même complémentaires. Quels sont les liens entre la franc-maçonnerie et la République?

Dans le volume intitulé: Constitution et Règlement général de la fédération du Grand Orient De France, l’article 15 dit:

"Ils (les Ateliers ou Loges) s’interdisent tous débats sur les actes de l’autorité civile et toute intervention maçonnique dans les luttes des partis politiques".

Ce paragraphe contient autant de mensonges que de mots. En vérité, au sein des Loges, il n’est à peu près question que de politique. Les francs-maçons discutent constamment sur les actes de l’autorité civile, exercent sur les pouvoirs publics un contrôle minutieux et despotique.

La Maçonnerie accapare et confisque la République, qui est devenue sa chose. Ainsi, les maîtres de la Maçonnerie sont les maîtres de la France.

Des textes abondants et précis prouvent cette mainmise de la Maçonnerie sur le gouvernement.

1887 Anatole de la Forge, journaliste et homme politique français (1820-1892), écrivait dans une lettre au président du Conseil:

"Les Loges maçonniques ont été le berceau de la France nouvelle".

1888 Jules Dequaire, enseignant franc-maçon, orateur du Convent, (1857-1906), écrivait:

"Sainte Maçonnerie, sainte, c’est-à-dire trois fois consacrée, tu es la grande crucifiée de la République. C’est toi qui souffres pour elle, c’est toi qui pratiques sur toi-même toutes les expériences salutaires, c’est toi, mère dévouée, institutrice admirable de la démocratie, qui ne transportes dans le monde profane que celles de tes tentatives qui ont réussi dans tes flancs!".

En 1884, le garant d’amitié du Grand Orient auprès du Suprême Conseil disait:

"Il est bon que nous rappelions de temps en temps à ceux de nos frères que notre confiance, parfois naïve, a placés à la tête de la République, qu’ils doivent fidélité aux principes dont se réclame la Maçonnerie et que leur strict devoir est de protéger ceux de nos frères qui luttent ou qui souffrent pour le triomphe de ces principes.

Si nous avons été indulgents, c’est que nous sommes avant tout des pacificateurs, des tolérants, et parfois des dédaigneux. Mais il ne faut pas abuser de nos vertus, et nous devons rappeler à ceux qui les oublient, leurs serments de solidarité; juger maçonniquement ceux qui, arrivés par nous et qui, sans la Maçonnerie ne seraient rien, oublient ou dénigrent l’Alma mater (la mère nourricière), et enfin prouver par l’intervention active des autorités maçonniques auprès de ceux de nos frères à qui nous avons donné autorité sur le monde profane, que lorsque nos adversaires touchent à un seul membre du corps maçonnique, immédiatement le corps entier tressaille, prend la défense de l’attaqué, répare le dommage causé et rend l’attaque avec usure" (avec intérêt).

"Quand tous les hommes qui ont fait notre éducation politique tiennent la tête du pouvoir, notre devoir est de leur rappeler, de bas en haut, du simple conseil communal au Parlement, que les principes maçonniques sont les seuls qui doivent diriger un véritable frère, aussi bien dans la vie civile et politique qu’au milieu de nos modestes ateliers".

"De bas en haut ", c’est-à-dire depuis le plus modeste des fonctionnaires jusqu’au plus majestueux des gros bonnets, nul n’échappe au contrôle: il faut que chacun obéisse à l’ordre.

Le député maçon a deux mandats: celui qu’il tient de ses électeurs, qui ne compte pas, qui est le mandat pour rire, le mandat que l’on peut violer impunément, tant que l’on veut, et le mandat qu’il tient de ses frères, qui est le mandat impératif et sacré.

Si le député hésite, on tire sur sa chaîne. On le chapitre. Il doit faire son mea-culpa, dire c’est ma faute. Il doit promettre qu’il ne recommencera plus. Autrement, pas d’absolution.

Les ministres qui ne marchent pas droit doivent comme les autres passer par le confessionnel maçonnique.

Les fonctionnaires sont traités sans ménagement. S’ils sont fidèles, on les pousse, on les défend, contre les attaques du dehors, et aussi contre les sévérités de leurs supérieurs hiérarchiques. C’est une " tradition de l’Ordre " que l’on peut lire dans les bulletins du Grand Orient.

Si ces fonctionnaires sont mous, s’ils se relâchent, on les brise. Rien de plus facile: on arrache leur exécution au ministre compétent, par une démarche menaçante au besoin, du groupe parlementaire maçonnique.

Rien ne se fait sans la permission des Loges. En 1890, un franc-maçon déclarait textuellement:

"Si la Maçonnerie veut s’organiser, non pas sur le terrain des théories, mais sur le terrain intellectuel qui nous préoccupe, je dis que dans dix ans d’ici, la Maçonnerie aura emporté le morceau et que personne ne bougera plus en France en dehors de nous".

Les francs-maçons nous avaient loyalement avertis que le retour au servage, et même à l’esclavage nous attendait tôt ou tard. La nation française se laisse mener comme un troupeau par une association secrète, internationale, illégale.

Lors d’une de ses allocutions reproduites dans le bulletin intérieur de la Grande Loge de France en 1975, Pierre Simon, médecin, homme politique français, haut initié d’esprit maçonnique, laïque et mondialiste, Grand Maître de la Grande Loge de France, (1925-2008), fait remarquer les trois points que la confrérie étudia successivement dans les ateliers:

"le rôle de la Maçonnerie dans le changement de société, rôle des associations marginales dans les sociétés à sous-pouvoir.

recherche d’une morale pour notre temps.

planétarisation, franc-maçonnerie, Occident et Tiers-monde".

Ces trois thèmes confirment bel et bien que la franc-maçonnerie est le laboratoire de la société. Les Loges planchent d’abord sur un sujet avant que le monde profane en subisse les effets. Le second point évoque la morale laïque qui doit se substituer à la morale catholique. Le troisième point concerne la globalisation mondialiste que soutient politiquement la franc-maçonnerie.

La gouvernance mondiale s’appuie sur les forces et les faiblesses de ceux qui y prennent part. La corruption est un levier redoutable. Et le mensonge sa conséquence inévitable. Cette conspiration est un complot des vices. Nos élites politiques sont toutes impliquées dans des affaires judiciaires d’argent ou de mœurs: abus de biens sociaux, abus de confiance, abus de pouvoir, corruption, affaire de mœurs, de pédophilie, détournement de fonds publics, trafic d’influence, blanchiment et recel de fonds, délit d’ingérence, fraude électorale, faux et usage de faux, harcèlement sexuel… Les accusés, selon leurs réseaux, ne sont pas sanctionnés de la même manière que le serait le citoyen lambda. D’autres, hyper protégés, ne sont jamais accusés ni poursuivis.

La France fonctionne à deux vitesses, l’une pour les francs-maçons, l’autre pour les classes laborieuses. Le pouvoir occulte, qui trône au-dessus des Loges se sert de ces " casseroles ", bien lourdes à porter et souvent ignorées du grand public, comme moyen de chantage. Si un politicien déroge aux plans de ses supérieurs, les médias aux ordres se chargent de détruire sa carrière en sortant des dossiers compromettants. Les politiciens de premier plan, avides de passe-droits, de pouvoir et d’exaltation d’ego, sont obligatoirement sous contrôle.

Charles de Gaulle ne voulut pas se soumettre aux volontés hégémoniques américaines, quitta l’OTAN en mars 1966, rejeta le dollar comme monnaie d’échange indexée à l’or suite aux accords de Bretton Woods. Mai 68 sonna le glas de sa carrière. Au contraire, Daniel Cohn-Bendit débuta par la grande porte médiatique, celle d’agitateur professionnel. Cet exemple illustre la puissance de frappe du pouvoir occulte et l’impuissance d’hommes qui ne sont que de simples pions sur un échiquier.

Les sphères de pouvoir mondialistes opèrent selon le système pyramidal maçonnique. Celui qui reçoit les ordres ne sait pas ce qui se trame au-dessus de lui. Il doit juste appliquer les consignes sous peine d’être éjecté du champ politico-médiatique. Ainsi fonctionnent les principales institutions mondialistes. Les hommes politiques ont l’habitude de ce système où l’échelle se monte par les réseaux, les filiations, les compromissions… par le vice. Les lois et décisions importantes s’élaborent et se préparent dans les Loges maçonniques (Loges de haut niveau).

François Stifani, avocat français, ancien Grand Maître de la Grande Loge Nationale de France, né en 1947, confirme que les Présidents de la République sont membres de la franc-maçonnerie (pas tous): " Bien sûr que nous revendiquons l’initiation de chefs d’État. Notre rêve n’est-il pas qu’un chef d’État en France porte un jour nos couleurs?".

Le mode de fonctionnement de la franc-maçonnerie est purement vertical et sa structure pyramidale. Il consiste à transmettre des ordres de haut en bas et de faire remonter les informations de bas en haut, toujours de manière invisible. Mensonge, invisibilité et secret ont fait et font toujours la force de la franc-maçonnerie.

Une circulaire du Grand Orient datant du XIXe siècle stipulait la notion suivante:

" Une institution qui connaît le monde et n’est pas connue de lui est d’une puissance irrésistible car aucun élément étranger ne l’altère ni ne la dénature".

En effet, comment combattre et espérer vaincre un pouvoir lorsque celui-ci est invisible?

Comment en venir à bout alors que la majorité silencieuse ne sait même pas qui il est et comment il procède? Ces questions restent toujours en suspens plusieurs siècles après sa création.

La franc-maçonnerie n’a cessé redire une chose et son contraire. Elle n’a cessé de dire une chose, puis d’effectuer le contraire. Les faits historiques prouvent que cette société secrète n’a eu aucun respect, mais une haine féroce envers le catholicisme. Une haine qu’elle poursuit encore aujourd’hui, malgré ou à cause de la décomposition, du désordre, et de la mise à mal de la communauté catholique.

À la tête des nations, le pouvoir est aux francs-maçons. Ce pouvoir est total. Alain Bauer, haut initié, ancien Grand Maître du Grand Orient, né en 1962, certifiait:

" Dans notre système politique, dit démocratique, ce ne sont pas 40 millions de citoyens qui font les lois, mais      150 000 frères".

Cette affirmation en dit long sur la puissance de cette société secrète. Elle en dit long aussi sur l’anesthésie du peuple français au vu de son ignorance sur le sujet. Cet aveu d’Alain Bauer rejoint les propos de Benjamin Disraeli, Premier ministre anglais (1804-1881):

"Les hommes au pouvoir en ce siècle n’ont pas à faire seulement aux gouvernements, aux rois, aux ministres, mais encore aux sociétés secrètes. Au dernier moment, elles peuvent mettre à néant tous les accords. Elles possèdent des agents partout. Des agents sans scrupules qui poussent à l’assassinat. Elles peuvent, si elles le jugent à propos, amener un massacre".

 

La franc-maçonnerie prétend faire dans l’action de bienfaisance, la philanthropie, ou le débat philosophique sur les questions de société. Pour attirer de nombreux membres dans ses rangs, elle a joué sur l’orgueil de l’humain, en recrutant et mettant en relation des personnes d’un niveau social généralement élevé.

La franc-maçonnerie avance masquée dans ses intentions. Sous couvert de tolérance, elle a prôné hypocritement le respect de la religion catholique. Dans les faits, elle s’est montrée, dès le début, farouchement antichrétienne.

Dans son discours à la GLDF, Macron exalte et célèbre la laïcité, valeur d’essence chrétienne, valeur de neutralité et de respect. Or, le même Macron visite des lieux de culte, lieux de culte francs-maçons, musulmans, judaïques, pour les soutenir et les protéger, des lieux catholiques, le Vatican en l’occurrence, pour influencer les cardinaux et contribuer à l’élection d’un pape mondialiste. Il dénonce l’islamophobie et l’antisémitisme, mais ignore la christianophobie. Cette réaction n’est pas dans un esprit laïque.

En 2017, son intronisation devant la pyramide du Louvre, les mots du nouveau Président                                               "en vos grades et qualités", caractéristiques du vocabulaire maçonnique, ses gestes et postures, laissent supposer son appartenance à la franc-maçonnerie. Est-il franc-maçon? En tout cas, il est proche de la franc-maçonnerie. Là encore, la laïcité est bafouée.

Dans toutes ses interventions, Macron se permet ingérence et immixtion dans les affaires des autres, fait preuve d’impertinence, d’insolence, d’irrévérence, d’arrogance, de cynisme, d’effronterie. Tout le contraire de la neutralité et du respect. Tout le contraire de la laïcité.

Macron chante la laïcité, et "en même temps", salit la laïcité.

Macron canonise la République, et "en même temp ", salit la République, chose de tous. Macron vante la liberté et  en même temp ", tue la liberté.

Macron touche à tout, et salit tout ce qu’il touche.

Jean Saunier

P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)

08:24 | Tags : société, opinions, histoire | Lien permanent | Commentaires (0)